Dans la 5e année d'Harry, -eh oui, l'infâme intrigue de la 5e année ! Craignez, messires, gentes dames, craignez !- un nouvel enfant arrive à Hogwarts –ça, c 'est original !- Un enfant sans nom, sans passé et sans voix … un enfant chargé d'un message ...
ATTENTION, cette histoire se termine sans que tout le mystère soit éclairci, c'est-à-dire qu'il sera laissé au lecteur lui-même de s'imaginer une solution valable. Une histoire comme j'aime en lire. En fait je ne sais pas très bien encore où elle va me mener. Enfin, pour tous ceux qui aiment les histoires bien complète où tout est à la fin expliqué scientifiquement et dans les moindres détails,vous auriez été prévenus. Je n'irai pourtant pas jusqu'à dire qu'elle se finit en queue de poisson, seulement avec une bonne dose de mystère et de Magie. J'espère pouvoir poster le 2e chapitre bientôt !
Je ne possède rien dans cette histoire.
Harry Potter et l'Enfant Sans Nom
Chapitre 1 : L'Enfant-Dragon
- Stupefy !
Sa baguette magique émit un jet de lumière blanche, et
il roula sur le dos pour éviter une colonne de flammes que le Dragon
crachait en sa direction, réussissant seulement à moitié.
Il entendit la voix de plusieurs de ses collègues jeter le sort
à l'unisson, et pour un instant tout ce qu'il put apercevoir fut
le jaune d'ambre du regard vicieux de l'animal, qui ne traduisait qu'un
désir, celui de tuer, qu'une envie, celle de détruire, qu'un
besoin, la soif du sang, et ne put s'empêcher d'admirer la fierté
et la force légendaire de ces bêtes indomptables, avant de
fermer les yeux, comptant les secondes qu'il savait le séparer du
lourd son mat des corps tombant dans la fraîche herbe de la nuit
et se reposant sur la puissance de la Magie.
Lorsque Charlie Weasley se réveilla, ce fut pour se retrouver
éclairé par une faible lumière qui cependant le fit
cligner deux ou trois fois des yeux. Il regarda autour de lui et ne vit
d'abord que des images floues et qui semblaient danser la farandole, mais
il se rendit bientôt compte qu'il était en fait couché
sur son lit dans sa tente-maison, son bras gauche enveloppé dans
des bandages et parfaitement incapable de faire un seul mouvement. Il soupira,
mais ne se posa pas de question, se contentant seulement de tourner la
tête de l'autre côté, et sombra bientôt dans un
sommeil agité, troublé par un mal qui était probablement
à l'origine des rêves étranges qu'il eut cette nuit
là.
Deux yeux. Une paire d'oeil. Ou disait-on une paire d'yeux ? Il n'était
plus sûr. D'ailleurs, aucun de ces mots ne semblaient convenables
pour qualifier le spectacle qu'il avait devant lui. De toute façon,
il ne pouvait pas penser. De temps en temps une douleur lacérante
déchirait sa tête comme un éclair, et le moindre effort
de sa part qui irait dans la simple direction d'une tentative de réflexion
avait l'air de l'aggraver encore plus. Il ne semblait pas y avoir de visage,
seulement des yeux, si brillants qu'ils semblaient être au bord des
larmes. Gris. Argentés. Et loquaces dans leur silence. Il voulait
demander qui, qui était-ce, pourquoi, il semblait que ses lèvres
étaient scellés, non pas matériellement, mais aucun
son ne pouvait en sortir. Il essaya de parler plus fort, mais le résultat
ne fut qu'une boule se formant dans sa gorge. Il voulut bouger, avancer
une main, mais s'aperçut qu'il devait rester aussi immobile qu'il
ne pouvait parler. Cela venait d'un rang supérieur, mais il ne pouvait
déceler l'origine de cet ordre suprême. Il se tint coi, et
regarda la paire d'yeux encore plus intensément, cherchant une réponse
dans leur profondeur même. Lentement, mais sûrement, le mal
s'effaça, partit, le quitta, et bientôt il n'y en eut plus
trace. Il fit un dernier effort pour se délivrer, mais celle-ci
échoua lamentablement. Il n'y avait pas de chaînes, contre
quoi pouvait-il résister ?
Charlie se réveilla en sursaut, mais pourtant se trouva très
calme et complètement maître de lui-même. Enfin, complètement
n'était peut-être pas le mot à utiliser. Par exemple,
il ne put jamais dire ce qui le poussa à se lever, même si
il voyait parfaitement que la nuit dehors était d'un noir d'encre
qui n'avait rien de précurseur de l'aube, mais il ne prit pas la
peine de jeter un coup d'œil vers l'horloge. La même force inconnue
le convainquit d'enfiler son pantalon et une chemise, puis il entreprit
d'ouvrir le rideau qui servait de porte à la tente pour se faufiler
à l'extérieur. Il put apercevoir du coin de l'œil ses confrères,
qui l'un après l'autre se montrait dans la clairière, sortant
de leur habitats respectifs, cheveux en bataille prouvant qu'ils venaient
aussi d'être tirés d'un profond sommeil, regardant autour
d'eux, et aucun d'entre eux ne semblait vraiment comprendre pourquoi ils
agissaient ainsi. Tout semblaient parfaitement calmes, mais pourtant ils
étaient tous là, attendant, et se demandant, mais n'osant
pas proférer une parole, de peur de briser l'harmonie qui pour une
fois unissait la nuit.
Charlie balaya le terrain du regard. Les bois alentours étaient
silencieux, et les dragons, qui, il lui revint, était réveillés
depuis un bout de temps déjà, mais, contrairement à
l'habitude, ne bronchaient pas, semblaient figés dans un calme effrayant
dans sa rare beauté. La forme de leur corps de feu faisait contraste
avec la pénombre de la nuit, et semblait briller dans l'obscurité,
tandis que leurs yeux lançaient leurs éclairs cruels de sauvagerie
et d'indépendance. L'un d'eux baissa la tête, souffla silencieusement,
mais ne cracha aucune flamme. Chaque dresseur les observait avec étonnement
et fascination devant le spectacle. Un hibou laissât échapper
un cri lugubre dans le lointain, et Charlie tourna les yeux dans cette
direction.
Soudainement, quelqu'un poussa un faible cri de surprise, qui ne suscita
aucune agitation chez les Dragons, mais attira à lui tous les regards
vers lui. Il tendait une main tremblante vers un point précis de
l'enclos, et son regard fixe eut le don de mettre Charlie mal à
l'aise. Il détourna les yeux, et les plissa pour essayer de percer
la lumière presque aveuglante émanant des 'Chinese Fire-Balls'.
Plusieurs de ses camarades avait aussi l'air d'avoir aperçu, car
ils semblaient avoir tout oublié pour contempler un miracle. Lequel
…
Puis, Charlie le vit. Il le vit. Une petite tache blanche se détachant
sur fond noir au milieu de flamboyantes lumières rouge-sang.
Tous les dresseurs maintenant l'observait, frêle silhouette malingre
et vulnérable, qui défiait du regard les créatures
d'entres les plus dangereuses du monde.
Quelqu'un, un enfant, avait pénétré dans l'enclos
des Dragons.
Note de l'auteur : L'avez vous aimé ? Enfin, une histoire en
français de plus. Il n'y en a pas beaucoup, en fait.
par Le Chat Noir
