Voici une histoire, coécrite ? Il y a deux auteurs donc je suppose que c'est le cas, l'histoire est inspirée du film Don't cry Mommy, je l'ai vu, c'est poignant et très dur, je pense que ce sera de même pour cette histoire. Si vous avez lu les méandres du cœur, c'est même plus léger que cette histoire. Cette partie suit celle de Daek Angel (mais vous pouvez toujours suivre l'histoire avec votre auteur qui vous convient le plus, ou les deux, c'est selon vos choix). Si vous voulez une suite, vous pouvez toujours nous motiver par vos commentaires. Attention : il y a des sujets très difficiles, viol collectif, suicide, violence, âme sensible s'abstenir.


-Prologue : Mon Cauchemar-

PDV Shizuru :

Vendredi 20 heures

Mes parents me laissaient généralement une totale liberté sur mes choix de vie, mais en retour, je devais porter convenablement le nom imposant des Viola. Et ce n'était pas une masse à faire. Cela signifiait du protocole, des relations avec des partenaires financiers, des discussions avec politiciens, avoir toujours d'excellentes notes à l'école, ne pas se laisser distraire par la nouvelle technologie ou affaire de coeur. Mais en soit, cela ne m'intéressait pas...enfin la première partie. J'étais de la vieille école, écrire sur du papier, parler directement aux gens. Mes activités extrascolaires impliquaient l'arrangement floral, des cours d'escrime, de violon, ainsi qu'intervenir dans des associations caritatives en tant que bénévole. J'avais très peu de temps pour moi-même mais, je savais parfaitement concilier ce peu de temps.

J'étais actuellement à une soirée organisée par ma famille dans le manoir de celle-ci, c'était bien pompeux, avec des invités riches et de grande famille. Je faisais seulement acte de présence à la demande des mes parents, qui étaient parties en voyage d'affaire au Qatar. Je n'étais pas très enthousiaste de jouer la potiche, sourire à me faire des courbatures aux joues, bien que je le faisais régulièrement au lycée avec mon fan club. Je buvais parfois du champagne, bien que le goût n'était pas du mien. Toutefois, je devais m'habituer au petits fours et conversations en tout genres. Après une heure de torture et mal de tête, j'excusais mon absence en prétextant vouloir me rafraîchir, alors qu'un espèce de pervers d'avocat détaillait en louchant effrontément mon décolleté. J'avais cette folle envie de lui jeter mon verre à sa figure. Cependant, je faisais bonne figure avec un sourire, ça m'irritait en mon fort intérieur de le faire.

Ensuite, je me dirigeais exténuée vers ma chambre pour prendre un peu de repos, car la soirée ne faisait que commencer.

Encore trois bonnes heures…et il y avait cette possibilité qu'elle s'ajourne.

Je n'étais pas certaine de tenir le coup jusqu'au bout de la nuit ; si je ne faisais pas une pause. Je m'asseyais sur mon lit, en prenant garde de ne pas abîmer ma robe de soirée, ce serait ennuyant de devoir me rechanger, et j'aimais beaucoup le tissu rouge de soie pour m'en séparer ainsi. Et je passais mes mains derrière ma nuque en soupirant, j'aurai souhaité passer autrement la soirée, tranquille, à étudier et manger quelque chose de simple, et plus nutritifs que du caviar; alors que j'exécrais le goût. Mais je ne devais pas m'en plaindre, cela arrivait une fois par mois.

Je pris mon téléphone portable, et je me mis à rayonner de bonheur en voyant le fond d'écran qui imprimait. La photographie de Natsuki ma meilleure amie, et aussi mon premier amour. Sur l'image, je l'embrassais sur la joue alors qu'elle exposer d'adorables et voyantes rougeurs. J'aimais les femmes, mes parents le savaient, et ce fut surprenant, mais ils l'acceptaient, ils savaient que je n'avais jamais eu de coup de cœur avec les hommes, et ils m'en avaient présenté des charmants, mais aucun ne sut déposséder mon cœur. Je devais cependant le dissimuler jusqu'à ma majorité et mon indépendance financière je la posséderais aussi avec l'immense héritage que m'avait laissé ma défunte grand-mère. Malheureusement les projecteurs étaient tournés en ma direction, au moindre faux-pas, je pouvais discréditer ma famille. Alors que si j'avais un diplôme en main ainsi que des moyens de subvenir à mes besoins, alors je pourrais ma vie comme bon me le semblait. Et je faisais tout pour parvenir à cette fin. J'avais choisi de devenir avocate, j'ai toujours voulu aider les faibles, et je ne cherchais pas devenir célèbre ou me faire un nom, mais prouver mes capacité, et ne pas compter essentiellement sur ce que je possédais depuis ma naissance, non je souhaitais me construire par mes propres moyens. Ainsi peut être que je pourrais être heureuse avec ma Suki ? Mais il fallait d'abord qu'elle sache mes sentiments envers elle, et j'avais peur de détruire la seule amitié sincère que je possédais depuis toujours. Mon choix se résumé à une amitié que je n'ai jamais connus et un amour qui me rendrait heureuse si il était réciproque, ou malheureuse si je me retrouvais seule ?

J'écoutais avec impatience le message de ma douce, mais les traits de mon visage se raidir à chacun de ses mots.

« Shi…Shi..zuru…pi…pitié…ai-aide…m-mmoi…je s-ssuis…d-ddans…les vvestiaires de l'ééé-cole. J'ai…j'ai peur…ils…sont…là…ahhhh ! Laissez-moi ! » Hoqueta t-elle avec la plus grande angoisse, je pouvais percevoir en fond des rires d'hommes, je serrais fortement de la mâchoire. Qu'est-ce qu'ils voulaient faire de ma Natsuki ? Je ne voulais pas le découvrir, mais les arrêter absolument. Je me relevais de ma positon léthargique, les larmes aux yeux et hoquetant contre ma main, je devais aider Natsuki par tout les moyens, je me précipitais en dehors de ma chambre en dépossédant de ma marche titubantes mes talons hauts. J'ai presque glissé sur les marches quand j'entendis la suite de cette sordide conversation qui me retourna le ventre :

-Allez ne fais pas ta vierge. Tu verras ce qu'est d'être une femme. Tu vas aimer.

Rires.

-Je ne pense pas qu'elle va regretter, je vais lui montrer ce qu'est un vrai homme, et avoir des orgasmes.

Cries.

Pleures.

Est-ce que j'avais mal compris ? Non, non, non…pas ça...PAS CA ! Je vis mon majordome se rendre à mon encontre, me demandant si tout allait. Mais non rien n'allait ! Je ne lui répondis pas tellement absorbé à sauver à tout prix ma bluette. Je pris les clés de voiture de ma BMW, et je rejoins l'extérieur comme une détraquée les pieds découverts, mais le calvaire ne semblait pas se terminer, je devais supporter cette écoute. J'avais l'impression que c'était un film d'horreur, un cauchemar, je n'entendais pas des êtres humains mais des animaux.

-Arrête de te débattre sale pute !

-Lâchez-moi ! Pitié ! NONNNNN !

BAM

-la ferme salope, Reito tiens là ! Je veux passer le premier.

-Ce n'est pas juste Takeda !

-Arrêtez-les gars, on va tous se la faire.

Je n'arrivais pas à reconnaître cette dernière voix, non ce n'était pas possible, ils étaient trois contre une ? Il fallait que je me dépêche, j'allais tuer ces salopards !

Quand j'entendis les cris d'angoisse de ma louve, ainsi que ses pleures, et les coups qu'elle recevait pour se débattre, j'ai cru que j'allais mourir, non je l'étais déjà. J'avais fait tombé les clé de ma voiture sur le sol, et les mains tremblantes, je tentais de mettre dans le contact. Et les hurlements se différent plus persistants, et ces porcs, je les écoutais lui faire du mal, l'agresser, je ne pouvais plus supporter d'en entendre plus, mais ce n'était pas moi qui était à plaindre. Je serrais le téléphone à presque ne plus sentir mon poing.

« Mon dieu ! Natsukiiii ! » Hurlais-je en même temps que ses étouffements.


Prochain chapitre ? Ça dépend de vous, et si cela ne vous dérange pas de lire plus, mais je vous rassure, je ne serai pas explicite dans les scènes d'agression, je ne suis pas capable de le faire. Aussi voulez-vous voir Shizuru être témoin de l'état de Natsuki, ou revenir au point de vue de Natsuki ?