Titre : Encré dans mon âme
Chapitre : Prologue
Autrice : Megami
Fandom : Naruto
Genre : Romance, shonen-ai, … général ?
Couples : KakaIru, KakaObi (Plutôt KakaIru pour ce prologue mais c'est bien un KakaObi en tout XD)
Rating : K+
Disclaimer : Pas à moi :(
Note : Bon … j'ai en ce moment plein de fics en cours, c'est déprimant XD (Bah en même temps, c'est les vacances de Noël …) mais c'est pas pour rien ! Cette fic est pour Sialeeds dont l'anniversaire était le 25 décembre (en même temps que Noël, quoi …). Donc joyeux anniversaire Sia-chan :D. Une grande fan de KakaObi et pourtant … c'est plutôt rare sur le net XD ! Je t'adore ma meilleure amie incontestée depuis que j'ai … ahem … 6 ans, je crois :D ! Bon anniversaire ! (Je suis assez en retard, je sais XD)
Note 2 : Pardon à chaque lecteur si mon texte est assez médiocre. C'est la première fois (depuis longtemps …) que j'écris à la 3ième personne du singulier au lieu de la première donc bon … j'espère que ça passe quand même. Puis, j'ai essayé (j'ai bien dit ''essayé'') de ne pas tomber dans le drame XD !
Ce jour-là, il pleuvait. Kakashi s'en rappelait si bien. L'Hokage fumait une pipe d'où émanait une longue fumée grisâtre, elle s'échappait au loin, se condensait au ciel. Sa coéquipière pleurait à chaudes larmes, elle s'était réfugiée entre ses bras, cherchant une source de chaleur où réfugier son cœur lacéré et son visage noyé de perles d'eau. Leur senseï se tenait à l'écart, regardait chaque villageois de Konoha déposer dans un geste solennel, une rose blanche près du cadre où était inséré la photo d'Obito Uchiwa, le sourire resplendissant, le regard déterminé. Kakashi n'avait pas lâché du regard cette photographie si vivante, ce sourire sans égal. Il n'avait pas sangloté lamentablement comme les autres, il se sentait fort, du moins, il voulait en donner l'image. Son senseï ne pleurait pas non plus, il avait les bras croisé contre sa poitrine, l'air sévère comme si la situation était une autre. C'était le model de Kakashi.
Ce fut bientôt son tour d'aller poser une rose blanche près de la photo de son défunt rival. Il était le dernier, tous les yeux étaient braqués sur lui. Il marchait avec une lenteur cérémonielle, palpant la tristesse des autres à travers leurs mines affligées, leurs larmes prolifiques. Il n'allait que déposer une fleur pourtant, il avait la sensation de porter le poids du monde sur ses épaules. Les yeux onyx d'Obito le fixaient, c'était comme un rêve ou un cauchemar. Il se trouvait devant cette table à la nappe de couleur charbon où d'innombrables roses étaient déjà posées, similaires les unes aux autres. C'est alors qu'il comprit … Obito ne serait plus jamais là.
Devant le portrait souriant de son coéquipier, il tomba à genoux et débuta à verser de chaudes larmes, à sangloter plus lamentablement que les parents même de son coéquipier. La rose se serra entre ses doigts, les épines s'enfoncèrent dans sa chair, maintenant empourprée de sang. Les larmes glissaient contre ses joues, les sanglots s'envolaient par le vent du son, accompagné d'un murmure inaudible, un prénom trop longtemps gardé au fond d'un cœur palpitant : Obito …
- SURPRISE !
Kakashi fit semblant d'être stupéfait d'une telle surprise, de ses gens qui avaient accroché banderoles et ballons multicolores au murs et plafonds. Oh non, il ne les avait pas entendu glousser et rire nerveusement dès qu'il était arrivé devant la porte de son appartement. Les invités semblaient encore plus heureux que le fêté. Ils avaient un regard rieur et ils tressaillaient d'excitation. Le chant fut entamé ''Joyeux anniversaire, joyeux anniversaire …'', bafoué par le manque de synchronisation et de talent mais pourtant très chaleureux. Kakashi pouvait feindre le sourire et la bonne humeur pour le bonheur ses invités, c'était loin d'être la première fois après tout. Le senseï put distinguer une table à la nappe colorée, encombrée de cadeaux aux emballages multicolores. Ils étaient décorés de rubans, collés de ruban adhésif. La lumière s'éteignit de nouveau et Kakashi discerna une pâtisserie crémeuse chevauchée par vingt-huit bougies allumées par d'infimes flammes orangées. Les chants reprirent puis les applaudissements retentirent lorsque le senseï éteignit les flammes d'un souffle, abaissant son masque puis le replaçant aussitôt. Les lumières se rallumèrent alors que Gai se raclait la gorge pour prendre la parole et attirer l'attention de tous.
- Kakashi Hatake, cela fait aujourd'hui 28 ans que tu es né. Que le printemps ensoleille ta vie si magistralement remplie par des combats héroïques que tu livres aux adversaires d'une méchanceté redoutable …
Gai continuait son discours dans prendre compte des gens qui débutaient à somnoler dans la pièce. Seul les yeux de son plus grand admirateur et élève brillait devant son discours qui lui paraissait grandiose. Lorsque Gai cessa de parler, chacun sembla se réveiller d'une longue sieste. Les festivités reprirent dans les normes entre la dégustation du gâteau et le déballage des cadeaux dont les choix étaient souvent plus imprégnés du goût des invités que des désirs du fêté. Kakashi restait légèrement à l'écart, la seule chose qui l'amusait dans cette fête ''surprise'', c'était Sasuke et Naruto qui se disputaient pour des broutilles.
- D'abord c'est pas de ma faute si ce foutu vase était justement sur mon chemin ! En plus, on s'en fout ! C'est qu'un vase !
- T'as carrément buté ce vase, dobe !
- Mais c'est qu'un vase !
- C'était un vase quand même, baka ! Ça comptait pour moi !
- Pourquoi ? C'était un cadeau de ton frère adoré ?
- Je t'emmerde !
De l'autre côté, Iruka se donnait un mal fou pour que tous les détails de la fête soient respectés. Kakashi n'avait aucun doute sur l'identité de l'organisateur de la fête surprise. Son amant était bien le seul à penser à une telle chose. Il se dirigea vers le professeur de l'académie des ninjas avec un sourire en coin.
- Ça va monsieur l'organisateur ?
Le brun sourit tendrement à son amant, abandonnant sa tâche qui était présentement de remplir un bol d'un liquide d'une couleur artificielle. Le professeur avait une expression confiante et tendre, un rictus serein encré à jamais sur son visage d'ange. Cet atout avait séduit Kakashi immédiatement, cet être qui amenait le calme d'un simple sourire. Il lui rappelait vaguement son premier béguin …
Il finit pas abaisser son masque et fondre sur les lèvres d'Iruka, s'emparer de la bouche de son vis-à-vis en un geste de tendresse infinie, caressant au passage ses cheveux puis son dos. Il sourit lorsqu'il sentit sous ses doigts, un frisson qui parcourait l'échine de son amant.
Un son strident interrompit l'échange des amoureux. ''Je vais ouvrir'', s'écria promptement Gai. Kakashi ne prit pas compte de ce léger incident. Il avait déjà repris les lèvres d'Iruka avec la même avidité, un baiser qu'il ne souhaitait pas arrêter même si l'air venait à lui manquer. Il sentit tout de même quelqu'un taper de manière nerveuse contre son dos. Kakashi se détacha de son amant puis sans regarder celui ou celle qui était derrière lui, il adressa un ''Quoi ?'' peu accueillant.
- Euh … Kakashi … je pense … je veux dire … il y'a … quelqu'un pour toi.
- J'arrive dans une minute.
- Kakashi, c'est important …
- Il peut bien attendre une minute ?
- Je ne pense pas ...
Kakashi porta son attention sur l'expression d'Iruka. Le chuunin avait les yeux ronds, la bouche entrouverte bêtement, le regard derrière Kakashi, porté sur un point qui n'était malheureusement pas à porté de vue du jounin. Kakashi soupira puis se décida à se tourner vers Gai. Celui-ci semblait tétanisé, comme si il avait vu un revenant. Le senseï regarda ensuite à côté de Gai. Son cœur dut manquer plusieurs battements à la vu de l'individu. Son expression s'inspira largement de celle de Gai et d'Iruka alors que la voix du survenant résonna …
- Euh je … bon anniversaire, Kakashi, bredouilla t'il avec un sourire maladroit.
Bientôt, ce ne fut pas simplement Kakashi qui eut un rictus ébahi mais tous les invités. Une musique faible résonnait encore au fond mais le silence avait mangé les voix des invités, tous tournés vers le nouvel arrivant. Kakashi fut le premier à sortir de sa transe de silence sans quitter son rictus pantois. Une boule s'était formée dans sa gorge et il eut toute la misère du monde à prononcer un simple prénom …
- … Obito ?