Série : Naruto

Titre : De l'idiotie de la fuite

Disclaimer : Rien à moi, sauf l'histoire et la rédaction, comme d'habitude.

Auteur : Shik-Aya-Chan

Beta reader : Nope

Rating : M ! Lemon ! Yaoi/Slash : relation amoureuse et/ou sexuelle entre hommes

Statut : Two-shot, fini

Genre : Romance, Western, UA, PWP, Séquelle de Dans la poussière et dans le sang

Couple : Neji/Sasuke.

Résumé : Sasuke est le prisonnier de Neji, mais ne compte pas le rester. Pourtant, une fois sorti, la peur de l'autre le tient toujours en son pouvoir ...

Contexte : UA. Far west. Neji habite à Fresno, ou est retenu Sasuke, qui habite lui même à San Fransisco.

Note(s) : Comme je l'avais promis à Nani-sama, qui m'avait d'ailleurs aidé à trouver le scénario de Dans la poussière et dans le sang, je fais une séquelle avec pour personnages principaux Neji et Sasuke, et surtout un lemon.

De l'idiotie de la fuite

Partie 1/2

Une semaine ! Une putain de semaine qu'il était enfermé dans cette bordel de Dieu (ndt : c'est pas un peu superflu ? Nda : Non. Sasuke PAS CONTENT ! ) de chambre aux murs rouges ! Une saloperie de semaine qu'ils forniquaient à tout va. Ils mangeaient à peine, ne se lavaient pas, et ne sortaient pas du lit maintenant totalement défoncé.

Neji était partit depuis quelques temps, on avait presque défoncé la porte pour le faire sortir. Une affaire urgente qu'on avait dit. Il n'arrivait pas à dire quel laps de temps s'était écoulé, il était beaucoup trop shooté.

Et ce parce que, le trafiquant l'avait drogué. Oh, pas au début, non ! Il assurait très bien seul. Mais le temps passait et il fatiguait, et il commençait à se rebeller. Alors il avait commencé par un encens âpre et capiteux, qui lui avait engourdis les sens. Ils s'étaient replongés dans la luxure avec encore plus d'entrain, jusqu'à ce que Sasuke s'habitue et combatte le poison. Manger un peu pour ressourcer son corps fatigué avait aidé, ainsi que la nuit complète qui avait suivi.

Il avait tenté de héler le jeune vendeur de journaux dans la rue pour connaître la date mais Neji l'avait interrompu. Il lui avait fait fumé une substance étrange et c'était repartit pour quelques rounds. Il gardait un souvenir flou de ces moments mais dès que cela redevenait clair dans sa tête, il voyait Neji lui faire reprendre une dose. Et il était sûr que la seule chose qui avait interrompu ce cycle de drogue et de sexe était l'affaire urgente qui l'avait arraché à la chambre.

Vraiment, ils n'étaient pas sortis, ni l'un ni l'autre de cette putain de chambre depuis une semaine. Quelqu'un amenait la nourriture et vidait le pot de chambre mais il ne se souvenait pas de la personne. Il devait être trop à l'ouest pendant les passages.

En attendant, il devait trouver comment se sortir de là car il doutait fort que le trafiquant le laisse repartir s'il le lui demandait gentiment. La fenêtre comportait des barreaux. C'était compréhensible, au premier étage d'une ville tachée par la souillure du crime. Ils ne faisaient pas trop prison, c'était joliment ouvragé avec des courbes, mais c'était quand même des barreaux. La maison elle même était en brique, et plutôt d'apparence bourgeoise. Les barreaux aux fenêtres et les lourdes portes en chêne dans toute la maison ne semblaient gêner personne, comme si c'était normal de trouver un maison blindée dans une ville comme Fresno..

D'ailleurs, la porte de la chambre était évidemment fermée. Il avait entendu le cliquetis de la serrure quand Neji était sortit et ce malgré le brouillard qui gênait ses sens. Les murs rouges et bordeaux l'oppressaient, les tapisseries lui donnait l'impression d'étouffer, le trop plein de décoration lui donnait envie de vomir. Sasuke n'aimait vraiment pas être enfermé.

Quand il s'en sentit la force, il s'assit et chercha son pantalon. Il ne voulait pas rester nu pendant tout son séjour, même s'il se sentait sale et couvert de sueur. Il chercha sa ceinture, mais s'aperçut qu'elle avait disparue. Il y avait accroché son six-coup, quelques balles, et une petite sacoche avec un petit couteau et d'autres choses moins utiles dans l'immédiat.

Sentant sa tête tourner, il se recoucha et piqua un somme.

Le soleil se couchait quand il se réveilla. Il avait dormi quelques heures et avait éliminé la drogue dans son sang. Il avait donc l'esprit plus clair et semblait pouvoir se tenir debout et marcher. Il inspecta plus attentivement la pièce, mais ne trouva rien de plus que la veille. La fenêtre était toujours aussi infranchissable, et la porte toujours aussi épaisse.

Par contre il pensa à inspecter le plancher qui était d'apparence homogène et bien posé. Cependant Sasuke trouva une latte qui se soulevait en poussant le lit. Il ne voulut pas poursuivre dans sa découverte, craignant de se faire surprendre et préféra attendre de savoir si on viendrait le nourrir, et peut être qu'il apprendrait des choses grâce à la personne qui viendrait. La pièce comportait seulement un lit, il n'y a avit rien de plus à inspecter.

Il fit bien de renoncer pour l'instant, car moins d'une demie heure après avoir tout remis en place, un bruit de clef se fit entendre. Le brun se releva de sa position allongée et s'assit sur le lit, attendant de voir la personne entrer.

Un garçon brun d'un peu plus d'une quinzaine d'année entra. Sasuke l'aurait prit pour un moine s'il portait une tonsure à cause de sa coupe au bol. Mais ce n'était pas le cas. Il avait des sourcils très fournis, de grands yeux ronds et noirs, et un sourire désarmant. Il était habillé d'un maillot de corps et d'un pantalon de toile de plusieurs verts indéterminés – cette couleur était difficile à faire tenir sur des tissus de qualité moyenne, voir de mauvaise qualité. Le garçon portait un plateau avec un bol de soupe, des légumes, un peu de viande et une pâtisserie. Avec un bonjour tonitruant, il déposa le plateau sur le lit.

« -Comment t'appelles-tu ? demanda Sasuke sans méchanceté,

-Lee, pour vous servir Monsieur Sasuke, »

L'Uchiha fut un peu déstabilisé par la réponse. Pour le servir ? Il n'était pas prisonnier ?

« -Sais-tu ce qu'on a fait de mon cheval et de mes affaires ?

-On m'a demandé de vous informer sur ça justement. Votre cheval est dans un box privé au nom des Hyuuga dans l'étable de la ville. Il sera bien traité. Quant à vos affaires, elles ont été récupérées à votre chambre d'hôtel et conservées.

-Je pourrais les récupérer ?

-Je crains que non. J'ai l'autorisation de vous donner des vêtements, mais on m'a dit que si je jugeais cela nécessaire de vous donner ceux du maitre. Question de sécurité on m'a dit.

-D'accord. Ce sera toujours toi qui viendras ? »

Lee haussa les épaules.

« -Je ne sais pas. Je le ferais jusqu'à ce qu'on me dise d'arrêter.

-Bien. Combien de repas par jour ?

-Deux, matin vers dix-onze heure et soir vers huit-neuf heure. J'apporterais le soir de quoi vous changer et de quoi vous laver. Le matin je peux vous apporter de quoi vous occuper. Il y a une bibliothèque ici.

-Bien. Apporte moi ce que tu peux trouver d'intéressant. »

Le sourire de Lee se ternit.

« -Je ne sais pas lire.

-Bon, alors on va faire comme ça : tu vas aller dans la bibliothèque et me dire quelles sortes de livres il y a. Les couvertures en cuir sont très bien, en simple papier sont moins intéressantes, et des feuilles volantes, et bien, disons que ce ne sera pas nos affaires et qu'on risque de toucher à des papiers importants. Tu reviens demain matin me dire ça.

-D'accord monsieur ! Bonne nuit ! »

Bon, il avait eu les informations qu'il souhaitait sans trop de mal. Il allait avoir le temps entre le repas du matin et celui du soir de creuser la piste de la latte. En attendant, il allait manger un vrai repas, chose qu'il n'avait pas fait depuis quelques jours. Cela lui fit beaucoup de bien, mais eut tendance à le rendre somnolant. Il s'allongea pour faire passer la sensation puis s'endormit.

Il se réveilla le lendemain matin quand Lee entra dans la chambre. Il avait dormi quinze heures ! Lee babilla à propos de la bibliothèque, mais Sasuke ne l'écouta pas vraiment. On l'avait encore drogué. On avait versé un somnifère dans sa nourriture. Il répondit distraitement à propos de livres, de chemise et de bain, puis Lee le laissa seul, plongé dans ses pensées.

Neji avait du faire donner des ordres pour que Sasuke se tienne tranquille. Peut être jusqu'à son retour. Combien de temps comptait-il le garder ? L'accord avait été bafoué et il s'était fait avoir. Mais pourquoi le séquestrer ? Il ne pouvait pas se trouver d'autres esclaves sexuels ? Pourquoi lui ?

Il décida de se méfier des plats dorénavant. La dose ne devait pas être si forte et surement pas dans tous les plats. Sinon il aurait dormis trois jours sans se réveiller. Il avait appris à repérer les poisons, et les somnifères n'étaient pas si éloignés.

En attendant, il devait aller voir cette drôle de latte. Il espérait vraiment que c'était un passage secret ou une cache, et pas un vulgaire et décevant accroc dans le magnifique parquet. Il poussa le lit en silence, et chercha avec le bout des doigts la chose. Il l'avait vraiment trouvé par hasard la veille, mais c'était bien là. Il la trouva. Elle se soulevait. Elle s'enlevait même !

Il la retira précautionneusement. Il y avait un trou en dessous. Profond. Il ne voyait pas le fond. Il se pencha et aperçu un objet. Il l'attrapa et vit que c'était un petit coffre, comme une boite. Il la posa à coté de lui et chercha dans le trou s'il y avait autre chose. Les parois étaient dures comme du ciment et fraiches, sans aucune irrégularité. Le reste du plancher était correctement mis, il n'y avait rien d'autre.

Il remit la planche et repoussa le lit. Il s'y assit et examina la boite. Elle était laquée comme si elle provenait de chine, d'un joli bois brun plein de taches claires. Il y a avait un petit fermoir simple, qu'il suffisait de soulever, ce qu'il fit. Sur du velours rouge, était posé une clef. Une simple clef. Qu'ouvrait-elle ? Pourquoi l'avait-on caché là ? Ouvrait-elle quelque chose de précieux ? Précieux pour Neji ? La serrure se trouvait-elle dans la maison ou dehors ?

Il doutait que ce soit la clef de la chambre, mais il essaya tout de même. Cela ne fonctionna évidement pas. Il resta allongé sur le lit à réfléchir et à observer l'objet jusqu'à ce que Lee arrive. Il pouvait à présent dessiner la clef à force de l'avoir regardé.

Lee apporta la nourriture, des vêtements propres et un livre à la couverture de cuir. Un Jane Austen. Il l'avait déjà lu mais il fallait bien s'occuper … Le jeune homme resta pour lui parler pendant son repas. La vraie raison était qu'il devait ramener le plateau puis une bassine et de l'eau chaude, mais il aimait parler à Sasuke, même s'il répondait très peu.

Sasuke apprit qu'il avait été recueilli très jeune par Neji et qu'il était désormais sous son aile. Il n'était pas son successeur, mais on lui conserverait une bonne place dans la hiérarchie plus tard, puisqu'il commençait à apprendre et à entreprendre les petits secrets.

Sasuke réussit à l'orienter et le fit parler de Naruto et Gaara. Il les connaissait apparemment depuis quelques années. Ils étaient restés pas mal de temps auprès d'eux avant de partir. Lee avait regretté leur départ car ils étaient très gentils avec lui et ne l'excluait pas, bien au contraire. Les quelques jours qu'ils avaient passé dans la maison lui avait fait très plaisir, bien qu'ils aient paru préoccupé.

Lee disparut quelques secondes avec le plateau et réapparut avec une bassine et une grande carafe. Il la vida dans la bassine et sortit chercher de nouveau de l'eau. Sasuke se déshabilla et entra dans la bassine, qui n'avait qu'un fond d'eau. La nuit n'était pas si fraiche, ça ne le dérangeait pas d'attendre pour avoir de l'eau chaude. Après plusieurs voyages, la bassine fut remplie et Sasuke rincé du savon apporté par le jeune garçon. Il se prélassa un peu, se sécha et aida Lee à vider l'eau savonneuse par la fenêtre, n'ayant pas le droit de le suivre dans la maison pour l'aider et Lee étant trop faible pour trainer une bassine avec autant d'eau sur une telle distance.

Sasuke se coucha ce soir là propre, dans des vêtements propres et des draps propres, apportés aussi par le jeune homme. Il avait fait attention en mangeant, mais n'avait rien trouvé de suspect. Il sentait que sa fatigue était normale, alors il s'endormit sereinement.

Le lendemain fut le troisième jour depuis le départ précipité de Neji. Il devait se dépêcher de s'enfuir avant qu'il ne revienne. Il ne serait surement plus absent très longtemps. Et il se doutait qu'en connaissant sa réputation, Neji donne l'ordre de renforcer la surveillance par la suite. En plus, plus de temps signifiait plus de plans d'évasion. S'il ne le faisait pas le lendemain, il aurait vraiment du mal par la suite.

Il décida de voir si on essayait à nouveaux de le droguer. Si c'était le cas il ferait manger Lee, le retiendrait dans la chambre et sortirait. Le gamin ne semblait pas trop savoir qui il était et ce qu'il faisait ici, ni pourquoi on le retenait. Il ne devait pas trop poser de question, ce qui était une bonne chose dans le milieu qui était le sien.

Si on n'essayait plus de le droguer, il pourrait toujours assommer le garçon. Toutefois il espérait ne pas avoir à en arriver là. Il lut le roman jusqu'à ce que son jeune ami arrive. Cette fois, il le laissa seul pour manger et revint une demi-heure plus tard. Il devait être occupé.

Il gouta avec précaution la nourriture. Il n'y avait aucune trace de drogue. Il en venait même à douter d'avoir été drogué la première fois. Peut être était-ce juste une réaction de son corps suite à la semaine qu'il avait passé ? Il décida de mettre la question de coté. Il n'aurait surement jamais la réponse, et d'une certaine façon, il s'en fichait. Tout ce qui lui importait était de s'enfuir.

Il occupa son après midi avec la fin d'Orgueil et Préjugé. Avant que Lee arrive, il prépara son plan d'attaque. Il devait d'abord déterminer où étaient ses affaires. Lee le lui dirait surement sans trop de difficultés. Il fallait ensuite le neutraliser. Il était bien plus jeune que lui, beaucoup plus petit et surement moins bien entrainé. Il espérait qu'il n'avait pas reçu d'entrainement spécial, sinon il serait dans l'obligation de lui faire mal. Ensuite il devait repérer l'emplacement du placard, puis sortir, trouver la grange, récupérer Oro, son cheval, et se barrer le plus vite possible en essayant de ne pas se faire repérer.

Enfin, se faire repérer, il avait le temps de le faire mille fois pendant son échappée. Il lui faudrait être extrêmement prudent. Sa liberté et sa vie seraient grandement menacées.

Lee frappa à la porte, l'ouvrit et entra. Il portait comme à son habitude le plateau et des vêtements propres. Sasuke commença à manger et le retint par un début de conversation. Il lui demanda pourquoi personne ne lui avait jamais appris à lire dans la maison, dévia habilement sur divers sujets, et réussit à lui tirer les informations qu'il souhaitait obtenir.

Quand il eut fini, il laissa Lee débarrasser, et le suivit jusqu'à la porte. Quand il l'eut ouvert, Sasuke était derrière lui, dans son dos. Il lui frappa violemment la nuque, et le jeune garçon s'effondra dans ses bras. Il le plaça dans son lit et entrebâilla la porte. Personne dans le vestibule. Il se dirigea vers l'escalier, là où était le placard en question. Deuxième étage, à droite au fond. Il ne croisa personne, et n'entendit aucun bruit. A croire que personne ne vivait ici, sauf Lee.

Il trouva le placard, et toutes ses affaires, vérifia qu'elles y étaient toute et s'apprêta à partir. Mais il remarqua un petit coffre laqué, comme celui de la chambre, mais pourvue d'une serrure. Il ne voulait pas rester plus de temps dans cette maison morte donc il la prit dans son sac et sortit toujours aussi discrètement. Il passa par derrière, par la porte de la cuisine. Il n'y avait pas âme qui vive dans cette ruelle et en jetant des coups d'œil sur les artères, il ne vit presque personne. Les gens dehors avaient des armes à la ceinture, et gardaient prudemment le poing dessus, au cas où. La ville ne devait pas être sure.

Sasuke réfléchit rapidement. L'étable devait se trouver à la sortie de la ville, mais il ne l'avait pas vue à son arrivée. Elle devait donc se trouver à l'opposé de l'entrée qu'il avait empruntée. Il se dirigea vers le sud, prudemment, se cachant des hommes armés, et atteignit sans encombre l'écurie. Orochimaru était au fond, dans un boxe spacieux et propre. Son équipement était posé sur l'étagère du boxe. Ses possédions étaient maintenant au complet.

Il scella son cheval sans faire de bruit, et vérifia en jetant un coup d'œil dehors que personne ne venait. Rassuré, il monta et partit au galop vers le sud, bien décidé à faire un détour avant de rentrer à San Francisco.

Il alla jusqu'à la ville la plus proche de Fresno, et acheta des vivres pour lui et son cheval. Ensuite, il chevaucha sans discontinuer pendant quatre jours pour arriver à San Francisco, complètement éreinté. Pourtant, il ne prit pas le temps de se reposer. Il confia son cheval à son domestique et posa son sac de toile, puis reparti pour l'hôtel de Police.

Kiba fut surpris de voir arriver Sasuke. Il pensait qu'il n'en aurait pas fini avec ces criminels insaisissables avant au moins une semaine. Il fut encore plus étonné par l'allure fatiguée et débraillée de son ami. Ses cheveux étaient sales, emmêlés dans des brindilles, couverts de poussière. Ses yeux étaient cernés de mauve, comme s'il n'avait pas dormi depuis longtemps, les vaisseaux apparents. Ses habits étaient couverts de sable et le bout de sa cape était déchirée. Mais surtout, la peur se lisait au fond de ses yeux. Qu'était-il arrivé à l'Uchiha ?

Kiba envoya valser ses obligations, attrapa son ami par le bras et le fit sortir avec lui. Il l'emmena dans un des meilleurs restaurants de la ville et le fit s'assoir à une table. Il voulut le faire parler, mais tout ce qu'il réussit à obtenir fut qu'il s'était mis à dos Neji Hyuuga et qu'il lui fallait une protection, une très haute protection.

Kiba réfléchit. Si Sasuke avait fait quelque chose qui avait déplut à Neji Hyuuga, le meilleur moyen de rester en vie était de disparaître. Hélas, le brun n'accepterait jamais un conseil aussi extrême. Il devait donc assigné quelques un de ses hommes à sa protection. Mais fallait quand même essayer de le convaincre d'aller s'installer ailleurs. Tout le monde savait qu'il avait un pied à terre à San Francisco.

Sasuke ne voulut rien entendre. Il ne fuirait pas plus. Il resterait chez lui et attendrait de pied ferme le contrebandier, il serait près à l'affronter cette fois. Peut être même qu'il lui ferait cracher l'emplacement de la planque de Naruto. En attendant, il allait se reposer et se calmer. Et surtout se préparer.

Kiba soupira. Jamais il ne ferait entendre raison à cette tête de mule.

Plusieurs semaines passèrent. Kiba rendait régulièrement visite à son ami, ils dinaient ensemble de temps en temps, il laissait un homme devant chez Sasuke à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit. Sasuke s'était remis au sport, à l'équitation et au tir. Il était en meilleure forme qu'il ne l'avait jamais été. Kiba pensait que le brun n'avait jamais eu aussi peur de quelqu'un dans sa vie pour réagir de cette manière.

Plus le temps passait plus Sasuke pensait que Neji ne viendrait plus. Il ne savait pas s'il devait être soulagé ou déçu par cela. Plus le temps passait et moins il était sur ses gardes. Neji devait l'avoir oublié, ou ne s'intéressait plus à lui. Il ne savait pas très bien ce qu'était ce barbouillement dans son ventre quand il pensait ça.

Deux mois après son enlèvement, Sasuke était dans sa cuisine, seul. Il avait renvoyé chez elle sa domestique, Karin, et faisait lui même son repas. Il avait appris avec Kabuto, l'ancien domestique de la famille, quand il était petit. Il trainait souvent dans ses pattes alors pour l'occuper, l'homme lui avait appris deux trois trucs.

Il préparait une potée aux choux. Le transistor était allumé, et il ondulait légèrement les hanches au son de la musique.

Puis, tout se passa très vite. Il entendit la porte d'entrée être défoncée dans un grand bruit. Il y eu rapidement un claquement de pas vifs. Il n'eut pas le temps de réagir quand la porte de la cuisine s'ouvrit et quand l'intrus marcha vers lui. A peine eut-il le temps de penser qu'il avait laissé ses armes de l'autre coté de la pièce qu'on l'empoignait par derrière. Un couteau fut rapidement mit sous sa gorge.

Sasuke se statufia. Il pouvait entendre la respiration rapide de l'homme derrière lui. Était-ce un homme de Neji qui était venu le ramener ? Et pourquoi cet acharnement ? Il avait cessé de poursuivre Naruto et Gaara depuis un moment déjà ! Que lui voulait le bandit ?

« -Tu aurais dû savoir que tu ne pouvais pas m'échapper, Sasuke ... »

Le souffle du brun se coupa. C'était Neji en personne qui le menaçait, chez lui, dans sa ville, malgré la protection de la police.

« -Comme tu as été malpoli … Tu es parti sans même dire au revoir. Mais j'ai su me rappeler les bonnes manières. Et je te les réapprendrais, Sasuke, fais moi confiance. »

Le couteau entailla légèrement la peau fine de son cou. Sasuke était complètement tétanisé. Il ne savait absolument pas comment réagir. Il ne savait même pas ce que le contrebandier lui voulait !

« -Tu as même été un invité exécrable Sasuke. Tu as volé dans ma maison. Tu as volé quelque chose qui a une immense valeur pour moi. Tu vois de quoi je veux parler Sasuke ? »

Sa voix était doucereuse et empoisonnante. Sasuke trembla en l'entendant susurrer à son oreille. Non, il ne voyait pas à quoi faisait allusion l'homme. Il n'avait rien à se reprocher, rien du tout. Il était la victime dans cette histoire.

« -Sasuke, rappelle toi, voyons. La clef et … la boite. »

La boite ? La boite ! En laque, chinoise ! Il ne l'avait jamais examiné. Il l'avait rangé avec ses affaires de vadrouille en rentrant précipitamment et l'avait complètement oublié ensuite. Il ne savait même pas ce qu'elle contenait.

Il essaya de se composer une voix neutre, et réussi, à quelques trémolos près.

« -Je ne l'ai jamais ouverte.

-Est-ce vraiment la vérité Sasuke ? Alors que crois-tu que contiens cette boite ? Le contenu est m'est très cher. »

Sasuke était surpris. Une importance sentimentale ? Neji pouvait avoir ce genre de faiblesse ? Quelle pouvait-elle être ?

« -Cela a un rapport avec ta famille ? »

À présent, Sasuke était plus curieux qu'apeuré. La curiosité avait toujours été un de ses plus gros défauts.

« -Bien, et plus précisément ?

-Un rapport avec ta cousine ?

-Tu te rapproches mais ce n'est pas ça.

-Tes parents ?

-Presque Sasuke.

-Un de tes parents ?

-C'est ça.

-Ta mère ? J'ai entendu dire que ton oncle avait tué ton père quand tu étais jeune, ce qui avait généré ta rébellion, mais je n'ai jamais rien entendu sur ta mère.

-Tu penses que ma mère est dans cette boite ? »

Neji semblait beaucoup s'amuser de la situation. Sa voix était sarcastique mais on sentait le sourire sur ses lèvres. Ils avaient tous deux oublié la situation dans laquelle ils étaient.

« -Non, mais quelque chose qui te rappelle ta mère, qui lui a peut être appartenu. Un collier peut être ? Une bague ? Un bijou est un bon souvenir. Je porte moi même un crucifix qui appartenait à mon frère.

-Non, non, non, ce n'est pas ça mais tu y es presque, mon petit Sasuke ... »

Le brun frissonna sous le souffle chaud dans son cou. Sa voix était à présent caressante. Cela ne présageait rien de bon.

« -Une photo ?

-Exactement. EXACTEMENT ! »

La colère de Neji monta d'un coup. Soudainement, il raffermit sa prise sur son couteau et colla la lame plus fermement sur la jugulaire de Sasuke. Il l'entendait respirer comme un taureau dans son oreille, furieux.

« -La seule et unique photo de ma mère, Sasuke, voilà ce que tu m'as volé ! Tout ce qui me reste de cette femme qui a donné sa vie pour sauver la mienne ! Tout le reste a disparu, c'est la seule chose que j'ai réussi à conserver ! »

Sasuke avait vraiment peur. Dans cet état de rage, qui sait ce qui pouvait prendre le bandit ?

« -Mais ce n'est pas le pire, tu avais pris la clef avec ! J'ai cru que j'allais devenir fou. Je pensais que tu détruirais cette photo. Ou pire, que tu la profanerais. Pendant toute la chevauché, j'ai eu le temps de penser, vois-tu. À ce que tu avais fais, ce que tu ferais, et ce que moi j'allais faire. »

Sasuke déglutit. La situation était vraiment dangereuse pour lui à ce moment.

« -Mais ce que je n'ai vraiment pas digéré Sasuke, c'est ta trahison. Comment as-tu osé partir ?

-Trahison ? TRAHISON ? Je suis resté une semaine et demie, UNE SEMAINE ET DEMIE ! Au lieu des trois jours convenus ! Tu m'as emprisonné, alors que j'étais censé être là de mon plein gré ! Tu as fais de moi ton esclave, tu m'as drogué ! Je ne t'ai pas trahi, TU m'as trahi, Neji ! »

Dans sa fureur, Sasuke réussis à repousser son agresseur et à le faire reculer de deux pas. C'était bien assez pour qu'il atteigne le plan de travail avec son colt et ses couteaux de cuisine. Il avait maintenant l'avantage. Mais le temps qu'il se retourne pour faire face à son opposant, celui ci avait bougé aussi vite qu'un serpent et était déjà dans son dos.

Neji était trop près pour qu'il utilise son pistolet, Sasuke dut se résoudre à se battre avec lui au couteau. Il n'aimait pas ce type de combat. Il était beaucoup plus fort avec les armes à feu. En plus Neji était fort et très agile, et surtout rapide. Il devait l'éloigner pour pouvoir utiliser son calibre.

Il tenta de lui balancer quelques couteaux, mais Neji les esquiva sans reculer. Il avança même.

Sasuke était coincé contre le coin plan de travail, il ne pouvait qu'avancer, mais Neji lui bloquait le passage.

« -Qu'as tu fais du policier devant chez moi ?

-Un policier ? Tu veux dire le mec à moitié en civil qui roupille sur le banc d'en face ? C'est ça ta protection ? »

Sasuke jura dans sa barbe. S'il s'en sortait, il ferait de la vie de ce mec un enfer. Même s'il n'aurait pu arrêter seul le contrebandier, il aurait pu appeler des renforts. Là, il était destiné à se faire saigner comme un lapin.

« -Et qu'est-ce que tu vas faire maintenant, hein ? Tu vas me ramener de force à Fresno, avec ta précieuse boite ? Tu vas tuer toute les personnes auxquelles je tiens avant de me couper les deux mains ? Tu vas me taillader ici, dans ma propre cuisine ?

-Tu essayes de gagner du temps Sasuke. »

Neji plongea, mais Sasuke feinta. La lame déchira un peu sa chemise, quelques centimètres, au dessus de la hanche.

« -Ce n'est pas en parlant que tu arriveras à gagner. »

D'un geste vif, il visa l'épaule de Sasuke. Il ne réussit qu'à moitié à éviter l'attaque. La lame l'érafla et creusa une plaie sur le bras, et dessous de l'épaule.

Sasuke était mal, Neji avait largement l'avantage. Il ne pouvait rivaliser avec lui.

« -Alors, quel va être mon sort ? Quelle sera ma sentence ? »

Sasuke fanfaronnait, mais il n'en menait pas large. Il se voyait bien ligoté, trainé par le cheval de Neji jusqu'à Fresno, pour ensuite être drogué et servir de vide-couille aux hommes du bandit jusqu'à la fin de sa vie. La cruauté de cet homme n'était plus à démontrer.

« -Je n'ai pas encore décidé … Mais tu seras rapidement informé de ton sort. »

Il n'avait pas fini sa phrase que Neji bondit sur lui, le désarma en balançant le couteau de cuisine loin dans la pièce et se colla à lui en lui attrapant les hanches.

« -Je crois que j'ai trouvé ... »

Il verrouilla une main sur ses fesses et de l'autre, celle qui tenait son couteau, il lui maintint la tête droite. Sans lui laisser le temps de dire ou de faire quoi que ce soit, il l'embrassa à pleine bouche, forçant le passage des lèvres et des dents.

Sasuke voulu se débattre, mais le bandit resserra sa prise et appuya le couteau sur sa nuque, comme un avertissement. Sasuke cessa de bouger et se concentra sur le baiser. De toutes façons mieux valait faciliter les choses, cela lui ferait moins de torts. S'il acceptait de coucher avec le contrebandier, peut être que celui ci serait plus clément avec lui.

Il enleva ses mains du plan de travail derrière lui pour les poser sur les hanches de Neji et répondit au baiser. Cela sembla plaire à Neji qui se radoucit et cessa de lui mordre les lèvres. Il l'embrassait toujours à une vitesse hallucinante, ne lui laissant quasiment pas le temps de respirer, mais au moins ses lèvres ne saigneraient pas.

Neji lâcha sa tête et reposa le couteau dans le fourreau sur sa cuisse. Il alla placer sa main sur les fesses de Sasuke et le souleva pour le poser sur le plan de travail derrière lui. De cette façon le chasseur de prime le surplombait légèrement, mais ils n'arrêtèrent pas de s'embrasser pour autant.

Sasuke enleva le ruban des cheveux de Neji, qui glissèrent sur ses épaules et son dos comme une cascade noire et luisante. Ils dégageaient une odeur plaisante de lavande, que Sasuke avait déjà remarquée auparavant. Ses paumes explorèrent le crane, les épaules et le haut du dos du bandit. Il passa ses doigts sous la chemise blanche et gouta le velouté de sa peau.

Pendant ce temps Neji embrassait son visage : son front, son nez, ses joues, ses tempes, son menton, parfois ses oreilles et le haut de son cou. Ses mains le tenaient collé contre lui.

Aucun des deux ne pensaient plus à la réalité des choses : ils en avaient tous les deux très envie, ils ne se rappelaient plus ce qu'ils étaient censé être l'un pour l'autre. L'important était le moment présent et ce qui allait suivre.

Neji, n'y tenant plus, arracha d'un grand coup la chemise fine de lin de Sasuke, dévoila son torse musclé par des semaines d'entrainement. Avec délectation, il retrouva le grain de beauté sur la clavicule, la cicatrice sur un des ses abdominaux droits, ses tétons sensibles au moindre souffle. Sasuke frissonnait sous les doigts habiles de son partenaire, devant la science qu'il avait de son corps. Il s'accrochait à ses épaules alors que la langue de Neji descendait sur son torse, essayant de garder une respiration normale, tentant de garder la tête droite, de ne pas la rejeter en arrière.

Déjà Neji ouvrait son blue jean et baissait son caleçon long, le laissant complètement nu dans sa propre cuisine. Le soir était tombé et la lampe à gaz luisait péniblement au centre de la pièce. La radio diffusait un air lourd et enivrant. La lumière blafarde jetait des ombres inquiétantes dans la pièce mais aucun d'eux ne se souciait de telles choses. Ce qui était important était les doigts de Neji qui fouillait avec enthousiasme Sasuke qui, lui, en redemandait. La préparation ne dura pas longtemps, chacun d'eux voulait plus.

Neji retira ses doigts, Sasuke écarta les jambes en déboutonnant maladroitement le pantalon de son amant, écarta le sous vêtement et le bandit s'enfonça d'un coup sec et précis en lui. Le chasseur de prime émit un râle entre le bien être et la douleur. L'Hyuuga ne se retint pas longtemps de bouger. Il prit immédiatement un rythme endiablé, qui laissa pantelant Sasuke. La douleur était toujours là pour lui mais le plaisir prenait rapidement de l'ampleur, et les coups de reins au plus profond de sa chaire lui donnait plus envie de gémir de plaisir plutôt que de peine.

Neji cessa soudainement ses mouvements, sortit de Sasuke, cracha dans sa main, se masturba rapidement et rentra une nouvelle fois presque violemment en Sasuke, qui soupira de bien être. Juste ces quelques secondes hors de lui, lui avaient été insupportables. Il se pencha en arrière jusqu'à ce que ses épaules touchent le mur derrière lui, et prit appuie sur ses mains. Neji tira sur ses jambes pour mettre son bassin plus près du bord.

L'effet fut immédiat. Il toucha la prostate. L'Uchiha poussa un ''Ouiiiiiiii'' retentissant qui fit sourire son partenaire. Il augmenta la puissance des coups de reins, déjà conséquents, et leur rapidité.

Sasuke était complètement perdu dans le plaisir : il se savait plus qui il était, où il était, il savait que c'était Neji qui provoquait cette vague d'extase en lui, qui le pilonnait si joyeusement, qui lui embrassait le torse. Il savait juste que le plaisir montait en lui par vague, qu'il avait chaud, que sa vue était trouble. Il savait juste que l'homme en lui était magnifique dans son plaisir, que ses cheveux semblaient posséder une vie propre, dansant autours de lui.

Neji observait son amant égaré dans les limbes du paradis. Dans son état normal, son état hautain et froid, il était déjà éblouissant, mais dans la jouissance sa beauté prenait un coté démoniaque. N'importe qui l'aurait pris pour l'ange de la luxure en le voyant avec ses joues roses, ses lèvres rouges carmines, ses yeux embués. Il était à se damner.

Son plaisir était dévastateur, mais il voulait dominer, dominer vraiment, entièrement, bestialement.

Soudainement, sans prévenir, l'Hyuuga se stoppa. Sasuke poussa un cri frustré. Il lui jeta un regard furieux et ne le sentant pas reprendre ses mouvements. Il se contentait de le regarder avec une lueur de malice dans le regard. En moins de cinq secondes, il sortit de Sasuke, agrippa ses hanches, le descendit de la table et le retourna sur le ventre. Il se colla à ses fesses et lécha le dos couvert de sueur.

Lentement, il entra une nouvelle fois dans son intimité, décidé à jouer avec ses nerfs. L'Uchiha essayait de tendre les fesses pour augmenter la vitesse, mais Neji ne le laissait pas faire, tenant son bassin fermement. Une fois complètement rentré, il entama d'atrocement lents va et vient qui mettaient au supplice Sasuke. Il essayait de bouger mais il était incapable de bouger. Il ne pouvait que serrer les poings, s'enfoncer les ongles dans les paumes, et subir le mouvement lascif de son amant. Ce plaisir doux et sensuel n'était pas ce qu'il désirait.

Quand il commença à sangloter dans ses mains, Neji décida de faire cesser la torture. Il agrippa les hanches de son amant, écarta légèrement les jambes pour prendre appuie, et démarra des coups de bassin endiablés. Il eut rapidement mal aux jambes, et les doigts douloureux à force de serrer, il continua toujours plus vite, toujours plus puissamment, pour le plus grand plaisir de Sasuke qui n'en pouvait plus, hurlant alternativement son nom, des jurons et son assentiment. Le chasseur de prime posa à peine sa main sur son membre qu'il jouit à longs traits, se resserrant sur Neji qui ne tarda pas à le suivre.

Ils s'écroulèrent tous deux, le souffle court, pris de vertiges. Neji décrocha ses doigts du bassin de Sasuke qui desserra les poings. Une fois qu'ils eurent repris leurs souffles, Neji se retira et se rajusta. Il était encore totalement habillé, contrairement à Sasuke qui était nu. Le chasseur de prime remit son caleçon long et regarda Neji. Il semblait attendre quelque chose.

Le bandit soupira.

« -Tu demandes si je vais t'enlever ou te laisser, affirma Neji. »

Sasuke ne répondit rien, ne fit même pas un geste. Il se contenta de le fixer avec son air impassible.

« -J'aimerais te donner un choix, et que tu me choisisses. Mais je sais que tu ne le feras pas. Tu ne passerais jamais ta vie à mes cotés alors que ta passion est de chasser les hors la loi. Et moi je ne puis redevenir un honnête homme. J'aimerais te demander de m'épouser, mais ce serait tellement risible. Nous sommes tous deux des hommes. »

Sasuke écoutait Neji démêler ses pensées. Il attendait la décision finale.

« -Tu ne serais pas heureux enfermé dans une prison dorée. Je sais que tu aimes l'action, la chevauchée, les grands espaces. »

Neji ramassa son ruban qui était à terre. Il attacha ses cheveux, laissant par inadvertance une mèche retomber devant son œil gauche.

« -Il n'y a pas de bonne solution. Je ne peux que partir et tenter de t'oublier. Est-ce que tu veux que je t'oublie ? »

Sasuke ne réagit pas. Il ne dit rien, ne fit rien, ne cessa de le regarder, sans aucune émotion apparente. Neji soupira. Il ne savait pas vraiment comment interpréter ça. Il préféra penser que c'était sa manière à lui de dire oui. Il sortit de la pièce, espérant sortir de sa vie, priant pour oublier cette folie en lui, les yeux de Sasuke brulant sa nuque.

Sasuke l'entendit fermer doucement la porte. C'était fini, tout était fini, il ne craindrait plus pour sa vie. Il ne le reverrait plus, jamais. Il n'irait jamais plus à Fresno, et Neji ne passerais plus à San Francisco. Il aurait du ressentir du soulagement. Pourquoi une main invisible lui étreignait-elle le cœur ?


Fin de la première partie. La deuxième est pour la semaine prochaine !

Merci à Nami-sama pour son soutient et sa correction ponctuelle.

N'oubliez pas la review !

Date de publication : 24 juin 2010