Chapitre 1
Le ministère de la magie
Assise devant sa fenêtre Johanne regardait le soleil se lever. Son réveil affichait 6 heures 12. Le calendrier lui annonçait la date du 7 juin. Elle avait aujourd'hui 26 ans. Elle se leva, passa sa main dans ses longs cheveux châtains et s'étira longuement. Elle laissa glisser ses doigts le long de son bureau et s'empara d'une feuille qui traînait dessus. Là-dessus elle quitta sa chambre et descendit les quelques marches de son escalier pour se rendre à la cuisine. Elle lança la feuille sur la table encombrée de miettes de pains et se prépara un thé. Enfin, elle prit place et, buvant la boisson par petite gorgée, elle relue la lettre qu'on lui avait envoyé il y a quelques jours.
De: Monsieur Isidore Montadier, représentant du ministère de la magie
Département de l'éducation magique
A: Mademoiselle Johanne Lignuss
Mademoiselle,
Votre demande du poste d'enseignant à l'école Bauxbâton a bien été prise en compte. Nous vous invitons à vous présenter le 7 juin à 9h15 devant les grilles du ministère afin de pouvoir procéder à un entretien de routine ainsi qu'à une épreuve écrite qui nous permettra d'évaluer votre niveau. Nous vous rappellerons que vous avez postulé au poste de professeur de potion à la date du 13 mai 1993 suite à l'obtention de votre diplôme de maître des potions le 10 mai 1993.
Vous serez reçu par Monsieur Theodor Bechtrod et serait jugée par un jury de 5 personnes.
Cordialement
Isidore Montadier
Johanne reposa la lettre sur la table et consulta l'heure. Il était temps pour elle de se rendre à la gare. Elle devait être à Paris avant 9h afin d'être au ministère à l'heure convenue. Elle enfila un pull à col en V au dessus de sa chemise et s'empara de son sac. Elle vérifia le contenu de ce dernier et y rajouta à la dernière minute son injonction. Enfin, elle se mit en route.
Arrivait à la gare, elle prit place dans son wagon alors qu'un employé des trains sifflait le départ de ce dernier. Le train s'ébranla alors que la jeune fille cherchait des yeux la place 123. Elle finie par la trouver et s'assit au côté d'un garçon qui s'était endormi, sa tête reposant sur la vitre.
Johanne sortit de son sac un livre de potion et entreprit de réviser les principales décoctions qu'elle devait connaître. Après une heure, la tête penchée sur ses bouquins, elle fut tirée de sa lecture par la voix d'une femme.
"Ho, vous êtes en route pour la... hum... place de professeur vous aussi?"
Johanne se retourna et leva un sourcil quand elle vit une fille penchait par-dessus son épaule. Celle-ci tenait dans sa main un livre intitulé "Principales plantes françaises et propriétés.". La jeune fille avait un joli nez en trompette et des cheveux blonds coupés courts, ses yeux bleus parcouraient l'ouvrage ouvert sur les genoux de Johanne.
"Il semblerait en effet." Marmonna cette dernière.
"Heureuse de vous rencontrer. Je suis Adelle!" La jeune femme blonde lui présenta sa main.
Johanne se présenta avant de lui offrir à son tour ses doigts.
Un silence prit place. Johanne en profita pour retourner à sa lecture. Néanmoins, le regard omniprésent d'Adelle sur sa nuque l'empêchait de se concentrer.
"Voulez-vous me parler de quelque chose?" Fini t-elle par marmonner en se retournant vers la blonde.
"C'est la première fois que vous passez le concours?"
Johanne acquiesça d'un mouvement de tête et Adelle fit la moue.
"Ho... J'aurais aimé avoir de plus amples informations sur les épreuves qui nous attendent..."
"Les épreuves?..." S'étonna la jeune femme. "Je pensais que nous n'avions qu'un oral et un écrit!"
"Oui, mais il paraît qu'à l'oral on nous impose une épreuve pour voir comment nous nous débrouillions en... situation. On m'a raconté qu'une fois un des postulants a dû attraper un torack à pointes dures pour lui retirer ses épines... C'est pas le genre de truc qui sont communs."
"Un torack à..." s'étonna le voisin d'Adelle, un homme portant une petite moustache blanche. "Qu'est-ce donc que cette chose?!" Il émit un rire grave qui soulevant sa maigre poitrine.
Les deux jeunes filles échangèrent un regard et blêmir légèrement. Adelle émit quelques balbutiements cherchant à se justifier et fini par déclarer.
"Nous partons pour un jeux de rôles grandeur nature. Il se passe parfois des choses bien étrange quand on se prend pour un magicien ou pour un elfe!" Elle éclata de rire en jetant un regard appuyé vers la sorcière.
"Oui, une fois d'ailleurs on a vu débarquer un dragon en pleine bataille! C'est fou ce qu'ils peuvent avoir d'imagination ces organisateurs!"
Enfin, le train entra en gare. Au fond, Johanne n'était pas mécontente d'avoir rencontré Adelle. Celle-ci semblait connaître Paris sur le bout des doigts et il était rassurant d'avoir quelqu'un à qui parler. Les deux jeunes filles traversèrent la ville en métro avant de sortir dans les beaux quartiers. Elles continuèrent de marcher dans les rues et finirent par s'arrêter dans la plus étroite d'entre elles. Celle-ci finissait en cul de sac, fermée par une grille usée. Posée contre la grille se trouvaient quelques planches de bois et des poubelles autour desquelles voletaient des mouches. Adelle posa ses mains sur ses hanches.
"C'est ici normalement." fini-t-elle par dire en regardant autour d'elle.
"Il n'y a personne." fit remarquer Johanne. Elle commençait à se demander si elles étaient bien au bon endroit.
"On nous a demandé d'attendre devant les grilles du ministère... normalement c'est ici." Insista-t-elle. "Et il n'est que 9h05..." Marmonna Adelle comme pour se rassurer.
Il se passa plusieurs minutes et un garçon vint les rejoindre. Il sembla très embêté de voir des personnes à cet endroit. Il tourna quelques instants en rond, tapota le mur avec sa chaussure et fini par lancer d'une voix aiguë très étrange.
"Vous venez pour le poste?"
Les deux filles firent oui de la tête et Adelle se présenta.
"Édouard." Lança simplement le garçon en sortant de petites lunettes rondes d'une poche de sa veste avant de se les mettre sur le nez d'une façon totalement ridicule. Celles-ci tenaient de travers et ne semblaient pas lui servir à grand chose. Ses yeux bleus se tournèrent vers Johanne.
"Et toi?"
"Johanne..."
Bientôt plusieurs personnes arrivèrent, au compte gouttes ou par groupe. Très rapidement la ruelle fut remplie d'une vingtaine de personnes. Le ventre de Johanne se tordit légèrement, elle ne s'attendait pas vraiment à autant de concurrence. D'autant plus que beaucoup de personnes semblaient bien plus âgées qu'elle. Et lorsque 9h15 sonna à la montre de plusieurs des personnes présentes il se passa quelque chose d'étrange du côté de la grille.
Personne ne fut étonné de voir sortir un homme de nulle part, traversant la grille comme s'il sortait du néant. Après tout, il était des sorciers et la voie 9 ¾ reposait sur le même type d'illusion. L'homme qui venait de sortir portait une robe bleue nuit portant l'écusson du ministère de la magie française. Celui-ci représentait un lion et une fleur de lys, il datait en effet de l'époque de la royauté. Il était de taille moyenne et abordait une coupe au bol assez risible. Ses cheveux bruns contrastaient avec ses yeux bleus. Le suivit deux femmes portant le même uniforme. La première, une petite rousse à l'air farouche, trébucha légèrement à la sortie de la grille. La seconde, une grande blonde maigre au long nez crochu, la rattrapa par la robe en sifflant entre ses dents.
Les trois sorciers en robe bleue nuit se placèrent devant l'attroupement qui avait fait silence. L'homme s'avança et toussa quelques instants pour s'éclaircir la voix.
"Bienvenue à vous tous. J'espère que vous avez fait bon voyage. Vous êtes ici pour passer deux tests qui nous permettront de choisir un nouveau maître des potions pour l'académie de magie de Bauxbâton. Nous sélectionnerons 5 personnes qui subiront un dernier examen qui leur sera imposé par la directrice elle même."
Il fit un pas en arrière et la rouquine s'avança.
"Les personnes ayant rendez-vous avec Salomé Essiopée, veuillez me suivre!" Hurla t-elle. La foule fut traverser par un bon nombre de personnes et la jeune femme sembla décontenancée quand tellement de monde se mit à la suivre. Elle sortit sa baguette et fit des gestes complexes avant de traverser le portail.
La seconde femme s'avança à son tour. Elle tira ses cheveux en chignon laissant quelques minutes s'écouler. Une fois sûre d'avoir capté l'attention de tous les convives elle lança d'une voix suave.
"Les personnes ayant rendez-vous avec moi-même, miss Emira, veuillez me suivre!" Elle lança un clin d'oeil à la foule avant de se diriger vers la grille.
Enfin, l'homme s'avança. Il ne restait plus que huit personnes autour de Johanne, dont Édouard et Adelle. L'homme se révéla être Theodor Bechtrod, l'homme cité dans la lettre. Ils s'avancèrent vers la grille et la traversèrent comme si elle n'avait été que fumé. Ils se trouvèrent propulsaient au milieu d'un brouhaha phénoménal. Ça et là des gens courraient, tous habillaient de robe bleue nuit. Johanne se rendit soudain compte qu'elle n'avait pas enfilé sa robe et était habillé comme une moldue. Elle jeta un rapide coup d'oeil sur les autres candidats. Par chance, eux non plus n'avait pas enfilé la tenue des sorciers. Néanmoins, elle espérait pouvoir rapidement l'endosser.
Le hall était fait tout en marbre blanc. Sur les côtés se trouvaient des tas de grandes statues représentant les grands sorciers français. Leurs socles avaient été creusé pour recevoir des cheminées. De là, une multitude de sorciers sortaient et entraient pour voyager à travers les conduits. Johanne avait entendu dire que tous les ministères se ressemblaient. Seules les décorations divergeaient, mais les modes de fonctionnement et les bureaux restaient les mêmes.
Ils prirent un escalier en colimaçon, traversèrent un long couloir et, enfin, entrèrent dans une grande pièce ressemblant à une salle d'attente. Un nombre important de fauteuils avait été posé contre les murs. La gazette du sorcier trônait sur une table. Theodor les invita à s'asseoir.
"Bien, nous vous appellerons un par un pour l'oral. Nous viendrons vous chercher d'ici une dizaine de minutes. En attendant enfilez votre robe de sorciers."
Les premières personnes à passer sortir en faisant la moue. Ils ne semblaient pas très fiers de leurs prestations. Vint le tour d'Édouard. Il regarda en direction de Johanne avant de rentrer dans la salle, celle-ci le gratifia d'un sourire et d'un signe de main encourageant. Après une demie heure environs, le garçon ressortit en soupirant.
"L'horreur..." Marmonna-t-il en allant s'asseoir. Une nouvelle personne fut appelée. "Ils m'ont demandé des choses qui ne semblent même pas exister. J'ai pas su répondre à la moitié des questions. Et je vous parle pas de la mise en situation... On m'a demandé ce que je devais faire si un élève présentait une plaque rouge après avoir manipulé de la Garganza... je ne savais même pas qu'il pouvait y avoir une allergie. Après tout, la Garganza ça sert qu'à faire des tisanes."
"Tu ne savais vraiment rien?" Balbutia Johanne. "C'était vraiment si horrible?"
"Ho que oui..."
Ce fut au tour d'Adelle. Bizarrement, elle semblait parfaitement sereine. Elle revint elle aussi après trente minutes, le sourire aux lèvres. Elle sautilla jusqu'à sa chaise. Il ne restait plus que deux personnes à passer. Johanne et un garçon aux cheveux longs et gras. Le sorcier appela le garçon, et le ventre de la jeune femme se tordit vivement.
"Alors?" Demanda Édouard.
"C'était vraiment très simple. On m'a posé deux trois questions basiques et on m'a demandé que faire si un élève me manquait de respect. Enfin bref, je crois que vous en faites un peu trop avec ce concours. Il n'y a rien de bien complexe."
Johanne soupira. Avec un peu de chance, ce serait pareil pour elle.
Arriva enfin son tour. Elle entra dans la pièce. Celle-ci était ronde, tapissait avec un papier peintvert olive. Sur le sol reposait une épaisse moquette marronnasse qui jurait atrocement avec le reste. Les seuls meubles présents étaient: une grande table en chêne derrière laquelle trônaient 4 personnes et un immense miroir bordé d'or. Le miroir ne reflétait pas le miroitement de Johanne mais présentait l'image d'un vieux sorcier à la longue barbe blanche, des lunettes en demi-lune posées sur son nez. Il portait un ridicule chapeau pointu noir sur lequel avaient été cousues main des étoiles et des lunes dorées.
Le reste du jury comportait au moins une tête connue: Theodor Bechtrod qui siégeait à la limite gauche de la table. Il se leva pour présenter ses camarades.
"Ici se trouve Béatrice Julio, directrice de notre département." Une petite dame ronde se leva et salua la jeune femme d'un mouvement rapide de la tête faisant voler ses cheveux roses autour d'elle. "A sa gauche," Poursuivi Theodor "vous retrouvez Leo Trésor votre prédécesseur aujourd'hui à la retraite." Un grand homme, tout en longueur, laissa glisser ses longs doigts dans une barbe brune extrêmement fournie. "Monsieur François, maître des potions au service des aurors." Un homme à la mâchoire carrée lança un regard froid à la nouvelle venue sans daigner en faire plus. "Et enfin, Albus Dumbledore, directeur de l'école Poudlard."
"Poudlard?" S'étonna Johanne à voix haute avant de rougir de son impolitesse.
"Oui? C'est moi." Lança Dumbledore de son miroir avec un accent anglais fortement prononcé. "Qui a t-il d'étonnant?"
"Ce n'est rien." Le coupa Théodor. "Madame Maxime fait entièrement confiance en Monsieur Dumbledore pour trouver le candidat parfait pour ce poste." Expliqua-t-il à l'adresse de Johanne qui baissa les yeux.
"Bien, nous allons chacun notre tour vous poser une question. A vous dit répondre le plus précisément possible. Ces questions peuvent porter sur les potions, les ingrédients et l'un d'entre nous vous posera une question de mise en situation. A vous de vous adaptez." Il se gratta la gorge avec ses petits doigts. Johanne restait plantée là, attendant la première question qui ne venait pas. Enfin, la petite dame rose dénia ouvrir la bouche.
"Puisque vous semblez si étonnée de voir notre cher Albus parmi nous, pourriez-vous nous expliquer le sortilège utilisé par ce dernier pour apparaître au travers du miroir?"
Johanne tordit la bouche. Pour elle, ce n'était pas un sortilège. Elle frotta ses mains en regardant le sol, cherchant le meilleur moyen de répondre à la question.
"Hé bien" murmura t-elle, sentant sa gorge se serrer. "On appelle cela de la scrutation. Durant plusieurs années cette méthode fut associée à la magie noire. En effet, cela servait bien souvent à espionner les personnes. La scrutation consiste à faire communiquer deux miroirs, l'un servant d'émetteur et l'autre de récepteur. Pour cela, on applique tout d'abords une potion à base de griffes de dragon des neiges, d'yeux de dorifères ainsi qu'une plume d'hyppogriffe. Le mélange n'est pas en soit difficile à réaliser, la difficulté résidant dans la température à maintenir constante... aux alentours de 56 degrés. Il suffit ensuite de frapper le miroir du bout de sa baguette en prononçant Voytis et le lieu que nous voulons observer. S'il s'y trouve un miroir, c'est tout bon." Conclu t-elle. Elle soupira, la première question lui avait paru simpliste.
Le jury se regarda en secouant la tête, prirent quelques notes. Les questions se succédèrent les unes les autres, plus ou moins complexes. Une lui fut posée sur les filtres d'amours, une seconde lui demanda des précisions sur l'Amortentia le plus puissant de ces derniers. On lui demanda aussi les ingrédients composants le polynectar. A cet instant il ne lui restait qu'une question et celle-ci devait être posée par Dumbledore qui était jusqu'alors resté silencieux, observant simplement la jeune fille.
Il n'était pas très dur de deviner que la question posée allait être la mise en situation. Le ventre de Johanne se tordit. Après tout, elle n'avait jamais été dans une classe et il était fort probable qu'elle ne sache que faire en cas de problème. Elle savait simplement les règles basiques consistants à éviter à l'élève des blessures graves en cas d'explosion de chaudron ou soigner les différents poisons pouvant être ingérés. Elle prit une grande inspiration quand la voix du professeur traversa la pièce, avec cet accent anglais qui lui donnait envi de rire.
"Préférez vous un élève doué ou un élève ayant des difficultés mais faisant des efforts?" Demanda t-il en planta ses yeux dans ceux de la jeune fille. Johanne détourna aussitôt le regard. Elle réfléchit quelques secondes.
"Je ne préfère aucun des deux, je n'ai pas à avoir de préférence parmi mes élèves. C'est bien là la réponse que vous attendiez non? Mais, je pense qu'humainement parlant, je m'attacherais sensiblement à l'élève en difficulté. Il n'y a pas vraiment de mérite à avoir des dispositions dans un cours... réussir en faisant des efforts me paraît plus louable." Le visage d'Albus s'étira en un large sourire que Johanne ne put s'empêcher de lui rendre. Puis, on l'invita à sortir.
Lorsqu'elle rejoint les autres Johanne se sentait assez fière d'elle. Elle semblait s'en être parfaitement bien sortie. Ses réponses lui paraissaient pertinentes et complètes. Elle n'avait rien à se reprocher. Elle fut accueillie par Adelle et Édouard. Le garçon semblait réellement dépité. Alors qu'ils se dirigeaient vers une nouvelle salle, les filles tentaient de lui remonter le moral.
"Allez, je suis sure que tu exagères. Tu penses avoir raté, mais si ça tombe, tu as eu tout bon."
"Vu la tête que tirait le jury, j'en suis vraiment pas convaincu." Marmonna le garçon en passant devant une multitude de portes de couleurs différentes.
"Ça ne veut rien dire. Ils ne sont pas très sentimentaux c'est tout." Lança Adelle et lui tapotant l'épaule. "Et puis tu vas cartonner à l'écrit et tout ira bien!"
Ils finirent par entrer dans une petite pièce toutes violettes. Des bureaux apparurent aussitôt qu'ils passèrent la porte. Sur les pupitres se trouvaient des parchemins et des plumes. Johanne se cru un instant revenu à l'époque de ses études et sourit. Ils s'installèrent et commencèrent aussitôt à répondre.
Le test écrit n'avait rien de bien compliqué lui non plus. C'était une suite de 250 vrai ou faux à faire en une heure. En bref, il ne fallait pas réfléchir. Johanne estima avoir bon à environs trois quart des questions. Elle sortit de la salle dans les premiers.
Lorsque tout fut fini, on leur annonça que leurs notes leurs seraient envoyées par hiboux et qu'il leur serait spécifié s'il passait à l'étape supérieur. Johanne salua ses deux camarades et fila prendre son train. Elle avait 26 ans, et semblait bien partie pour devenir professeurs de potion.
