Titre : Souvenirs de peur
Disclaimer : Ils ne m'appartiennent pas ... dommage ...
Rating : M / NC 17
Paring : Bill/Tom
Résumé : Tom rencontre Bill mais ignore tout à son sujet. Perdu dans une détresse qu'il ne comprend pas, il ne sait pas que le remède à ses souffrances se trouve juste à coté.
Note :Cette histoire est un slash avec de l'inceste (relation entre frères), donc il s'agit d'une relation entre hommes, si vous n'aimez pas, ben partez.
Chapitre 1 : Un nouveau
" Écrire un passage autobiographique de votre enfance à la manière de Proust. "
Je relis cette phrase depuis une bonne demi heure et n'arrive toujours pas à la comprendre. Ou plutôt si ; je l'ai trop bien comprise même.
Notre prof de français nous a donné ce devoir il y a une semaine et je dois le rendre demain. Je déteste faire mes devoirs à la dernière minute mais celui là ... celui là je l'ai repoussé jusqu'à la dernière échéance.
La copie devant moi est toujours vierge et je me demande si elle va ne plus l'être.
Pourtant c'est si simple comme exercice. Il suffit de prendre un souvenir et de broder un peu autour. Dire ce que l'on a vécu et c'est tout.
Oui ... vivre. Mais comment fait-on quand depuis plus de dix ans on ne vit pas ... mais qu'on survit et qu'avant tout ça c'est noir ?
Je ne peux pas faire ce devoir pour la simple et bonne raison que j'ignore ce que vivre signifie.
Je soupire, sentant de nouveau la vague arriver. Ce vide, froid, pesant, angoissant qui m'empêche d'avancer vers l'après. Ma main se pose machinalement sur le tiroir de mon bureau. Avec un peu de chance, je n'aurais pas à aller plus loin.
Je tente de me concentrer sur autre chose mais rien n'y fait. Inconsciemment, je l'ouvre et prends la lame qui se cache dans une petite boite blanche. Blanche comme ce que j'aimerais être ... blanche comme un rêve lointain ... blanche comme une illusion infinie.
Je porte l'objet de ma future déchéance à mon bras et appuis dessus. Je plonge dans cette souffrance chaleureuse avec douceur et douleur. Un bien fou parcourt mon corps tout entier. Le sang coule le long de mon bras et sa vue m'apaise.
Ma feuille n'est plus vierge. Je viens de faire mon devoir ... à ma manière. Comme Proust, mes sens font ressurgir des souvenirs. Des larmes se mettent à couler le long de mes joues alors que je souris bêtement, laissant le rouge s'imprégner dans la feuille, créant une tache, une autobiographie ...
- Tom, on va manger, crie une voix féminine derrière la porte de ma chambre.
Je sursaute. Le temps passe si vite quand j'ai moins mal.
- Je ... j'arrive, dis je en essayant de paraître le plus naturel possible.
Ses pas s'éloignent déjà. J'observe mon bras. La douleur physique a déjà disparu, me laissant à nouveau vide.
Je vais dans ma salle de bain et nettoie vite fait bien fait les traces de mon acte de honte.
Cinq minutes plus tard, je descends les marches et arrive dans la cuisine, un sourire aux lèvres.
- On mange quoi ? Je demande sur un ton enjoué.
- Poulet, riz, me répond ma mère une casserole à la main.
Je m'assois à coté de ma sœur, lui souriant sachant pertinemment qu'elle n'y répondra pas. En effet, à la place je reçois un regard noir suivi d'un autre triste.
Je détourne la tête, reportant mon attention sur les plats, honteux.
Le repas se passe bien. Une fois finit, je débarrasse la table rapidement pour retourner à mes devoirs.
Elle m'attend dans les marches, adossée au mur.
- S'il te plait. Pas cette fois, je murmure.
- De toute façon j'arrête. Ça ne t'aide pas. Mais je ne t'abandonne pas pour autant.
Je lui souris et cette fois ci elle me répond. Je dépose tendrement un bisou sur sa joue et lui prends la main.
Une fois dans ma chambre, elle s'assoit sur mon lit et constate les dégâts que je n'ai pas encore effacés.
Elle prend la feuille et soupire.
- Stupide prof, marmonne-t-elle avant de jeter la feuille à la poubelle. Montre, m'ordonne-t-elle en se retournant vers moi.
Je soulève ma manche. Elle ne dit rien. J'ai bien nettoyé. Elle retourne sur mon lit où elle s'allonge. Je m'installe à coté d'elle et me blottis entre ses bras.
Ma sœur, Ellana ne m'aime pas mais ne me déteste pas non plus. Je n'ai jamais comprit les raisons de son comportement envers moi. Apparemment, ce serait une promesse faite à quelqu'un.
Lorsqu'elle a découvert mon secret j'ai cru que mon monde allait s'effondrer. Mais au lieu de hurler et de prévenir les parents, elle a fermé la porte derrière moi et a pansé mes plaies. Puis elle m'a embrassé sur le front et est partit. La fois d'après, elle a refait le même scénario avec un bonus que je n'ai pas apprécié. Elle m'a giflé sans retenue et j'ai reçu une sacrée engueulade. Elle comprenait très bien pourquoi mais refusait que je me fasse du mal. Elle s'est même proposée pour le faire à ma place. J'ai bien évidemment refusé. Depuis ce jour, elle sait quand je viens de le faire et me le fais comprendre.
Jamais elle ne m'a posé de question. Jamais elle ne m'en a empêché. Elle me réconforte juste quand ça ne va pas mieux après et vérifie que ça ne s'infecte pas. Elle me surveille de loin ... pour cette promesse qu'elle a faite.
Je m'endors rapidement, rassuré par sa chaleur, oubliant totalement Proust et ses madeleines.
Lorsque mon réveil sonne le lendemain matin, elle a disparu. Je me lève péniblement, n'étant décidemment pas du matin. Je choisis mes habits - larges et longs pour cacher mes mutilations - avec classe comme à chaque fois. Puis je prends une bonne douche et m'habille.
Soudain, le devoir de Proust refait surface et je me mets à paniquer. Je me précipite sur mon bureau pour pondre un truc, même débile, mais suis vite calmé en voyant la copie remplie.
Sacré Ellana. C'est à se demander parfois si elle ne m'aime pas un petit peu quand même. Je souris et la range dans mon sac.
Un quart d'heure plus tard, je suis sur le chemin du lycée. Le vent souffle doucement, caressant mon visage. Je me mets à lui parler dans ma tête, lui demandant d'où il vient et s'il va bien. J'en profite pour lui demander si il ne peut pas souffler un peu plus fort pour m'aider à avancer. Une bourrasque plus forte soulève les quelques feuilles, signe du début de l'automne. Je lui sourit et le remercie.
J'arrive enfin au lycée qui grouille déjà d'élèves. Je file direct à ma salle de cours sans prêter attention aux regards langoureux des filles sur mon passage.
Klaus est absent ce matin et je n'ai pas envie de voir les autres. Je m'assois donc dans le couloir, à coté de ma salle et écoute mon mp3.
La prof de français arrive et m'ouvre la classe. Comme à chaque fois, elle essaye de me parler, en vain. Parler de Proust n'est vraiment pas ma tasse de thé. Pourtant ça va très bien avec les madeleines, le thé.
Je m'installe à ma place, au fond près de la fenêtre et regarde le ciel bleu, presque blanc. Le début des cours sonne et une foule de jeunes pénètre la classe dans un brouhaha éreintant.
Personne ne vient s'asseoir à mes cotés, Klaus étant absent.
La prof commence son cours, encore et toujours sur Proust. On en mangera jusqu'en novembre a t'elle dit il y a un mois, à la rentrée. Je suis en train de faire une indigestion aux madeleines quand on toque à la porte, m'évitant de vomir.
C'est un des pions.
- Excusez moi, c'est le nouvel élève dont on vous a parlé.
- Ah oui. Merci, répond la prof.
Un jeune homme rentre dans la classe, traînant son sac derrière lui. Il a l'air vraiment ravi d'être là ... comme moi.
Il est quelque peu différent de l'ado boutonneux de mon lycée. Déjà on ne dirait pas un garçon mais une fille. Il a de longs cheveux noirs lissés avec des mèches blanches. Ses yeux sont maquillés de noir. Quant à son look, c'est tout mon opposé. Tout lui moule parfaitement le corps. Un look androgyne quoi.
- Je vous présente Bill Kaulitz. Il vient d'arriver dans notre école. Il faudrait quelqu'un pour l'aider à rattraper les cours. Tom tu t'en chargeras. D'ailleurs Bill, va t'asseoir à coté de lui.
A l'énonciation de mon nom, je sursaute. Pourquoi faut que ça tombe sur moi ? Le dis Bill s'assoit à mes cotés et me lance un grand sourire.
- Bill Kaulitz, me dit il en tendant sa main.
Je n'ai vraiment pas envie de lui répondre mais politesse exige.
- Tom Leurfman, je marmonne en lui serrant vaguement la main.
Je le sens se crisper mais n'y prête pas attention. Le cours continue et ma contemplation du ciel avec.
Bill, lui, n'arrête pas de prendre des notes. A quoi bon, la prof prend ses cours sur un site. J'ai qu'à y aller pour les avoir. Mais ça je me suis bien gardé de le dire aux autres.
Ma matinée continue ainsi. Je ne fais pas vraiment attention aux cours, ne notant que le strict nécessaire. Dans ma trousse, mon ciseau me fait de l'œil et j'essaye tant bien que mal de résister. Je n'aime pas trop faire ça au lycée car je n'ai pas de quoi me nettoyer correctement et Ellana refuse.
Comme en français, Bill s'installe à coté de moi au cours suivant, n'ayant pas trop le choix.
Il est déjà la vedette de la classe et même du reste de l'école. Son look a suscité des curiosités et tout le monde veut en savoir plus sur lui. Ça ne fait qu'une heure et demi qu'il est là et même les secondes qui ont sport dans la cour en parlent. Je les vois de part la fenêtre. Je n'arrive pas à suivre toute la conversation vu qu'elles sont loin et n'arrêtent pas de bouger mais je peux lire au moins toutes les trente secondes le mot Bill Kaulitz sur leurs lèvres.
Ce type me sort par les yeux. Et dire que je vais être amené à le côtoyer pour qu'il rattrape son retard. Quoique s'il ne me demande pas, je ne le ferais pas.
A la récrée, je vais m'isoler dans les toilettes. Heureusement qu'elles ne sont pas comme celles des filles ; envahies. Je m'asperge avec un peu d'eau fraîche et m'observe. Je ne comprends pas ce que les filles me trouvent. Comment je peux leur plaire ? Elles fantasment tellement sur moi que j'ai été élu l'année dernière "mec le plus beau du lycée" sans rien faire de particulier. Mais peut-être que cette année j'aurais un peu plus d'espace avec l'arrivée du Bill-on-en-bave-dessus.
J'ouvre les yeux que j'ai fermés pendant ma réflexion et sursaute en le voyant dans le miroir. Son reflet me parait irréaliste sur le moment mais je reprends bien vite mes esprits. Je vais pour quitter les lieux quand il m'attrape le bras afin de me retenir. Il pose sa main exactement sur ma dernière connerie en date. Mais étrangement je n'ai pas mal. Je ressens même une chaleur réconfortante.
- Je voulais savoir si tu voulais m'aider à rattraper ou pas. Parce que si tu veux pas je comprendrais, dit il en me lâchant. On t'as collé d'office et t'as sûrement pas envie de te coltiner le nouveau. Je me débrouillerais, c'est pas grave. Je comprends.
Je n'ai même pas eu le temps d'en placer une. Il est passé de l'hypothèse à l'affirmation sans que je donne mon avis sur le sujet.
- Je te les donnerais, je réponds un peu froidement.
Il relève la tête et son visage se transforme. Un énorme sourire radieux apparaît sur ses lèvres et ses yeux se mettent à briller. J'ai l'impression de lui avoir annoncé qu'on était noël. Il s'avance vers moi et me prend soudainement dans ses bras. Je tressaille à ce contact beaucoup trop proche et familier mais n'ose le repousser.
- Merci, me chuchote-t-il.
- C'est rien, je marmonne, mal à l'aise.
Il relâche son étreinte et part. Moi, je suis comme un idiot, stoïque et quelque peu choqué.
Par chance, Bill ne m'adresse pas la parole du reste de la matinée et n'a aucun autre geste de ce genre envers ma personne.
J'accueille la fin de matinée avec joie et soulagement. Je dois rejoindre Klaus au parc pour déjeuner. Et en plus cet après midi il sera là. Bill devra donc trouver une autre place. Cette nouvelle me redonne du baume au cœur. Ce n'est pas que je déteste ce Bill mais je ne me sens pas à l'aise à ses cotés.
D'ailleurs, si je ne suis pas à l'aise, pourquoi avoir accepté de l'aider ? Je ne sais pas trop. Ça avait l'air si important que ce soit moi que je n'ai pas pu lui refuser.
Au parc, Klaus m'attend déjà sur un banc.
Klaus n'est autre que mon voisin. Je le connais depuis mon arrivée ici, depuis mes premiers souvenirs. On s'est lié tout de suite. Lui aussi est un peu en décalage. Peut-être parce qu'il se drogue. Mais ça, il ignore que je suis au courant. Si il ne m'en parle pas, c'est qu'il a ses raisons. Comme moi j'ai les miennes pour cacher mes cicatrices. Chacun ses petits secrets comme on dit.
Je m'assois à coté de lui et lui fait un sourire amical. Il me répond de la même manière. On reste comme ça, sans parler pendant un bon moment. On n'a pas besoin de mots. Seule la présence de l'autre est apaisante. Puis mon ventre me rappelle à l'ordre dans un grondement des plus étranges. On se met à rire et on part au snack pour s'acheter un truc. Pendant le trajet, je lui explique brièvement ce qu'on a fait ce matin. Puis je me dis qu'il faudrait peut-être que je lui dise qu'on a un nouveau.
- Au fait, y a un nouveau dans la classe. Un androgyne.
- Ah, dit il. Il est beau ?
- Si tu veux dire par là qu'on ne parle plus que de lui ; oui.
- Tu crois que je peux avoir mes chances ?
- Absolument pas.
- Pas grave. De toute façon je crois que j'aurais eu du mal à gérer un amant de plus.
- Combien ?
Il réfléchit quelques instants, faisant probablement la liste de toutes ses conquêtes.
- Huit, soupire t'il, comme blasé.
- Bon chiffre.
- Et le vent, il va comment aujourd'hui ?
- Pas trop mal, je lui réponds, un sourire d'amusement sur les lèvres. Il s'ennuie de la pleine lune. Alors il essaye d'oublier en s'amusant à souffler sous les jupes des filles.
- Un pervers celui là.
- Oui, dis je en rigolant.
On prend tous les deux des américains et retourne tranquillement au lycée. On ne parle pas. Déjà on a la bouche pleine et en plus on n'aime pas parler. C'est comme ça entre nous. Juste des regards et des gestes. Très peu de mots. Juste ce qu'il faut.
On arrive devant le lycée. Y a pas grand monde et c'est mieux comme ça. La foule c'est pas notre truc. On va s'asseoir sur un banc, restant toujours dans le silence. Je repense à nos premiers jours ici.
Tout le monde croyait qu'on sortait ensemble. Et pour cause on était tout le temps ensemble et Klaus ne cachait pas ses préférences sexuelles. Lorsqu'on l'a apprit, on a bien rit. Tout simplement parce que c'était impossible. Je déteste qu'on me touche et Klaus l'avait très bien comprit. Du coup on ne serre pas la main, on ne se tape pas dans le dos. Rien de tout ça. C'est à distance et je préfère. Même avec mes parents c'est le minimum de contact. Il n'y a qu'Ellana qui a le droit de m'enlacer et de m'embrasser quand ça lui chante. Elle m'y a forcé.
La sonnerie retentit, me sortant de mes songes. Et c'est partit pour deux heures de sport. Deux heures à courir. J'aime bien courir. On va encore me faire des remarques sur ma tenue car je suis le seul à porter un pantalon et un tee-shirt à manches longues, mais je m'en moque.
On a enfin finit la journée. Je sors des vestiaires, avec un sourire d'apaisement. Je commence à sortir dans la rue quand on m'interpelle.
- Tom !! Tom !! A ... attends moi.
Je me retourne et vois Bill courir vers moi. Je décide de l'ignorer. Je n'ai vraiment pas envie de parler. Je continue de marcher. Il me rattrape et se met à la même allure que la mienne.
- Je voudrais rattraper au plus vite les cours. Je me suis dit qu'on pourrait aller chez toi ce soir et que tu me les donnes en m'expliquant un peu.
- ...
- T'en penses quoi ?
Je ne lui réponds même pas. Pas envie. Il va sûrement s'énerver et m'engueuler comme le font les autres, mais non. Il reste juste à coté de moi, comme si on rentrait ensemble. Je sens son regard sur moi et ça me gène encore plus. Pas que j'ai pas l'habitude d'être au centre des regards, mais le sien est perçant. J'ai l'impression que des milliers de lames me transpercent, un peu comme quand moi je le fais. Alors j'essaye de l'ignorer.
Lorsqu'on passe devant chez moi, il s'arrête quelques secondes, me voyant continuer d'avancer. On dirait qu'il sait où j'habite.
Puis il se remet à coté de moi et baisse la tête.
Je ne vais pas bien loin. Juste à quelques mètres, il y a un parc abandonné avec une vielle balançoire. Je pose mon sac par terre et me dirige instinctivement vers l'herbe haute. Elle est encore là. Si belle et si forte parmi les mauvaises herbes. Sa vue me fait sourire. C'est juste un orchis vanille mais elle est magnifique. Je ne sais pas comment elle est arrivée là puisqu'elle pousse en montagne mais je m'en moque. Je vais régulièrement la voir pour prendre de ses nouvelles. J'aime bien son rouge. Il est de la même tonte que mon sang. La voir m'apaise et je crois que ça m'a évité plus d'une fois de me couper.
Bill s'est assit à coté de mon sac et continue de me regarder. Je ne comprends pas ce qu'il cherche. Je fais comme si il n'était pas là. De toute façon je ne le vois pas.
Je m'assois sur la balançoire Elle grince comme à chaque fois, manquant de s'écrouler. Je penche ma tête en arrière. Le ciel est vraiment bleu aujourd'hui. Puis je commence à me balancer doucement, fixant toujours le bleu au dessus de moi. C'est beau, je vole. Le vent se réveille et se joint à moi. C'est ma petite bouffée d'oxygène. Pas aussi forte que mes cicatrices mais toujours apaisante.
Lorsque je me décide à rentrer chez moi, Bill a disparu. C'est pas plus mal. Je lui aurais claqué la porte au nez.
Je passe la porte de ma maison et m'arrête immédiatement Il y a quelque chose d'inhabituel dans l'air et je n'aime pas ça. Je salue ma mère qui est dans le salon. Son sourire m'effraie quelque peu. Il cache quelque chose et ce n'est vraiment pas rassurant. Une odeur épicée flotte dans l'air de la maison. Je la connais mais n'arrive pas à mettre un nom dessus.
Et je la sens, la vaque qui arrive encore. Angoissante, effrayante, violente. J'essaye de me calmer en me rassurant du mieux que je peux. Je rentre dans ma chambre. L'odeur y est encore plus forte. Je me précipite sur mon bureau. J'en ai besoin. Mes mains tremblent et ont bien du mal à ouvrir le tiroir. Je panique de plus en plus.
- Tu es enfin là, me fait sursauter une voix dans mon dos.
Je me retourne brusquement et vois Bill assit sur mon lit. Il a les jambes croisées et me sourit ... d'une façon que je qualifierais d'attendrissante. Comment est il arrivé là ? Et je fais comment maintenant pour me faire du bien ? Parce que maintenant qu'il est là c'est pire qu'il y a deux secondes.
Alors, verdict ?
Des questions ?
Des remarques ?
Un p'tit review ... ? Sinon l'auteur ne mets pas la suite ... (Quoi ça commence déjà le chantage ??? Mais c'est quoi cet auteur ?? Une vrai sadique)
