HELLOWW!! Bon c'est re-mwa que vla! bon alors :
Disclaimer : Rien n'est à moi. J'ai bien essayé de négocier Dray avec un brownie, ca n'a pas marché.
Rating : M!! et YAOI (relations homosexuelles)
Pairing : HP/DM (on s'en doutait, non?)
Warning : auteur friande de happy end, vous êtes prévenus, ils seront HEUREUX!!
Spéciale dédicace à Elleay Sahbel : J'ai lu ta review qui m'a fait poster cette histoire. Elle date, et je la réecrirait bien un jour, en attendant j'aimais bien l'idée donc voila, pour que tu vois que je t'oublie pas et je t'adore... Maintenant tu retire ce fusil de dessous mon menton t'a bien vu que j'ai écrit tout qu'est ce que t'a dit hein!! MERCI!! =3
Note de l'auteur
(que vous êtes vachement sympa et que Draco il apparaîtra tout nu derrière vous si vous le lisez) :
Bon ca paraît triste, et tout maiiiiis, vous en faites pas! nos petits chéris vont s'en sortir et et et et il y aura un autre couple (en dehors de ron hermione) je vous laisse découvrir!
ENJOY!!
HARRY ET LE MESSAGER DE L'OMBRE
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CHAPITRE I / Dernier crime.
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Au cours de l'année, plus d'une soixantaine d'aurors de tous pays étaient venus à Poudlard, par une salle secrète en passant par le tableau d'Alberforth Dumbledore, aubergiste de son état.
Seuls les professeurs Mc Gonagall et le vieux directeur étaient au courant. Ils avaient eu grâce aux soins du noble doyen une salle immense, presque une aile du château qui leur permettaient de subvenir à leurs besoins les plus simples, comme à d'autres, par exemple s'entraîner au combat.
La chose ne fut pas aisée à cacher aux yeux du ministère, et ils devaient poser leurs vacances ou leurs congés prétexter une naissance ou le décès d'un proche pour se démettre quelques temps de leurs fonctions.
Ils revenaient de temps à autre au ministère qui leur était associé pour ne as créer de trop grands troubles, et faire bonne figure. Personne ne put les découvrir durant l'année, car de l'extérieur, cette salle était un placard à balais de Rusard.
Il fallait un mot de passe assez étrange pour pouvoir en sortir, et nul ne pouvait y entrer du côté château, afin que la sécurité soit plus grande encore. Les aurors avaient reçu l'ordre de ne sortir que lorsque le professeur Mc Gonagall leur ferait signe.
Ils savaient tous, en dépit de ce que disait Scrimgeour que Voldemort allait attaquer très bientôt.
La bataille de Poudlard allait bientôt commencer.
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Les cours, quand à eux, étaient suivis plus ou moins facilement, en raison de la tension qui régnait au château.
Les examens de septième année étaient très durs, et toute l'Armée de Dumbledore se préparait à la venue des Mangemorts. Harry, Hermione et Ron donnaient toujours leurs cours dans la salle sur demande, tout en continuant à chercher les derniers horcruxes.
La coupe d'Helga Poufsouffle ainsi que le diadème de Rowena Sairdaigle avaient été trouvés et détruits.
Il n'en restait donc que deux.
Ron a eu la brillante idée de pénétrer avec Hermione dans la Chambre des Secrets afin d'y prendre des crochets encore envenimés du Basilic, pour pouvoir détruire les deux derniers morceaux d'âme.
La fin était proche.
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Tous les élèves se sentaient seuls mais rentrer chez soi signifiait faire l'autruche, et commettre l'imprudence d'être l'élément clé qui aurait pu tout faire basculer. Leurs parents avaient assez souffert de la domination du Lord pour ne pas à remettre ça.
Devant l'urgence de la situation, Ron prit l'initiative d'aller mettre à l'abri les elfes de maison, ce qui entraîna la chute de son célibat, scellé par un baiser d'Hermione.
Finalement, le jour j pointa son nez.
Le soir tombait, et les professeurs entouraient, et rassuraient les élèves qui en avaient besoin.
Ils répétaient devant eux les gestes utiles pour se protéger rapidement, et les sorts les moins longs à prononcer, et formaient des équipes équitables.
Enfin, minuit sonna.
Tous savaient que Voldemort attendait dehors avec sa troupe de Mangemorts.
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Chacun tenait fermement sa baguette, lorsque le professeur Mc Gonagall, fière de son effet, fit venir par un son de cloche très particulier les aurors de la salle secrète. En silence, et sous le regard reconnaissant des élèves y comprit Harry et ses amis, ils se placèrent en position de défense devant eux. Le hall d'entrée était maintenant remplis de professionnels de combats sorciers.
Après un « clap » signifié par Lupin, chaque auror prit en charge deux élèves afin que jamais ils ne soient seuls face aux mangemorts, plus expérimentés qu'eux.
Enfin, d'un même mouvement, la troupe de Poudlard, plus forte que quelques instants auparavant, sortit d'un pas décidé.
Les mangemorts étaient en ligne devant eux. Tous s'observaient, aucun ne voulait lancer le premier coup.
Ce qui surprit les aurors et les élèves, c'était l'absence de Voldemort. Ils n'attendirent pas longtemps car un râle marqué de haine sortit du château.
Jedusor avait amplifié sa voix.
Il était entré par la cabane hurlante, après avoir soutiré cette information à Rogue. Merlin pourquoi personne n'avait pensé à fermer cette entrée là?
La cabane avait un passage sous le saule, mais un autre menant derrière les armures de la salle des trophées.
Il hurla jusque dans la forêt interdite « Harry! Tu as dix minutes pour venir dans la grande salle. Où tu auras la mort de personnes qui te sont chères sur la conscience. ».
Le survivant regarda effaré autour de lui. Hermione, Ron et Ginny étaient là. Il voyait les jumeaux au loin, et les professeurs. Qui ce serpent vicieux pouvait-il avoir prit? Pas les Dursley tout de même.
Le tout était que lui seul pouvait aller à la rencontre de son ennemi.
Les mangemorts étaient trop nombreux, et il ne le savait que trop bien, il était le seul à pouvoir le vaincre.
Une main se posa sur son épaule. Ron le regardait d'un air déterminé mais compatissant. Hochant la tête, il partit vers sa destinée.
Il avait été décidé qu'il serait placé derrière, sur ordre de Dumbledore avant sa mort.
Harry, grâce à la pensine qu'il avait vue sur Rogue, savait ce qu'il avait à faire.
Il ne se retourna pas et courut lorsqu'il entendit les premiers sorts.
Bellatrix Lestrange entama les civilités directement avec un avada (contré par Ginny), suivit de plusieurs autres. Harry courait et s'empêchait de penser qu'un de ses amis ait pu être touché.
Il parvint à l'entrée de la grande salle.
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La créature de mort l'attendait. Jamais le château si accueillant autrefois n'avait parue vide et morbide.
Derrière le Lord, à un mur, Lucius et Narcissa Malefoy étaient attachés et baillonés par des liens magiques, il étaient en vêtements des plus simples, et le corps couverts de blessures. Juste devant eux, la tête basse, Drago, encore entier et couvert de sa cape de sorcier.
Voldemort attrapa Drago par le collet et le jeta aux pieds de Harry. Il parla d'une voix spectrale au jeune Serpentard.
« Eh bien, Drago, prouve moi donc ta loyauté! Jusqu'à quel point aimes tu tes parents? Tue le! Tue Harry Potter! »
En disant ces mots, les chaines autour de ses parents se resserrèrent.
Harry était stupéfait de dégout. Envoyer un autre faire le sale boulot!
Il détestait Malefoy, mais le forcer à tuer sous l'emprise du chantage, c'était pire que tout.
Drago se releva difficilement. Il semblait avoir été roué de coups, mais n'en portait aucune marque.
Le visage baigné de larme, plein de haine, il pointa sa propre baguette vers Harry.
« Av... Av... »
Harry le regarda, calme, et baissa la tête comme pour lui dire qu'il savait, et ne lui en voulait pas. Le Serpentard baissa sa baguette.
Excédé, Voldemort le prit par la fermeture de sa cape, et le souleva de terre, jusqu'à avoir son visage près du sien.
Drago ne retenait plus sa peur et ne semblait pas sentir les larmes couler sur son visage. Jamais Harry ne lui dit qu'il avait vu le bas de sa cape se souiller.
Si Drago était dans cet état, il avait réellement du souffrir.
Le sorcier le jeta à terre, et pointa sa baguette vers Harry, qui ne bougeait pas d'un pouce. Il était décidé à mourir.
En une seconde, Voldemort prononça la formule comme on se débarrasse d'un déchet.
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Harry se réveilla alors sur le quai de la gare vide et blanche de King's Cross, quai neuf trois quart.
Un homme, seul était assis sur un banc, semblant attendre quelque chose. Il ne fallut qu'une seconde à Harry pour reconnaître le professeur Dumbledore.
Il avança, alors que le vieil homme lui souriait, et s'assied près de lui. Harry entama la conversation.
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- Êtes vous réellement ici?
- Harry, la questions serait plutôt, est-ce que TOI tu y est, non? Mais cela n'a pas d'importance. Ce que tu as fait était très courageux. Puisque tu me le demandera sûrement, nous sommes ici à la croisée des chemins, Harry. C'est là que tout se passe.
- Je vois. Alors je suis mort?
- Pas encore. En utilisant ton sang pour recréer son corps, Voldemort a transféré lui-même une partie du charme de protection de Lily en lui. Par conséquent, tant que ce charme est présent dans le corps de Voldemort, tant que Voldemort existe, Harry, tu ne peut pas mourir. C'est là toute la puissance du sacrifice de ta mère pour toi. Alors tu as deux choix, Harry. Soit tu prend le prochain train, qui t'emmènera vers une destination que je ne peux te révéler, soit tu retourne vers la vie.
- Mais, et vous professeur? Revenez avec moi!
- Non, Harry. J'ai fait mon temps, et il fallait que je meure. Mais toi, tu as encore un grand avenir devant toi. Alors ça y est tu as choisi. Adieu, Harry. Et bonne chance.
Il vit le grand mage lui sourire en disparaissant. Au loin, le sifflement d'un train.
- Professeur! Professeur!
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La bataille faisait rage au dehors, et tandis que les groupes se déformaient au fur et à mesure des sorts, Hermione chercha Ron des yeux.
Il avait toujours un crochet du basilic encore intact à sa ceinture, et Nagini n'était pas visible. Harry leur avait dit au dernier moment qu'il ne restait que lui et le serpent noir.
Hermione lança un stupéfix sur un mangemort qui voulait s'en prendre à Ginny, lorsqu'elle sentit une goutte sur son crâne. Il ne pleuvait pas, et son cerveau se mit à travailler à toute vitesse.
La main de Ron toucha son épaule au moment ou elle stupéfia l'énorme serpent qui s'apprêtait à la mordre, lové dans l'arbre au dessus d'elle.
Il tomba dans un bruit mat, et aussi rapidement qu'il le put, Ron lui planta le crochet sur le crâne.
Ils ne purent s'attarder, car les renforts de Voldemort arrivaient. Deux géants attachés par de lourdes chaînes, menés par un mangemort à l'aide de sa magie.
La plupart des sbires de Voldemort avaient été mis hors course sans trop de dégâts.
On déplorait la perte de deux aurors, un homme et une femme, et des blessures chez quatre élèves, deux de Sairdaigle un de Poufsouffle, et un de Gryffondor.
Hermionne attrapa la main de Ron, au milieu des autres combattants.
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- c'est comme un troll dans les toilettes mais en plus gros, pas vrai?
- J'imagine que oui, Ron. J'imagine...
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Harry se réveilla une nouvelle fois sur le sol dur de la grande salle, quelques secondes à peines après que Voldemort lui ait lancé l'Avada Kedavra.
Alors c'était tout?
Il lui avait lancé le sort comme s'il en avait marre après des années de traque, et c'était tout? Il fulminait.
On ne détruit pas Harry Potter si facilement, foi de Gryffondor!
Il resta parfaitement immobile et ouvrit un œil prudemment. Il ne s'était « endormi » que quelques secondes.
Le sorcier parlait au blond d'une voix sadique, et Harry arrivait à la fin de cette conversation.
« Comme c'est dommage, Drago, tu ira rejoindre tes parents en enfer... Tu n'est pas digne de faire partie de mon armée! Avada... »
« EXPELIARMUS! »
Harry avait hurlé sans même s'en rendre compte.
La baguette de Voldemort vola pour se retrouver quelques mètres plus loin. Une seconde plus tard, et Drago était mort.
Lucius et Narcissa semblaient avoir eu la peur de leur vie.
La créature siffla, vit l'élu vivant se tenant moitié couché, moitié assis, et se précipita vers sa baguette en la pointant de nouveau vers le Gryffondor.
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- Vous ne pouvez rien contre moi, Jedusor. Cette baguette ne vous appartiens plus.
- Je suis Voldemort! Jedusor est mort! Tout comme tu le sera bien assez tôt, Potter!
- Tom Jedusor est votre vrai nom! Tout autant que vous êtes à moitié moldu!
- AVADA KEDAVRA!
- EXPELIARMUS!
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Les deux sorts lancés au même instant entrèrent en contact l'un avec l'autre, et Voldemort, trahit par cette baguette qui n'était plus la sienne, reçu de plein fouet son sortilège de mort.
De l'autre côté, grâce au surnombre des combattants de Poudlard, une grande partie des mangemorts avait été neutralisée, le reste s'étant enfui vers la forêt.
Ils étaient tous revenus comme un seul homme vers la grande salle, laissant le soin à une quinzaine d'aurors de garder les prisonniers, et à madame Pomfresh aidée de deux élèves de soigner les blessés.
Harry se tenait debout près de Narcissa, elle même accroupie tenant son fils dans ses bras. Lucius était face à lui, et lui tendait la main. Ses poignets et son cou était rougis par la morsure des cordes ensorcelées, et son visage semblait épuisé.
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- Je ne vous remercie pas pour effacer le passé, monsieur Potter, cela serait nous insulter tous les deux, mais pour avoir sauvé la vie de mon fils.
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Harry tendit sa main et serra celle de l'ancien mangemort.
Drago avait eu une telle montée de stress et d'angoisse qu'il en était tombé dans les vappes. Ses yeux étaient révulsés, et l'élu saura plus tard qu'il était exténué, et avait succombé dans les limbes de l'inconscience suite à des doloris répétés.
Lucius rejoignit sa famille, avec toute la dignité d'un noble accompli, se pencha vers sa femme et la releva, laissant avec regrets et tout l'amour de mère dont elle était capable, son fils à terre.
Severus Rogue, ainsi que Percy, venus combattre, s'étaient avancés auprès de Harry.
Les deux ex-mangemorts s'avancèrent vers eux, prêts à être emprisonnés.
Le professeur Rogue les rassura.
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- Avec pour raison que vous aviez voulu quitter Vous-Savez-Qui, et que vous avez courageusement lutté pour ne lui donner aucune information, vous serez gracié. Vous pourrez rentrer chez vous avec votre fils.
- Merci, Severus.
- En quoi le professeur Rogue est-il juge? Tout le monde sait que c'est un mangemort, lança une voix dans la foule.
- Le professeur Rogue en à fait bien plus pour cette école contre Voldemort que nous tous réunis! S'emporta Harry. Sa voix résonnait alors que tous étaient encore à l'entrée. Il à infiltré les rangs des mangemort pour protéger les élèves, et c'est grâce à la confiance que lui à donné le professeur Dumbledore que nous sommes vivants aujourd'hui! Professeur Rogue, je suis désolé, de n'avoir pas pu voir tout cela avant la pensine.
- Monsieur Potter, commença Rogue de son ton habituel. Lorsque j'aurais besoin d'un jeune arrogant incapable de ne pas tout ramener à lui je vous ferais signe. Néanmoins, j'apprécie votre geste.
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Le miracle s'était produit. Rogue avait remercié Harry, mieux, il avait esquissé un sourire. Un très bref instant, mais c'était arrivé.
Harry sourit franchement, et une masse de cheveux châtains, complété par d'autres roux entrèrent en collision avec lui.
Hermionne et Ron étaient saufs, et heureux de retrouver Harry.
Ils étaient libres, mais pas graciés. Personne ne voulait de cette famille à Poudlard, et Harry maudit la communauté du bien pour la première fois.
Personne n'avait vu le désarroi de Drago lorsqu'il avait pointé sa baguette devant choisir entre la vie de ses parents et le bien du monde. Ainsi, ce fut dans un silence de mort que les Malefoy étaient retournés près de leur fils, et rentrer le plus rapidement possible afin de s'occuper de lui.
Après arrestation des prisonniers par le ministère de la magie et quelques coups de baguette, le château avait reprit son aspect normal, et les tables étaient dressées afin que tous puissent s'assoir, et recevoir le discours du professeur Mc Gonagall. Le soleil commençait à poindre.
Les blessés furent amenés à l'infirmerie et le plus long à soigné fut Denis Nerfestos, de Sairdaigle, stupéfié par Bellatrix Lestrange.
Les paris sur son rétablissement allaient bon train, et Fred gagna deux gallions pour avoir parié sur cinq jours avant qu'il ne bouge de lui même.
Les élèves et les aurors étaient donc assis, sans respect des tables des maisons, chacun les uns à côté des autres.
Les professeurs étaient à la table habituelle, la chaise du professeur Dumbledore restant vide.
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- En ces temps difficiles enfin terminés, j'aimerais avant tout rendre hommage au professeur Dumbledore, un exemple pour nous tous, et un symbole de bienveillance, commença Minerva. La foule acquiesça et applaudit respectueusement à ces mots. La bataille contre Vous-Savez-Qui à duré bien trop longtemps, et il était temps qu'elle se termine. Bien sûr, je voudrais souligner le courage et la ténacité des élèves de cette école, en particulier pour trois d'entre eux, qui n'ont pas hésité à effectuer un long périple à la recherche d'objets grandement dangereux, Hermione Granger, Ron Weasley, et Harry Potter. Sans votre aide, nous n'aurions jamais pu aboutir ce combat.
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Hermione se mit à rougir fortement à l'appel de son nom, et sourit à Ron lorsqu'il lui prit la main. Le professeur Mc Gonagall reprit son discours.
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- Avant tout, je voudrait remercier le professeur Rogue, qui a, comme peu d'entre nous auraient pu le faire, mis sa vie en danger à de nombreuses reprises afin de protéger cette école, ses valeurs et surtout ses élèves. Il n'a pas hésiter à bafouer sa réputation et à s'éloigner de tout uniquement dans le but de combattre la menace que représentait Voldemort.
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Silence. Personne n'aurait osé prononcé son nom mis à part Harry.
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- Oui j'ai prononcé ce nom infâme, car cet ancien élève de Poudlard, Tom Jedusor est mort. Son nom ne peut nous atteindre à présent. Comme vous le constatez, Poudlard termine ce cycle de l'année, avec la chaise du professeur Dumbledore vide. J'aimerais, selon les dernières volontés de notre cher directeur, remplir à nouveau cette chaise, avec un directeur, qui je le sais, sera approuvé de tous. Quelqu'un à qui, il l'avait dit lui même, il remettrait sa propre vie sans aucune hésitation. Si vous voulez bien vous avancer, professeur Rogue?
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Minerva affichait un sourire teinté d'une larme de joie. La foule, à l'annonce du nom de Severus, se mit à murmurer. Il y avait encore des réticents, mais sous le regard que lança l'écossaise, ainsi que les Gryffondor présents, il applaudirent tout de même.
Selon Harry, il ne pourrait y avoir de meilleur directeur que celui en qui Dumbledore faisait le plus confiance, et à juste titre. Comme une traînée de poudre, on entendit que Rogue s'était volontairement donné au Lord, avait subit ses colères et ses caprices pour préserver la vie de Harry.
Toutes les personnes présentes se rendaient à présent compte de ce qu'avait du effectuer le professeur Rogue comme tour de force afin de préserver Poudlard.
Après un puis deux, trois applaudissements, tous se mirent de la partie et le maître des potions s'avança.
Un bon observateur aurait pu déceler dans ses gestes et ses yeux, une reconnaissance mêlée de tristesse, et un honneur qu'il n'avait jamais espéré.
Il s'assied humblement dans la chaise de cuir rouge, qui aussitôt à son contact devient vert velours.
Un nouveau directeur présidait à Poudlard.
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On fit venir dans les rangs des médicomages de sainte Mangouste, et tous ceux qui avaient souffert d'une quelconque blessure purent y avoir recours.
Enfin, avant le départ du château, un recueillement eu lieu pour apprécier les premières secondes de paix depuis des années. Mais une tête brune se demandait si Drago et sa famille auraient droit un jour à une vie paisible.
oOoOoOo
Le couloir blanc et froid semblait abriter la mort.
Molly Weasley, habillée de sa plus belle robe noire, marchait, anxieuse.
Une lettre lui était parvenue par hibou, lui demandant de se rendre à l'hôpital sainte Mangouste afin de venir chercher un membre de la famille, accepté depuis deux jours dans l'hôpital.
Après avoir vérifié deux fois que tous ses enfants, Hermione et Harry comprit étaient tous là, elle avait appelé sa mère, ses cousines et tantes. Personne ne manquait à l'appel. Elle se torturait l'esprit à se dire qu'elle était la pire des personnes au monde pour avoir oublié quelqu'un de sa famille, qui l'avait listée comme étant une personne à prévenir.
Personne ne devait l'accompagner. Elle devait venir seule au chevet du patient.
La porte portant le numéro 217 semblait bien malveillante aux yeux de madame Weasley.
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L'aide soignant ouvrit la porte, et au fond de la chambre, caché par un rideau, la sorcière put voir les pieds de cet individu dont elle tentait de se souvenir le nom recouvert par les couvertures.
Le personnel la laissa seule un instant, et Molly approcha du chevet. Une tête couverte d'égratignures presque toutes fermées, les yeux cernés, et ayant sûrement versé de nombreuses larmes étaient fermés par le sommeil, administré par une piqûre calmante.
Le jeune homme semblait avoir vécu les pires instants de sa vie, et Molly ne put retenir l'envie de passer une main dans la chevelure de celui qu'elle avait enfin reconnu.
La respiration saccadée de Drago se fit plus calme.
En réalité, Molly savait déjà ce qu'il s'était passé, mais était loin de se dire qu'elle serait la personne que Narcissa voulait pour s'occuper de son fils unique.
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En rentrant chez eux après être passés à l'hôpital pour fermer quelques blessures légères, les Malefoy étaient rentrés au manoir.
Un nuage mortel se déclencha lorsque Lucius ouvrit la porte, et par miracle Drago avait été projeté au loin et épargné grâce à un geste de son père.
Le couple avait été retrouvé presque dissous, Lucius allongé sur sa femme, l'enserrant dans ses bras comme pour la protéger.
La marque des mangemorts était apparue au-dessus de leur maison. Les derniers membres avaient vengé le départ des Malefoy de leur organisation.
Le médecin du service arriva. Il était visiblement fatigué, une paire de lunettes qui lui tombait constamment sur le nez, quelques rides apparaissant au coin de ses yeux gris.
Ses cheveux poivre-sel coupés courts et sa cape blanche lui donnaient l'air austère.
En réalité c'était un homme bienveillant et qui aurait fait l'impossible pour ses patients.
Il regarda Drago quelques secondes, puis s'adressa à Molly.
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- Il semblerait que vous soyez la seule famille de ce garçon, du côté des Black. Vous avez le droit de refuser de l'héberger, mais sachez que si vous acceptez, ce ne sera que pour une période de neuf mois, jusqu'à ses dix-huit ans, en juin. Après, libre à vous de décider. Ah, voici une lettre de monsieur Malefoy père, qui vous est directement destinée. Je vous laisse avec le patient, il devrait bientôt se réveiller.
- Que se passera-t-il si je ne l'héberge pas?
- Nous le placerons en orphelinat, le temps qu'il devienne majeur.
- Merci, docteur.
- À tout à l'heure, madame Weasley.
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Molly ouvrit la lettre, et en découvrit une seconde au nom de Drago, qu'elle mit de côté.
Elle lut la sienne et cacha sa bouche à plusieurs reprises pour ne pas crier de surprise, versa une larme, et finalement, regarda Drago tendrement. Son choix avait été fait depuis qu'elle l'avait vu, mais la lettre confirmait son intuition de mère.
Drago devait venir avec elle.
Le jeune homme ouvrit les yeux, et son regard triste et désespéré aurait pu faire pleurer une pierre.
Les seules personnes qui tenaient réellement à lui, et auxquelles il tenait étaient mortes. Il se sentait extrêmement seul, et au moment ou il se préparait à se rendormir pour oublier encore un peu, il vit madame Weasley, coiffée d'une longue tresse rousse, habillée d'une robe simple droite et noire, assise à son chevet.
Elle lui souriait gentiment.
Devant le regard interrogé de l'orphelin, elle lui annonça.
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- Drago, je sais ce qu'il s'est passé, et crois moi, je suis vraiment désolée pour ce qui est arrivé à tes parents... Elle attendit quelques secondes avant de lancer la bombe. Le pauvre avait déjà tant prit sur lui. Si je suis là, c'est par ce qu'ils ont demandé à ce que ce soit moi qui m'occupe de toi si jamais il leur arrivait quelque chose. Du moins si tu veut bien venir avec moi.
- Mon père vous l'a demandé?
- Oui, et dans sa lettre que le médecin m'a donné, il y en a une pour toi. La voilà.
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Méfiant, Drago ouvrit la lettre scellée par un cachet de cire rouge, et lut un mot signé par son père, de sa baguette. Un document impossible à contrefaire.
« Drago, mon fils, Puisque je te demande cela, c'est qu'à moi et à ta mère, il nous est arrivé quelque chose. Je voulais avant tout que tu saches que je suis fier de toi, tout comme l'est ta mère. Ainsi, je ne veut pas que tu restes seul. Je sais que nous avons eut bien des différents avec la famille Weasley, mais elle reste la seule famille « correcte » que nous connaissons d'une longue lignée de sang pur, et même si c'est difficile, je doit avouer que Molly et Arthur seront les mieux placés pour te donner ce qu'il te convient. Alors j'aimerais que tu accepte de partir vivre chez eux, ainsi sont mes dernières volontés.
Lucius S. Malefoy. »
Drago laissa couler une larme, regarda Molly qui avait elle-même du mal à se retenir du fait de sa grande émotivité, et acquiesça d'un signe de tête.
Ce que son père voulait, fut-ce au delà de la mort, Drago le ferait. Il resta dans son silence, relut encore cette lettre que son père avait fait sachant que Voldemort se vengerais de lui d'une manière ou d'une autre.
Il regarda la sorcière assise près de lui, et lui signifia par un signe de tête qu'il la suivrait.
Molly se leva, et aida le jeune homme, encore faible, à préparer ses bagages.
Un simple linge, son habit d'écolier, était déchiré et constituait son seul ballot, en dehors de la chemise blanche de l'hôpital. Le reste de ses affaires était encore au manoir, car Drago avait été emmené directement après l'incident.
En fait, ce fut assez étrange, car à peine deux minutes après que ses parents aient succombé, un homme qu'il ne connaissait pas était venu, et lui avait dit que tout se passerait bien.
Selon l'équipe médicale, c'est lui qui les avait prévenus, mais personne ne semblait le connaître.
Après une ultime visite du médecin, Molly nettoya et recousu d'une simple formule les vêtements de son nouveau protégé, le laissa s'habiller, et Drago se laissa conduire jusqu'au terrier par portoloin.
oOoOoOo
Harry, Hermionne, Ron, Ginny, Fred, Georges, Percy, Arthur et Coq attendaient le retour de la maîtresse de maison sur le pallier.
Ils se tenaient droits selon les directives d'Arthur, et tentaient de faire bonne mine pour le meilleur accueil possible de cette personne qu'aucun ne se souvenait.
Lorsque qu'ils la virent arriver avec Molly , la bouche de Ron s'ouvrit grand, avant de se refermer immédiatement sous le regard sévère de sa mère.
Drago avait la tête basse, le regard vide, et ne semblait même pas avoir envie d'être blessant ou même simplement fier comme à son habitude. Personne n'osa dire mot devant l'air déterminé et ferme de la maîtresse de maison.
Elle prit la parole.
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- les parents de Drago ont été les dernières victimes de Vous-Savez-Qui. Nous ne nous sommes pas toujours entendus, mais après un tel drame, il est normal que nous hébergions, et soutenions Drago dans l'épreuve qu'il va traverser.
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Un silence d'une interminable minute pesa, lorsque Hermione, décidée à prouver qu'elle, elle était ouverte, s'approcha du jeune homme.
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- Viens, on va te montrer la chambre de libre, dit doucement la jeune fille en s'avançant vers Drago.
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Aucune insulte, pas de moqueries, il ressemblait à un cocker abandonné sous la pluie.
Il releva la tête, comme absent, et suivit Hermione sans un mot, sous les yeux ronds des autres membres de la famille Weasley.
Harry comprit qu'à partir de maintenant, il ne serait plus le Drago préfet des Serpentard, le jeune riche imbu de sa personne et fourbe.
Les enfants suivirent la jeune fille dans la maison, jusqu'à la chambre vide de Bill. C'était une chambre modeste comportant un lit en transversal à deux pas de l'entrée, avec un tapis qui partait de la descente du lit jusqu'à la porte, gondolant sur les bords.
Les meubles avaient été vidés des affaires de Bill, et seul un vieux bureau en bois était resté, ainsi qu'une armoire ancienne qui comportait un miroir.
Une fenêtre faisait face à la porte, sur le mur du fond. Drago s'assit mollement sur le lit, sans jamais relever la tête, perdu dans un monde lointain.
Tous les autres suivirent l'exemple et s'assirent près de lui, ne sachant que dire. Seul Harry avait vécu la même situation, mais il était trop jeune à l'époque pour se souvenir de la peine qu'il avait ressentie alors.
Fred et Georges se regardèrent un instant, avant de commencer un curieux (et stupide) dialogue.
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- Il paraît que quelqu'un est assit à côté de toi, Fred.
- Vraiment? On dirait plutôt un statue que quelque chose de vivant, mon cher Georges.
- Je t'assures, pousse le tu v...
- Fred! Georges! Hermione leur lançait un regard lourd de reproches. Excuses-les Drago, il ne disent pas toujours des choses très intelligentes. On est tous désolés pour ce qu'il t'es arrivé.
- Vous n'avez pas à l'être. On s'est toujours détestés, alors ça ne sert à rien d'être désolé. Sa voix était rauque et sourde.
- Évidement qu'on ne t'a jamais vraiment aimé, mais on est pas des sans-cœur! Je ne dit jamais quelque chose en étant hypocrite! Hermione s'était encore emportée, et le regretta immédiatement. Elle ne savait plus quoi dire lorsque Ron ouvrit la bouche.
- Je pense qu'il vaut mieux le laisser seul. Si tu as besoin de nous, on sera dans la chambre en face, c'est la mienne.
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Il sortirent tous, un peu soulagés que cette situation se termine.
Drago n'avait plus dit un mot, et ne bougea pas non plus jusqu'à ce que Molly monte lui annoncer qu'un hibou grand duc était arrivé, et que ses affaires suivraient dans les prochains jour, et qu'en attendant, il prendrait dans les affaires de Ron.
Un bref merci, et une porte fermée plus tard, et Drago retomba dans son silence et sa frustration.
Il n'avait aucune conscience qu'il était dans le clapier des belettes, qu'il mettrait les vêtements du roux, et qu'il n'avait émit aucune insulte.
Il n'avait même plus sa fierté de prince.
Son monde s'écroulait.
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Ron, Harry, et les autres enfants, Percy mis à part discutaient à bâtons rompus dans la chambre.
La situation était irréelle, Drago vivant sous le toit des Weasley!
Ils ne savaient pas comment se comporter avec lui, du fait qu'ils se haïssaient depuis toujours, et de la récente nouvelle de la perte de ses parents.
Ginny et Hermionne étaient partisanes du pardon direct, qui permettrait une mise à zéro de leurs passés respectifs, tandis que Ron, Harry et les jumeaux voulaient choisir un dédain et une indifférence totale, comme Drago l'aurait fait à leur égard.
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- Je ne te comprend pas, Hermione! Comment peut tu tracer une croix sur ce qu'il t'a fait rien qu'à toi? Toutes ces insultes, ses magouilles avec Rita Sketter, et toutes ses manigances pour nous faire punir sans cesse? Et ça sans compter ses liens avec Tu-Sais-Qui!
- Je sais, Ron, mais regarde-le! Il avait arrêté d'être un mangemort, et il a payé très cher pour cet acte. Je ne pourrais souhaiter ça à personne, même à Malefoy. Je pense qu'il à droit à une seconde chance. Et quelques insultes ne sont rien en comparaison à ce qu'il s'est passé.
- Je suis d'accord avec Hermionne. Drago doit pouvoir prendre un nouveau départ, et si il le gâche, alors ça sera tant pis pour lui, nous aurons fait le premier pas, reprit Ginny. Ça doit être aussi dur de son côté, se retrouver en territoire ennemi après ce qu'il à vécu.
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Ils étaient rentrés normalement, presque soulagés, Drago marchant derrière ses parents qui se soutenaient l'un l'autre, moins rapide.
Arrivé devant la porte de leur manoir, Drago vit une chose étrange.
Son père, la rigueur même, avait prit sa mère dans ses bras, en laissant une larme s'échapper de ses yeux. Il était toujours en habits déchirés, les bras et le visage couverts de multiples cicatrices, mais jamais il n'avait parut si fort.
Il avait enserré Narcissa au dessus de ses bras, et elle ne pouvait plus bouger. Lentement, Il lui avait murmuré un mot, un simple mot à l'oreille, et se libérant une main, Lucius ouvrit la porte et reprit sa femme dans ses bras, qui devenait blême.
Drago, figé, ne savait pas ce que son père faisait, mais aperçut derrière l'entrée sombre, un nuage vert qui avançait à toute vitesse.
Au même instant, son père tira sa baguette de la main droite, fixa Drago et sans une seule formule, projeta son fils loin de l'entrée.
Se relevant aussitôt, loin de ses parents, il les vit qui se regardaient avec un sourire mêlé de tristesse, pendant que le nuage mortel les entouraient.
Ils étaient tous deux dans leurs robes blanches et sales, son père lui adressa un doux sourire sur son visage ravagé, et il tenait fermement Narcissa qui commençait à hurler de douleur.
Son père savait qu'ils allaient mourir, et n'avait rien fait pour l'éviter.
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Si Lucius Malefoy avait réalisé cet acte, c'est qu'il y avait sûrement été forcé. Mais par qui? Ou par quoi?
Et qui était cet homme qui semblait aussi savoir?
Cette facette de son père qu'il ne connaissait pas changea tout en Drago.
Il avait toujours fait le maximum pour obtenir ce qu'il voulait, dut-il passer par la lâcheté.
Jamais il n'avait pensé que son père puisse estimer une famille telle que les Weasley autrement que pour leur rang et la pureté de leur sang.
Jamais il n'aurait pensé non plus que son père puisse faire preuve d'autant de noblesse vraie, quand il s'agissait de ceux qu'il aimait.
Une larme perla sur le coin de ses yeux gris.
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Voilou!!
Vous serez vraiment des gens super sympa si vous me laissiez une micro review pour me dire ce que vous en avez pensé! je posterais la suite d'ici quelques jours (entre quatre et cinq)
TCHUUUUUSSS!!
