Disclaimer: L'univers ainsi que les personnages de Harry Potter appartiennent à Joanne Kathleen Rowling (ou JK pour les intimes), je les emprunte juste. Je ne me fais strictement aucun argent sur cet univers et ces personnages empruntés.
Rating: T (pour plus de précaution, je changerai par la suite si il le faut.)
Note: Hm.. hé bien, bonjour, bonsoir !
Comme vous le savez sûrement déjà, cette fiction est basée sur l'univers de Harry Potter. Aussi, ne vous étonnez pas de constater qu'il y a des personnages OOC car c'est bien le cas, à commencer par Harry en lui-même.
Ceci est mon second texte alors n'hésitez pas à critiquer, s'il vous plaît !
Ensuite, je ne sais pas du tout si il y aura une suite. Je m'explique, je n'ai écrit que ce prologue, ce texte a juste popé dans ma tête et je l'ai juste écrit, je pense déjà à une possible suite et aux grandes, grandes, très grandes lignes de l'histoire mais je ne suis pas du tout sûre d'écrire une continuité à ce texte.
Je l'ai surtout posté pour avoir des avis sur l'écriture et l'intrigue, mais les retours m'aideront peut être pour l'inspiration.
Ah, et n'hésitez pas à me signaler les fautes, s'il vous plaît !
Bonne lecture !
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Prologue
Je ne ressens rien. Rien. Je ne ressens vraiment rien. L'espèce humaine est donc faite de vide ?
Mais pourtant, j'aperçois les personnes autour de moi faire des mimiques avec leurs visages, leurs yeux s'illuminer, se plisser, s'écarquiller, leur mâchoire se contracter, leurs joues ou leur nuque se rougirent, leurs poils se hérisser, leurs muscles se tendre et se détendre car oui, je le vois, je les observe, je sais qu'ils ressentent.
Donc.. est-ce que c'est moi le problème, la bizarrerie, le défaut, l'anomalie, le monstre ? Suis-je vraiment la monstruosité entrée dans l'espèce humaine ? Pourquoi ne puis-je juste pas ressentir, comme tout le monde, comme toutes les personnes normales ? Pourquoi ? Cette question que tout le monde se pose mais qui ne reçoit jamais de réponse, ah, je fais au moins une chose comme tout les autres, suis-je donc moins un monstre ? Mais.. j'ai bien la réponse à ce «Pourquoi ?». Tout simplement parce que je suis l'anomalie, oui, le défaut, l'exception.
Par exemple, le jour où Pétunia, la femme qui m'a trouvé dans la rue, m'a recueilli et m'a ensuite abandonné ce jour-là, m'a déposé à l'orphelinat je lui ai demandé ce «Pourquoi ?» du haut de mes cinq ans, une preuve encore de mon anormalité, et elle m'a rétorqué avec une moue de pur dégoût: «Parce que tu es une abomination qui n'aurait jamais dû naître. Il ne faudrait pas que tu nous contamines avec ton anomalie qu'est ta personne, garçon.».
Tout ce que je me suis dit c'est que si je pouvais vraiment contaminer les personnes autour de moi, cette femme qu'est ma "sauveuse" (que je ne considère pas du tout comme) ne serait pas en train de sourire en me disant de rester devant la porte du bâtiment jusqu'à ce que quelqu'un ouvre, pendant qu'elle partait en voiture à toute vitesse, mais elle aurait sûrement le visage aussi neutre qu'est le mien, après tout c'est ça, mon anomalie, ne rien ressentir, non ?
Et je suis donc resté dans cet orphelinat, j'essayais de reproduire les reniflements d'une des surveillantes, Martha, de refaire les froncements de sourcils de Mme Cole, de mettre de la colère, tristesse, joie, de l'anxiété dans ma voix habituellement si neutre ou encore essayer de reproduire les symptômes de la colère, yeux qui s'illuminent, poings qui se serrent, lèvres compressées, de la tristesse, yeux qui se voilent, mains, lèvres, épaules qui tremblent, larmes qui coulent ou encore de la joie, lèvres qui s'étirent, yeux qui s'illuminent (différemment de la colère, là est toute la subtilité de la chose), corps surexcité et tout autres sentiments dont je ne connais pas forcément le nom. Et je dois avouer que je m'y prends plutôt bien si la fois où Mme Cole est venu dans ma chambre pendant que j'expérimentais la tristesse et qu'elle m'a "réconforté" est une preuve.
Mais ce que je reproduis ne comble pas le vide que je suis, je me rends bien compte que c'est juste une façade pour effacer ma monstruosité pour que personne ne se doute que je suis le défaut. Même quand je me dis cela, je ne suis pas triste ou tout autre chose que je devrais ressentir, juste.. neutre.
Mais, un jour, je fis leur rencontre. Un groupe de garçons est venu me voir dans la cour pendant que j'observais toutes les mimiques des autres et m'a poussé, je m'étais réceptionné tant bien que mal sur mon coude. Et là je les ai ressentis. La colère et la douleur. J'étais en colère, une émotion ! Et j'avais mal, je le ressentais, je me sentais.. vivant. J'étais en colère contre le groupe de garçons de m'avoir dérangé, et j'avais mal d'être tombé. Je me suis donc relevé avec une colère sourde qui pulsait dans ma tête, aveuglant mes sens et mon esprit logique, et les ai regardés, ils ont reculés devant mon regard pourtant juste.. vide alors pourquoi s'étaient-ils reculés ? Je ne le saurais sûrement jamais. Puis quelque chose de bizarre s'est passé, leurs regards se sont voilés comme lorsque les personnes sont tristes mais sauf qu'ici ce n'était pas un voile de tristesse qui recouvrait leurs yeux mais de… neutralité puis ils sont partis sans plus de cérémonies.
Sur le moment je ne m'en rendais pas compte d'avoir ressenti, ça me semblait si naturel. Mais après être rentré dans ma chambre et, avec du recul, avoir repensé à ce qu'il s'était passé, je me rendis compte que j'avais bien ressenti après tout.
La douleur et la colère, mes nouveaux et premiers amis, n'est-ce pas ?
