Bonsoir, Bonjour, Welcome !
J'espère que ce petit machin-truc tout minuscule vous plaira.
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«- Bon.
- Bon. »

Un silence passa.

« - On fait quoi maintenant ? »

Alice était allongée sur une moitié de son minuscule lit, avachie sur la personne avec qui elle venait de s'accorder un moment de détente.
La dite personne semblait encore rêvasser, l'air bêta, encore sous le choc de cette sensation merveilleuse qu'Alice avait su habillement lui transmettre.

« - Il va falloir lui dire, je crois. » Avait-elle finit par dire, la voix plus douce qu'une caresse.

La peau d'Alice frissonna sous l'effet de ce timbre si particulier. Elle pourrait passer sa vie entière à écouter cette voix parler de tout et de rien en boucle, et toujours se sentir émoustillée.
Le moment où elle mesura les propos que venait d'énoncer cette voix, son frisson de plaisir, se transforma en frisson d'angoisse.

« - Ah non, pas lui.

- Alice.

- Ah non, désolée mais pas lui. Pas Laurence. On lui dit pas, il va encore tout gâcher. »

Une main passa dans les cheveux roux d'Alice pour calmer ses nerfs. Alors qu'elle sentait ses tempes se détendre sous les doigts de cette main, Alice étaya son propos :

« - Tu le connais, d'abord il sera choqué. Puis il va se vexer et nous faire vivre un vrai calvaire pendant un mois, et enfin il va aller calmer sa frustration en couchant avec toutes les rousses de la région.

- Les blondes. Il préfère les blondes

- Mais oui, bien sur. Bref, je te dis qu'il faut le lui cacher. Qui a besoin de savoir pour nous deux ? »

Sa question resta sans réponse et sa moitié se leva pour prendre un verre d'eau. Alice en profita pour récupérer ses vêtements abandonnés et retrouver un semblant de place dans son propre lit. Il lui fut impossible de remettre la main sur son soutient gorge, jeté à l'autre bout de la piaule dans le feu de l'action.

« - De toute façon. » Commença Alice. « Je suis sure qu'il va comprendre tout seul bien vite.

- Justement. Il va le découvrir et encore me reprocher de lui cacher des choses.

- Mais c'est bon, il va faire quoi, bouder ?

- Tu sais très bien comment il est, Alice. »

Elle soupira, clairement frustrée par la situation.

Si Laurence n'était pas un si fin limier, tout cette conversation n'aurait pas lui d'être et elle pourrait repartir pour un troisième tour ce soir-là. Qu'est ce qu'Alice ne donnerait pas pour arrêter de parler de Laurence et continuer leur diableries.
Mais de l'autre côté, il semblerait que toute l'attention soit portée sur le commissaire, au point d'en oublier les exploits physiques incroyables d'Alice.

Elle devait s'y faire, c'était fini pour ce soir.

« - Tiens, attrape. » Annonça t'elle en envoyant un haut trop grand pour elle. « Ca devrait t'aller. »

Alice observa son acolyte se mouvoir pour enfiler le t-shirt, et rêvassa sous la parfaite composition de son corps.
Elle ne sait pas comment elle avait fini ici, dans cette situation peu familière pour elle et complètement nouvelle pour l'autre, qui semblait, finalement plutôt bien le prendre. Alice s'était préparée à une grande crise de conscience, des doutes, des peurs, mais au final, cette relation commençait plutôt bien.

Ce n'était pas la première pour Alice, mais c'était la première fois qu'elle ressentait vraiment des sentiments pour quelqu'un, et, non seulement ce quelqu'un était super sexy, mais ce fut avec joie qu'Alice comprit vite que ce qu'elle ressentait était réciproque.

« - Alors on lui dit pas ? »

Malgré cette relation, il fallait que tout tourne toujours autour de Laurence. Pourquoi ? POURQUOI ?
Pourquoi est-ce que ce gars arrivait toujours à lui gâcher tout ses moments joyeux ?!

« - Ecoute, je sais qu'il est important dans ta vie, mais franchement...

- Franchement quoi ?

- J'aimerais bien t'avoir un peu pour moi toute seule. »

Un sourire accueilli ses paroles et quelques secondes plus tard, des bras enlacèrent Alice et des lèvres se posèrent sur les siennes. En une nano-seconde, Alice oublia de quoi elles étaient en train de parler et se laissa emporter par l'effervescence de ce baiser.
Elle exprima son plaisir par un soupir lorsqu'elle s'éloigna.
Elle posa un léger baiser sur l'arrête du nez de son intime avant de pouffer de rire.

« - Quoi ? » demanda l'autre, perplexe.

« - T'es vraiment trop adorable.

- Ah bon ? »

Alice acquiesça et vint loger sa tête dans le creux de son coup, entourant son corps de ses bras et soufflant de bonheur.

« - Tu sais Alice. » La seule réponse fut un gémissement. «Tu es la seule personne qui m'aura toujours pour elle toute seule. »
A cela, Alice sentit une pression des lèvres sur le côté de son crâne.
Elle pourrait remercier n'importe quelle force divine pour cette sensation merveilleuse de se sentir aimé.

« - Et tu sais pourquoi ? »

Alice secoua la tête contre la base du cou contre lequel elle s'était nichée.

« - Parce que malgré tout ce que tout le monde pense… C'est toi que j'aime, Alice. »

Une chaleur inexplicable monta aux joues de la jeune journaliste. C'était nouveau, et inattendu. Jamais personne ne lui avait parlé ainsi. Son coeur se mit à battre la chamade, et elle se redressa, croisant le regard bleu de la personne en face d'elle.

« - Sérieusement ? »

Un sourire se dessina sur son visage, ses yeux se mirent à briller.

« - Ca tombe bien alors. » Pouffa t'elle. « Parce que… »

Elle prit une inspiration et prit la main de la femme en face d'elle avant de déclamer :

« - Parce que moi aussi, je t'aime, Marlène. »

Elles rougirent toutes les deux. Si c'était à cause de l'alcool consommé plus tôt, des prouesses physiques qui s'en étaient suivi ou de l'émotion qui les submergeaient restait une interrogation.

Un silence passa.

« - On peut lui dire, alors ? »