Rien
Rien
Rien
Rien
Rien
Rien
Rien
Rien
Rien
Rien
Rien
Rien
Rien
Rien
Rien
Rien
Rien
Rien
Rien
Rien
Mais qu'est-ce que c'est ?
C'est blanc.
C'est gracieux.
C'est harmonieux.
C'est different.
C'est insensible.
C'est inoffensif.
C'est beau.
Mais c'est douloureux.
Mais ça m'a libéré.
Elle griffe mes yeux.
Déchire mon masque.
Je me laisse doucement entrainer vers ce dédale dur et crystallin.
C'est si bon.
La douleur me fait du bien.
Doucement, ma bouche se découvre et happe l'air.
Puis mes oreilles se libèrent et entendent les craquements de ces branches sur ma peau qui se révèle tout aussi blanche que l'arbre que je découvre de mieux en mieux.
Je parviens à toucher son tronc, doux et poreux à la fois, qui dégage une chaleur qui m'était inconnue jusqu'alors grâce à mes doigts découverts.
Mes ongles grattent doucement son écorce dure et claire tandis que mon corps se relâche et reprend vie en quelque sorte.
C'est douloureux.
Mais j'aime cette sensation.
J'halète doucement, m'agrippant à ce végétal de diamant qui illumine mon regard que je découvre coloré pour la première fois de ma vie dans mon reflet qu'émet ce miroir blanc.
Je me découvre completement, respirant lourdement, adaptant doucement mes mouvements lents et impuissants à ce rythme plus violent, rythmé, indescent.
Je m'écrase au sol à bout de force, inhabitué et quelque peu brusqué.
Un trou de diamètre peu important se trouvait entre mes épaules, au bas de ma gorge.
Il détend ma chair, la soulage, l'allège.
Je me relève, avec l'aide de l'arbre blanc, puis marche doucement.
