Titre : Quand une retenue dérape.
Auteur : Magicae Nigrae
Bêta : Personne actuellement. (Y a-t-il des intéressés ?)
Résumé : Harry est fou… Fou amoureux ! Lui qui pourtant était sûr de vivre sa petite vie peinarde après avoir envoyé Voldy-chou six pieds sous terre, qui avait fraternisé avec le Quatuor d'Argent, qui avait acquis des pouvoirs et une immense fortune. Mais non, il était Harry Potter, et il ne faisait jamais rien comme les autres !
Disclaimer : L'univers d'Harry Potter appartient à J.K. Rowling. Vous pensez qu'elle me l'offrira pour mon anniversaire ? :3
Pairing : Basée sur un HP/SS, avec d'autres couples sur le côté !
Commentaire de l'auteur : Hey ! Voici ma première fic, sur un couple qui me tient vraiment à cœur ! J'espère que vous aimerez ! En attendant, bonne lecture !
Quand une retenue dérape.
Chapter 1 :
Hogwarts, le 1er juin 1997.
Harry savait qu'il était perdu. Oh, il avait réussit, par un rituel de vieille magie, à détruire la totalité des horcruxes à distances –il était même resté dans un coma magique deux semaines à cause de celui qui était dans sa tête- avec l'aide de Dumbeldore vers la fin de sa sixième année. Suite à la mort de Cédric, Harry s'était juré de faire tout ce qu'il pouvait pour venir à bout de Voldemort le plus rapidement possible. Il ferait tout ce qui était en son pouvoir pour changer les choses. Donc, à partir de sa cinquième année, il s'entraînait dans la Salle Sur Demande quand l'Armée de Dumbeldore ne l'utilisait pas.
Récapitulatif : Voldy mangeait actuellement les mandragores par les racines et tout allait bien. Les parents de Neville, grâce aux connaissances en botanique de ce dernier et à la mort du Seigneur des Ténèbres, s'étaient réveillés et suivaient une rééducation pour s'intégrer dans le monde actuel. En prime, Harry avait découvert que non seulement sa mère avait été adoptée, mais que ses parents biologiques n'étaient autre que… Minerva McGonagall et Albus Dumbeldore ! Tadaaam !
Flash-Back :
C'est un Harry très énervé qui entra dans le bureau du Directeur d'Hogwarts ce jour-là, un parchemin venant de Gringotts à la main. Il ouvrit la porte dans un grand fracas avant de la claquer derrière lui.
"- Harry, mon graçon, quel bon vent t'amène ?" demanda Dumbeldore.
"- Vous le saviez… Vous l'avez toujours su et vous ne m'avez rien dit !" (1)
Il avait hurlé et sa magie crépitait furieusement autour de lui. Il lança le parchemin au sorcier plus âgé pour que ce vieux c… Ce brave vieil homme puisse le lire. Bubus soupira et passa sa main dans sa barbe, ses yeux ayant arrêtés de briller et où perçaient nettement l'inquiétude et la tristesse, mais aussi un peu d'espoir. Mais ça, Harry ne l'avait pas remarqué, trop aveuglé par la colère et sa propre tristesse.
"- Harry, calme-toi…"
"- Que je me calme ? Mais je suis PARFAITEMENT CALME !" le coupa le petit brun.
Il serra ses poings à s'entailler les paumes pour essayer de garder un semblant de contrôle sur sa magie, histoire de pouvoir entendre son grand-père s'expliquer.
"- Si nous t'avons éloigné de nous, c'est parce que nous étions toujours les principales cibles des attaques que je qualifierais de Mangemoriennes…"
"- Ils ont été enfermé quelques semaines à peine après la chute de Voldemort, ceux en liberté se faisaient petits, alors pourquoi m'avoir laissé dans cette maison ? Quand je suis arrivé ici en première année, pourquoi ne pas m'avoir gardé avec vous ? POURQUOI NE M'AVEZ-VOUS RIEN DIT ?!"
Il avait hurlé sa dernière question comme un dément, un dragon à qui on aurait subtilisé le plus précieux des trésors.
"- Avec Voldemort de retour ? Nous voulions juste te protéger Harry, s'aurait été trop dangereux de te garder avec nous…"
"- ET ALORS ? Vous me serviez l'excuse des protections qui ont été mises en place à cause du sacrifice de ma mère, et que grâce au sang qui coulait dans les veines de ma tante, ces protections étaient valables, alors que ma mère avait été ADOPTÉE ! J'ai du vivre un enfer pendant 15 ANS dans cette PRISON ! J'étais traité comme un ELFE ! RABAISSÉ, AFFAMÉ, FORCÉ À FAIRE TOUTES LES CORVÉES AVANT D'AVOIR APPRIS À MARCHER CORRECTEMENT ! BATTU À CHAQUE PETIT PROBLÈME OU COUP DE MAGIE ACCIDENTELLE ! ME METTRE LÀ-BAS M'A BIEN PROTÉGER, N'EST-CE PAS ?!"
Il s'était enfuit, les larmes dévalant ses joues, sans voir le vieux sorcier qui avait emprisonné sa tête entre ses mains, ni la femme qui était arrivée dans le bureau pendant sa tirade et qui avait plaqué une main devant sa bouche face à toutes ces horreurs. Ses pas l'avaient mené dehors, où, face au Lac Noir, il s'était assit sur un rocher, laissant couler ses larmes. Le froid de ce mois de novembre le dérangeant à peine, sans vouloir rentrer au château. Un rictus désabusé apparut sur son beau visage.
"- Ils avaient raison, les Dursley et Voldemort… Qui voudrait d'un monstre pareil ? C'est de ma faute, si mes parents et Cédric sont morts, c'est à cause de moi… Ils m'en veulent pour ça sûrement… Une plaie vivante, voilà ce que je suis… J'aurais dû mourir cette nuit-là… Pourquoi lui et pas moi dans ce foutu cimetière, hein ?"
Finalement, il avait, d'un revers de manche, sécher ses larmes, puis il était retourné au château, manquant de peu cette fois, une silhouette noire le fixait un peu plus loin. Harry avait rejoins ses amis dans la Grande Salle pour prendre son dîner, mais sn estomac était noué et il lui était impossible d'avaler quoi que ce soit. Le visage vide, il écoutait d'une oreille distraite ses amis parler, tout en réfléchissant. Sa décision était prise, se dit-il, en retournant au dortoir des Griffons de 5e année. Il s'entraînerait, pour pouvoir sauver le monde sorcier, accomplir la prophétie, sauver ses amis en vainquant Voldemort, et puis il pourrait quitter ce monde où il n'est qu'un boulet, qu'un indésirable…
Fin du Flash-Back.
Les mois étaient passés, et Harry avait enfin daigné répondre à une des convocations de ses grands-parents.
"- Tu dois le faire Harry ! Vous dépérissez tous les trois !" lui avait dit Hermione.
Et il l'avait fait, il y était allé. À peine fut-il entré dans le bureau qu'il se retrouva prit dans une étreinte, entouré par les bras de sa grand-mère. Minrerva l'avait serré contre elle de toutes ses forces, en murmurant dans son oreille combien ils étaient désolés et combien ils s'en voulaient de n'avoir rien vu. Albus les avait rejoins dans l'étreinte, et Harry, à bout, avait éclaté en sanglots, s'accrochant à ses grands-parents comme si sa vie en dépendait. Il avait dormi dans les appartements du vieux couple, dans la chambre que le château y avait magiquement ajoutée.
Après ça, Minerva l'avait initié à devenir Animagus, Poppy aux sorts de soins, et Albus lui apprenait à se battre. Ils avaient intégrés les deux parrains d'Harry dans son entraînement l'année suivante, Rémus ayant repris le poste de professeur de DCFM et Sirius ayant été innocenté lorsque l'Ordre du Phénix avait capturé Pettigrew lors d'une attaque des Mangemorts.
Le jeune homme aux yeux émeraude eu un sourire à cette pensée. La Gazette des Sorciers en avait fait la une, et la nouvelle avait fait un scandale presque aussi gros que lorsque la filiation d'Harry avait été rendue publique.
Puis vint l'affrontement final. Les Malfoys et Snape l'avait conduit devant Voldemort, masqué et prétendant voulant être un nouveau Mangemort. Tout avait été très vite, Voldy, déjà affaibli mentalement et physiquement, n'avait rien vu venir. Harry n'avait eu qu'à lever sa baguette et à prononcer la formule du sortilège de mort pour tuer le fléau des sorciers. Ses amis de Slytherin l'avaient défendu corps et âmes, redorant à ce moment-là leur nom. Depuis, les noms de Malfoy, Parkinson, Zabini, Nott et Snape étaient connus, comme ceux des membres de l'Ordre qui avaient prêté main forte à l'arrestation des derniers mangemorts, et le sien, à son plus grand malheur, encore plus adulé.
Oui, tout allait bien.
Enfin, presque… Parce que pour revenir à la raison de la perdition d'Harry… Et bien disons ce qu'il en est :
Harry Potter était tombé follement amoureux de son professeur de potion. Il aimait Severus Snape depuis les vacances qui avaient relié sa sixième et sa septième année.
À suivre...
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Magicae Nigrae