Et me revoilà pour une autre fictions suuuuur *roulement de tambours* Cobra et Kinana ! xD Ça fait plusieurs mois que je voulais poster cette fiction ! et la je me suis dit qu'il serait temps enfin x) En tout cas, j'espère que l'intrigue va vous plaire et j'espère surtout que ce n'est pas trop ennuyant à lire... Si c'est le cas, ne vous en faite pas il y aura beaucoup plus de bougeotte dans le prochain épisode !
Sur ce bonne lecture à tous !
Enigmatic
« ce fascinant mystère peut mener à une curiosité, qui à elle seule dans certaines situations, peut devenir un bon, ou un mauvais coté... »
Première partie
Moi, Je suis une jeune princesse qui vivais joyeusement, sans limite, toujours avec le sourire aux lèvres. Je suis une jeune fille avide d'aventure.
Beaucoup d'histoires sont racontées sur des princesses et des princes charmant, finissant par devenir heureux avec beaucoup d'enfants. Moi je ne voulais pas de tout ça. Mais j'avais beau dire quelque chose, mes parents me contredisaient en prétextant que c'était mon devoir. Je détestais cette sensation d'être prisonnière et de se faire tracer un destin que je ne voulais pas. Seule la brise de l'air pur, le soleil caressant mon visage, les nuages m'amenant dans un monde où moi seule en a l'accès me procurais un sentiment de liberté.
Donc laissez-moi vous dire que cette histoire, ne sera certainement pas, ce à quoi vous vous attendez. Laissez-moi vous la raconter :
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Alors que je me baladais dans cette fameuse forêt à la recherche d'aventure, je trébuchai sur une racine avant de cavaler dans une descente périlleuse et couvert de petits obstacles. Je me retrouvai assise par terre sur les fesses avec des douleurs un peu partout. Après m'être assurée que je n'avais rien, je regardai derrière mon épaule pour observer la chute que je venais de faire à l'instant. Je me suis relevée en dépoussiérant ma tunique verte clair coupée sur le côté, puis j'ai retirée ma veste courte en marron cuir avant de la secouer un peu et de la remettre ensuite. Un peu de terre trônait sur mes hautes bottes mais je m'en fichais. Je regardai devant moi avec un semblant d'étonnement :
« Mais où suis-je arrivée ? »
Je remarque un énorme château de pierre, sombre de style gothique, avec une très grande tour sur le côté un peu détruite et d'un toit en verre. Il datait sûrement de nombreux siècles, à en voir les racines qui recouvrait ce château. Autour, il y avait des arbres, des fleurs de toutes sortes que je n'avais jamais vue auparavant. Tout ce petit assemblage donnait un effet mythique à cet endroit. Seul le château reflétait la noirceur, les ténèbres, qui faisaient partis de ces moindres recoins, et donnaient un sentiment d'insécurité et en même temps, de la fascination, qui donnait envie d'y entrer. Jamais je n'avais vue cet endroit qui aurait été pourtant visible du haut de mon château.
« Un sort quelconque était sûrement à l'origine de tout ça. »
Prise de curiosité, je m'approchai un peu plus d'une de ces fleurs inconnues et tendit mon petit nez pour sentir son odeur qui me remplissais les narines. Le vent se leva d'une douce brise faisant danser mes cheveux.
Les oiseaux s'arrêtèrent de chanter, la lumière du soleil disparu, et le vent cessa de souffler. Un grand silence pesant s'installa, comme si le temps s'arrêtait. Je sentis une sombre présence derrière moi. J'écarquillai les yeux en une fraction de seconde, avant qu'une énorme bête hurla, d'un cri métallique et épouvanté derrière mon dos. Mon cœur rata un battement. J'étais tellement terrifiée qu'aucuns sons ne sortirent de ma bouche.
« S'il vous plaît, dites-moi que ce n'est juste qu'un rêve... », me dit-je, n'arrivant pas à croire se que je voyais devant moi.
Je me retrouvai assise par terre sur mes coudes en faisant face à cet horrible animal qui n'avait certainement pas de bonnes intentions envers moi. J'avais les yeux grands ouverts peuplés de quelques larmes qui apparaissaient. Je reculai de quelques centimètres, tremblante, morte de peur, avec le cœur battant d'une manière effréné.
La créature avait des écailles entourées de flammes sur les parties extérieures de son corps, suivies de sa tête et de ses ailes de démons. Le reste était d'une couleur plus clair, sans écailles. Ses yeux foncés dotés de pupilles reptiliennes, profondes et à la fois effrayantes, me regardèrent de tout son long, comme un animal devant sa proie : C'était un Dragon. Je devrais fuir mais comment ? La bête ne me laissa pas le temps de réfléchir, qu'il ricana en s'approchant un peu plus de moi, et commença à parler ironiquement, d'une voix caverneuse :
« Oh mais que vois-je devant moi ! »
Je reculai frénétiquement avant qu'un arbre ne m'empêche d'aller plus loin.
« Je sens ta peur d'ici petite créature. Fuir est une solution, mais je suis navré de t'annoncer que tu n'arriveras jamais chez toi en un seul morceau. »
Sous le choc, j'essayai d'exprimer quelques mots mais rien ne sortit de ma bouche. Le dragon continu :
« Mais dis-moi, comment as-tu pu arriver dans cet endroit ? Demanda ironiquement le dragon.
- Je…je…, Réussi-je à dire encore choquée.
- Te serais-tu perdu en chemin ? me coupa-t-il en montrant un peu plus ses crocs puis en s'approchant dangereusement de mon visage en faisant balayer mes cheveux de sa respiration sauvage.
- S'il vous plaît, par pitié, ne me tuer pas, s'il vous plaît… Suppliai-je en m'allongeant un peu plus sur l'herbe, encore sur les coudes.
- Tu me supplie d'une manière si plaisante que je t'épargnerais. Mais je te garderais avec moi comme une petite compagnie. Déclara-t-il toujours avec le même regard. »
Je fus soulagée sur le moment quand il déclara qu'il m'épargnerait, mais mon expression reprit de plus belle face à cette fatale réalité.
« Mais vous m'aviez dit que... !
- Oh mais j'ai dit que je t'épargnerai, humaine. En revanche, tu ne m'as pas supplié de te laisser partir, ricana-t-il. Quoi qu'il en soit, j'ai horreur que l'on s'aventure sur mon territoire. Alors pour ton affront, tu resteras avec moi. Tu m'appartiens dorénavant, Humaine. »
Et c'est sur ces mots qu'il scella mon destin si cruel et si différent de celui que l'on m'avait dicté. Ma situation ne pouvait pas être pire, mais je ne perdis pas espoir. Tôt ou tard, mon père, le roi de la contrée, se rendra compte de ma disparition et me ramèneras des griffes de ce dragon. Pour l'instant je devais faire profil bas. Mais s'ils n'arrivaient pas à bout de ce dragon ? Cette possibilité me refroidi immédiatement. Non, je ne devais pas sombrer dans le désespoir. J'avais confiance, et j'attendrais qu'on me libère.
Puis sans crier gare, l'énorme animal m'emprisonna dans sa grosse patte avant, et m'emmena au sommet de son château. Je criais de peur à la vue du vide qui grandissait de plus en plus. Je fermai les yeux et inspira un bon coup avant qu'il ne me propulse de quelques mètres sur un objet moelleux. Je ré ouvra les yeux et m'aperçut que la bête m'avait propulsé dans un lit baldaquin, recouvert d'un drap de soie de couleur violet foncée. Un lit en parfait état, sans toile d'araignée ni rien ? Le dragon devant l'entrée de ce trou béant, souffla puis des tiges de plantes s'assemblèrent pour couvrir le trou et faire office d'un mur.
Sans me prévenir, le dragon me montra l'armoire où il y avait une robe retenu par un cintre de la même couleur que ses écailles après m'avoir ordonné de la mettre. Elle était de même forme que ma robe verte pomme que je portais à longueur de temps dans le château, quoique les bords était courte jusqu'au bas des genoux, et le style était plutôt dans le gothique avec les lacets qui serrait la poitrine. Puis elle avait des roses blanche qui recouvraient les bretelles basses, et des talons blanc sur la chaise.
Après que le dragon soit parti, j'enfilai cette robe et les chaussures blanches, puis j'observai l'endroit où le dragon m'avait emmenée. À en regarder la pièce en cercle et le plafond en dôme, je supposai que je me trouvais dans la tour. Dans cette pièce, il n'y avait qu'une armoire, le grand lit, une cheminée, une bibliothèque de plusieurs mètres de haut recouvrant tout l'intégralité du mur et une table avec une chaise et de quoi écrire dessus. Cet endroit n'était pas si désagréable Tout était en bois, la bibliothèque habillait le mur Cette pièce était plutôt chaleureuse et aussi harmonieuse qu'un jardin recouvert de plantes.
Après avoir observé cette pièce où j'allais dorénavant côtoyer le dragon, je partis en direction de la sortie, curieuse de connaître le reste. Je refermai la grande porte de bois derrière moi et je me retrouvai dans un couloir avec des escaliers sombre plus loin à droite. La tapisserie était d'un rouge foncé et les portes en bois bien façonné ressemblant bien à un grand château digne de ce nom. J'ouvris une de ces portes et tomba dans une petite salle de bain dans les tons rose pale. À gauche, il y avait la baignoire et en face le lavabo avec une petite fenêtre au-dessus. Curieusement cet endroit était aussi propre que mon château. Je remarquai même les serviettes plié sur la chaise en bois à droite et les quelques brins de toilettes sur le lavabo.
Je sortis de la pièce en refermant la porte et me dirigea vers la droite menant à une balustrade accompagnée d'un escalier. D'une main contre ma taille et l'autre sur la barre, j'empruntai ces marches tournoyantes lentement pour ne pas me faire entendre et observa silencieusement les quelques tableaux qui trônait sur le mur de l'escalier, avec un semblant d'intérêt. Certains représentait la vie des animaux, dans un lac, tous dans les tons de la nature. Puis arrivé en bas, tout était sombre. C'était une salle habillée d'une table avec des chaises autour, de vieux jouets au fond à gauche puis d'un sol en marbre brillant. Il y avait des énormes bougeoirs par ici par-là qui éclairait la salle, un grand tapis rouge recouvrait la largeur de la salle. A droite une énorme porte qui laissait traverser les rayons de lumière de l'extérieur puis à droite de l'escalier, de très grands tableaux habillaient le mur, suivit d'un autre qui avait été déchiré. Je m'approchai pour les regarder d'un peu plus près :
« Cette robe te vas à merveille dis donc. » commença un individu avec un semblant d'amusement.
Je sursautai de surprise. La voix venait de l'ombre, là où les rayons de soleil ne pouvaient l'atteindre. Je n'aurais jamais pensé que quelqu'un d'autre, puisse être dans cette demeure Je me retournai d'un seul coup pour connaître le visage de mon interlocuteur. C'était un jeune homme bien bâti, à peu près du même âge que moi, habillé d'une veste blanche fourrée, d'un haut avec des gants noir et d'un pantalon blanc en croco. Ce jeune homme sortit un peu plus de l'ombre pour que j'aperçoive ses cheveux rouges hérissées, et ses yeux fins, violets et profonds. Il paraissait fascinant, séduisant, mais à la fois sombre et effrayant :
« Détend-toi je ne vais pas te manger, ajouta le jeune homme, toujours avec ce ton amusé. »
Effectivement mon cœur battait toujours d'une vitesse anormale et ses paroles me rassuraient encore moins. De plus, je ressentis comme un malaise, quelque chose d'attirant, mélangé à une sensation étrange qui me rassurais encore moins. Le noir règne dans toute sa splendeur, qui faisait partit de cette pièce :
« Vous êtes la première personne que je rencontre dans ce château. Y'en aurait-t-il d'autre ou sommes nous les seuls ?
- Peut-être qui sait », Répondit l'homme.
Cet homme était si mystérieux. Son regard se dirigea vers le mur ancien, qui retenait de vieux souvenirs, de grands tableaux plus aussi lumineux qu'il y a des années de cela. Il s'approcha et en toucha un du rebord doré, là où était reposée l'âme d'un ange, tombé du ciel pour repartir vers les ténèbres Là où elle n'avait pas sa place. C'était des souvenirs de jeunes enfants jadis ennemis du monde, mais des souvenirs de jeune enfants fidèle à leurs cœurs et à leurs prières. Puis il observa les autres, du même sentiment qui les unissaient tous. Le rêveur…, le frère…, le coureur… le père… Le père : L'homme qui la construit, mais qui la aussi détruit. Il posa sa main sur son œil droit, blessé par son sacrifice. Il s'attarda sur la figure de cet homme, retranscrit sur le tableau un peu plus loin de la salle. J'observais ses moindres gestes. Mon cœur se calma aussitôt et mes pensées devinrent beaucoup plus confuses qu'elles ne les ont étés :
« C'est incroyable comme ces tableaux semble si réaliste », commença l'homme d'un air mélancolique. Il y eu un silence pesant dans toute la pièce, dépourvu de sons, comme celui d'un cœur vide :
« Au fait, quel est ton nom ? Me demanda-t-il.
- Je m'appelle Kinana. Répondit-je.
- Je vois.
- Mais, puis-je savoir qui vous êtes ? Et ce château, il vous appartiens ?! »
Je le regarda curieusement mais avec beaucoup de méfiance. Les yeux du jeune homme me transpercèrent :
« Tu n'as pas besoin de prendre ce ton avec moi je ne vais pas te faire de mal. » souriait le jeune homme.
Il n'avais pas répondu à ma question.
« Qui me dit que ce sont vraiment vos intentions ? Je me méfiais, comme pour tous les inconnus. C'est vous le dragon, qui m'avais emmenée ici ? »
Immédiatement, l'homme s'approcha de moi si rapidement que je n'eus le temps que de reculer que de quelques pas. Nos visages étaient à quelques centimètres de l'autre. Il ricana, comme quelqu'un qui s'apprêtait à faire quelque chose de mal, et se pencha à mon oreille :
« Et que ferais-tu, si c'était le cas ? », chuchota-t-il d'une voix caverneuse, identique à celle du dragon.
Mon sang ne fit qu'un tours. Cet homme reflétait l'être impitoyable et assoiffé de sang. Toute la méchanceté émanait de lui Je pouvais presque ressentir un cœur sauvage et des mains recouvertes de sangs. Cette personne n'était autre que ce monstre qui m'avais injustement condamné à vivre ici.
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« Tu sais, tu n'est vraiment pas comme les autres. Ton esprit est comme... bloqué. Je ne peux même pas m'y aventurer. C'est sûrement pour ça que tu es unique à mes yeux... »
Je me réveillai en sursaut, avec des sueurs qui perlait sur mon visage. Toujours ce rêve où une voix me répétait sans cesse ces phrases comme si je devais me souvenir. Je ne peux donner un visage à ces paroles qui m'obsédait, à ce rêve que je faisais depuis que ma malédiction a été levée.
Cette malédiction… Guidée par mes souvenirs, je me rappelle encore de mes parents, m'expliquant que j'ai été transformée en un animal pendant des années arrachée à ma famille, et jamais je ne me souvenu de ce que j'avais bien pu faire pendant toutes ces années, sous ma forme reptilienne. Je fus enlevée à l'âge de neuf ans, et revenu du royaume à l'âge de onze-ans. Et je me souviens encore du visage qu'affichaient mes parents, heureux de retrouver leur enfant, ou bien leur héritière.
Après être revenu du monde réel, je mis peu de temps à me remémorer d'où j'étais, soit, sur le lit baldaquin dans le château d'un Dragon. Les draps étaient éparpillés sur le lit signe que j'avais bougé dans mon sommeil.
Puis les mots de ce jeune homme trônaient encore dans ma tête comme une musique qui se répétait encore et encore. Il avait raison. Que ferais-je si c'était le cas ? Je ne faisais pas le poids contre lui. Il fallait que je saches qui il était, avant d'être un dragon. La seule chose que je sais de lui, c'est son nom peu commun « Cobra », et qu'il était de la contrée. Il n'a pas voulu m'en dire plus, alors que nous étions dans un salon où il m'avait gentiment emmené me remplir l'estomac. De toute façon je ne pouvais rien faire d'autre alors autant m'informer un peut plus sur lui, surtout que je trouvais qu'il regardais ces tableaux d'un regard plutôt affectif, comme si il les connaissaient. Il n'a pas voulu me le dire, mais ce château doit sûrement lui appartenir depuis un bon moment. Dons je devrais m'en informer un peu plus sur ce château. Sur cette pensée, je m'étirai du lit et emprunta le chemin de la salle de bain après avoir pris une tenue dans l'armoire.
« Décidément, je ne remettrai jamais en cause l'efficacité d'un bon bain pour se détendre. » Souriais-je.
Après mettre habillé, je pris le même chemin pour aller vers la pièce et pour visiter un peu plus sur cet endroit. Je descendis des escaliers et commença à observer les tableaux silencieusement.
Le premier représentait une jeune femme habillée en ange, assise sur un nuage avec une expression assez joyeuse, comme-ci elle nous disait qu'elle avait enfin réussi son rêve. Et il en va de la même expression de chacun. Il y avait un homme habillé en noir avec les cheveux noir et une mèche blanche tressé le visage ensommeillé allongé sur l'herbe d'été, un autre avec de long cheveux roux assis sur une chaise accompagnée d'un brun, avec autour quelques pièce d'or le sourire aux lèvres. A côté il y avait un autre homme qui courrait à travers les champs avec une veste en cuir jaune rouge et blanche, puis avec des lunettes et des cheveux jaune retenu en l'air toujours avec ce sourire que figurait chaque personnage de ces tableaux. Puis le dernier n'était pas comme ceux des autres. C'était le vieil homme que Cobra a longtemps regardé après. Il avait une posture droite avec des vêtements de sage et une cane avec un crâne du style tribal avec les plumes et des tatouages sur le côté gauche et droit de sa tête. Il avait les cheveux blanc et long jusqu'au épaule avec avait une expression neutre.
Mais qui étaient ces personnes ? L'idée de chercher dans la bibliothèque me traversa l'esprit.
Je me dirigeai dans ma suite pour chercher des indices. Rentrée dans ma chambre, je regarde autour de moi, où la salle était remplie de bouquin à tout-va. Il y en avait tellement, que je ne savais même pas où chercher. Puis je remarquai un livre, un peu plus haut du côté opposé du lit qui a été dérangé, à en voir le décalage par rapport aux autres livres. Je me dirigeai d'un pas nonchalant, prit une chaise et prit le bouquin avant de poser sur le lit. La couverture était faite en cuir d'une couleur marron et dessus, il y avait 6 rubis de couleurs différentes commençant par la couleur grise puis dans l'ordre des aiguilles d'une montre, noir, jaune, orange, blanc, et rouge.
J'ouvris la première page du bouquin et découvrit dans la préface que l'auteur de cet œuvre, était un ancien écrivain qui étudiait les propriétaires du château, soit, une famille qui a anciennement vécu ici. Plus je cherchais des réponses sur lui, plus cela me menais vers le passé de ce château. Mais y'aurait-il un rapport entre Cobra et cette famille ? En aurait-il pris possession après ? où pire, les auraient-ils tués ? Et qui étaient-ils ? Tout se compliquait, mais j'avais tout-de-même quelques doutes que j'avais bien l'intention d'éclaircir en feuilletant ce livre :
« J'ai été envoyé ici pour étudier les riches propriétaires de ce château [...] Je m'entretenais dans un grand salon, avec le plus vieux d'entre eux, dont leurs père en quelques sorte qui se nommait Brain. Il a ajouté qu'il ne donnera pas leur véritable identité pour une raison inconnu, et ne pourras pas répondre à toute mes questions. Il me présenta à « ses enfants » dans une ambiance assez chaleureuse. Ils avaient tous le même âge et d'après leur apparences, je dirai un peu près dix ans. »
Si ils avaient dix ans à ce moment-là, alors aujourd'hui ils devraient avoir vingt-et-un ans. J'aurais pu les retrouver et leurs poser des questions mais impossible pour moi de sortir. Je lu un peu plus bas pour en savoir plus :
« Quand je lui ai demandé d'où venait ces enfants, il m'a répondu qu'il les avaient recueilli alors qu'ils étaient maltraités et utilisés comme objet d'expérience. Puis après un grand silence, il me dit quelques mots que je n'oublierai jamais : « Ces enfants, ont chacun, un potentiel qui les rend unique mais aussi un potentiel pour certain qui les font souffrir s'il n'est pas contrôlé. Je l'es ai recueilli pour les protéger d'eux-mêmes et faire en sorte qu'ils sachent le maîtriser. Je l'es ai choisi car ils représentaient aussi un avenir pour nous, pour moi, pour l'humanité. »»
Un potentiel unique ? J'ai entendu parler de personnes hors du communs qui possédaient toutes sortes de pouvoirs. Alors ces enfants en feraient parti. Je tournai la page et trouva des photos devant les prénoms de chaque enfant : Sorano, Sawyer, MacBeth, Richard,…Je sortis tout d'un coup de la chambre et me dirigea d'un pas pressé vers la chambre des souvenirs Tout ces jeunes enfants étaient les portraits craché des figurants sur les tableaux. Puis quelque chose clocha. Dans le livre, le cinquième enfant sous le nom d'Erik, n'avait aucune image dessus et n'était dans aucun des tableaux présents.
Puis je remarquai un tableau déchiré. Il était surement figuré dessus. C'est comme-ci on ne voulait pas connaître ce fameux Erik. Mais pourquoi l'avoir déchiré ? Peut-être à cause d'un accident où ils on simplement voulu oublier cet enfant ? Par colère ? Où ce pourrait-il que ce soit...non, je devrais d'abord chercher d'autre indices avant de donner ce genre de conclusion.
« Mais cela expliquerai pourquoi ce tableau a été déchiré »
Je feuilletai le livre au beau milieu de la salle, puis quelques pages après, je découvris quelques chose d'encore plus intéressant :
« Je n'ai jamais eu l'occasion de voir ce jeune garçon, car apparemment il n'aimait pas être entouré. Puis quelques fois pendant que j'écrivais dans ma suite, très légèrement, j'étendais les cris douloureux d'un animal, comme-ci cela venait de très loin. Le propriétaire me disait que c'était les jeunes qui s'amusaient. Je dois avouer que je n'y croyais pas vraiment. Tout ceci me paraissait étrange… »
Plus le mystère grandissait, plus je voulais le découvrir.
« Tout ceci est vraiment mystérieux...»
Puis j'entendis du bruit dans la salle d'à coté. Par curiosité je me dirigeas vers celle-ci après avoir posé le livre sur la table. Cette salle était remplit de meubles comme la précédente puis vers ma gauche je remarquai Cobra allongé sur un canapé rouge, d'un air totalement inoffensif. Sans crainte, je m'approchai un peu plus de lui, penché vers son visage qui se crispa. Je pouvais presque voir ses canines anormalement pointus. « Il devait sûrement faire un cauchemars...lui aussi. » me dit-je alors qu'inconsciemment je touchais sa joue du bout des doigts. Puis tout d'un coup je me retrouva allongé sur le canapé, avec Cobra qui était en califourchon sur moi, la tête baissé :
« Mais... ?! »
J'essayais de me dégager de son emprise mais rien n'y faisait. De plus je paniquais rien qu'en imaginant tous les scénarios possibles qui pourraient se passer dans cette situation, avant qu'il ne m'interrompe dans mes pensées et n'enfouisse sa tête contre ma nuque. Que lui arrivait-il ? Un long malaise s'installa de plus en plus au fils des secondes qu'on restèrent dans cette positon, avant qu'il ne me chuchotent :
« Quel est cette odeur qui émane de toi ? Elle est vraiment délicieuse. C'est bizarre...»
Il s'écarta et me regarda fixement de ses beau yeux améthyste, et attendait une réponse ou une explication de ma part... mais j'étais encore chamboulée, et tellement chamboulée, que je ne cherchais même pas à savoir de quoi il parlait. Voyant que je ne répondrais pas, il se releva du canapé et descendit à l'étage du dessous. Ce qui est sûr, c'est que cet homme, est l'être le plus énigmatique que je n'ai jamais rencontré.
Alors ? d'après vous il commence plutôt bien ? pas trop ennuyeux ? dites moi vos impressions ! *croise les doigts* en tout cas j'y ai mit beaucoup de temps croyez moi x)
A bientôt pour le prochaine épisode ! ;)