Auteur: Lyanna Saint-Ange

Disclaimer: Alors, Pirates des Caraïbes appartient au réalisateur Gore Verbinski et les personnages aux scénaristes Terry Rossio et Ted Elliot. Quant à la musique dont je me suis inspirée, c'est (pour rester dans le thème) « At Wit's End » par Hans Zimmer.

Cet os est écrit pour un jeu du FoF, il fallait le rédiger sur le thème "Faim" en une heure. Pour plus de précisions vous pouvez m'envoyer un mp.

Rating: T… Ça parle un peu de sang, de massacre, de piraterie

Thème: Faim

Fandom: Pirates des Caraïbes


La faim.

C'est ce qui était le plus insupportable dans leur malédiction.

Chaque bouchée de la plus merveilleuse des préparations, du meilleur comme du pire des plats devenait une substance épaisse et pâteuse dans leur bouche. Même la chaire humaine n'avait plus aucun goût.

Ils étaient condamnés à ne plus jamais se nourrir, à ne plus jamais s'hydrater.

« Comme dans le mythe de Tantale », songea Barbarossa à voix haute.

« Capitaine ? », s'enquit son second, squelette effrayant sous la lune, intrigué par les paroles de son supérieur.

L'homme maudit se contenta d'un geste lui signifiant de retourner à son poste. L'autre obéit en renâclant.

Jack grimpa sur son épaule, attirant son attention d'un couinement aigu. Entre ses dents se trouvaient une pomme volée sur l'étagère du capitaine du Black Pearl.

Barbarossa n'avait jamais compris pourquoi l'animal s'obstinait à les manger alors qu'il était tout autant maudit qu'eux.

Certainement l'instinct de survie, pensa-t-il en ricanant.

Cette nuit-là, ils allaient attaquer Port-Royal. Massacrer des hommes, des femmes, des enfants. Poussés par l'espoir de pouvoir, peut-être retrouver une vie de pirate normale. Tout ça pour une bête rumeur.

Ils avaient vaguement entendu une rumeur sur l'enfant de Bill le Bottier. Miraculé d'un naufrage, le nouveau gouverneur de Port-Royal qui l'avait recueillit sur son bateau en aurait fait… Personne ne savait exactement ce qu'il était advenu de l'enfant. Ni même son véritable sexe ou son âge.

Barbarossa était parfaitement contre cette idée. Attaquer en se basant sur des racontars de bonne femme ? Inadmissible !

Et pourtant, le maigre espoir d'arriver à annuler cette malédiction et cette faim qui le tenaillait, toujours plus… l'avait convaincu.

Et puis, un bon massacre ne se refuse jamais. Surtout pas avec une menace de mutinerie sous-jacente.

Il leva son verre à la lune, à moitié masquée par les nuages.

Ce soir, elle se tâcherait du sang de leurs victimes.


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