Bonjour ! Voici une petite fanfiction Newtmas ! Je suis ouverte à toute les critiques et j'aimerais vraiment savoir ce que vous en pensez donc ( reviews ? :3 )j'espère aussi ne pas être trop influencée inconsciemment par toutes les (géniales) fanfictions que j'ai lues. Bon par contre l'histoire se passe dans un hôpital psychiatrique et je viens de me rendre compte qu'il est probable que tout le concept sur lequel j'ai basé l'histoire n'est peut-être pas possible en réalité . . . == ' mais pour le reste j'ai essayé de faire le plus proche de la réalité donc ils ont une assez grande différence d'âge .Et puis, j'ai seulement vu le film donc je ne suis pas toujours certaine de ce que j'écris ( désolée c'est impardonnable je sais x) ).
Alors bon, évidemment tout appartient à James Dashner (mais remarquez on pourrait faire une collecte de fond pour les acheter ! Non ?) sauf quelques éventuels personnages secondaires.
Rating : T ( bon je ne suis pas vraiment certaine mais c'est sûr que ce n'est pas du M donc voilà )
Merci beaucoup et bonne lecture !
Le jeune homme aux cheveux blonds se mordilla nerveusement le pouce. Assis face à son bureau, il contemplait un dossier couleur orange. Une couleur horrible, cet orange, un mélange entre l'orange et le jaune verdâtre. Il se demanda briévement qui choisissait la couleur des dossiers avant de se dire que cela ne l'aiderait pas. Cela faisait maintenant deux heures qu'il lisait et relisait ces quelques feuilles. Son ordinateur portable, posé à côté de sa lampe, affichait fièrement huit heures depuis quelques minutes.
Ce n'était qu'un dossier. Quelques feuilles de papier. C'était tout ce que représentait cette personne, du moins aux yeux des gens comme lui. Quelques feuilles de papier pour une vie. Une brève présentation de routine : le nom, métier ou études, date de naissance, une photo. Puis suivait une description du problème, de l'univers dans lequel il vivait. Ce n'était que quelques feuilles. Mais c'était son premier dossier. Son propre dossier. Il prit sa tête entre ses mains. Ce fut exactement les mots employés par son supérieur, lorsqu'il avait convoqué un Newt un peu inquiet dans son bureau.
« Tenez ! lui avait-il dit, voici votre propre dossier. A la fin du mois, un conseil d'experts décidera d'après vos observations de la meilleure décision à prendre. »
Ce n'était qu'un vulgaire dossier à la banale couverture orange, mais il pouvait faire la différence. C'était une occasion à ne pas laisser passer, et le psychiatre comptait bien la saisir. L'un de ses tout premiers patients. Il en avait eu d'autres, bien sûr, mais il n'avait jamais eut autant de liberté.
Il frissonna brusquement. Et c'était ce qu'il ferait dans le mois suivant qui allait décider si cet homme était fou à lier ou non. C'était aussi simple que ça. Le blond laissa échapper un ricanement. Aussi simple que ça. Il saisit à nouveau le dossier, relisant pour une énième fois la première page.
Thomas Marshall. 19 ans. Ils avaient donc neuf ans de différence. Il repensa brièvement sa première année de médecine avec un sourire. Puis continua à lire. Un nom de lieu qui ne lui disait rien, et une photo. Un garçon aux traits fins, d'épais cheveux bruns, une peau plutôt matte, des yeux chocolats et un sourire espiègle. Il poussa un soupir. Il allait sûrement commander à manger ce soir. Il redoutait et attendait trop à la fois le lendemain pour pouvoir préparer quoi que ce soit. Il aurait bien voulu être rassuré par ses amis, mais aucuns qui ne lui était vraiment proche était disponible. Teresa était avec son copain du mois et Newt préférait ne pas imaginer ce qu'ils étaient en train de faire, tandis que Minho faisait ce soir-là le DJ en boîte. En temps normal, le jeune homme serait allé soutenir son meilleur ami, mais il avait son travail. Tant pis. Ce serait pour une autre fois.
Il se leva, lâchant enfin le dossier qui l'obsédait, pris sa veste et verrouilla son appartement. Si sa mémoire était bonne, le McDonald le plus proche se trouvait à quelques rues de là.
Malgré les gens qui l'entouraient, qui s'agitaient, le bousculaient, criaient, discutaient les écrans des buildings qui déversaient leurs publicités quotidiennes, et les lumières aveuglantes de cette ville le blondinet restait perdu dans ses pensées. Il boutonna seulement sa veste et remonta son col.
Même en mars, les soirées pouvaient être fraiches. Il repensait, encore et toujours, au « cas ». Selon le dossier, son patient souffrait d'une forme rare et évoluée de claustrophobie. C'était plutôt une sorte de peur irraisonnée de tout grand bâtiment divisé en différentes parties. Cette phobie se manifestait par crise, ce qui la différenciait aussi d'un simple cas de claustrophobie. Parfois le sujet pouvait entrer tranquillement dans un bâtiment, puis faire une crise seulement au bout de quelques heures, voire pas de crises du tout. Dans ces moments-là, il était debout, et scannait la pièce du regard avant de faire le tour du bâtiment en courant et de sortir et d'errer dehors.
Un témoin avait par exemple confié que le phobique ressemblait lors de ses crises à un animal. Cet animal mettait tous ses sens en alerte, à l'affut du moindre danger. Apparemment, c'était plutôt radical. Il fonçait sans se préoccuper du reste. Il mettait sur « pause » le monde externe pour rester concentré sur une seule chose.
Un autre témoin affirmait que lorsqu'il était arrivé dehors, le patient pouvait errer jusqu'à plusieurs heures dehors, à tourner en rond, hébété. Comme s'il l'animal avait disparu et lui avait fait perdre tous ses repères, ses souvenirs.
Tout cela intriguait et déroutait Newt. Le dossier n'indiquait pas si ces crises avaient été déclenchées dans des circonstances particulières ou pas, et surtout leurs nombres. Intérieurement, il avait surnommé cette phobie sans nom le syndrome du Maze. La phobie du labyrinthe. Il avait passé des heures à chercher la meilleure approche. Mais il n'avait rien trouvé d'autre que les méthodes habituelles. D'ailleurs, c'était sans doute un trop plein de stress qui le poussait à ruminer ce dossier pendant des heures.
En commandant son menu, il s'aperçut que d'autres choses manquaient encore au dossier. Et toutes concernaient son patient. Avait-il eut des traumatismes particuliers, des souvenirs ? Des rêves ? Se souvenait-il de ses crises ? Quel était son ressenti ? Ces choses, pourtant fondamentales, n'étaient pas évoquées. Le blond prit alors conscience que son travail consisterait sans doute à soutirer ses informations manquantes au jeune homme, ce que les autres n'avaient visiblement réussi à faire. Il soupira à nouveau, alors qu'il rentrait chez lui, son sac en papier à la main. Beaucoup de travail l'attendait.
La journée du lendemain allait être très compliquée.
Voili voilou ! Alors c'est le premier chapitre, je nes ais pas encore vraiment combien il va en avoir mais pas plus d'une dizaine. C'est ma première fic donc j'aimerais beaucoup avoir des avis. =3 Merci pour des reviews !
