Brèves de toilettes
Disclaimer : Les personnages, lieux et noms respectifs de cette fanfic sont une propriété de Square Enix LTD. Aucune rémunération ou profit n'est tiré de ces textes. Ils sont une continuité fictive faite par les fans, pour le plaisir des fans de Final Fantasy VII.
Dans la Shinra, on peut s'attendre à rencontrer des tonnes de situations ambiguës. Certaines drôles, parmi elles quelques-unes où on ne cherchera pas plus loin. D'autres qui, ma foi, tournent tout le monde au ridicule...
En voici un exemple:
Les toilettes de l'étage des SOLDATS.
Zack surprend Séphiroth, pantalon baissé, sur Genesis qui était appuyé contre le lavabo. Les deux sont en sueur et essoufflés.
Il ne dit rien. Séphiroth se rend compte de son observation, s'éloigne du Banoran et tente de s'expliquer. Il n'a même pas le temps de placer un mot que le chiot s'en va, encore sous le choc de ce qu'il a vu.
Ce qui s'est passé en réalité...
Tout est tranquille, Genesis se contemple dans la glace et raconte sa journée à Séphiroth. Son manteau rouge est posé sur un coin du lavabo alors qu'il se lave les mains. Séphiroth, lui, est dans le cabinet des toilettes, la revue officielle de la Shinra en mains. Il marmonne des 'humhum', 'mmmm' peu attentifs au blabla incessant du roux.
D'un coup, le jacassement cesse et il entend quelqu'un en train de s'étouffer. Il appelle une fois Genesis, n'obtient aucune réponse et décide de voir ce que son ami avait.
Son sang ne fait qu'un tour quand, effectivement, il le voit en train de s'étouffer. Avec quoi? Il en a aucune idée.
Oubliant de remonter son pantalon, détail futile lors d'une urgence comme celle-ci, il se met derrière le Banoran et enlace sa taille. Il place son poing au niveau du centre de son abdomen, sous le sternum, (chose aisée: pour une fois Genesis ne porte pas son manteau), et fait pareil avec son autre main.
En y mettant sa force, il les pousse vers l'intérieur et vers le haut, en faisant tout de même attention à ne pas être trop brusque au risque de lui briser le thorax et quelques côtes au passage.
Quand enfin, il parvient à faire cracher le bonbon à la pommesotte/menthe de ce sot de rouquin, il pose son front en sueur sur son dos (geste plus dû à la peur qu'à l'effort, je vous rassure). Encore secoué, Genesis s'avachit contre le lavabo, tout en prenant note de ne plus JAMAIS retoucher à ces satanés bonbons de malheur.
Leur instant de soulagement est de courte durée quand la porte des toilettes des hommes s'ouvre et que quelqu'un les surprend dans cette situation plus qu'ambiguë...
