Et voilà pour le premier chapitre ! C'est une pitite histoire que j'ai concocté dans ma tête un moment avant de le mettre sur "papier", donc j'espère qu'elle vous plaiera. En tout cas elle se composera de plusieurs chapitres, j'ignore encore combien, et c'est la première que je fais justement, qui ont plus d'un chapitre ! Donc bah... indulgence oblige ! C'est également la première que je fais sur EdxEnvy, mais bon XD

Je l'ai classé dans Rated M, parce que oui, il y aura du Lemon, mais je préviens tout de suite, ce n'est pas dans ce chapitre là (pour ceux qui sont venu sur que pour ça ) !

Hmm... voiaaaa, je crois que c'est tout ce que je voulais signaler... Donc j'espère que mon blablatage innintéréssant ne vous a pas découragé de la lire, sinon bah... tant pis, héhé, et puis sinon x 2, bah bonne lecture ! )

PS : (oui, oui, promis après je me la ferme) j'ai changé le contexte : donc pas d'alchimie, pas de Al enfermé dans une armure, par d'homonculus. Nan, c'est l'histoire de deux lycéen un peu... enfin, deux lycée comme Envy et Ed quoi

Allez, go !

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Chapitre I

Quand la haine enclenche le drame

Il faisait beau mais glacé, ce jour là, dans la cour du lycée de Resembool. Les élèves s'agitaient, papotaient, riaient, criaient, pleuraient, et se lançaient diverses boules de neiges à la figure… Enfin bref, une cours de lycée atypique en plein hiver. Bien entendu, elle se divisait, et il était peu difficile de percevoir les différents groupes qui composaient cette place : au centre, les plus jeunes, les plus joueurs, ceux qui n'étaient pas encore sorti du stade « collège » et qui jouaient à trap-trap parmi les arbres. D'autres, accoudés à la rambarde de pierre qui délimitait pitoyablement la sacro-sainte zone de l'établissement, étaient plus baraqué, plus grands, plus forts, plus stupides. Les sportifs, bien entendu, entourés de quelques minettes plastifiées riant à leur moindre blague vaseuses et sans intérêt. Partiellement opposés les uns des autres, la bande "gothique" du lycée et les "rappeurs" déterminés se lançaient des regards haineux, sans pourtant jamais chercher la moindre confrontation, bien trop angoisser à l'idée de s'attirer les foudres de l'autorité lycéenne. Puis, moins extrême, il y avait tous les autres ; les mauvais en classes, les élèves moyens, tapant évidement dans une banalité déplorable, et les "intellos" toujours se baladant tête haute, regards narquois et railleurs, ou bien au contraire se dissimulant le mieux possible derrière des tonnes de bouquins et des lunettes sales, évitant tout conflit avec les mômes jaloux, qui ne pouvaient passer leur hargne autrement que par la violence. Comme quoi, même les groupes se séparaient en d'autres groupes. Les lois du lycée entre adolescents étaient strictes, compliquées, détaillées, mais chaque élève savaient pertinemment à quelle branche il appartenait, et quelle limite avaient-ils le droit de franchir. Tous s'y collaient, tous obéissaient aux règles forgées par la communauté ancestrale qu'était l'enseignement.

Tous, sauf deux.

L'un était assez petit pour son âge mais d'une carrure ne laissant pas indifférentes certaines jeunes femmes, ses cheveux d'or rimant avec son regard parsemaient son visage joyeux, et enjoués étaient ses amis de le connaître. L'autre était grand, svelte, ses cheveux de jais aux reflets saphir surmonté d'un bandeau sur le haut du front, à la limite de deux superbes yeux d'améthystes constamment forgé dans la glace, l'indifférence habitant le moindre de ses sens. Ils étaient deux, ils étaient en terminale, et ils se haïssaient.

Edward et Envy s'étaient rencontrés en seconde, alors que chacun des deux ignoraient (presque) les lois charismatiques lycéennes. Dès les premiers regards, les premières paroles, ils savaient qu'ils étaient fais pour se détester. Et c'est bien ce qui se déroula.

Presque trois ans s'étaient écoulés, et chacun avaient, aux aussi, leur petits groupe. Edward, de sa petite tête d'ange blonde têtue, avaient beaucoup d'ami, et était d'une popularité débordante ; cependant il préférait de loin la compagnie de son petit frère Alphonse, entré en seconde cette année, et de sa meilleure amie Winry, qui ne le quittait pas d'une semelle. Envy, lui, était plus craint qu'admiré, et c'est la tête haute et le regard glacial qu'il siégeait au côté de son amie Lust (sulfureuse brune tout aussi inadaptée que lui à la sociabilité) et son larbin Glutony, qu'il utilisait souvent comme simple machine à menacer, lorsque ses simples regards de glace ne suffisaient plus.

Ce matin là, Edward était d'une humeur monotone en cours de littérature, et c'est d'un œil distrait qu'il observait les flocons blancs se poser avec douceur au centre de la cour, pour soudainement se faire aplatir par la chaussure épaisse d'un élève qui avait la chance de ne pas être à sa place. En effet, accompagnée de Winry et un autre élève de sa classe qu'il ne connaissait et n'avait pas envie de connaitre, il se retrouvait par ce beau temps enneigé cloitré dans une salle de cours pour rattraper son incorrigible retard et ses éternelles difficultés dans ce domaine, alors qu'une semaine auparavant il n'avait délibérément pus se rendre en cours, pour accompagner Alphonse chez le médecin en compagnie de sa meilleure amie, alors qu'il couvait une mauvaise grippe. Et voilà que maintenant tous deux se retrouvaient à fixer un professeur sans intérêt à la capacité étonnante de vous donner envie dormir, tentant de ne pas songer à tout ce qu'ils pourraient faire à la place.

Soudain, on frappa à la porte brusquement, et c'est dans un soupire désespéré que le professeur autorisa l'importun à entrer. Une fois que la planche de bois décrépie eu pivoté sur ses gonds, Edward eu un sursaut intérieur en reconnaissant son éternel ennemi juré, Envy, ses longs cheveux sombres glissant le long de son dos, alors qu'un long manteau de cuir recouvrait sa silhouette aux jambes nues, pour fautes de s'être indéniablement habitué à l'androgynéité. Le blondinet poussa un long soupire d'agacement, ponctué par le coup de coude réprobateur de son ami, tandis que le professeur s'exclamait, mesurant tout de même le ton de sa plainte, connaissant bien la réputation de son élève aux cheveux verts :

- Envy ! Vous auriez pus arriver à l'heure, une fois ne serait pas coutume !

- J'ignorai que le nabot était ici, lança-t-il d'un ton neutre et glissant comme du verglas, si j'avais su je ne serais pas venu.

- Que tu ais un don de prémonition peut donc t'être utile dans ce cas, répliqua froidement le nabot en question, passablement irritée. S'il s'avère que tu saches t'en servir.

Envy lui lança un regard à la fois dégouté et passablement amusé de sa répartie enfantine, tout en s'asseyant mollement sur une chaise, à l'opposé de son ennemis juré. Il n'enleva pas son manteau, il avait froid. Peut-être devrait-il songer à se procurer ne serais-ce qu'un pantalon – ce qui plairait à Lust, elle qui ne cessait de l'embêter sur ce sujet.

- Qu'est-ce qu'il fait là, lui ? Il n'a pas été absent, que je sache ! râla la crevette à sa gauche, provoquant un soupire de désespoir de la part du jeune homme.

Le professeur, Mr Havoc, soupira à son tour, et expliqua à Edward d'une voix calme et posée, respectant en tout point les règles fondamentales de son rôle d'enseignant :

- Envy vient ici tous les mercredis après midi, de son grès, pour tenter de s'améliorer en littérature.

- Ça t'étonne, le minus ? siffla Envy dans un rictus sardonique, qui fit rosir les joues pâles de son interlocuteur enragé.

Il était étrange de constater qu'Envy, ce jeune homme habituellement si impassible à tout ce qui l'entourait, réagisse aussi bien et démontre quelques parcelle de sentiments (aussi sadiques soient-ils) sur son visage en la présence d'Edward Elric. Ce dernier, justement, se retint à grande peine de ne pas répondre – assaillit par les coups d'œil glacés et menaçants de son amie, qui le sommeillait de se taire.

La fin du cours se déroula dans le silence le plus total. Edward avait à nouveau rivé son regard lointain en direction des flocons, Winry admirait sa nouvelle clé à molette (elle, l'irrémédiable passionnée de mécanique – allez savoir pourquoi), le garçon derrière se triturait le nez, et Envy faisait agilement tournoyer son stylo entre ses doigts, semblant peu préoccupé de prendre des notes, son admirable cerveau semblant amplement lui suffire. Lorsque le gong significatif retenti dans le couloir, chacun se leva d'un bon, et Winry indiqua d'un geste de la main à son mini-blond préféré qu'elle avait un passage urgent à faire aux toilettes, pour ensuite s'éclipser en vitesse. Très vite Envy et Edward se retrouvèrent confronté à un habituel face à face ardent, leurs regards peu amènes semblant fuser dans tous les coins et rebondir contre les murs, créant une atmosphère aussi tendue qu'un fil de pêche (1). Mr Havoc resta un instant à les observer, debout contre la porte qu'il venait de verrouiller, puis décida sans un mot de s'éclipser rapidement, peu motivé pour – à nouveau – tenter de calmer le jeu entre les deux protagonistes.

Désormais seuls dans le couloir sombre, ils s'observèrent un instant en chien de fusil, et au même moment se ruèrent l'un sur l'autre, les coups de poings, de pieds, de tête, fusèrent dans des claquements stridents et des grognements rageurs, et c'est un cri déchirant qui les tirèrent de leur combat acharné et ô combien habituel. Edward recula en titubant légèrement, tandis qu'Envy, légèrement sonné lui aussi, se dépêchait de disparaitre de la vue de son rival pour tranquillement s'affaisser contre un mur en toute liberté, les coupures, hématomes et griffures ne le tiraillant pas autant que le désir ardent qu'il éprouvait à tenter de réduire en miette ce macaque blond.

- ED !

Winry s'était ruée sur son ami qui s'était délibérément laisser tomber au sol, la lèvre en sang, un cocard impressionnant sur la pommette et un mal de ventre impitoyable, dû aux puissants coups de genoux d'Envy, qui heureusement n'avait pas viser plus bas.

- Je croyais que tu étais aux toilettes, siffla Edward en maîtrisant tant bien que mal sa douleur lancinante, un singulier air de reproche dans la voix.

- C'était ce que je m'apprêtais à faire, en effet, mais deux abrutis finis ont encore trouvé le moyen de se battre pour rien ! s'exclama-t-elle, visiblement furieuse.

- Ah… C'est toi qui as crié ? s'enquit-il, peu affolé de ses remontrances, toujours allongé au sol.

- Bien sur ! Mais là n'est pas la question ! scanda-t-elle en l'aidant à se relever. Tu dois aller à l'infirmerie…

- Sûrement pas.

- Et pourquoi ?

- Parce que je vais bien ! mentis le jeune homme en faisant mine de se redresser correctement, ce qui lui valu un horrible tiraillement abdominal.

Winry leva les yeux aux ciel en remarquant, bien évidement, l'état déplorable dans lequel se trouvait son ami, et elle lui agrippa le bras fortement pour commencer à l'emmener vers la sortie de l'établissement, tout en affirmant d'un ton catégorique et sans appel :

- Très bien, si tu ne veux pas te faire soigner, il est hors de question que tu restes ainsi, tu risques de te faire plus mal encore. Tu vas aller te reposer à l'internat !

Edward, sachant pertinemment qu'il n'avait aucune chance face à elle, se laissa mollement entraîner vers la sortie de l'établissement, admettant silencieusement qu'un délicieux lit douillet ne lui ferait pas de mal.

Du côté d'Envy, encore appuyé contre le muret et pestant contre ce chien d'Elric, il entendit distinctement un léger claquement de talons reconnaissable entre mille, et c'est en serrant les dents méthodiquement qu'il fit face à la tornade de glace nommée Lust :

- Tu t'es encore battu avec le nabot, c'est ça ?! s'exclama-t-elle en lui lançant un regard peu amène.

- Juste un peu. Et il l'a cherché, se défendit l'adolescent d'un ton neutre.

- Comme s'il avait besoin de te provoquer pour que tu ais envie de lui taper dessus !

- Tu n'as pas tord sur ce point ; Elric est une vrai mauviette, il est incapable de…

Elle lui asséna une tape si violente sur le dessus du crâne que quelques étoiles dansèrent un moment devant ses yeux. Alors qu'il allait pousser un flot de jurons sous la douleur, elle le coupa dans son élan en lui agrippant les cheveux dès la racine et le tirant en avant, clamant d'un ton sec et aussi froid que la neige qui les recouvrait petit à petit :

- Tu rentres à l'internat ! Et si je te surprend à sortir de ta chambre ça risque d'aller mal pour toi, mon vieux !

Il ne répondit rien, humilié mais pas assez fou pour oser défier une fille telle que Lust. Très vite ils arrivèrent à la petite route qui les séparait encore de l'entrée de l'internat, quand son regard s'arrêta sur un autre ; ces yeux aussi doré que le miel et aussi éclatant que le soleil, se mêlant à une tête d'ange aux cheveux blond et à la lèvre profondément fendue. Immédiatement Edward et Envy se stoppèrent, sous les sifflements perçant de leurs accompagnatrices respectives, qu'ils ignoraient royalement, maintenant que leur envie de destruction reprenait le dessus sur leur instinct de survie.

Postés au milieu de la route, face à face, un unique mètre les séparants encore, ce fut Envy qui rompit le silence en premier, cet air narquois entièrement consacré à son ennemi se reformant sur son visage dur et glacé :

- Alors, pas trop amoché, le nabot ?

Edward étouffa difficilement une envie soudaine de lui sauter à la gorge pour cette insulte ô combien agaçante vis-à-vis de lui, et il répliqua, sur le même ton :

- Nickel, fillette. Mais on ne pourrait pas en dire autant de toi.

En effet Envy avait lui aussi quelques contusions plus ou moins profondes sur le visage, un sourcil particulièrement enflé et certaines difficultés à se tenir debout.

- T'inquiète pas pour moi, je peux encore tenir. Assez en tout cas pour achever de te réduire en bouillit !

Un léger sourire de défit se dessina sur le visage d'Edward, alors qu'il se cambrait légèrement, près à attaquer :

- Essaye déjà d'en avoir l'occasion !

Pour la seconde fois en à peine quelques minutes, les deux rivaux fondirent l'un sur l'autre, ignorant les appels de leur amie, les yeux dans les yeux, la mine concentrée et hargneuse. Alors que chacun avaient encerclé le col de l'autre et brandissaient le poing paré à l'abatre, ce fut un violent coup de klaxon qui les tira de leur rêverie destructrice. Ils tournèrent la tête, immobiles cependant, et eurent à peine le temps de réaliser la gravité de la situation que les pneus de l'imposante camionnette grisèrent sur le sol mouillé, et qu'un violent choc à la tête sonnèrent leur entré brutale dans l'inconscient.

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(1) il aurait été peu glamour de dire « string » XD.

Voualaaaah ! J'espère que ça vous à plus ! En tout cas, si ça vous dit, faîtes moi part de vos avis dans des pitites reviews ! Je ne vous force pas, mais bon... ça prend juste deux minutes et ça fait méga plaisir ! (sauf si c'est pour me traiter de tous les noms, évidement, héhé). J'accepte volontiers les critiques constructives, donc si vous en avez une sur le coeur n'hésitez pas ! Allez, à plus tard !! )