Minuit quarante. Anne se retourna une fois de plus dans son lit. La chaleur qui emplissait la pièce était insupportable. La jeune fille s'assit dans son lit et s'épongea le front pour la centième fois. Son regard se posa soudain vers sa bibliothèque. Anne s'était toujours dit que le meilleur moyen de s'endormir était de lire. Elle décida donc de se lever et se dirigea vers sa bibliothèque. Plusieurs livres s'étalaient devant elle. Anne jeta un bref regard à chacun de ses livres préférés. Tara Duncan, Amos Daragon , Harry Potter... La plupart racontait des histoires fantastiques où les héros vivaient dans un monde magique. Anne avait toujours souhaitée de vivre dans un monde plein de magie. De toutes les histoires qu'elle avait lu depuis son enfance, les livres d'Harry Potter étaient celles qui l'avait le plus touchée. Elle ne savait pas pourquoi. Elle ne s'était jamais vraiment posée la question... Anne venait tout juste de déposer ses doigts sur le cinquième tome lorsqu'elle entendit la voix d'un garçon. C'était un murmure à peine audible, mais elle parvient tout de même à distinguer quelques mots:
- Pourvu que la police viennent...Quelqu'un...Quelque chose...
Apparemment, le garçon qui avait parlé semblait en grande difficulté. Anne déposa son livre sur sa table de chevet, puis se précipita vers la fenêtre de sa chambre. L'obscurité... C'était tout ce qu'elle pouvait distinguer. Pourtant, dans la rue tout était calme. Rien ne semblait démontré que quelqu'un était en danger... Après quelques minute d'écoute, Anne se résolu à dire qu'elle avait dû sûrement tout imaginer. Elle fit demi tour en direction de son lit, puis se tourna vers sa table de chevet. Anne ne pu retenir plus longtemps un hoquet de surprise. Le cinquième tome brillait de mille éclat. Une vive lumière jaune émanait du livre... Soudain, plus rien! Le silence régnait dans la pièce et le livre ne brillait plus... Même pour une fille qui croyait en la magie, c'était dure à avaler. Anne respira profondément, puis alla s'asseoir dans son lit. Elle laissa le livre à sa place, puis se résigna à dire que tout ceci n'était qu'un rêve. Elle s'apprêtait à se recoucher lorsque le livre se mit à briller plus que jamais. Anne se retourna d'un bond et eu le temps d'apercevoir une sorte d'éclair venir dans sa direction. Elle n'eut pas le temps d'esquiver. L'éclair la frappa de plein fouet, mais heureusement, elle était sur son lit et le bond qu'elle fit par en arrière fut amorti. Anne se releva et jeta de nouveau un regard au livre. Mais qu'est-ce qui se passe? Tout d'un coup, plus une lumière. Le livre ne semblait plus vouloir émettre le moindre petit éclat. Après un moment d'hésitation, Anne décida d'aller se recoucher tout en pensant que c'était le rêve le plus fou qu'elle eu jamais fait. Elle se glissa sous les couvertures avec l'espoir de pouvoir se réveiller et de découvrir que tout ceci n'était que le produit de son imagination. Rien à faire! Quelque chose l'en empêchait. Pourtant, cette fois, elle était sûr que la chaleur n'y était pour rien. Anne se leva a nouveau et se tourna vers son miroir. Ses longs cheveux brun foncé lui arrivait un peu plus bas que ses épaules et ses yeux bleu brillait sous une lueur bleuâtre. Une lueur bleuâtre? Son regard se posa sur son collier en demi-lune. Celui-ci émanait une douce lumière bleu qui emplissait la pièce. Anne avait toujours ce collier sur elle. C'était une sorte de porte bonheur qu'elle n'enlevait jamais... Soudain, la demi-lune se mit à vibrer violemment, puis redevint inerte quelques secondes plus tard. Anne l'observa pendant quelques minutes. La curiosité devenait de plus en plus forte. Bah!...Je risque quoi d'y toucher? Elle la prit entre ses doigts. Sans avertir, Anne eut la sensation qu'un crochet l'attrapait par le nombril et la tirait par en avant. Ses pieds avait quittés le sol et elle filait droit devant dans un tourbillon de couleurs... Jamais elle n'aurait cru cela possible, mais pour la première fois de sa vie, Anne venait d'utilisée un Portoloin... Après quelques minutes qui lui parurent des heures, Anne commença distingué une grosse cabane sous ses pieds. Il y avait un potager tout près... Un potager qui se rapprochait un peu trop dangereusement à son goût. Comme elle avait le mot Chance imprimé dans le front, des melons-d'eau gros comme des barils était dans son champs d'atterrissage. Bang! Elle venait de s'écraser brutalement contre une pastèque. Anne eut tout juste le temps d'apercevoir une gigantesque silhouette flou avancer rapidement vers elle, puis le noir...
