Titre: Alem
Auteur : Gwenetsi
Série : Stargate Atlantis (et SG-1 dans une moindre mesure)
Statut : Terminée
Saison : Post saison 5.
Résumé : Un enfant passe la porte des étoiles. Il prétend venir du futur pour sauver la cité. Seulement, avec la Commission et la suspition des terriens, cela rique de ne pas être simple !
Disclaimer : L'univers et les personnages de Stargate ne sont pas ma propriété.
Note de l'auteur : Vous aimez l'aventure, l'humour et l'amitié ? Alors vous deviez aimer. Je n'oublie pas non plus la romance, mais elle est distillée à très petites doses dans l'histoire (exception faite de l'épilogue). Ceux qui apprécient le Lorne/OC ou le couple Jack/Sam de SG-1 devrait être intéressés.
Actu du 23/05/2012 : J'ai redécoupé l'histoire (d'où l'ajout de chapitres), supprimé le mode scénario et corrigé les fautes (je n'exclue pas en avoir oublié). J'ai également rajouté pas mal de choses, au niveau des dialogues comme du récit. J'espère aussi avoir supprimé certaines incohérences que contenait l'histoire.
Bonne lecture !
Alem
Chapitre 1 – L'arrivée
.
Deux semaines à peine que la cité a amerri. Les discussions au sujet de son emplacement battent leur plein. La baie de San Francisco n'est pas le lieu d'ancrage idéal, les litiges sont innombrables. La commission ne peut gérer cela seule, les différents pays mettent tous leur grain de sel. Richard Woolsey a beaucoup à faire.
Au milieu de tout ça, le lieutenant-colonel John Sheppard, s'ennuie. La bataille est finie. Les tracasseries diplomatiques ne le regardent pas et il ne veut pas s'en mêler. Tant que la décision prise est intelligente, il n'en a pas besoin. Il en a terminé de la paperasserie. Les Wraiths n'ont pas refait leur apparition dans la Voie Lactée. Les vaisseaux X-303 sont en cours de réparation. Ils ne seront pas de retour avant plusieurs semaines (l'Apollo n'a pas encore atteint une porte). Aucune décision n'a été prise de repartir pour Pégase. Teyla passe du temps avec Kanan et leur fils. Beckett leur fait visiter la ville. Ronon a trouvé une jeune femme qui se fait une joie de lui servir de guide à terre. À se demander à qui cela fait le plus plaisir d'ailleurs, Amélia Banks ou lui. McKay et Jennifer roucoulent dès qu'ils ne sont pas en train de travailler. Tous ont rendu visite à leur famille et ont trouvé une occupation. Tous, sauf lui.
Certes, Woolsey lui a confié la direction de la cité, mais avec la routine qui s'est installée, le quotidien l'ennuient. L'excitation des premiers jours est retombée. Il la regrette. Ses seules distractions concernent de rares activations de la porte des étoiles. McKay et Carter ont en effet créé un programme afin que les deux portes puissent être utilisées dans les deux sens, comme à l'époque où les russes avaient la leur. Que l'une soit de Pégase et l'autre de la Voie Lactée n'a plus aucune incidence sur les vortex entrant comme sortant.
Adossé à une rambarde, à l'extérieur, son regard s'égare sur le Golden Gate bridge.
« Ah ! s'exclame une voix. Vous êtes là ! »
Il se retourne sur le nouvel arrivant, laissant un sourire se dessiner sur ses lèvres en reconnaissant Evan Lorne.
« Major ! Quel bon vent vous amène ?
- Je cherche de la compagnie.
- Parfait, j'en ai à revendre !
- Vous aussi, vous ne savez pas quoi faire ?
- Non, non... je meure d'ennui !
- Vous n'avez pas été rendre visite à votre famille ?
- Si, à mon frère. Ça m'a pris une journée. C'est pas qu'on ne s'entende pas, mais...
- Ce n'est pas l'amour fou et vous n'avez plus vos repères ici, termine son compagnon. Pégase vous manque.
- Vous êtes doué !
- Pour moi, c'est la même chose. Pour le colonel Carter aussi.
- Comment vous savez ça ?
- Je l'ai vu hier, elle m'a raconté que lorsqu'ils ont arrêté le programme, elle avait eu le même sentiment.
- Je m'en souviens, j'ai lu un rapport là dessus. Je suppose qu'elle a omis toutes les fois où ils ne pouvaient rien faire d'autres qu'attendre les décisions des imbéciles qui nous servent de dirigeants ?
- En fait, elle y a fait allusion. Selon elle, vous les avez égalés sur le sujet depuis qu'Atlantis est sur Terre.
- Mouais, ou on ne doit pas en être loin. »
C'est au tour du major de sourire.
« Vous me faîtes penser au général O'Neill, dit-il en venant s'accouder à la rambarde à son tour.
- Pourquoi ?
- Lui aussi, il compare son équipe et la vôtre.
- Et qui gagne ?
- Ça dépend du sujet. Pour ce qui est de tenir tête à un supérieur, il a plus d'années d'expérience que vous, donc il vous bat. Mais pour ce qui est du nombre auxquels vous avez désobéi, c'est vous qui gagnez.
- Je vois, donc il a tenu tête plus de fois, mais à moins de personnes.
- Vous avez eu pas mal de clashs ces dernières années et, depuis Woolsey, vous avez atteint des niveaux inégalés.
- D'accord, sans Woolsey...
- Désolé, mais il reste le maître inconditionnel en la matière. »
Une alarme se met soudain à retentir.
« Activation extérieure de la porte des étoiles non programmée ! » hurle les hauts parleurs.
Sheppard se tourne vers son second.
« Je crois qu'on continuera cette enrichissante discussion plus tard. »
Evan acquiesce, tout aussi satisfait que lui d'avoir une distraction, avant de lui emboiter le pas vers la salle d'embarquement.
Aussitôt arrivé, Sheppard se précipite vers la personne en charge de la porte. Le bouclier est activé.
« Qu'est-ce-qu'on a ? »
Il a à peine fini sa phrase que le vortex s'ouvre.
« Je ne sais pas, colonel, répond la jeune femme. On n'attend personne.
- Le vortex est instable, déclare un homme à ses côtés.
- Qu'est-ce-que ça veut dire ? s'énerve-t-il.
- Attendez, on reçoit une transmission. »
Elle contrôle ses écrans.
« C'est un signal... l'IDC du colonel Carter !
- Impossible, elle est en zone 51.
- J'ai vérifié plusieurs fois, c'est le sien.
- Que fait-on colonel ? Interroge le major.
- Levez le bouclier.
- Mais...
- Faîtes-le. »
Elle s'exécute. Le colonel se précipite devant la porte suivi de Lorne. Soudain une forme jaillit du vortex et vient rouler à leurs pieds. La porte se ferme.
Devant eux se trouve un enfant d'une dizaine d'années tout au plus. Il est habillé d'un t-shirt, d'un jean et porte des baskets aux pieds. Il se relève et leur fait face, sonné.
« Salut... hésite Sheppard. Ça va ?
- Mouais, un peu mal au crane, mais ça va. »
Des militaires armés font cercle autour d'eux. John leur fait signe de rester à distance. L'enfant lève son visage vers eux. Il a les yeux bleus, les cheveux courts en porc-épic et, chose étrange, ils sont totalement blancs.
« Bonjour, salue-t-il.
- Bonjour, répond Lorne.
- Dîtes, c'est quoi la date d'aujourd'hui ?
- Le 20 juin.
- Et l'année ?
- 2009.
- Tu viens du futur ? demande aussitôt le colonel.
- Oui et non.
- Pardon ? réplique Evan.
- C'est compliqué !
- Qui es-tu ? » interroge John.
Le garçon sourit.
« Je suis heureux de vous rencontrer, colonel Sheppard, vous aussi major Lorne, j'ai beaucoup entendu parler de vous. Je m'appelle Alem. »
