- Chaque baguette est unique Garrick souvient-toi en.
Ces mots combien de fois les as-t'il entendu sortir de la bouche de son père?

A huit ans Garrick Ollivander préfère passer du temps dans l'atelier de son père plutôt que jouer avec les autres enfants. Voir son père répéter de gestes ancestraux le fascine.
Depuis 382 av J.C que leur famille fabrique et vend des baguettes ce sont toujours les mêmes gestes et secrets qui se transmettent de père en fils, et ce depuis de nombreuses générations. De savoir qu'il sera le successeur d'un savoir millénaire le grise.

Intuitivement il devine déjà, du haut de ses trois pommes, l'essence même des baguettes que son père fabriquent. Il a un don qui lui préconise un grand avenir de fabricant de baguettes magiques. Dans l'atelier il aide son père à choisir les bois et s'entraine sur de minuscules prototypes en bois que ses parents lui a offert pour Noël, après qu'il les ai harcelés pour les avoir.

Un jour alors qu'il voit son père s'acharner encore avec des crins de Kepli, qui ne sont pas des composants de grande qualité. Il se promet d'utiliser que les meilleurs bois et composants pour ses futurs chefs-d'oeuvres.

Petit à petit son envie d'en apprendre plus le conduit à mener ses propres expériences. A dix ans son gout pour l'art si complexe de la création de baguette est de plus en plus fort. Ainsi, il rêve de créer sa propre baguette pour aller à Poudlard.

Ses recherches sur les meilleurs coeurs de baguettes l'ont conduit à préférer les crins de licorne, plume de phénix et coeur de dragon pour ses futurs créations.
Son père bien que surpris par les recherches qu'il entreprend à un si jeune âge le pousse à continuer, sûre du talent de son fils. Mais Garrick veut lui parler de son projet qu'une fois celui-ci terminé donc il n'en souffle pas mots. Mais pendant ces temps libre il continue à se former dans le but d'arriver à son objectif.

Tout d'abord il faut choisir le composant.
Les plumes de phénix étant difficile à se procurer et connues pour rendre la baguette plus indépendante il élimine cette option. Pour les crins de licorne bien que facile à manipuler et rendant la magie extrêmement stable il ne souhaite pas avoir une baguette sans grande puissance. Le ventricule de dragon lui convient plus. Il lui faut une baguette capable de jeter de puissant sortilège, une baguette à l'image de ses dons et talents pour la création. Une baguette avec un coeur quelque peu fantasque lui correspond mieux.
Le choix du bois c'est relevé plus simple, il a toujours aimé le charme. C'est un bois qu'il adore travailler et qui grâce auquel des baguettes ont un certains sens de l'honneur, ce qui peut les conduire à refuser de réaliser certains sort si ils vont à l'encontre des valeurs de leur propriétaire. Cela donne surtout des baguettes sensibles et raffinées. Son père lui a expliqué qu'elles aiment les sorciers qui ont une unique passion à laquelle ils se donnent corps et âme. Une baguette ouvragée en charme ne peut pas mieux représenter son amour pour ce qui est plus qu'un simple bout de bois.

Le jour où il reçu sa lettre pour Poudlard sa baguette venait d'être terminée. Bois de charme, ventricule de dragon, 31.8 cm, légèrement flexible. Son père n'est pas au courant, il souhaite d'abord l'essayer avant de la lui montrer. Le garçon veut d'abord s'assurer qu'elle est bien faite pour lui. Il n'ose pas imaginer la déception que ça serait si la première baguette qu'il à amoureusement conçue est pour un autre.

Hésitant il avance sa main vers le bout de bois, puis fermement il s'agrippe à celui-ci. Alors qu'il l'agite du même geste élégant que celui amorcé par sa mère pour lancer un sort il ressent une chaleur monter le long de son bras.
C'est quelque chose d'indescriptible de sentir la magie fourmiller dans son corps en même temps que l'euphorie d'avoir réussit son premier chef d'oeuvre l'envahit.