Note de l'auteure:

Les rendez-vous apparaissent dans le désordre parce que c'est comme ça que j'écris.

Spoilers 2x04.

Remarque: Quand je dis "50 dates" Je ne veux pas cinquante rendez-vous officiels - J'ai aussi incorporer des petits moments où ils sont simplement ensemble. Je ne crois pas cela va prendre exactement 50 rendez-vous. T évalué pour le contenu sexuel. Mélange de fluff et d'angst.

profit de narciscia: u/4155441/narciscia

texte original : s/8632537/1/Fifty-Dates

Note de la traductrice:

Bonjour, je vous présente la traduction d'une fanfiction que j'ai personnellement adoré.

Lectrice assidue depuis quelques années maintenant, je me lance dans la traduction. C'est ma première donc tous conseils/critiques sont les bienvenus. J'espère que vous apprécierez autant que moi.


Fithy Dates / Cinquante rendez-vous.

Soit honnête, lui ai-je dit. Je veux tout entendre. Je veux te connaître. Je n'aime que toi, laisse-moi te connaître.

Au cours des cinquante rendez-vous qu'il a organisé.

Comme les vœux de mariage nous avons finalement pris : pour le meilleur ou le pire.

Je le connais maintenant, pour le meilleur ou pour le pire.

Premier

Lors de notre premier rendez-vous, nous sommes allés manger des hamburgers chez Granny. Il en a commandé de toutes les sortes, j'ai pu tous les goûter. Je préfère le cheeseburger. J'ai aussi découvert que j'aime la sauce barbecue. J'ai léché la sauce sur mes doigts et il m'à couvé du regard.

Je lui ai souris en retour.

Nous n'avions jamais eu de problème avec la luxure et l'amour. Nous les avions en abondance. La confiance et la vérité nous manquait.

"Parle-moi de ton fils. Qui était-il?"

Le désire à disparu, pour rester quelque part à l'arrière plan, comme s'était toujours le cas lorsque j'étais avec lui, la culpabilité elle est apparue.

"C'était un bon garçon," a-t-il commencé. Les minutes sont devenues des heures, et j'ai tout appris du garçon pour qui Storybrooke est né.

Par la suite, sous le sourire bienveillant de Ruby, je me suis penché sur la table et j'ai déposé un baiser sur la joue de Rumple.

Nous avions fait plus, beaucoup plus, quand je vivais avec lui, mais ce baiser sembla lui faire infiniment plaisir.

Plus tard, Ruby m'a dit qu'elle ne l'avait jamais vu sourire.

"Vraiment?" Ai-je répondu :"Il sourit tout le temps ..."

"Peut-être autour de toi".

Deux à six.

Le lundi et le mercredi, nous avons déjeuné chez Granny.

Les gens sont restés bouche bée devant nous. J'aurais cru qu'il lancerait un regard furieux en arrière et les menacerait. Mais non. Il me dévisageait et m'interrogeait sur ma journée, ma vie, mes amis, à propos de la bibliothèque, des livres et de mes sentiments.

C'est lors du rendez-vous du mercredi que je l'ai questionné sur le loyer.

"Combien voulez-vous le louer ? "

Il à rit de moi et ses doigts ont effleuré les miens.

"Tu n'as pas à payer le loyer, Belle."

"Je t'ai dit ..."

Il à liées nos doigts et m'a regardé fixement. "Tu n'as pas à payer le loyer, Belle,» a-t-il répété.

«Je crois que je devrais te donner quelque chose ..."

Il a serré mes doigts doucement dans sa main. "Tu le fait déjà."

Sept

Il m'a emmené jusqu'au bord de l'eau et nous avons marché le long du sable. Je n'avais jamais vu l'océan avant. Je divaguais sur les histoires de pirates et d'aventures à travers les mers et il regardait fixement dans le lointain.

Avec l'un de ses bras, il me serra contre lui et déposa un baiser sur ma tempe. Ses lèvres se sont attardées et son étreinte s'est intensifiée.

"Les pirates sont réels, Belle."

Il y avait dans le son de sa voix, une profondeur qui me fit froid dans le dos. Je compris alors qu'il y avait un secret là-dessous.

Je savais qu'il n'en parlerait pas aujourd'hui parce qu'il me tenait les mains et m'éloignait du bord… comme s'il voulait nous éloigner de son trouble passé.

J'ai quand même continué, essayant de faire quelques remarques subtiles sur la façon dont je ne voudrais pas d'une vie en mer ou d'une vie de pirates.

Il m'a alors sourit, mais pas d'un sourire franc, et je me demandais ce que les pirates pouvaient avoir à faire dans son histoire tourmentée.

Huit à seize

Le lundi il m'aide à ouvrir la bibliothèque. Les quelques premières fois il s'est excusé d'envahir mon espace et s'est maladroitement attardé près de la porte.

Il essayait de garder ses distances pour me permettre de m'épanouir. Il voulait être près de moi, comme je voulais être près de lui, mais il s'en est abstenu à moins que je ne l'appel.

Néanmoins, je pouvais le sentir. Je le voyais me regarder dans la rue alors que je marchais avec Ruby, je savais qu'il regardait par la fenêtre de son atelier la nuit. Je savais qu'il était là, toujours là - mais à distance.

La distance était la preuve de son amour. La liberté est une preuve de son amour. Le désintéressement est une preuve de son amour.

L'amour n'a jamais été mis en doute. S'il y a bien une chose dans le monde sur laquelle je puise compter c'est sur le fait que Rumplestiltskin m'aime.

M'aime trop peut-être. Je n'ai jamais pensé une telle chose possible, mais un lundi, alors qu'il m'aidait à ouvrir, je remarquais que ses doigts tremblais lorsqu'il m'ouvrit la porte. J'ai alors pensé que l'amour pouvait être trop parfois.

Lorsqu'il sort, je pense que nous sommes tous deux soulagés, nous pouvons faire une pause dans la valse violente de nos sentiments.

Trois

Lors de notre troisième soirée, j'ai dîné chez lui. C'était notre maison. Aujourd'hui j'ai du mal à définir cet endroit.

C'était étrange d'être assise dans une cuisine que j'avais brièvement considéré comme la mienne, et qui je le savais le serait de nouveau un jour prochain… mais pour le moment, c'était juste la sienne.

Au dessus de nous, se trouvais la chambre que nous avions partagée. J'avais couché dans ses bras, et il m'avait embrassé. J'avais goûté sa langue, lui avait caressé ma peau de ses doigts et de ses lèvres.

Nous n'avions jamais dépassé le stade des baisers passionnés, des caresses s'attardant sur les bras et le cou, pourtant le besoin entre nous était si grand.

Je compris qu'il voulait plus, il voulait tout de moi, il voulait me posséder et se donner entièrement à moi, corps et âme. Mais il ne m'a jamais poussé, et son hésitation emplissait mon cœur de joie. Il y avait en lui tellement de douceur et de patience.

Les secrets me retenaient encore. Je ne pouvais partager son lit, lui donner mon corps tant que lui ne m'avait donné sa confiance.

Lors du troisième rendez-vous, il m'a raconté que sa femme s'appelait Milha et qu'elle ne l'avait jamais aimé. Il m'a dit que le premier mot de Bae avait été "papa" et qu'il avait battu mon père jusqu'à le laissé à demi-mort.

Bien que le repas soit devenu cendre dans ma bouche, je me suis retrouvée à l'embrasser à la fin de la soirée, permettant à sa langue de glisser le long de la mienne et à ses mains de s'enfouir dans mes cheveux.

Je ne voulais pas le récompenser pour la vérité, mais je sentais les barrières tombés entre nous, et je pensais pour la première fois que je pouvais me donner entièrement à cet homme.

Pas ce soir-là cependant.

Ruby m'avait prévenu que le sexe arrivait généralement le troisième soir, mais mon amour m'a remit mon manteau en me précisant que rien ne se produirait jamais jusqu'à ce que je le souhaite.

Dix-sept

J'ai claqué la porte du restaurant lors du 17e rendez-vous. Les larmes me piquaient les yeux et mon cœur me brûlait.

«Ma chérie," dit-il, en se levant, toujours gentleman, alors que je m'étais levé violemment. "Laisse-moi t'expliquer."

"Ne t'embête pas", dis-je, jetant ma serviette sur la table.

"Je ne t'appartiens pas. Je ne suis pas ta propriété et je ne l'ai jamais été."

Il leva les mains désespérément essayant de me calmer. "Chérie, je suis désolé, je n'aurais pas du le dire comme cela."

J'ai hoché la tête et ai pris mon manteau que le serveur de tendait, il a eu un petit sourire satisfait face aux tentatives désastreuses de mon amant de me raisonner. Nous faisions une scène et cela me mortifiait.

M. Hopper assit à la table adjacente a silencieusement bégayé, coincé entre l'envie de vouloir aider mais plus terrifié à l'idée d'interrompre. Cela m'a seulement ennuyé davantage.

"Je m'en vais", ai-je dis, après avoir attaché le dernier bouton de ma veste.

Rumple soupira. "Eh bien, au moins nous avons eu dix-sept sorties cette fois. Cela me brise le cœur de te regarder partir, mais tu es si douée pour cela."

La mortification s'est répandue sur son visage au fur et à mesure que ses mots infiltraient nos cœurs.

Il me blâmait pour le quitter cette fois comme la précédente.

"Je quitte le restaurant", ai-je dit en insistant sur le dernier mot. "N'en fait pas ce que ce n'est pas." Et j'ai craqué, alors que j'enveloppais mon écharpe autour de mon cou: "Je ne pars que lorsqu'il qu'il est impossible de rester."

La colère l'avait quitté et les tourbillons familiers de culpabilité et d'angoisse ont adouci ses yeux."Belle, je suis désolé, je ..."

"Non", ai-je soufflé doucement. "Viens t'excuser demain, si tu le pense. J'ai besoin de faire une promenade."

Alors que je passais la porte avec rage, j'entendis Archie offrir quelques conseils mon amant.

"Laissez-la partir."

"Il semble que ce soit tout ce que je sache faire." lui a-t-il répondu.

Je visualisais mon cœur saignant dans ma poitrine. Je suis retourné à mon appartement et j'ai fondu en larmes.

L'amour est douloureux.

Neuf ou dix ...

Pour notre neuvième rendez-vous… Je pense que c'était le neuvième, Rumplestiltskin me chatouillait. J'ai tellement ris que j'en pleurais de joie sur son canapé. Il a bannit mes larmes de ses doigts et m'a dit qu'il voulait me faire plaisir tous les jours de sa vie.

On en était au neuvième rendez-vous lorsque j'ai réalisé que j'étais heureuse, vraiment heureuse.

Nous avons échangé un baiser passionné, contre les coussins du canapé, en frottant nos nez comme d'espiègles adolescents.

Je voulais lui dire que je l'aimais, mais les mots semblaient trop insuffisants.

Mais lorsqu' il murmura: «Je t'aime, Belle," contre mon oreille, j'ai fait écho à ce sentiment.

Puis il m'a reconduit chez moi et pendant le trajet en voiture, je lui ai dit que j'étais heureuse.

Il a répondu qu'il l'était aussi.

Nous avons partagé un long regard et je crois que nous avons tous deux pensé en silence "Les choses vont fonctionner cette fois."

Et depuis ce neuvième rendez-vous, je n'en ai jamais douté.

Dix-huit

Il était clair que jamais je ne retournerais dans le restaurant de poissons d'Ursula, plus jamais. C'est pour cela que lors du dix-huitième rendez-vous, nous avons diné dans mon appartement attenant à la bibliothèque.

Rumple était silencieux mais j'étais toujours échaudé par notre dispute en public de veille.

L'entrée et le plat principal se sont déroulés dans le silence ponctués uniquement par des tentatives avortés de conversation.

Au moment où j'ai apporté le désert, je me sentais émotive et agacée.

"Pour clarifier," commença-t-il, alors que je passais devant lui pour verser généreusement de la crème sur son gâteau au chocolat, "Je ne voulais pas dire que tu m'appartiens, que tu es ma possession."

J'ai avalé ma bouchée et répondu rapidement: "je cite de nouveau tes mots exactes : "belle, ma chérie, la raison pour laquelle je n'aime pas que cet homme flirte avec toi, est que tu m'appartiens".

En pointant mon buste du doigt, je lui ai répondu : "Je ne t'appartiens pas. Je suis avec toi par choix".

Il à hoche la tête et posé sa cuillère, son appétit ayant apparemment disparu, "Chérie, le fait que tu choisisses d'être avec moi, est un cadeau et je ne le prends pas pour acquis. Honnêtement ce que je voulais dire, et je dois admettre que je l'ai mal formulé, c'est que je te considère comme mon ... "il s'arrêta et chercha désespérément un terme qui ne me tourmenterais pas," ma ... tout. Regarde, "dit-il, trébuchant sur ses excuses:« Je t'appartiens, volontiers. Tu possède mon cœur et je ne suis pas en colère pour autant. "

"Tu l'étais." ai-je grogné disgracieusement, me souvenant de ce jour fatidique au Dark Castle, ou il avait repoussé mon amour.

Il soupira et ferma les yeux. Il se fâchait, je pouvais sentir son mécontentement crépiter dans l'air comme des étincelles magiques. "Dear" J'ai grincé des dents c'était un mauvais signe, une syllabe en moins "Dearie", "Je vais payer cette erreur pour toujours je n'ai pas besoin que tu me le rappel, je suis bien conscient de mes monstrueux actes envers toi."

"Je ne l'ai pas dit pour être cruelle "ai-je ajouté lorsque le silence est devenu trop pesant, "je pense qu'il reste des blessures entre nous."

"La souffrance est le prix à payer pour l'amour " a simplement dit Rumple.

J'ai hoché la tête, et me suis sentie encouragé lorsqu'il a pris une nouvelle bouché de son gâteau au chocolat.

«Es-tu vraiment à moi?" Ai-je demandé.

Il a levé les yeux vers moi, et a simplement hoché la tête.

"Je suis à toi " lui ai-je promis, "mais parce que je le veux. "

Il acquiesça de nouveau et autour d'une bouchée de gâteau marmonna quelque chose qui ressemblait à des excuses.

Que j'ai acceptés.

Onze

Tenant sa main dans la mienne je l'ai conduit jusqu'à l'escalier, nous partagions des sourires timides alors que nous nous sommes lentement déplacé vers la chambre à coucher.

Alors que je me tenais à la porte de sa chambre, sa main chaude dans la mienne, j'ai remarqué que le lit était défait et par la fenêtre ouverte s'engouffrait de l'air froid.

"Es-ce que…"ai-je bégayé, laissant mon regard faire le tour de la chambre, voyant ma chemise de nuit à l'endroit ou je l'avais laissé tombé le jour de mon enlèvement, "n'es-tu pas revenue ici depuis que je suis partie ?"

Il a eu l'air gêné et a secoué la tête, sa main prise avec la mienne essayant de les démêler. Il voulait se retirer mais j'ai résisté.

"Rumplestiltskin, où as-tu dormi?"

Il a haussé les épaules et mon cœur s'est brisé.

Je me suis souvenu avoir vu ma tasse ébréchée sur la table de chevet à côté du canapé et j'ai eu ma réponse. "As-tu dormi sur le canapé?"

Il m'a ignoré et a regardé le sol.

J'ai déglutie, mon excitation ayant été balayé par la tristesse, la culpabilité et l'empathie qui a déferlé sur moi. Il était tellement tragique, tellement abimé, mon magnifique amour qui se débattait tant.

«Je vais fermer la fenêtre, alors nous pouvons nous allonger et dormir un peu."

Nous n'avons pas fait l'amour cette nuit-là. Ce n'était pas notre première fois.

Cela n'avait pas d'importance parce que nous avions tous deux trouvés la paix, couché dans les bras l'un de l'autre. C'est lors de ce onzième rendez-vous que j'ai réalisé à quel point j'avais mal dormi sans le souffle de Rumplestilskin à côté de moi.

Quatre

Pour ce rendez-vous, par un après-midi pluvieux, nous sommes restés dans la bibliothèque.

Rumple m'aidait à utiliser l'ordinateur, ce rectangle mince et brillant qu'il m'avait acheté, et qui apparemment, «avait tout». C'était le meilleur "Apple Mac", il avait une pomme blanche et brillante sur le devant. Il a changé l'image sur l'écran pour mettre une forêt qui me rappelle ma maison. Je l'ai embrassé légèrement et ai apprécié la patience dont il a fait preuve quand il m'a aidé à l'utiliser.

Au cours de l'après-midi, alors que la pluie s'écrasait contre les fenêtres, je lui ai demandé de me montrer comment filer.

"Maintenant, que je sais faire cela, tu pourrais me montrer d'autre choses … comme…hum…comment filer peut être ? "

Il a ri et a caressé une mèche de cheveux, tombant devant mon visage, ses doigts s'attardant sur ma peau. "Un fileur, hmmm? Nous verrons bien."

"As-tu appris à ton fils et à ta femme ? "

Ses doigts ont quitté mon visage si rapidement, qu'on aurait droit qu'ils le brûlait. "Non."

"Je suis désolé." J'ai tout de suite regretté de lui faire revivre la douleur de sa bien-aimée famille perdue à jamais. "Je me demandais simplement."

Il a reporté son attention sur le portable, appuyant rapidement sur les touches, créant une «base de données» pour moi (si j'ai bien compris). Sans quitter l'écran des yeux, il dit, «Je voulais mieux pour Bae. Quant à Milha ...», il hésita à son nom, «elle n'a jamais voulu écouter."

J'aimais qu'il s'ouvre et je voulais l'y encourager. "Etait-elle impatiente comme moi?"

"Elle n'avait rien à voir avec toi ", a-t-il dit si sèchement que je me sentais secoué par la remarque.

"A quoi ressemblait-elle?"

Il fronça les sourcils, toujours entrain de taper sur les touches, puis il dit: "Rien à voir avec toi."

Je ne savais pas ce que cela signifiait, mais une atmosphère étrange s'attardait autour de nous. Je pouvais sentir l'obscurité autour de nous et je me demandais si son premier mariage était aussi terrible que je commençais à l'imaginer.

"Rum, qu'es-ce qui est arrivé à ta femme, à Milha?"

Il se moquait: "Elle n'a jamais été mienne."

Je fronçais les sourcils d'implication et le pressait. "Qu'est-ce qui lui est arrivé? Tu as dit qu'elle était partie?"

Ses doigts se sont arrêté pendant un instant puis tout aussi rapidement ont continué à voler au-dessus du clavier. "Elle est morte".

"Je suis désolé ..." ai-je dis. Et je l'étais vraiment car il devait l'avoir apprécié à un certain niveau pour en avoir fait la mère de son enfant. J'avais toujours imaginé qu'il l'aimait mais il à écrasé cette pensée en une seule phrase:

"Elle a eu ce qu'elle méritait."

"C'est une chose horrible à dire," ai-je répondu.

"Ça ne la rend pas moins vrai, chérie".

J'ai secoué la tête. J'avais froid et j'ai fourré mes mains dans mes poches. "Comment est-elle morte?"

Il regardait toujours ce maudit ordinateur portable.

"Dans les bras de son amant."

Il n'y avait rien à répondre, Je l'ai juste fixé, et lui m'a ignoré.

Lorsque la base de données a été achevée il m'a serré l'épaule avant de quitter la bibliothèque et de s'aventurer sous la pluie.

Vingt

Nous avons dansé.

Mon amant à fait joué de la musque à l'ordinateur portable, et dans le hall de la bibliothèque, nous avons dansé, lentement, serré l'un contre l'autre. Pas tout à fait une valse mais pas non plus un slow. J'ai accroché mes bras autour de son cou et respiré son enivrante odeur. Momentanément, comme nous étions accrochés l'un à l'autre, j'ai été transporté dans notre maison dans la forêt enchantée et je me souvins comme je le trouvais attirant … déjà à cette époque.

Rumplestiltskin m'entraîna dans un baiser qui fit fondre mon corps contre le sien. Nous étions au point mort, après avoir échangé des baisers passionné, qui bientôt se remplirent d'un besoin primitif. Son désir étant devenu évident, il recula et me regarda profondément dans les yeux.

"J'aimerais t'attraper et t'emmener dans la chambre mais je ne pense pas que cela fonctionne particulièrement bien."

Je regardai les fenêtres closes et sourit malicieusement vers lui. «Pourquoi la chambre?"

C'est lors de ce vingtième rendez-vous que ma bibliothèque est devenue la notre.

Vingt-huit

Un jeudi midi je me suis assise dans l'arrière-boutique en sirotant mon thé. Mon amant avait été morose toute la journée et semblait incroyablement surchargé.

"Y'a-t-il quelque chose que tu veuilles me dire ?" Ai-je demandé alors que je respirais l'odeur de l'Earl Grey pour me calmer les nerfs.

"J'ai tué ma femme."

Il avait parlé avec tant de calme et si soudainement qu'il m'a fallu quelques secondes pour comprendre ses paroles et pour les organiser dans mon esprit. Une fois qu'il n'y eu plus de doute sur le sens de sa phrase, dans un souffle à peine audible et avec un regard plein d'incrédulité : " Qu…quoi "ai-je dit.

"Milha", a-t-il dit, les yeux dans sa tasse de thé ", je l'ai tuée."

"Accidentellement?" Comme il ne disait rien je me suis mordu les lèvres et j'ai ravalé le malaise qui s'installait en moi. "Délibérément ? "

Il hocha la tête, en un petit mouvement, mais qui avait été assez pour m'éloigner de lui. J'ai quitté la table autour de laquelle nous étions réunis et me tenait près du rideau qui séparait sa boutique de son espace personnel, croisant mes bras autour de moi.

"Qu'est-il arrivé?"

"Il n'y a pas grand chose à dire. Elle est partie et je l'ai tuée."

"Par esprit de vengeance?"

Il secoua la tête et je ne compris pas si cela voulait dire «oui», «non» ou s'il ne pouvait même pas se le rappeler.

"L'as-tu regretté?"

Il allait parler, mais je l'ai arrêté. «Répond honnêtement."

"Je regrette d'avoir tué la mère de mon fils», as-t-il dit, - oh quel habile choix de mots.

«Pourquoi l'as-tu fait?"

"Est-ce important?"

Je fermais les yeux, j'avais envie de pleurer, mais ne savait pas qui était le plus digne de mes larmes : l'homme, la femme ou le fils. Peut-être même moi, nous ?

"Belle" dit-il, sa voix était si douce et si tendre, qu'elle me fit fondre en larmes. "Je ne l'ai jamais aimé comme je t'aime, toi."

J'ai pleuré plus fort, croisant mes bras encore plus fort autour de moi.

Sagement, il n'a pas essayé de s'approcher de moi, il est resté assis à table, se réchauffant les mains autour de sa tasse de thé.

"J'ai perdu mon fils, ma femme m'a trahi et ... je l'ai tuée. Je le regrette tellement ... Belle." Il prit une inspiration tremblante et je compris alors, derrière mon voile de larmes, qu'il pleurait aussi.

"Ensuite, je croyais que tu m'avais trahi aussi ... mais je ne pouvais pas te faire de mal, ne pouvait pas te toucher, ne pouvait pas ... Je t'aime tellement Belle. Je ne t'aurais jamais fais de mal ...tu peux me casser autant que tu le souhaite, mais… je ne serais jamais capable de te faire du mal."

Je l'ai maudit avec mes yeux. Que me disait-il à moi? Qu'il m'aimait trop pour me tuer?

"Je t'aime trop pour ça ..."

Sa voix s'est estompée mais je l'ai maudit tout de même. "Mal", ajoutais-je alors qu'il hochait la tête. Le mouvement brusque de sa tête faisant couler des larmes sur son visage.

Nous n'avons pas parlé pendant douze jours après. Il m'en a fallu neuf pour retrouver le sourire.

Encore ce jour, je ne peux pas exprimer à quel point je me sentais mal au cours de cette conversation.

Nous ne parlons pas de Milha…jamais.

Mais je pense souvent à elle et souhaite qu'il ait pu l'aimer autant qu'il m'aime ... assez pour ne pas succomber à l'obscurité.

Trente-sept

Mon cœur battait la chamade, alors que je laissais mon corps se reposer sur le sien, essayant de reprendre ma respiration. Chacune de mes terminaisons nerveuses était en feu et bourdonnais. Je souris contre son torse nu et déposait un baiser sur son cœur.

Sa main gauche faisait de longs mouvements balayant de haut en bas mon dos nu, tandis que la droite jouait avec les boucles de mes cheveux.

"J'aime ça "ai-je murmuré.

"Je t'aime", dit-il, tranquillement mais respectueusement, "Reviens-tu vivre ici ?"

"Bientôt", lui ai-je promis.

Il embrassa mes cheveux et je pouvais sentir son sourire.

Six

Lors du sixième rendez-vous, j'étais trop malade pour m'aventurer à l'exté restait donc dans mon nouvel appartement fraichement redécorer, au lit à regarder des dessins animé à la télévision. (Télévision qui était miraculeusement apparue le jour de mon emménagement).

Je ne sais pas comment il a su que j'étais malade, mais Rumplestiltskin est arrivé avec des médicaments et des DVD que Ruby lui avait apparemment recommandé.

Je toussais et bafouillait sur lui alors qu'il était assis près de moi sur le lit, mais il ne s'est pas plaint.

Il m'a fait de la soupe, puis lorsque je me suis senti mal, il a posé un linge humide et froid à l'arrière de cou, tout en retenant mes cheveux.

Assise sur le sol de la salle de bain, entouré par l'odeur du vomi, et ressemblant à la mort, je me suis excusée. Il a appuyé un peu plus fort sur la serviette fraîche qu'il tenait contre ma nuque et a dit : "Peu importe ".

Alors que je somnolais, il lisait un livre pas plus fort qu'un murmure. Lorsque j'ai finalement sombré dans le sommeil, je l'ai senti déposer un baiser sur ma joue.

Bien qu'il ait disparu quand je me suis réveillé, mon petit déjeuner m'attendait sur un plateau à côté de moi et il avait laissé un mot sur un morceau de papier:

"Je reviens à midi pour préparer ton déjeuner. Je t'aime, R."


Voilà pour la première partie, la seconde devrait arriver en fin de semaine.

Dites moi ce que vous en pensez!

Merci