Coucou les Niffleurs et Niffleuses :3 Me revoici avec une nouvelle fiction ! Elle se nomme « Like a Three Six » et comportera… beaucoup de chapitres, de petite taille. C'est pourquoi je posterai une fois, voire deux, toutes les semaines. J'espère que ça vous plaira, et surtout laissez-moi vos impressions, c'est gratuit et ça me fait plaisir !
By the way, merci à Klainekisses, ma ptite Aristocat :3
Nicholas « Nick » Duval était assez petit de taille. Il avait les cheveux bruns, presque noirs, et des yeux marron clair. Malgré qu'il soit mignon, intelligent, drôle et tout le reste, il n'avait pas de petit ami. Il n'avait pas de petit ami parce qu'il était un criminel. Il avait été jugé coupable d'un crime et s'était retrouvé en prison.
Il vivait dans une cellule double, mais il était seul. Il ne parlait donc à personne, sauf le midi quand il mangeait avec les autres prisonniers et pendant les travaux d'intérêt. Son seul passe-temps était la lecture. Bien sûr, les livres qu'il possédait n'étaient pas géniaux mais il n'avait rien d'autre.
On ne pouvait pas dire que Nick était heureux. Mais en toute personne optimiste qu'il était, il se disait que ça pouvait être pire. Il aurait pu, par exemple, avoir un colocataire psychopathe ou un accro au cannabis. Mais ce n'était pas le cas. Il avait un lit – qui se résumait en un matelas et un drap – et un repas deux fois par jour – qui n'était qu'un bout de jambon et de la salade coincés entre deux morceaux de pain.
– Numéro 3 ! le héla quelqu'un.
« Numéro 3 », c'était comme ça qu'on l'appelait. Encore un de ces numéros débiles pour reconnaitre les détenus. Nick attendit patiemment que la porte en bois de sa cellule s'ouvre.
– Numéro 3, reprit le gardien, préparez-vous à accueillir un colocataire. Il arrive demain soir.
Il referma la porte et Nick s'inquiéta un peu. Il espérait avoir un colocataire sympathique, avec qui il pourrait parler. Peut-être qu'ils pourraient même être amis ? Nick se replongea dans son livre.
Le lendemain matin, le gardien vint chercher Nick et quelques autres détenus de son secteur (Nick, ainsi qu'une dizaine d'autres prisonniers, habitait au secteur C) pour les emmener aux « vestiaires », où ils pouvaient effectuer tous les rituels d'hygiène quotidiens.
– Salut, Numéro 3 ! lança Numéro 4, un garçon plutôt petit et blond, toujours survolté.
Nick lui sourit pour toute réponse. Le brun se doucha, se lava les dents et se rasa, après quoi le gardien lui dit :
– Numéro 3, aujourd'hui, vous devez laver les vitres extérieures de tout le bâtiment.
Sans protester, il prit le chiffon et le produit à vitre qu'on lui tendait et commença son travail. Il était en train de faire une vitre d'un des bureaux quand un homme en smoking entra, suivi d'un grand blond aux yeux verts. Nick adressa un sourire à ce dernier qui ne le lui rendit pas. Les deux hommes discutèrent. A travers la vitre, Nick put seulement entendre des bribes de phrases comme : « … une de nos cellules… », « … gars assez gentil… » ou « … Numéro 6… ». Qui était ce Numéro 6 ? Nick n'en avait pas la moindre idée. A sa connaissance, personne ne portait ce numéro dans la prison.
A la pause de midi, le brun alla retrouver ses deux seuls amis.
Numéro 9 – ou David Thompson – était assez grand, noir, et était en prison à cause d'une histoire de détournement de fond.
Numéro 10 – Wesley Montgomery – était asiatique et emprisonné pour assassinat à coup de marteau.
Ils mangèrent et, à un moment, Wesley demanda :
– Nick ?
– Mmh ?
– C'est vrai ce qu'on raconte dans notre secteur ?
– De quoi ?
– Que y a un nouveau qui va venir dans ta cellule.
– Ah. Ouais.
– Il est comment ? demanda David.
Nick haussa un sourcil. Depuis quand David s'intéressait aux hommes ?
– J'en sais rien. Je ne l'ai pas encore vu.
David hocha lentement la tête. Wesley, qui fixait avec gourmandise la main de David, ne dit rien.
– Pas besoin de baver sur mon sandwich, Wes.
– Mais je crève la dalle !
David rit. Il coupa un morceau de son sandwich et le tendit à la l'asiatique qui n'en fit qu'un bouchée.
Ensuite, Nick retourna nettoyer les vitres puis rentra dans sa cellule. Il était étendu sur son lit quand il entendit un bruit de porte, des pas, et des voix. Sa propre porte s'ouvrit et le gardien dit à quelqu'un d'autre :
– Vous allez voir, vous allez vous plaire ici. Et puis Numéro 3 est un chic type.
« Vous allez vous plaire ici. » De bien grands mots. Quoi pourrait se plaire dans une prison ?
Un jeune homme grand, blond aux yeux verts entra. C'était le même homme que Nick avait vu dans un des bureaux. Dans son dos, il portait le numéro 6. Ah ! C'était donc lui le fameux Numéro 6 !
Le gardien referma la porte et Nick lança poliment :
– Bonsoir.
Le blond ne répondit pas et se contenta de le regarder. Il sortit quelque chose de sa poche et le rangea rapidement dans son tiroir, puis s'assit sur son lit.
– Je m'appelle Nicholas Duval et toi c'est qu-
– Tu pourrais arrêter de parler ? J'aimerais dormir.
Nick, un peu surpris, se tut. Le blond se recroquevilla sur lui-même, dos au brun. Nicholas s'endormit lui aussi, un peu déçu.
Le lendemain, Nick se réveilla le premier. Il observa le blond de loin et décida de le réveiller aussi, car le gardien allait venir les chercher. Le blond avait la tête enfouie dans une sorte de tissu noir. Sur les joues du Numéro 6, des larmes avaient coulé, il avait pleuré la veille. Ça faisait penser Nick à lui-même, lors de son arrivée en prison. Ça avait été très dur pour lui aussi.
– Numéro 6, réveille-toi…
Le blond ouvrit un œil. Il s'assit sur son lit. Quelques secondes plus tard, le gardien les emmena aux vestiaires.
– Salut ! dit le blond survolté au nouveau. Je suis le Numéro 4 ! Tu te plais ici ?
Numéro 6 lui jeta un regard noir.
– Tu sais qu'il y a plein de-
– Tu peux pas la fermer ? grogna Numéro 13, un badboy avec une crête brune sur la tête. On en a marre de toi.
Numéro 4 n'osa pas protester.
Comme travail d'intérêt, Nick et Numéro 6 devaient, tous les deux, mettre un peu d'ordre dans le jardin de la prison. Il était dans un bien sale état. Nick prit une pelle et commença à enlever les mauvaises herbes. Numéro 6 l'aida du mieux qu'il put. Après plusieurs heures d'effort, le gardien leur apporta à manger.
– Tenez, les gars ! Le patron vous interdit d'aller manger avec les autres. Il veut que le jardin soit comme neuf avant demain.
Nick hocha la tête et s'assit sur un tronc d'arbre, invitant d'un signe de tête Numéro 6 à en faire autant. Le blond accepta mais se tint à bonne distance du brun, son sandwich posé près de lui. Il n'y touchait pas, il attendait simplement que Nick ait fini pour continuer de travailler. Nicholas soupira. Ce garçon le faisait de plus en plus penser à lui. Nick aussi ne mangeait pas dans les premiers jours. Mais David et Wes l'avaient aidé et il avait recommencé à se nourrir.
Ils reprirent leur travail. Ça se passa dans le silence. Nick avait bien trop peur de se faire rembarrer comme la veille. Il se contentait de dire : « Passe-moi la pelle, s'il te plait. », « Evite de faire comme ça. » ou « Les carottes, c'est ici, 6. » Rien de plus. Bientôt, Nick eut trop chaud et décida d'enlever son t-shirt. Le blond le fixa un moment, comme surpris, puis fit de même. Ils travaillèrent comme ça, torses nus et silencieux, jusqu'au soir. Le gardien vint les chercher.
– Bravo, vous avez fait du bon boulot !
Il remarqua alors leur état.
– Hé, vaudrait mieux éviter un streap-tease en plein milieu du jardin…
Les deux hommes lui jetèrent un regard plein d'éclairs puis se rhabillèrent. Ils retournèrent en cellule. Le repas arriva bientôt et Nick constata que Numéro 6 ne mangeait toujours pas. Il était étendu sur son lit et ne bougeait pas. Nick inspira et risqua :
– 6, mange un peu…
Le blond ne répondit pas.
– Il faut que tu te nourrisses…
Cette fois, il leva la tête vers Nick et dit :
– J'ai pas faim.
Le brun soupira et abandonna.
Au matin, après les vestiaires, Nick dut repeindre une barrière avec Wesley.
– Alors, ce nouveau ? demanda-t-il.
Nick pensa à partager son inquiétude au sujet de Numéro 6 mais se dit qu'il ne devrait pas en parler.
– Ça va, il est sympa.
– Mignon ?
– Assez, reconnut Nick dans un sourire.
Wesley, qui n'était pas plus gay qu'un pot de fleur, dit :
– Tu vas enfin trouver une raison d'aimer la prison !
– Wes ! s'indigna le brun. D'abord, je n'aimerai jamais la prison. Après, je n'ai pas envie d'être le petit ami de 6. S'il faut, il en a déjà un. S'il faut, il n'est même pas gay.
– « 6 » ? Tu lui as déjà trouvé un surnom ?
– C'est juste que je trouve que « Numéro 6 », ça fait un peu long…
– Ah oui ? dit l'asiatique, peu convaincu.
Ils mangèrent avec David, à leur coin habituel. En face d'eux, Nick vit Numéro 6, son sandwich intact posé près de lui, regardant fixement la personne en face de lui – c'est-à-dire Nick. Le brun croisa son regard et ils baissèrent les yeux, gênés. Puis ils recommencèrent à se fixer jusqu'à ce que l'un d'eux baisse le regard. Ils retentèrent plusieurs fois, c'était comme un jeu.
Nick aurait voulu le rejoindre, mais il ne voulait pas se faire rejeter comme les jours précédents. Il resta donc là à le fixer.
Après avoir fini de rafistoler la barrière avec Wesley, Nick entra dans sa cellule, un peu avant Numéro 6. Ce dernier ne mangea pas quand il arriva. Il se mit directement au lit. Il n'y eut aucune allusion à leur petit jeu de la pause de midi.
Alors, ce premier chapitre ? J'avoue que j'ai écrit cette fiction il y a longtemps et je n'aime pas trop la façon dont je l'ai rédigé x)
Petite aide pour la rédaction de la review : Qu'est-ce que vous pensez du chapitre en général (l'idée de la prison, des numéros…) ? Que pensez-vous des prisonniers (Wesley, David, Nick, Numéro 6, Numéro 13, Numéro 4) ? Qu'espérez-vous dans le prochain chapitre ?
A la semaine prochaine ! Merci d'avoir lu :)
