Prologue
(Zayn – I don't wanna live forever)
Je suis arrivé là par hasard la première fois. J'avais une cigarette à la main, une vielle balade rock dans les oreilles et je marchais, je marchais sans savoir où j'étais, je marchais sans savoir où j'allais, je marchais pour pouvoir me permettre de penser, je marchais pour me permettre de me retrouver, et je me suis arrêté, j'ai levé la tête pour admirer l'endroit, j'ai mis plusieurs minutes avant de me décider puis je suis finalement entré.
Désormais dès que j'ai envie de m'évader de cette enfer qu'est l'université, qu'importe le chemin que je prends je finis toujours par me retrouver assis à cette table, sur cette même chaise, dans ce même bar à chaque fois. Le chemin est hasardeux pourtant la destination reste elle inchangée. J'ai essayé de marcher les yeux fermés, j'ai couru à en perdre haleine, j'ai bu, j'ai retourné mon cerveau dans tout les sens. Mais rien ne change. J'arrive toujours dans ce bar miteux. Il est comme moi finalement, bien caché, un peu écorché, authentique et un bon nettoyage ne lui ferait pas de mal. Ça explique sûrement pourquoi je me sens à l'aise ici. Ici j'ai mes habitudes, mes propres habitudes pas celle que l'on m'a toujours imposé.
Un double expresso pour commencer, un latte environ une heure plus tard puis une bière pour fermer la marche avant de partir, tous les employés me connaissent et ne me demandent plus ce que je désirs commander. Ils m'appellent tous par mon prénom et j'en fais de même, ils me somment d'un chaleureux bonjour suivi de grands sourires chaque fois qu'ils me voient. C'est agréable d'être reconnu après avoir passer une journée entière dans un amphithéâtre bondé de 300 personnes, où nul ne se connaît ni même ne se parle. Je voulais fuir mes parents, fuir mes problèmes, fuir le rôle que tout le monde envisageait pour moi. Pourtant quand je me suis retrouvé dans cette réalité de l'individualisme et du chacun pour soi et Dieu pour tous, je m'aperçois que je n'ai jamais autant regretté un de mes choix comme celui-ci, du moins jusqu'à ce que j'entre dans ce bâtiment. Mes études ne me plaisent pas, la philosophie à quoi pensais-je ? J'ai fuis Nashville dans le Tennessee pour me retrouver dans un New-York froid et distant. New-York, le rêve américain ils disent tous, c'est plutôt marche ou crève de mon point de vue. Chacun suit son propre but, rentre chez soi le soir, dorment et recommencent le lendemain. Métro, boulot, dodo. Et malgré cela je crois avoir trouvé ma place, au moins dans ce bar. Quand je suis à «St John's University» et son campus le temps est long jusqu'à ce que je retourne au «The dead rabbit». Donc voici comment toute cette histoire a commencé.
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Hey, je me présente rapidement, je suis une fille qui a eu dû mal à poster au départ et je ne l'aurais jamais fait sans mes amies (que je remercie énormément) sans elles et leurs soutiens cette histoire n'aurait jamais vu le jour.
D'ailleurs cette fanfiction est publiée sur wattpad sous le même titre ( AlecIsSilver pour me trouver).
Et je tiens à vous faire savoir que mes amies et moi avons un compte twitter où nous partageons nos fanfictions ainsi que nos fanfictions préférées pour faire de la pub aux auteurs et au passage vous faire découvrir de magnifiques chef-d'œuvres, si vous souhaitez vous abonner n'hésitez pas - malecsStories sur twitter.
Maintenant pour l'histoire donnez moi vos avis, vos conseils je prends tout, cela ne m'aiderai qu'à progresser ;)
Et j'espère que vous allez pouvoir vous accrochez à mon Alec tout autant que j'ai su le faire.
