The care and feeding of

Cette histoire appartient à Half-sleeping, qui m'a donné sa permission pour traduire. L'histoire est plutôt amusant, et j'ai eu une ou deux demandes de aokaga, donc... ^^ Bref, il y a deux chaps, je posterai le suivant vendredi ou samedi, selon les réponses à cette trad. (Pour ceux qui veulent la lire en anglais, vous pouvez la trouver sous le même nom sur Archive Of Our Own)

Enjoy!

Chapitre 1 :

A la moitié de son dixième burger et du quatrième d'Aomine, écoutant d'une oreille distraite le constant grommellement de ce bâtard avec l'occasionnel hurmph de déglutition, Kagami réalisa qu'il sortait, effectivement, avec Aomine Daiki.

« Fuck me », dit-il involontairement, puis son cerveau réalisa ce que sa bouche avait déjà compris et le fit s'étouffer.

« Quoi ? » demanda Aomine, s'arrêtant à mi-bouchée, regardant Kagami s'asphyxier sans même un geste pour lui offrir du soda ou quoi que ce soit. « Tu as oublié quelque chose ? »

« Er », balbutia Kagami. « Oui – je – mon – » Il prit une profonde inspiration. « J'ai un devoir demain. »

« Donc ? » dit Aomine, se désintéressant aussitôt.

« Donc j'ai besoin d'étudier », répondit Kagami. « Donc… Je ne peux pas jouer eu basket avec toi ce soir. » Et quand était-ce devenu une habitude qu'Aomine et lui fassent un rapide match 2 ou 3 fois par semaine, puis qu'ils aillent manger avant de traîner ensemble si longtemps qu'ils doivent aussi aller dîner ?

Aomine aspira son milkshake à grand bruit, et Kagami fut dégoûté de se rendre compte qu'il savait qu'Aomine faisait ça pour cacher une moue qui tordait son visage en quelque chose de réellement mignon, et encore plus dégoûté d'avoir apparemment mentalement classifié une des expressions d'Aomine comme « mignonne ».

« Emprunte juste les notes de Tetsu et lis-les », suggéra t-il. « Tu ne pax pas être si idiot. »

« Je ne suis pas plus stupide que toi », claqua Kagami. « Kuroko est occupé aujourd'hui, tu te souviens, c'est pour ça que Momoi t'a collé à ma charge – pour -» La lumière s'alluma, lumineuse et brillante.

« Pour que nous n'interrompions pas leur rendez-vous, ouais », dit Aomine. « Es-tu réellement aussi stupide ? Même Murasakibara est au courant, et il n'est intéressé que par ce qu'il peut mettre dans sa bouche. »

« Non- » Et n'avait-il pas été évident que Momoi recevait plus d'intérêt de la part de Kuroko qu'il n'en avait apparemment montré durant les 5 années de collège, et qu'elle refilait Aomine à quelqu'un chaque fois qu'ils (ndt : Kuroko et Momoi) le pouvaient, parce qu'il était de toute évidence incapable de prendre soin de lui-même, mais l'adolescent n'avait pas vraiment besoin d'être surveillé 24/7, il aimait juste agir comme si. « C'est juste – j'ai besoin d'étudier, c'est tout ! »

« … Et mes croquettes », demanda Aomine avec mécontentement.

« Fais tes propres putain de croquettes », rétorqua Kagami. « Ou retourne piquer celles de ton coéquipier. »

« Je n'aime pas les croquettes de Ryou » dit Aomine. « Tu avais dit que tu en ferais. »

« Je n'ai absolument rien dit ! » s'exclama Kagami. « Tu as juste supposé de toi-même ! » Sauf qu'il avait prévu de les faire ce soir là, qu'il l'ait dit ou non, parce que manger à l'extérieur tout le temps coûtait cher et Aomine avait tendance à moins se plaindre quand il obtenait ce qu'il voulait – Kagami devait sortir d'ici.

Il ramassa ses trois derniers burgers. « Ecoutes, tu – fais ce que tu veux. J'y vais, j'ai besoin d'étudier. Bye. »

Il courut sans un regard en arrière.

.O.

Le téléphone de Kagami sonna, et il le décrocha. « Est-ce que Dai-chan et toi vous êtes disputés ? » questionna la voix désapprobatrice de Momoi à travers la ligne.

« Non », répondit Kagami. « Va en enfer. » Il raccrocha.

Il sonna à nouveau. « Donc vous vous êtes réellement disputés », dit Kuroko.

« NON NOUS N'AVONS PAS EU DE DISPUTE » cria Kagami.

« Il nous attendait sur les marches de la gare. », déclara Kuroko d'une voix neutre. « Il n'avait rien mangé. Il était là depuis l'après-midi. Nous n'avons pas de devoir demain. »

« Cet idiot », dit Kagami, et il se blâma intérieurement. Attendez, qu'est ce qu'il était en train de faire ? « Il est au lycée, ne devrait-il pas être capable de prendre soin de lui ? »

Kuroko répondit à cette déclaration par le silence. Long, long silence. « Vous alliez passer la journée ensemble », commença t-il quand il eût décidé que Kagami avait assez mariné dans sa culpabilité. « Vous aviez un – » Il s'arrêta.

« … Tu allais dire rendez-vous », dit Kagami. « Kuroko espèce de bâtard, depuis combien de temps – »

« Ne blâme pas Tetsu-kun », interrompit Momoi. Le lâche lui avait passé le téléphone. « Nous ne sommes pas ceux qui t'ont forcé à cuisiner pour lui. Nous ne sommes pas ceux qui t'ont forcé à jouer au basket avec lui pendant des heures. Nous ne sommes pas non plus ceux qui ont suggéré que vous regardiez ensemble des enregistrements de matchs de la NBA ! Ça venait entièrement de toi. »

Kagami se mit à bafouiller. « Ce n'est pas – ce n'était – c'est juste que c'est difficile de le laisser seul ! »

« Oui », dit Momoi, et Kagami se souvint de la jeune fille venant droit à l'ennemi, pleurant sous la pluie, et le poids de leur histoire déferlant sur Kuroko comme une vague. « Mais une fois que c'est fait, tu dois être responsable ! C'est comme avoir un animal de compagnie ! Il a besoin de toi. »

« Pourquoi est-ce que ça doit être moi ? » questionna Kagami. « Je pensais que c'était votre rôle ! CE N'EST PAS MA FAUTE. »

« Je pense qu'il va attraper froid maintenant », dit sévèrement Momoi. « Tu lui dois une explication ! Il attendait ces croquettes avec beaucoup d'impatience ! »

Kagami tenta de stopper sa migraine naissante. « Est-ce qu'il sait ? » demanda t-il.

« Tetsu-kun pensait que vous deux pourriez bien vous entendre », dit Momoi avec innocence.

« Non », contra Kagami. « Je veux dire Aomine. Est-ce qu'il sait ? »

Kuroko reprit le téléphone. « Kagami-kun. », dit-il.

« Je suppose que c'est un non, donc. » déduisit Kagami. « Je te ferai payer ça, tu entends ? Un jour. D'une quelconque façon. »

Kuroko laissa un silence mêlant tolérance, dédain, et une touche de mépris parler pour lui. « Arrange tout avec Aomine-kun demain », ordonna t-il avant de raccrocher.

.O.

Kagami reposait sur le dos, n'essayant pas de s'endormir. Avant qu'il ne réalise qu'il restait éveillé dans l'attente d'un des messages tardifs et contenant les pansées aléatoires d'Aomine. Il tenta ensuite de toutes ses forces, mais il ne pouvait pas. Ils sortaient vraiment ensemble, dans une étrange, abusive, basketball relation. (ndt : quoi que ça puisse vouloir dire) La seule chose manquante, aussi loin que Kagami avait commencé à réaliser, était qu'il était relativement sûr que les gens sortant ensemble faisaient… des choses.

On ne pouvait pas grandir à L.A et ne pas savoir que les gens faisaient des choses, et parfois que deux gars en faisaient, parfois deux filles, et apparemment parfois aussi un gars et des tas de filles, bien que Kagami soit plutôt sûr que ça n'arrivait pas ailleurs que dans l'Utah ou dans le porn. Mais ce n'était pas comme si ces choses semblaient souvent se passer au Japon, ou même à lui, pour tout dire, vu qu'il préférait se concentrer sur le basket. La Coach et le capitaine paraissaient passer le plus clair de leur temps ensemble à préparer des plans pour l'équipe. Momoi et Kuroko avaient déclaré un genre de cessez-le-feu puisqu'ils étaient à l'entre-deux de tournois, et semblaient s'en contenter.

Mais Aomine.

C'était impossible.

Son téléphone vibra, et ouais, c'était un sms. D'Aomine.

Ne te rate pas. disait-il. Kuroko ne l'avait pas dénoncé, alors. (ndt : pour le devoir)

Ta gueule, tapa Kagami, mais sans conviction. Il continua avant de ne plus en voir le courage. La semaine prochaine, tu auras aussi tes foutues croquettes. Viens chez moi.

Finalement, vint la réponse. N'oublies pas les sauces. A tout de suite.


Voilàààà ! Donc, comme je disais, j'ai trouvé le début marrant donc je me suis dit que je la traduirai. En espérant que ça vous a plu !

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