Note de l'auteur: Ne m'en voulez pas trop, c'est ma première fic. Et j'ai bien peur que mon cerveau ait laché prise depuis longtemps... paix à son âme.
Disclaimer : Les personnages de Harry Potter de m'appartiennent pas, gnagnagna, Ils appartiennent à leur auteur J.K.Rowling, et elle a bien de la chance, la bougresse. George le Geôlier-Yeti et Melinda Ellana Hohenheim par contre sont à moi !
Bonne lecture !
Partie 1
C'est enchaînée au fond d'un sombre cachot qu'elle se réveilla, avec un énorme mal de tête en prime. « La vache, il fait bigrement noir ici. C'est où, ici? »
Elle était enfermée dans une geôle froide et humide, avec pour seuls compagnons d'infortune des blattes et des rats.
« Au moins, quand je m'ennuierais – et quand je n'aurais plus toute ma tête aussi – j'aurais toujours des personnes à qui faire la conversation. Ah non, on dirait que j'ai un gardien, finalement. Avec un peu de chance, il aura un peu plus de QI que mes compagnons. »
Jetant un regard vers le gorille endormis. « Rien n'est moins sur. »
En effet, il y avait, de l'autre côté des barreaux, un grand escogriffe mal peigné, qui ressemblait fort à un croisement entre un singe et un mammouth. Seul sa respiration – fort bruyante – laissait penser qu'il ne faisait pas partie de la collection d'animaux empaillés accrochés au leurs sur lequel il s'appuyait.
« Soyons sympathique, et faisons la conversation à notre cher geôlier. »
- Hey! Qui t'es, toi? Et où je suis ?
L'interpellé sursauta, regarda autour de lui les yeux ronds, avant de poser son regard mort sur une tête d'élan accroché à hauteur de regard. « Mouais, c'est pas une lumière. »
- Euh, ah... Gné ?
Furent les seuls sons qu'il fut capable de prononcer, non sans quelques minutes d'incertitude.
La prisonnière soupira. « Une conversation avec une punaise de lit serait bien plus instructive. »
- Mais non gros balourd, ce n'est pas la bestiole crevée à tes côtés qui te parle, mais la jeune fille que toi et celui qui t'as donné l'ordre de la surveiller qui te parle. « Crétin. »
- Oh.
Le gorille dirigea enfin ses yeux porcins vers sa prisonnière. Plissa les sourcils en signe de concentration – à moins qu'il ne fasse juste semblant – et se décida à parler.
- T'es la prisonnière du Seigneur des Ténèbres, petite mijaurée! Il renifla un coup, avant d'éclater d'un rire guttural. Et tu ne risque pas de revoir la lumière du jour de si tôt! NIHAHAHAHAA !!!
- Ah! Si je comprends bien, mon très cher hôte est donc Voldemort. Il va falloir qu'on parle un peu déco, parce que bon, le look « château fort abandonné pour cause de peste » c'est un peu trop vieillot.
- Euh?
- C'est passé de mode, quoi.
Le gorille resta silencieux pendant une dizaine de minute, essayant d'analyser les paroles de sa jeune captive. Jusqu'à ce qu'un petit détail lui revienne en mémoire.
- Hé toi là ! Qui es-tu pour oser prononcer le nom du Seigneur des Ténèbres misérable cloporte ?
- Premièrement, je ne pas un insecte, mais une humaine, inscrits-toi bien ça dans le crâne, l'orang-outan. Deuxièmement, je suis – apparemment – l'invitée particulière de la maison aujourd'hui, même si je ne me souviens pas avoir été conviée convenablement à prendre part à votre petite fête. Et troisièmement, tu ne t'es toujours pas présenté, malpoli.
Une fois encore, le gorille demeura perplexe face aux paroles de la jeune fille. Elle le mettait sur les nerfs, avec ses réponses. Et le pire, c'est qu'elle avait raison, d'après ce qu'il en comprenait. C'est à dire pas grand chose.
- J'te parle pas de ça. Comment oses-tu prononcer son Nom !
- Je me pose la même question. Ce surnom est horrible. Aucune poésie, aucune imagination, vraiment. C'est… Plat. D'ailleurs, à partir de maintenant, je l'appellerais… Tommy. Ou Tommynouchet. Oui, c'est bien, ça, comme surnom.
- Que ?
- Si tu ne m'as TOUJOURS pas répondu, je suppose que c'est parce que tu n'as pas de nom. Alors, je vais t'appeler… Georges.
Le Yeti en face d'elle se redressa de toute sa hauteur, et leva ses bras dans un excès de rage – au grand damne de la prisonnière aux narines délicates.
- Je vais te … !
- Me ? Tuer ? Comme c'est original ! Mais tu sais, ce n'est pas gentil de tuer les invités. Et Voldemort… Pardon, je veux dire Tommy, risque de ne pas être content. Je crois qu'il a besoin de moi pour un quelconque chantage auprès d'Harry chéri. Tant que j'y suis, autant te le dire. Les barreaux sont solides, je n'ai aucun moyen de m'échapper, donc tu PEUX aller prendre une douche. Et profites-en pour laver tes affaires, qui en ont au moins autant besoin que toi.
Le geôlier se redressa sur ces pattes arrières, et tel un Yeti qui se frapperait violemment la poitrine pour montrer sa colère, se jeta – inutilement – contre la grille de la prison, avant de se rendre conte de leur présence.
Frustré, il retourna s'asseoir en bougonnant, non sans lancer un regard furieux à l'adresse de sa captive qui se serait écroulée de rire si ses bras n'avaient étés retenus par des chaînes la maintenant collée au mur.
Quelques temps plus tard, la jeune fille fut réveillée par un cri du gorille « beaucoup trop aigu par rapport à se voix normal » d'après elle.
Celui-ci avait eu la mauvaise surprise d'avoir été réveillé dans son sommeil par un énorme serpent « A noter : les Yetis ont la phobie des serpents » répondant au doux nom de Nagini.
C'est, du moins, ce que siffla la voix.
Voldemort venait d'arriver.
- Alors, comment se porte notre captive ?
« Youpi ! Face de serpent se montre enfin ! »
- Oh ! Voldi ! Comme c'est gentil de venir me rendre visite! Comment ça va, depuis le temps ?
- Que… Comment OSES-TU m'appeler, misérable larve ?
- Ah oui c'est vrai, pardon. J'avais oublié, c'est Tommy maintenant, dit-elle en appuyant bien le nom.
Lord Voldemort darda sur elle ses yeux rouges, choqué.
- Tu n'aime pas ton nouveau surnom ? demanda de façon plus qu'innocente la prisonnière, en mode « yeux larmoyant ».
Le seigneur des ténèbres repris rapidement contenance, puis lança un regard noir de reproche au Mangemort incapable de faire tenir sa langue à une gamine. Il darda ensuite ses yeux rouges dans ceux plein de défis de sa prisonnière, tout en passant sa langue de serpent sur ses lèvres.
- Tu fais la fière pour le moment, mais auras-tu encore la force de parler, quand ta torture sera terminée ?
« Te voir est déjà une torture vieux schnock »
- Ben justement, autant dire tout ce que je pense tant que je le peux. Premièrement, Voldemort, c'est un surnom vraiment pourri, qui met en avant la platitude de ton imagination et l'incohérence de ton esprit. Voldemort, soit voleur de mort, signifie que tu vole la mort d'autrui, donc que tu les empêches de mourir. Et c'est exactement le contraire de ce que tu fais, vu que tu les tues. Et Mangemort, n'en parlons pas. Dis-moi, juste comme ça… où est-ce que tu les trouves, ces surnoms ? Quand tu réfléchis aux toilettes ?
- Ferme-la ! Tu n'es pas en position de faire de l'humour.
- Désolé face de serpent, moi aussi je préfèrerais m'asseoir, mais vous ne m'en avez pas donné le choix.
Voldemort se rapprocha – ou glissa auprès (rayez la mention inutile) – de sa captive, les yeux toujours fixés dans les siens. On pouvait apercevoir les veines de ses tempes gonfler sous l'effet de la colère. Il se calma quelque peu, avant de prendre la parole.
- Melinda Ellana Hohenheim. Pour qui vous prenez-vous ? Pour quelqu'un de la haute société ? Vous, une sang-mêlé ! Quelle présomption ! Vous vous donnez de bien grands airs, pour une gamine.
La dite Melinda se contenta de grogner une réponse à voix basse.
- Tu n'es donc pas capable de former une phrase convenable, petite sotte.
- Je disais : « La grande gueule ici c'est pas moi. Je ne me suis pas donné un titre de noblesse, et je suis fière de mon « double-sang », MOI. Pas comme d'autre ici présent… ». Si tu veux que je t'explique le sens de ma phrase, dis-le moi, hein. Faut pas avoir honte d'être long à la compréhension.
- COMMENT OSES-TU TE MOQUER DE MOI SALE GAMINE !
- En te regardant. Je sais pas pourquoi, mais dès que je te vois, j'ai une irrésistible envie de t'envoyer bouler.
- Mais quel caractère ! Et quel langage ! C'est une honte, pour la petite fille du célèbre…
- Du célèbre Paracelse Théophrastus Bombast Von Hohenheim, grand alchimiste de son état, mort en 1905 au doux âge de 412ans. Décoré de la croix du sorcier fêlé, Créateur de la Médecine Naturel, premier sorcier à comprendre les principes de l'immunisation et inventeur du premier Programme de Longévité à base de Nourriture Saine, de Plantes et de Sport – PLNSPS pour les initiés. Grand ami de Nicolas Flamel – l'inventeur de la pierre philosophale, tu sais, celle que tu n'as pas réussi à avoir – il est cependant mort avant lui, assassiné par sa belle-fille impatiente d'avoir accès à l'héritage, et bla bla bla. Je sais qui est mon grand père, merci.
Le Lord la fixa un moment (de son regard vide, méchant, et qui se voulait pénétrant) espérant la voir baisser la tête en premier. Ce qu'elle fit. Mais pas de la manière dont il aurait voulu : elle explosa d'un rire incontrôlable au bout de cinq minutes de fusillade intensive.
- Ha ha ha ! Trop flippant… Heureusement que tes yeux ne sont pas des baguettes magiques, parce que sinon ça ferait longtemps que je serais stupéfixiée…
- C'EN EST TROP ! Tu croupiras ici jusqu'à ce que je daigne à nouveau m'occuper de ton cas, stupide sorcière !
- D'accord ! A plus tard !
Lord Voldemort ne prit pas la peine de lui répondre, et parti en se drapant des ses robes, dans un semblant de dignité qui aurait fait pâlir Severus Snape de jalousie. Le pauvre passa ensuite le reste de la soirée alité, avec un sérieux mal de tête.
Et dans la cellule, Melinda comptait les araignées.
- Neuf cent vingt trois, Neuf cent vingt quatre, Neuf cent vingt cinq…
Elle soupira profondément. A force de l'entendre compter, George s'était endormi. Elle avait bien essayé de le réveiller, mais comme chacun sait, les Yetis sont plutôt dur de la feuille et ont un sommeil aussi lourd qu'eux. Trois tonnes cinq.
- J'aurais peut être pas du vexer Lord machin. Je risque de m'ennuyer. Neuf cent vingt six. En plus, le Crétin des Ténèbres ne m'a même pas dit ce que je faisais là. Quel caractère pourris ! Neuf cent vingt sept. Neuf cent vingt huit. Whoua ! Elle est vachement poilue, celle la. Une chance que je n'ai pas la phobie des arachnides. Neuf cent trente…
Et ce n'est que le début…
Voilà !! J'espère que ce premier chapitre vous à plu. La suite bientôt !
