Titre : L'héritage

Auteur : Amelink

Base : Tome un à sept (épilogue comprit)

Genre : fantastique – Romance

Pairing : Scorpius x Albus (amitié pour l'instant)

Avertissement : aucun (pour l'instant)

Rating : T

Disclaimer : Les personnages de cette fiction ne m'appartiennent pas, mais sont la propriété de Mrs J.K. Rowling

Note :

-Je suis une adepte du DraCo Malfoy (et non Drago) mais utilise les noms français en dehors de ça

- J'ai écrit cette fanfiction comme la suite directe de l'épilogue du tome 7 de HP (si vous voulez bien vous plonger dedans lisez l'épilogue une nouvelle fois avant de lire ma fic ;) )

- J'ai commencé à écrire cette histoire avant qu'on entende parler de « l'enfant maudit » et même si le script de la pièce est sorti en France il y a peu je ne l'ai pas encore lu (pas que j'en ai pas envie mais je suis à l'heure actuelle à plus de 9.000km de la France donc dur de se procurer le livre en français ou même en anglais)

- Sans la moindre modestie je suis assez fière de cette histoire dont j'ai pour l'instant écrit 6chapitres (n'hésitez donc pas à faire des suggestions pour la suite)

-Merci mille fois à ma Bête Guerisa pour ses corrections rapides et efficasse et pour s'être prêté au jeu de commenter mes chapitres de façon hilarante (je sais que je l'écris à chaque fois mais je le pense vraiment)

CHAPITRE 1 : Bienvenue à Poudlard

Bien que son père ait su le rassurer quelque peu, le jeune Albus Severus Potter était monté dans le train avec une certaine appréhension. Les veloutes de fumée qui s'échappaient du Poudlard Express masquaient les parents restés sur le quai. Albus trainait sa grosse valise ne sachant où aller. Son frère lui avait certifié que les élèves de première année ne pouvaient pas aller avec les autres années pour le premier voyage, qu'il fallait qu'ils fassent connaissance les uns avec les autres. Malheureusement Albus ne savait pas si cela était encore un des mensonges de son frère ou non.

Tout en marchant dans le couloir, il regardait les compartiments remplis, pleins de joie et d'animation. Il entendait les rires et les bruits d'explosion avec envie, mais n'osait pas entrer. Lorsqu'il vit un compartiment vide, il se décida : si ce qu'avait dit son frère était vrai, il ne ferait pas d'impair en rentrant dans un compartiment avec des élèves plus âgés, si c'était faux il n'aurait pas l'air bête en se forçant à aller avec des élèves de première année.

Il rangea sa valise tant bien que mal dans le porte bagage et s'assit. Il resta immobile plusieurs minutes, les mains sur les genoux, ne sachant que faire. Il regarda par la fenêtre sans vraiment voir le paysage qui se déroulait devant ses yeux.

C'était la première fois qu'il quittait ainsi sa famille, et la solitude commençait déjà à lui peser. Arriverait-il à s'intégrer ? Serait-il capable d'honorer son nom ? Il n'avait jamais été très bon en quoi que ce soit, c'était James le garçon drôle et sportif, et Lily la sorcière intelligente. Lui il était juste l'enfant au milieu, le garçon chétif qu'on oubliait.

Soudain la porte s'ouvrit sur un garçon du même âge qu'Albus. Sans prêter attention à son camarde, il s'installa, sortit un gros livre et se mit à le lire. Albus le regardait à la fois surpris et curieux. Les cheveux blonds de l'arrivant tombaient sur ses yeux gris plongés dans le vieil ouvrage. Albus savait qui était ce jeune homme, son père leur avait souvent parlé de la seconde grande guerre, de Voldemort, Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom, d'Albus Dumbledore, de Severus Rogue, mais aussi d'un garçon de l'âge de son père : Draco Malfoy. Et Albus savait que le garçon en face de lui dans ce compartiment vide n'était autre que Scorpius Malfoy, le fils de cet homme.

Scorpius avait le teint pâle et les yeux bleu gris, ce qui en plus de ses cheveux blonds presque blancs, contribuait à donner une impression d'absence de couleur, comme s'il était délavé, mais cet aspect translucide le rendait d'autant plus mystérieux, fascinant même. Albus ne pouvait détacher son regard du blond.

Le livre qu'il lisait semblait vieux et était bien plus gros que ceux qu'Albus avait l'habitude de lire. Se sentant observé, Scorpius releva son regard du livre. Les garçons se retrouvèrent alors les yeux dans les yeux. Gêné, Albus n'osa pas détourner le regard. Ils restèrent un instant l'expression interdite, quoique interloquée du jeune blond, dans celle de moins en moins alaise d'Albus. Contre toute attente, Scorpius ferma son livre et tendit la main vers le jeune brun.

« - Bonjour, moi c'est Scorpius, je suis en première année. Et toi ? dit-il d'une voix un peu trainante.

- Albus, je suis aussi en première année, répondit Albus en lui serrant la main.

- Albus ? Comme le directeur ? S'étonna Scorpius.

- Oui. A vrai dire mon nom complet est Albus Severus. Albus comme l'illustre directeur Albus Dumbledore, et Severus comme le directeur des heures sombres Severus Rogue.

- C'est très classe ! S'enthousiasma Scorpius des étoiles dans les yeux. Moi mon nom par contre…Les scorpions sont pas des animaux particulièrement sympathiques…

- Moi j'aime bien le scorpion, c'est mon signe du zodiaque, répondit Albus. Et puis, mon nom est lourd à porter, je ne serai sans doute jamais à la hauteur de ces illustres sorciers… »

Un silence lourd s'installa. Albus ne savait pas vraiment pourquoi il avait dit cela à ce parfait inconnu. Seul son père savait qu'il avait peur de ne pas être à la hauteur de son nom, même sa mère l'ignorait et jamais il n'aurait pu partager ses angoisses avec son frère ou sa sœur.

« - Certain noms sont lourds à porter, murmura Scorpius presque pour lui-même. Mais ton nom est aussi là pour te pousser à accomplir de grandes choses.

- Mais si je n'accomplis rien…

- Je ne pense pas que le nom d'une personne fasse ce qu'elle est. Si tu restes toi-même je suis sûr que ton nom sera plus le tien que celui d'anciens directeurs. » répondit Scorpius avec un sourire doux.

Albus regarda le jeune blond droit dans les yeux. La franchise se reflétait dans ses prunelles grises, et il semblait plus vieux qu'il ne l'était. « On aurait pu être amis », pensa Albus, mais c'était un Malfoy et en tant que Potter il ne pouvait pas devenir ami avec lui. Enfin c'est ce qu'il lui semblait. C'était aussi pour cela qu'il ne lui avait pas dit son nom de famille, et qu'il les connaissait, lui et son père.

Outre cela, Albus avait remarqué qu'ils n'étaient pas non plus du même milieu. Alors que lui se tenait un peu ratatiné sur le siège, les mains sur les genoux, Scorpius se tenait le dos, droit le coude sur le rebord de la fenêtre dans une position à la fois nonchalante et distinguée.

Quand le chariot à friandises passa, Albus sortit son argent à toute vitesse, si bien qu'il renversa la moitié de ses mornilles par terre. Scorpius ne put se retenir et explosa de rire devant la maladresse du jeune brun. Albus, désemparé, finit par rire avec lui.

Même leur façon de rire était différente, Scorpius riait la main devant la bouche avec une grande classe, tandis qu'Albus riait d'un rire de gorge qui faisait tressauter ses épaules. Pourtant malgré ces différences, tous les deux s'entendaient à merveille. Alors que l'agitation régnait dans les autres compartiments, les deux garçons discutaient calmement tout en mangeant des friandises. Les deux enfants étaient tous les deux posés et calmes, mais aussi très cultivés pour leur âge.

« - Dans la mythologie égyptienne il existe une déesse dont le symbole est le scorpion, expliquait Scorpius avec passion. Elle s'appelle Selket et représente le souffle de la vie, la respiration. Elle était adorée et vénérée car elle protégeait des piqures de scorpion et des morsures de serpent. Elle faisait partie des divinités des vases canopes, plus particulièrement elle protégeait les viscères des défunts.

- Je me serai bien passé du dernier détail, dit Albus en grimaçant devant ses fondants au chaudron.

- Désolé, reprit Scorpius en souriant. Ah tient, j'ai Harry Potter. Je l'ai déjà, tu la veux ? »

Scorpius tendit la carte de chocogrenouille qu'il venait de découvrir. Albus eut un petit moment de malaise. En vérité, voir son père sur une carte de chocogrenouille le mettait toujours un peu mal à l'aise, mais dans ces circonstances c'était encore pire. Il se reprit vite et proposa sa carte de Norbert Dragonneau.

Pendant tout le trajet ils continuèrent à échanger sur des sujets anodins comme sur des choses plus pointues. Scorpius connaissait énormément de chose en matière de mythologies, et Albus trouvait cela passionnant, si bien que leur discussion ne prit fin que parce qu'ils étaient arrivés à la gare de Prés-au-lard. Ce moment hors du temps était fini et Albus savait qu'ils ne se parleraient plus après la répartition.

« Les première année par ici, suivez-moi. » criait une voix qu'Albus connaissait bien.

Quand il s'approcha d'Hagrid, Scorpius écarquilla les yeux. Albus, ravi d'en savoir plus cette fois, salua Hagrid avec une aisance exagérée. Le demi-géant lui répondit par un de ses sourires hirsutes, puis il vit le jeune garçon blond aux côtés d'Albus et son visage exprima un mélange de surprise et de perplexité. Sans commenter pour autant, Hagrid continua son rôle et amena les enfants jusqu'au grand lac bordant Poudlard.

« Vous allez bientôt apercevoir Poudlard, dit Hagrid comme chaque année, après le prochain tournant ».

Quand le château apparut entre les arbres, il y eut de grandes exclamations de surprise et d'émerveillement. Albus connaissait beaucoup de choses sur Poudlard, mais le château n'en était pas moins impressionnant avec ses multitudes de tours se dressant vers le ciel. Il était si captivé par le château qu'il trébucha et s'étala par terre. Tous se moquèrent de lui et il se releva rouge de honte. Scorpius lui tendit la main pour l'aider à se relever. Les deux garçons montèrent dans la même barque accompagnés de deux filles qui semblaient tétanisées. Les barques glissaient silencieusement sur la surface lisse du lac. Ils arrivèrent dans la crique souterraine et débarquèrent. Albus manqua de tomber à l'eau en sortant de la barque, mais Scorpius le rattrapa juste à temps. Les deux filles qui avaient partagé leur barque s'étaient mises à pouffer devant la maladresse du jeune garçon.

Guidés par Hagrid et sa lampe, sorte de lampadaire mouvant dans la nuit épaisse, ils grimpèrent le long d'un passage creusé dans la montagne et arrivèrent sur la gigantesque pelouse qui s'étendait au pied du château. Hagrid, suivi des élèves, gravit les quelques marches devant l'immense porte d'entrée. Le demi-géant se retourna et jeta un œil sur l'assemblée qui le suivait en silence. Sans doute satisfait par ce qu'il avait vu, il frappa trois fois à la porte du château. Un homme en sortit presque immédiatement. L'homme avait une allure gracile et des cheveux châtains clairs, il n'était pas très grand, mais une douce chaleur amicale émanait de lui.

« - Tous les première année sont là, Dennis…Professeur Crivey, se reprit Hagrid.

- Merci Hagrid, j'espère que personne n'est tombé à l'eau ! » plaisanta le professeur Crivey.

Il les amena jusque dans le hall d'entrée du château, et Albus repensa à Gringotts devant l'imposant décor et en même temps tout semblait encore plus grand, plus ancien et plus mystérieux. Ils entrèrent ensuite dans la petite salle réservée aux première année. Là où la mère d'Albus -et son père un an avant elle- avait aussi attendu, plus de vingt ans auparavant.

« Bien, pour commencer, bienvenue à Poudlard. Le banquet de début d'année va bientôt pouvoir commencer et vous allez pouvoir vous rassasier, mais avant vous allez être répartis dans les différentes maisons. Ces maisons seront votre nouvelle famille, vous partagerez les mêmes dortoirs, les même cours et les mêmes salles communes. Si vous participez en cours et avez de bonnes notes votre maison gagnera des points, si vous transgressez les règles de l'école, ou avez un quel qu'autre mauvais comportement, vous en perdrez. A la fin de l'année la maison ayant le plus de points gagnera la coupe des quatre maisons, ce qui est un immense honneur. Les quatre maisons ont pour nom Poufsouffle, Serdaigle, Gryffondor et Serpentard. Je compte bien sûr sur les futurs Gryffondors pour me permettre de conserver la coupe dans mon bureau, plaisanta-t-il à nouveau. Merci d'attendre ici, je reviens vous cherchez dans quelques minutes. »

Puis il partit. Les chuchotements commencèrent à monter.

« - Tu penses que tu vas être dans quelle maison ? chuchota Scorpius à Albus.

- Je…je ne sais pas, mon père m'a dis que ça n'avait pas d'importance…

- Pas d'importance ? S'étonna Scorpius, toute ma famille a été à Serpentard, ça ferait bizarre si j'étais dans une autre maison non ?

- Mon père connaissait un homme dont toute la famille avait été à Serpentard et qui, lui, avait été à Gryffondor.

- Vraiment ? Je n'espère pas pour moi…mon père en ferait une attaque ! »

Scorpius semblait perplexe. Albus, lui, était assez fier d'avoir évité de répondre à la question et ainsi retardé le moment où le jeune blond découvrirait qu'ils ne pourraient pas être amis. Albus commençait à se sentir de moins en moins rassuré et l'apparition des fantômes manqua de lui faire pousser un cri. Il ne fut pas le seul à être surpris par l'arrivée des spectres qui pourtant, pour la plupart, les saluaient aimablement. Le professeur Crivey revint et leur demanda de se mettre en rang. Ils entrèrent alors dans la grande salle. La nuit était belle et le plafond magique était couvert d'étoile. Le regard d'Albus resta figé un instant sur les bougies flottant au-dessus d'eux tandis que le professeur Crivey posait le choixpeau magique sur un tabouret. Le chapeau était encore plus en mauvais état qu'Albus n'avait imaginé. La longue déchirure qui lui faisait office de bouche s'ouvrit et il se mit à chanter.

Je ne suis pas d'une première jeunesse
Et moins beau que de nombreux chapeaux
Mais je suis bien meilleur sans conteste
Car mon intelligence est d'un tout autre niveau
Je vous mets au défi de contredire cela
Car à Poudlard ma voix fait loi
Malgré les années je ne suis jamais las
De soumettre à chacun mon choix
Posez-moi simplement sur votre tête
Et votre avenir je vous prédis
Cela vous semble peut-être bête
Mais je sais ce qui vous définit
Si vous voulez connaitre votre maison
Je saurai habilement vous guider
Et vous donner la seule solution.

Vous n'avez qu'à me le demander.
Si je vous dirige vers Gryffondor
Vous rejoindrez les plus hardis
En ces lieux sont les plus forts
Dont jamais le courage ne faillit
Si c'est à Poufsouffle que vous allez
Vous ne serez jamais trahis
Car les plus loyaux s'y sont installés
Simples et justes vous en serez ravis
Si vers Serdaigle je vous mène
Parmi les plus sages vous compterez
Du savoir ils sont les mécènes
Ce sont des érudits incontestés
Si Serpentard est mon choix
Vous n'êtes pas forcément malintentionnés
S'y réunissent les ambitieux et les adroits
Qui pourront j'en suis certain se dédouaner
Glissez moi sur votre tête quelques secondes
Sans appréhension portez-moi un instant
Juste quelques pensées profondes
Voyez, il n'y a rien d'effrayant.

Tout le monde applaudit et le choixpeau salua. Ce que le choixpeau avait dit à propos de Serpentard avait interpelé Albus. De toute évidence il voulait éviter que la réputation de la maison Serpentard porte préjudice à ses membres. Le professeur Crivey déroula un long rouleau de parchemin.

« Quand je vous appellerai, vous mettrez le choixpeau et vous assiérez jusqu'à ce qu'il ait fait son choix et vous guide vers votre nouvelle maison. Abbot Riley ! »

Un garçon blond, le visage blême, s'avança timidement. Il mit le chapeau, bien trop grand pour lui et tout le monde attendit.

« POUFSOUFLE ! » cria le chapeau.

La table à droite de la ligne de première année applaudit et Abbot alla s'assoir parmi eux. L'appel continua, et quand ce fut au tour des noms commençant par M, Albus se tendit.

« Malfoy Scorpius ! »

Scorpius se sépara du groupe avec assurance, fit un signe de main à Albus, et s'avança calmement vers le tabouret. Pourtant Albus cru apercevoir une lueur de crainte quand le jeune blond posa le chapeau sur sa tête. Il l'avait posé le plus élégamment possible, mais le couvre-chef lui glissa jusqu'au nez. Cette fois-ci tout le monde chuchotait.

« - Malfoy, c'est pas le nom d'un ancien partisan de tu-sais-qui ? Entendit murmurer Albus.

- Mais si, il a été en prison même ! Répondait un autre.

- Il va forcément aller à Serpentard. »

Albus se sentait mal pour Scorpius. Tout le monde le jugeait sans le connaitre. Albus souhaitait que Scorpius aille autre part qu'à Serpentard, juste pour contredire les mauvaises langues, mais après un moment de réflexion le choixpeau annonça son choix :

« SERPENTARD ! »

Scorpius jeta un regard vers Albus et lui sourit. Ignorant royalement les médisances des autres, il se rendit sereinement jusqu'à la table des Serpentards. Les élèves se suivaient, certains ne restant que quelques secondes sur le tabouret, d'autres plus longtemps. Le chapeau n'eut juste qu'à frôler la tête d'une fille nommée Alicia Nott pour l'envoyer à Serdaigle. Ce fut alors aux noms commençant pas P d'être appelés et inexorablement au jeune Albus.

« - Potter Albus, » clama Crivey.

Les chuchotements parmi les première année s'élevèrent encore plus vite que pour Scorpius.

« - Potter ? Celui qu'a vaincu tu-sais-qui ?

- J'ai entendu dire qu'il avait un fils à Poudlard. »

Non, il en a deux, rectifia Albus pour lui-même. Bien sûr, les élèves plus âgés étaient moins agités, ils avaient vu James arriver deux avant Albus. Quand il s'avança, il vit alors le visage choqué de Scorpius. Ça y est, il savait qu'ils ne pourraient pas être amis. Son propre père avait dû lui raconter leur passé commun. Tournant le dos à celui qui aurait put être son ami, Albus posa le chapeau sur sa tête, celui-ci glissa et lui tomba sur les yeux. Aveuglé il entendit alors la voix du choixpeau résonner doucement.

« - Un deuxième Potter…Je vois beaucoup de chose qu'avait ton père, commença-t-il. Le besoin de faire ses preuves, l'envie de réussir. Beaucoup d'intelligence aussi.

- S'il vous plaît, pas à Serpentard, chuchota timidement Albus.

- Tu es sur, tu aurais tout à fait ta place parmi les Serpentards. Non, bien sûr, très semblables. Bien si tu le désires, le meilleur choix ne sera donc pas là, ta maison sera GRYFFONDOR ! » Termina le choixpeau à l'assemblée.

Rassuré, Albus enleva le choixpeau. Il rejoignit son frère qui lui lança une tape dans le dos. Tout le monde le salua joyeusement, mais Albus se sentait mal de n'avoir rien dit à Scorpius. Il jeta un léger coup d'œil à la table des Serpentards, mais pouvait à peine apercevoir la tête blonde au milieu de toutes ces personnes bien plus grandes et toutes coiffées du chapeau réglementaire.

L'appel continua, et arrivé vers la fin de l'alphabet ce fut au tour de Rose, la cousine d'Albus, d'être appelée. Avec son intelligence et son tempérament, Albus était certain que sa cousine allait être dirigée vers Gryffondor ou, au pire, vers Serdaigle.

« Weasley Rose » appela le professeur Crivey.

Rose s'avança avec appréhension, regardant le sol. Quand le choixpeau s'anima, Rose sursauta, mais il fallut peu de temps pour que le chapeau crie :

« GRYFFONDOR ! »

Rose, soulagée, rejoignit en sautillant la table où étaient assis ses cousins. A la fin de l'appel, la nourriture apparut sur les tables et tout le monde se mit à manger avec appétit. A la maison il n'était pas rare de comparer un grand repas de fête au banquet de Poudlard pour en louer l'abondance, mais Albus n'aurait jamais pu imaginer un tel faste. Bien que son inimitié forcée avec Scorpius lui ait quelque peu fait perdre l'appétit, il ne put s'empêcher de se servir largement. Il renversa trois fois son verre de jus de citrouille et fit tomber un plat de pomme de terre sur les genoux de son voisin, mais l'ambiance était telle que personne ne lui en voulut.

Après un bref discours de la part de la directrice, le professeur McGonagall, invitant les élèves à suivre scrupuleusement le règlement, non seulement pour le bien de leur maison mais aussi pour leur propre sécurité, un garçon avec un P accroché à sa robe appela les première année de Gryffondor à le suivre, imité par ses homologues des trois autres maisons.

Bien qu'il eut mangé largement à sa faim, Albus avait eu du mal à apprécier le banquet. Les gens de Gryffondor semblaient sympathiques, mais il s'en voulait toujours d'avoir caché la vérité à Scorpius. Avant d'aller se coucher il écrivit une lettre à ses parents, comme il leur avait promis.

Cher parents,

Ça y est je suis installé. Je suis à Gryffondor comme James et vous deux. Rose aussi est à Gryffondor. J'ai fait connaissance avec mes camarades de chambre, ils semblent sympas. Dans le train j'étais tout seul avec un garçon, alors je n'ai pas encore parlé aux autres. Ce garçon, c'était Scorpius Malfoy. Mais ne vous inquiétez pas on ne sera pas amis, de toute façon il est à Serpentard. Poudlard est magnifique et j'ai hâte de commencer les cours.

Je vous aime,

Albus Severus.

PS : le choixpeau m'a dis que je te ressemblais beaucoup, papa, et j'ai demandé la même chose que toi.

A suivre

Les commentaires de Gurisa :

- Je ne pense pas que le nom d'une personne fasse ce qu'elle est. Si tu restes toi-même je suis sûr que ton nom sera plus le tien que celui d'anciens directeurs. » *Très spirituel, monsieur Malfoy* répondit Scorpius avec un sourire doux.

« POUFSOUFLE ! » cria le chapeau. *Vive Poufsouffle ! Yeay ! Clap clap ! Bienvenue chez nous !* [ma bêta est à Poufsouffle et je l'ignorais ?! Honte à moi ! Pour info moi je suis a Serdaigle x3]

Le demi-géant lui répondit par un de ses sourires hirsutes,*Je ne pense pas qu'on puisse dire qu'un sourire est hirsute, mais concernant Hagrid c'est tout à fait tordant xD*[bas quoi ? Il a une barbe hirsute et il fait un sourire donc c'est un sourire hirsute :p]

- Mon père connaissait un homme dont toute la famille avait été à Serpentard et qui, lui, avait été à Gryffondor. *RIP Sirius*