Titre : Devine, Malfoy...

Auteur : Sinelune

Rating : M

Genre : Romance

Avertissement : Homophobes, mechants etres, passez votre chemin et blablabla...

Pairing : Drarry !

Disclaimer : Plait-il ? Si les personnages sont a moi ? Bien sur que oui voyons ! Comment ca mon nez pousse ? N'importe quoi !


Note d'auteur : Me voici avec une nouvelle fic que j'ai decouvert totalement par hasard dans mes fics en cours. Je ne m'en souvenais tellement pas qu'au debut j'ai cru que c'etait celle de quelqu'un d'autre mais non, c'etait la mienne XD

Il ne me restait plus grand-chose pour la terminer donc j'ai decide de la poster. C'est le genre de fic sans prise de tete, oubliee sitot lue, mais j'espere qu'elle vous fera passer un agreable moment !


Chapitre 1 :Tristan


Harry se concentra. Il avança d'une dizaine de mètres avant d'effectuer un double axel parfait. Il glissa encore un peu sur la glace avant de commencer une pirouette assise, tendant sa jambe gauche et pliant sa jambe d'appui. Il tourna de plus en plus vite et termina sa pirouette debout à une vitesse impressionnante. Il faisait un tour de piste quand il entendit quelqu'un l'appeler. Il aperçut Hermione qui lui faisait de grands gestes. Souriant, il la rejoignit et mit les protections de ses patins avant de s'approcher d'elle et de la saluer chaleureusement.

-'Mione, comment vas-tu ?

-Très bien, merci, répondit son amie avant de le serrer dans ses bras.

Harry, par un heureux hasard, avait commencé le patin peu après avoir vaincu Voldemort. Il s'était découvert une passion pour cette discipline particulièrement esthétique et avait fait des progrès à une vitesse impressionnante. Ce sport, ainsi que le Quidditch, avait modelé son corps et Harry, bien que toujours petit pour son âge, pouvait se vanter d'avoir une musculature parfaite. Son patinage restait viril, contrairement à certains de ses pairs, et sur la glace, son élégance fascinante faisait totalement oublier son épouvantable maladresse.

Agé de 22 ans, le Survivant faisait à présent de nombreux galas sous un nom d'emprunt, « Tristan Richardson ». Le patinage sorcier acceptant les couples non mixtes, il avait un partenaire appelé Nathan Wood. Nathan était très grand, très musclé, aux cheveux blancs mi-longs, avec des yeux d'un bleu très profond. Harry et lui étaient colocataires depuis trois ans déjà. Ils s'entendaient bien et une grande complicité les unissait, ce qui était très important étant donné la confiance indispensable qu'il fallait entre un patineur et son ou sa partenaire pour effectuer des figures périlleuses. Bien sûr, la magie était interdite dans le patinage sorcier, et les risques étaient les mêmes que ceux des moldus.

Harry se sentait véritablement lui-même lorsqu'il patinait, au même titre que lorsqu'il jouait au Quiddidtch. Il avait toujours aimé le risque, même s'il ne se l'avouait pas à l'époque où il était à Poudlard, et en patinant il alliait ce plaisir à celui de faire quelque chose d'esthétique, de beau, lui qui n'avait connu que la mort et la violence durant la guerre.

Bien sûr, comme il agissait sous un nom d'emprunt, peu de personnes savaient qu'Tristan Richardson était en réalité Harry Potter. Il sauvegardait cet anonymat grâce à un sortilège de brouillage qui empêchait les gens qui le fixaient de faire le moindre rapport entre les deux hommes, si ce n'est de remarquer qu'ils se ressemblaient. La moindre pensée plus approfondie à ce sujet était totalement oubliée.

Harry travaillait sous sa véritable identité dans un orphelinat pour enfants sorciers, dont la plupart des parents étaient décédés à la guerre. Son orphelinat se trouvait à quelques kilomètres de Londres, dans un grand château de cristal brillant de mille feux de jour comme de nuit. Il était comme un phare attirant les personnes tristes et seules. Evidemment, seuls les sorciers étaient capables le voir. L'intérieur de l'orphelinat ressemblait à un château de conte de fées, tous les murs étaient d'une transparence opaque, un peu comme de la glace, la différence étant qu'il n'y faisait jamais froid. Le sol était sens cesse recouvert d'une brume, blanche la nuit et colorée le jour. Harry avait créé cet orphelinat avec l'argent de ses parents à la fin de la guerre et ne l'avait jamais regretté, il y avait même vécu avant d'aller vivre avec Nathan.

En fait, s'il avait pris la décision de déménager, ç'avait été la faute de Draco Malfoy. Le blond l'avait aidé à construire cet orphelinat et y travaillait aussi, pourtant, ils ne se voyaient presque jamais et Draco ne savait même pas qu'il avait déménagé. Pour tout le monde, Tristan Richardson habitait avec Nathan Wood et Harry Potter vivait à l'orphelinat. Mais le fait que Draco, qui vivait dans le même endroit que lui, ne se soit même pas rendu compte de son départ (il y avait une zone de transplanage spéciale dans chacun de ses appartements) signifiait bien que Draco se moquait totalement du brun. Au départ, il avait surtout fait ça pour redorer sa réputation abîmée pendant la guerre et Harry n'avait été que trop heureux de lui proposer de travailler avec lui, étant tombé amoureux du Serpentard pendant la guerre.

Harry Potter aimait ce connard arrogant, et accepter qu'il s'occupe de l'orphelinat avec lui n'avait fait que le rendre plus amoureux encore. Il ne se serait jamais douté que le Serpentard aimait autant les enfants, et encore moins qu'il était aussi doué avec eux. Et finalement, Draco semblait apprécier travailler dans cet orphelinat puisqu'il ne parlait jamais d'en partir alors que son blason était redoré depuis longtemps. Harry l'avait souvent observé à la dérobée s'occuper des enfants et il le trouvait attentionné, patient, doux, en un mot, tout ce qu'il n'était pas en sa compagnie.

Bien sûr, Hermione savait tout ça. Elle lui avait souvent proposé de faire d'autres rencontres, lui avait présenté tout un tas de personnes mais c'était peine perdue, Harry ne les voyait même pas.

Elle soupira en voyant Harry, plein de vie, retirer ses patins en bavardant gaiement. Il fallait dire que son ami ne mettait pas toutes les chances de son côté. Comme il l'avait une identité « secrète », il ne devait pas risquer qu'on le reconnaisse, et malgré le sort de brouillage, il portait des vêtements élégants, des justaucorps moulants sur la glace et des vieux chiffons XXL décolorés à l'orphelinat. Alors forcément, Draco Malfoy, qui ne jurait que par la beauté et l'élégance ne posait même pas les yeux sur Harry.

Hermione lui avait souvent dit que s'il se montrait en tant qu'Tristan, c'est-à-dire s'il s'habillait correctement, coiffait ses cheveux longs et tellement noirs qu'ils en avaient des reflets bleus au lieu de porter des habits trois fois trop grands pour lui, des lunettes de soleil qui mangeaient la moitié de son visage (il avait corrigé sa vue avant la guerre) et de se promener avec un ridicule bonnet dans les couloirs de l'orphelinat, il aurait sa chance.

Mais Harry avait toujours catégoriquement refusé. D'abord, il ne se trouvait pas beau. Il était trop petit, trop maladroit, trop gauche… Quand tout le monde le voyait gracieux, adorable lorsqu'il s'excusait après avoir fait une bêtise, musclé, bronzé… C'était à s'arracher les cheveux et Hermione en sacrifiait pas mal quand elle entendait les plaintes de son meilleur ami.

De plus, ne cessait de répéter Harry, il ne voulait pas Draco, il aimait Draco. Traduction : il ne voulait pas être une aventure d'un soir, or c'était le seul moyen d'avoir le blond. Ce moyen, Harry n'en voulait pas et préférait aimer Draco de loin, ce qui était beaucoup plus facile depuis qu'il avait déménagé : il ne voyait plus les conquêtes que Draco ramenait à l'orphelinat tous les week-ends, qui n'étaient jamais deux fois la même. Draco Malfoy n'aimait pas s'attacher.

Vraiment, Harry avait bien mal choisi la personne à aimer quand on savait que la moitié de la population sorcière aurait tout donné pour séduire « le sauveur du monde sorcier » ou « le patineur le plus talentueux du métier », au choix.

-Et finalement, j'ai cédé et on a eu le temps de se droguer et de s'envoyer en l'air trois fois dans sa caravane avant que sa femme et ses parents ne reviennent de leur concours du plus gros lapin vampire, termina Harry.

-Mmm… répondit Hermione, songeuse, avant de se lever d'un bond du banc des vestiaires pour crier un « Quoiiiiii ? » choqué et retentissant devant un Harry mort de rire.

-'Mione, ça fait au moins cinq minutes que j'ai commencé à te raconter n'importe quoi et tu réagis seulement maintenant. Ça fait plaisir d'être écouté, termina-t-il, ironique.

-Oh, euh… Je suis désolée Harry, s'excusa son amie, embarrassée. Je réfléchissais, c'est tout.

-Tu réfléchis trop, la taquina gentiment le brun. Je vais me doucher et je reviens, d'accord ? On ira déjeuner.

-Oui, je t'attends, répondit Hermione.

Tous les vendredis, Hermione et lui se retrouvaient pour déjeuner. Elle travaillait dans les relations entre sorciers et créatures magiques. A la fin de la guerre, elle avait voulu continuer son projet de S.A.L.E. avant de décider d'aider les sorciers à mieux comprendre et donc à respecter davantage les créatures magiques douées d'intelligence. Elle et Ron s'étaient mariés à la fin de la guerre, et ce dernier la voyait aussi souvent que possible malgré sa carrière de gardien dans l'équipe de Quidditch d'Angleterre.

Harry entra dans la douche, prit son shampoing et commença à laver ses cheveux, laissant l'eau couler sur son corps doré et imberbe. Il se dépêcha de terminer et prit des vêtements propres dans son casier. Il sortait en tant que « Harry Potter » et son choix se porta donc sur un baggy en jean si large qu'il devait l'attacher avec une ceinture, et un vieux tee-shirt gris délavé lui arrivant aux genoux. Il prit son bonnet de laine beige dans lequel il cacha ses cheveux. Il mit ses affreuses lunettes noires sur son nez et rejoignit Hermione, lui tirant la langue d'un air espiègle quand il intercepta son regard à la fois réprobateur et résigné.

-On y va ? demanda-t-il à la brunette qui acquiesça avant de prendre son manteau et de le suivre.

Ils saluèrent le vigile qui gardait l'entrée de la patinoire réservée aux artistes et sortirent. On pouvait penser qu'il était plus judicieux pour Harry de passer par la sortie réservée au public, mais il y avait toujours beaucoup de monde là-bas et quelqu'un aurait fini par se rendre compte que Harry venait très souvent à la patinoire, soit tous les soirs de la semaine durant quatre heures ainsi que toute la journée du vendredi et du dimanche.

Ils allèrent déjeuner dans leur restaurant habituel, à vingt minutes de la patinoire. On y servait de la nourriture italienne délicieuse et surtout copieuse : Harry n'avait rien perdu de son appétit gryffondorien.

Ils s'installèrent à leur table habituelle que le serveur, Jeff, leur indiqua en souriant.

-Alors Harry, commença Hermione, tu te sens prêt pour ta tournée de galas ?

-En pleine forme ! répondit le brun, enthousiaste, en consultant la carte des menus. A ton avis, je prends les spaghettis bolognaise ou le carpaccio de bœuf ?

Hermione fit une moue amusée en levant les yeux au ciel. Harry avait le sens des priorités, c'était certain !

-Prends les deux, suggéra-t-elle, moqueuse.

-Ok, répondit Harry, imperturbable, avant de passer sa commande au serveur qui prit ensuite celle d'Hermione en partageant avec elle un sourire de connivence.

-Hé ! fit Harry, faussement vexé, vous vous liguez pour mieux vous moquer de moi maintenant ?

-Mais non Harry, tu deviens paranoïaque, répondit Hermione en pouffant avant de commander un pichet de vin blanc.

Harry sourit.

-Pour en revenir à la tournée, reprit-il, il n'y aura pas de problème. Nathan et moi connaissons le programme par cœur et même si au début, nous avons eu beaucoup de mal à le faire correctement à cause de sa complexité, nous ne faisons pratiquement plus d'erreurs. En fait le seul problème aura été de trouver le temps de m'entraîner, j'ai un peu délaissé l'orphelinat ces derniers temps. Mais bon, Draco s'en occupe très bien donc…

Hermione ne répondit pas, une idée venait de germer dans son esprit. Mais pourquoi n'y avait-elle pas pensé avant ? C'était une idée si simple et si facile à réaliser qu'elle se retint de cogner sa tête contre le rebord de la table.

A cet instant, la porte du restaurant s'ouvrit et Draco Malfoy en personne apparut, accompagné de Blaise Zabini. Le blond aperçut le couple près de la fenêtre et salua Hermione d'un hochement de tête accompagné d'un léger sourire, ignorant totalement Harry qui de toute façon s'était soudainement trouvé une fascination profonde pour la plante en pot à côté de lui.

Blaise et lui les rejoignirent.

-Bonjour Granger, fit le blond. Comment vas-tu ?

Leurs rapports s'étaient grandement améliorés durant la guerre, même si le Serpentard n'avait jamais réussi à appeler Hermione par son prénom.

-Je vais bien, merci Draco. J'espère que tu vas bien, et toi aussi Blaise.

-On fait aller, répondit Blaise avec un clin d'œil. Vous venez souvent ici ? C'est un bon restaurant ?

-Oh, très souvent, et leur cuisine est délicieuse, n'est-ce pas Harry ?

-Hm hm, répondit ce dernier sans même les regarder.

-Vous déjeunez avec nous ? demanda Blaise.

-Oui, pourquoi pas ce serait… Aïe ! Non, merci, une prochaine fois peut-être, c'est très gentil de nous l'avoir proposé, reprit poliment Hermione après avoir reçu un méchant coup de pied par-dessous la table.

Les deux hommes les saluèrent à nouveau et prirent une table de l'autre côté du restaurant. Hermione se tourna vers son ami.

-Non mais vraiment ! s'écria-t-elle, irritée.

-Chut ! fit Harry en posant sa main sur celle de son amie. Ils vont t'entendre !

-Et donc ? Oh Harry, comment peux-tu espérer attirer son attention si tu te comportes de cette manière ?

-Mais je ne veux pas qu'il me remarque !

-Vraiment ? demanda son amie, sceptique.

-Oui ! Il se rendrait compte que je suis inintéressant, sans aucune personnalité, maladroit et…

-Harry ! souffla Hermione. Tu es loin d'être inintéressant et sans personnalité ! Et puis sans vouloir te vexer, il pense certainement déjà ça de toi alors ça ne peut pas être pire. Pour la maladresse, je ne dis pas mais…

-Heu, 'Mione ?

-Oui ?

-On peut inverser nos places ? J'aimerais bien le voir manger…

-…

-'Mione ?

-Si tu avais accepté de déjeuner avec eux…

-Hum…


Voili voilou ! Conscience de Lune est en train de vomir devant tant de niaiserie mais bon, je voulais juste ecrire une petite fic legere ! Le debut vous a plu ? Est-ce qu'une suite vous interesse ?

Bisous bisous !

Sinelune.