Happy new year !
Hello, je suis de retour -je vous épargne la réplique à la Team Rocket- avec un nouvel OS. Après maintes re-lecture, je suis assez perplexe quant au résultat. Pardon d'avoir un peu magouiller les personnages,
M'enfin, j'espère qu'il vous plaira un peu quand même et que ce n'est pas trop niais ^^'.
Encore et toujours merci à PIMPIERICKY qui prend toujours du temps pour m'aider (et aider le monde entier j'ai l'impression ^^). Et je sais pourtant que du temps tu en as besoin pour tes propres écrits.
« Krueger »
Sale bête
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Samedi quinze août. Dix heures et quelques;
« Bon j'en ai marre » s'impatienta Dean « Mets le chien dans la caisse on y va !».
Pendant que Dean, déjà vêtu de sa veste en cuir, enfila une de ses chaussures, Castiel débarqua dans le salon en soupirant.
« On va encore être en avance » rouspéta-t-il tout en passant par-dessus sa chemise blanche un pull noir. Il jeta un regard dans la pièce mais ne vit aucune boule de poil « Il est où ? Dean tu as fermé la porte de la chambre ?»
Dean suspendit son geste. La main gauche appuyée sur le mur, l'autre enfilant sa chaussure dont il avait la flemme de défaire les lacets. Il leva doucement la tête vers Castiel avant de mordiller sa lèvre inférieure. Le brun soupira et se dirigea pieds nus vers leur chambre. Il ne fut pas surpris de trouver le petit chien au milieu du lit, le regardant curieusement.
« Krueger, non ! Descend de là, t'as pas le droit d'y-» Castiel glissa sur le carrelage, sa tête rencontra le sol, faisant s'entrechoquer ses dents.
« Cas ?» Ayant entendu le bruit sourd de la chute, Dean se précipita vers la chambre dont les volets étaient fermés et alluma la lumière. Son regard passa du chien qui n'avait pas bougé d'un pouce à Cas qui le regardait, étendu par terre. « Qu'est-ce que tu fous parterre ?»
« Il a pissé.» Cas ferma les yeux et se releva furieusement en massant l'arrière de sa tête. « Je vais me rincer les pieds, occupe-toi de lui, je passe mon tour.» Cas s'éloigna vers la salle de bain en clopinant pour ne pas laisser de traces humides sur le sol.
Dean sourit en entendant son amant ronchonner. Il essuya la tâche au sol et attrapa le Yorkshire par la peau du cou avant de le gronder et de le mettre dans sa petite caisse de transport. La pluie s'était estompée, il en profita pour mettre la caisse sur la banquette arrière et la maintenir avec la ceinture.
Cas revint serein, l'accident vite oublié, chaussures aux pieds et paquets cadeaux en mains. Il posa le tout sur le bar pour attraper son portable et le glissa dans sa poche.
Dean s'approcha dans son dos et lui attrapa doucement la tête avant de poser un baiser sur l'arrière du crâne du brun « Tu vas bien ?»
« Oui merci » Cas lui sourit et prit les clés de la maison pour refermer derrière Dean qui avait pris les paquets cadeaux.
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Dean et Cas étaient en route dans l'impala, ils en avaient pour une bonne heure avant d'arriver à destination.
Par moment, Cas ronchonnait parce que Dean prenait ses virages trop sèchement « Dean, pense au chien !», parce que son compagnon roulait trop vite et qu'ils allaient arriver bien avant l'heure prévue. En plus, le brun n'arrivait pas à se concentrer sur sa lecture parce que la musique était beaucoup trop forte. Prenant conscience du regard noir que lui lançait Cas, Dean baissa la musique et ralentit l'allure, il posa sa main sur la cuisse du brun tout en lui jetant de rapides coups d'œil en faisant une petite moue pour s'excuser. Cas ne put s'empêcher de sourire et repartit dans sa lecture, plus serein.
Ce fut au tour de Dean de râler parce que les autres conducteurs n'étaient rien d'autre que des « Enfoirés de con qui ont eu leurs permis dans une putain de pochette surprise !» et que la pluie « de merde » s'écrasait de plus belle contre le pare-brise. Alors Cas passa son bras derrière le conducteur et se mit à lui masser la nuque pour le détendre, mais pas trop, il ne fallait pas que Dean s'endorme au volant tout de même.
Le chien, lui, subissait. Il subissait la musique, il subissait la chaleur de la voiture, il subissait les virages et l'étroitesse de sa caisse de transport. Seulement, au bout d'une demi-heure de route, il ne tint plus, «Kragrhh».
« Cas ? C'est quoi ça ? » demanda Dean tout en essayant de voir le chien dans son rétroviseur intérieur.
Cas se contorsionna sur son siège, la caisse du chien se trouvait juste derrière lui. Il déboucla sa ceinture sous le regard réprobateur du conducteur qui ralentit l'allure. « Krueger a vomi sur son coussin.»
Dean jura et Castiel se réinstalla correctement. Ils s'arrêtèrent au premier parking en vue, près d'une forêt.
« Je vais le mettre dans le coffre.» Dean sortit de la voiture et alla s'occuper du chien. Cas s'apprêta à recevoir le chien sur ses genoux mais rien ne vint. Il sortit du véhicule pour voir ce que fabriquait son compagnon.
« Dean !» s'exclama t-il « Tu fais quoi là ?»
« Je le mets dans le coffre, tu écoutes ce que je te dis au moins ?» l'accusa Dean.
Castiel secoua la tête tout en écartant Dean pour sortir le chien de la caisse de transport maintenant dans le coffre. « Je ne pensais pas que tu y mettrais le chien. » Il en profita pour lui mettre son petit harnais et sa laisse pour le mettre à terre afin qu'il ne fasse pas de dégâts dans la voiture. Il attrapa un vieux plaid qui traînait dans le coffre pour le mettre aux pieds du côté passager.
Dean referma le coffre et s'approcha derrière Cas pour le prendre dans ses bras. Le parking était proche des arbres, ceux-ci ne les couvraient pas totalement de la pluie mais les protégeaient en grande partie. Face à la forêt, Cas pencha sa tête en arrière, sur l'épaule de Dean, une main dans la poche de son bermuda -c'était l'été malgré tout- l'autre tenant la laisse. Dean passa ses mains froides sous le pull de Cas et grogna lorsqu'il rencontra sa chemise et non sa peau.
Un homme sortit de la forêt, suivi par un autre. Ils ne lâchèrent pas des yeux le couple. Cas fut surpris lorsque l'homme blond lui fit un clin d'œil en se léchant la lèvre inférieure, coinçant ses pouces dans sa ceinture avant de le reluquer de haut en bas. Dean cacha sa tête dans le cou de Cas « Bordel, bien sûr il a fallu qu'on s'arrête ici» chuchota t-il.
Cette forêt était réputée pour être le point de rendez-vous des hommes et des femmes qui venaient y prendre du bon temps. Dans la précipitation, ni l'un ni l'autre n'y avait fait attention.
« Oh.» lâcha simplement Castiel en prenant conscience de la situation. Dean lui lâcha la taille « On file, fissa ! S'il te regarde encore je l'étripe.» et s'en alla reprendre sa place dans la voiture. Cas l'entendait maugréer « Maudit Krueger, maudite forêt et maudit blondinet d'mes deux...». Cas siffla pour attirer l'attention du chien mais ce fut celle du blond qu'il attira. Evidemment. Le brun tira sur la laisse et le chien arriva vers lui en trottinant joyeusement, sa petite langue rose pendouillant. Castiel l'attrapa et le posa à ses pieds tandis que Dean démarra en trombe.
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Comme l'avait dit Castiel, ils arrivèrent en avance chez Sam, le petit-frère de Dean.
Sam ouvrit la porte d'entrée et laissa passer le couple. La première chose qu'il fit, fut de prendre le plaid des bras de Castiel. Il mit le petit chien à hauteur de son visage subissant les léchouilles de Krueger, content de retrouver son animal de compagnie.
Puisque Sam semblait trop occupé pour leur dire bonjour, Dean se dirigea vers le salon afin d'y déposer les paquets sur la table basse tandis que Castiel partit rejoindre Jessica dans la cuisine afin de lui proposer son aide.
Après les retrouvailles, Krueger se dirigea vers son panier. Jessica appela Sam pour qu'il vienne l'aider en cuisine. Castiel fut renvoyé gentiment de la cuisine, Sam l'invita à prendre exemple sur Dean qui était affalé dans le canapé ultra confortable du salon.
« Ton frère a fini ses travaux ?» demanda Cas après contemplation du jardin, venant se poser aux côtés de Dean.
« Ouaip. Il a eu du temps libre cette semaine pour mettre du grillage. Ce qui veut dire, plus d'abominable Krueger à garder !». A l'entente de son nom, le chien se leva de son panier avec un jouet et sauta sur le canapé pour voir Dean. « Hein trou d'balle ?!» Dean attrapa le chien et se mit à jouer avec.
En janvier, pour l'anniversaire de Sam, Jessica avait réalisé l'un des rêves de son mari; avoir un chien. Elle avait eu l'occasion d'avoir un petit Yorkshire par l'une de ses patientes chez qui elle réalisait des soins infirmiers. Elle avait fait tout ce qui était à faire, à savoir les achats pour l'accueillir et le passage chez le vétérinaire. Lorsqu'elle avait ramené à Sam son cadeau d'anniversaire, ce dernier était aux anges. Juste un petit détail, leur jardin était grillagé certes, mais il y avait quelques failles. Des petits trous par-ci par-là d'où pourrait s'échapper le petit chien.
Cette semaine, avec la préparation de l'anniversaire de Jessica et leurs boulots respectifs, ils n'avaient pas vraiment le temps de s'occuper du petit chien et avaient demandé à Dean et Cas de s'en occuper. Ayant une petite maison et un petit jardin clôturé ils n'avaient pas refusé. Enfin, il fallut amener petit à petit le sujet à Dean avec une tarte pour que celui-ci accepte.
Parce que Krueger n'avait que sept mois et donc n'était pas encore éduqué. Oh bien sûr, quand on lui apportait sa gamelle de croquettes et qu'on lui demandait de s'asseoir ça allait tout seul, il donnait même la patte ! Mais quand on lui interdisait de monter sur le lit, de manger tout ce qu'il trouvait par terre, de mordre les mains ou qu'on lui demandait de venir au pied, c'était une autre histoire.
Cas prit la main de Dean dans la sienne « Tu devrais retirer ta veste». Dean acquiesça et la retira avant de la jeter sur un fauteuil à côté. C'était en général le fauteuil où tout le monde posait ses vestes et sacs. « Je ne t'ai pas vu en prendre ?». Cas secoua la tête, il n'aimait pas être encombré par les manteaux.
« Cas... On sait encore comment ça va se finir ça...» il lui donna un léger coup d'épaule, l'obligeant à ouvrir les yeux. Cas serait fortement capable de s'endormir dans l'immédiat. « Ils arrivent quand ?»
Cas ouvrit les yeux et regarda l'horloge « Vers midi, dans dix minutes, un peu plus tard avec un peu de chance.»
Dean fit semblant de chouiner et Cas rigola. Sam et Jessica les rejoignirent en posant des gâteaux apéritifs sur la table basse à côté des cadeaux et des verres encore vides qui n'attendaient que d'être remplis. Sam mit la télévision en bruit de fond sur une chaîne de musique et Jessica s'informa des bêtises de Krueger durant cette semaine. Quelques minutes après, famille ainsi qu'ami(e)s débarquèrent tour à tour pour fêter la nouvelle année de la jeune femme.
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Le ciel était encore gris, un gros nuage noir s'apprêtait à passer par-dessus eux mais pour l'instant la pluie avait cessé de battre. Castiel et Dean avaient suivi Sam dehors afin de voir ses travaux et les quelques plantes qu'il avait dispersées ici et là. Ils profitèrent du calme avant la tempête.
Les invités accueillis par Jessica sortirent par la porte-fenêtre pour rejoindre Sam. Cas se mit un peu en retrait derrière Dean, il fit la bise à la cousine de Jessica dont il n'avait pas compris le prénom et serra la main de son mari. Il déglutit lorsqu'il fit face à deux paires d'yeux. Les enfants de cette cousine. Ça commençait. Ils attendirent que Cas s'abaisse et lui firent timidement un bisou chacun sur la joue avant de déguerpir. Dean se tourna vers lui et gonfla ses joues, lui donnant un air d'hamster.
Les enfants.
Cas n'avait jamais vraiment aimé les enfants. Pas qu'il avait une dent contre eux, mais il ne comprenait jamais rien à ce qu'ils disaient « Ils pleurent, tu sais pas pourquoi, ils crient, tu sais pas pourquoi. Ils ont mal quelque part, ils sont pas capables de te dire où !». Un vrai mystère pour le brun. Et puis, sa famille et ses amis étant en nombre restreint, il n'avait tout simplement jamais eu de contact avec des enfants. Jusqu'à Dean, ou plutôt Sam et surtout Jessica.
Dean c'était différent, étant enfant il avait dû s'occuper de son petit-frère quand son père s'absentait pour le boulot, leur mère étant malheureusement décédée. Il répondait à ses besoins, savait le calmer et le consoler, le faire rire et lui donner le sourire... Parce que c'était son petit-frère et qu'il le connaissait mieux que quiconque. En revanche, les enfants des autres c'était pas la même chose. Dean disait souvent «Les enfants, c'est comme les pets; on aime que les siens.» Il aimait jouer avec eux pour les faire rire et leur apprendre quelques trucs pour voir leurs petits yeux briller de fascination mais à petite dose. Or les enfants n'en avaient jamais assez et devenaient vite des pots de colle.
Et comme un fait exprès, et sans savoir pourquoi, ils étaient tous deux des vrais aimants à enfants. Surtout Cas.
Et malheureusement, dans la famille de Jessica, les enfants ce n'était pas ce qui manquait.
Tout le monde se réfugia à l'intérieur quand la pluie se remit à tomber. « C'est dommage qu'il pleuve, les enfants ne pourront pas jouer dehors !» lâcha Sam au grand désarroi des deux tourtereaux, juste au moment où la sonnette retentit. Une autre cousine de Jessica et quatre enfants de plus.
De nouveaux bisous baveux sur la joue. Castiel ne saurait même pas dire quel âge ils avaient, ils étaient plus ou moins grands. En tout cas ils étaient bien éduqués. La petite dernière s'était réfugiée dans le cou de son papa, timide comme tout.
Castiel se rapprocha de Sam « Dis moi, il y en a combien ?». Dean arriva par la même occasion et décoiffa son petit-frère. Le plus grand secoua la tête, faisant virevolter sa chevelure pour remettre les mèches en place.
Il connaissait Castiel avec les petits et ne pouvait s'empêcher de trouver la situation marrante. « Tu sais Castiel, ça se soigne la peur des enfants...» Sam rigola de plus belle devant le regard noir du brun. « Ils seront dix. Ils mangeront dans le petit salon adjacent à la salle de jeux, ça ira pour toi ?» Dean le pinça pour qu'il arrête d'embêter Cas et râla contre Krueger qui s'était faufilé jusqu'à lui et essayait de lui attraper les lacets.
Castiel en profita pour s'éloigner de l'entrée. En se retournant il se retrouva face à une petite fille qui avait suivi le chien. Elle suçait son pouce et avait ses grands yeux noisette qui ne le lâchaient pas du regard. Castiel non plus ne détourna pas le regard, il ne se souvint même plus avoir cligné des yeux. La petite fit demi-tour et partit se réfugier dans les jupes de sa mère, tandis que Cas fuit lui aussi en se réfugiant dans celles de Dean.
Il le trouva en compagnie de Jessica dans la cuisine avec une amie de la blonde qui était arrivée entre temps. Dean était accoudé au bar, la tête reposant sur ses mains. Il semblait perdu dans ses pensées. Cas s'accouda lui aussi au bar et se sentant observé il dévia les yeux de son compagnon à l'amie de Jessica. Qui tenait dans ses bras un petit être qui avait le regard figé sur lui. Décidément. Cas se mit à respirer doucement et entama inconsciemment un duel de regards avec le petit. Dean sortit de ses pensées et observa la scène qui était en train de se produire. «Tu vois Cas, des fois tu nous regardes comme lui te regarde, c'est flippant hein ?» L'amie de Jessica se retourna, faisant rompre le contact visuel entre l'enfant et Cas. Elle s'approcha de lui et lui fit la bise, l'enfant lui fit un bisou baveux tout en continuant à le regarder bizarrement.
Dean se racla la gorge « Jess, ils sont où les tiens ?»
« Les miens ?» Jessica sembla réfléchir et puis comprit où il voulait en venir, « Oh ils sont en vacances chez mes parents... Ils ne devraient pas tarder à arriver d'ailleurs.» Elle regarda sa montre.
Cas soupira discrètement. Le couple laissa les femmes entre elles et repartit dans le salon. Dans le couloir, à l'abri des regards Dean embrassa la tempe de Cas.
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Une heure plus tard, tous les adultes se trouvaient dans le salon, les petits dans la salle de jeux. Il y avait des cris, des chamailleries, des pleurs et des rires, en bref; les enfants allaient bien. La sonnette retentit de nouveau et la porte s'ouvrit sur une tête brune qui courrait en direction de Jessica.
« Mamaaaan !» l'enfant sauta dans les bras de la jeune femme qui s'était accroupie. Il passa ensuite dans ceux de Sam. Jessica aida ses parents à se débarrasser des sacs et des cadeaux.
Mary, l'aînée et la plus âgée de tous fit un tour rapide pour dire bonjour. Elle fit un câlin à Dean, son parrain, et à Castiel qui lui tapota maladroitement l'épaule la faisant rire et partit s'amuser avec Krueger dans le couloir avant de rejoindre les autres enfants.
Dean, en pleine discussion avec Benny, se raidit légèrement quand le petit-frère de Mary lui prit sa jambe en otage pour un câlin. « Bonjour tonton !» Dean lui fit un sourire et lui ébouriffa les cheveux. L'enfant rit et partit rejoindre les autres dans la salle de jeux.
« Ne cours pas dans la maison Will, » le gronda Sam qui l'avait évité de justesse. Encore un peu et il renversait son plateau de petits fours « Qui en veut ?».
Castiel se tenait debout près de la cheminée. Il discutait avec Charlie. Même si Cas connaissait tous les invités grâce au dernier anniversaire de Sam, il ne les avait vus qu'une fois et restait un peu en retrait, bien qu'ils soient tous sympathiques.
Charlie était sa meilleure amie depuis le lycée. Et c'était grâce à Cas que Sam et Dean étaient devenus amis avec elle. Et puis elle s'entendit très bien avec Jessica par la suite, contente d'avoir une autre présence féminine dans le groupe qu'ils formaient.
« Oh Cas aide moi s'il-te-plaît !» Cas posa son verre sur le rebord de la cheminée et se tourna vers Jessica en se demandant en quoi il pouvait l'aider. « Tiens-moi Gaby juste deux minutes, les autres petits fours vont finir carbonisés sinon !»
Cas resta interdit « Euh...» il n'eut pas le temps de protester qu'il se retrouva avec Gabriel dans les bras.
Gabriel était le dernier enfant du couple dont Castiel était le parrain. Il avait été très touché le jour où Sam lui avait annoncé le prénom du petit garçon, en hommage au frère du brun qui avait perdu la vie dans un accident de voiture il y avait de ça deux ans. Gabriel était un membre à part entière de la famille, la petite Mary avait huit ans lorsque le drame s'était produit, elle gardait de très bons souvenirs de cet oncle farceur qui lui ramenait toujours des friandises. Sam avait perdu son meilleur ami ce jour-là.
Castiel ne savait pas son âge, quel piètre parrain, seuls indices; l'enfant était juste au stade où il ne parlait pas encore, ne voulait pas quitter les bras de sa mère, commençait à manger des morceaux et ne lâchait pas sa tétine et son torchon. Enfin son doudou.
Castiel ne put s'empêcher de rigoler quand il regarda l'enfant. En tant que parrain il lui avait offert un lot de tétines mais pas n'importe lesquelles. Celles-ci avaient la forme de bouches différentes, montrant des dents entourées de grosses lèvres rouges. C'était Dean qui l'avait convaincu de les prendre, content de sa trouvaille dans le magasin.
Charlie se mit à hauteur de l'enfant et s'approcha de lui « Coucou Gaby !» lâcha-t-elle avec un air gaga.
L'enfant détourna la tête et se réfugia dans le cou de Castiel qui au passage se prit un coup de tête au menton. « Charlie arrête, tu vas le faire pleurer !» lui supplia le brun horrifié à cette idée.
« Mais c'est dingue ça, » pesta-t-elle « Moi je pleurerais pour qu'il me fasse des câlins et toi t'en veux pas et il t'en fait !»
Cas soupira par le nez, faisant virevolter les petites boucles blondes de l'enfant « Je ne comprends pas non plus ».
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Au bout de dix minutes, Cas décida de s'asseoir sur le canapé, ça le gênait un peu parce que tout le monde restait debout en petits groupes à parler de choses et d'autres mais il n'avait pas d'autres choix. Gabriel semblait peser une tonne. Et Cas exagérait à peine.
Dean le vit et s'assit à ses côtés, il lui proposa de prendre une gorgée dans son verre en voyant Cas regarder le sien posé sur la cheminée.
William, débarqua avec un grand sourire dans le salon avec quelques autres enfants. Un grand sourire qui ne quittait pas ses lèvres. Il se dirigea vers la table basse pour prendre un petit gâteau.
« Will !» l'interpella Dean « Tu en apportes un à ton tonton adoré ?» le garçon hocha la tête et s'assit à côté de Dean et lui tendit un petit croissant salé. « Ouh c'est chaud » dit Dean tout en tenant le croissant du bout des doigts, le petit William hochant vivement la tête à côté de lui pour confirmer ses dires tout en imitant la technique de son tonton avec son propre croissant.
Cas eut un sourire en coin. Intrigué Dean suivit son regard sur son propre pantalon.
William avait croqué dans son croissant et avait posé le reste sur la cuisse de Dean avant de prendre la poudre d'escampette.
Jessica vint chercher Gabriel pour le faire manger avec les autres enfants dans la petite salle, il ne ronchonna pas, content de retrouver sa mère, d'ailleurs elle s'étonna qu'il n'ait pas réclamé sa présence plus tôt car en ce moment il ne la lâchait pas. Même Sam avait du mal avec lui.
Finalement, William revint vers Dean « Tonton regarde mon dessin !»
Dean l'attrapa, il hocha la tête et leva son pouce vers le petit brun et tendit le dessin à Cas qui plissa les yeux afin de comprendre le dessin. « Cherche pas, dis que c'est beau » lui chuchota Dean. Ce que Cas fit.
Dean se mit à rigoler et William s'exclama « Je vais t'en faire d'autres tonton, tu pourras les accrocher dans ta chambre !». Aucune chance.
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Tout le monde passa à table. Une petite Lily, se dirigea vers Cas et le regarda manger. Elle tendit ses bras vers lui en serrant et desserrant les poings.
« Qu'est-ce que tu veux ? » Lui demanda Cas.
La petite se mit sur la pointe des pieds « A ba !»
Cas pencha la tête et se tourna vers Dean pour qu'il lui vienne en aide « Dean, je crois qu'elle essaye de communiquer »
Alors Dean lui demanda ce qu'elle voulait et elle lui répondit la même chose qu'à Cas « Mon ange, elle veut que tu la prennes dans tes bras »
« Oh, euh, désolé Lily, je mange » Cas lui montra ses couverts « Reviens plus tard ?» et Cas murmura pour lui-même « Ou jamais ». Dean l'entendit et sourit.
La petite se tourna vers Charlie et lui demanda la même chose. Folle de joie, la rousse accepta.
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Dean fit tomber malencontreusement sa serviette en papier au sol en sentant Krueger passer entre ses jambes. Il eut un sourire satisfait en le voyant déguerpir dans le couloir avec le papier dans la gueule. C'était sa maigre vengeance personnelle.
Dans la semaine, Krueger s'était faufilé dans les WC et avait déchiqueté un rouleau de papier toilette. Dean avait du tout ramasser et en avait trouvé partout dans la maison.
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Gabriel ne voulait pas faire la sieste, alors Jessica le garda dans ses bras. Le petit était curieux de tout, il observait et lançait de grands sourires quand on lui faisait des grimaces. Jessica essaya de le mettre dans les bras de Sam pour aller faire la vaisselle mais le petit se mit à hurler tout en resserrant sa prise sur le pull de la blonde. Alors elle tenta l'expérience et s'approcha de Castiel, elle le glissa dans les bras du brun. Gabriel ne dit rien et sourit a Cas en essayant de lui attraper les cheveux. Elle assura à Cas qu'elle n'en avait que pour deux minutes.
Deux minutes qui devinrent une éternité parce que ses cousines étaient parties l'aider et qu'une fille plus une fille plus une autre fille est égal à des heures de commérages.
Gabriel était sage. Très câlin, il n'arrêtait cependant pas de gigoter. Castiel eut une idée du pourquoi du comment.
« C'est quoi c't'odeur ?» demanda Dean tout en se penchant vers le plateau à fromages, il recula face à l'agression et tourna la tête vers Castiel.
« Dean, prends Gaby deux minutes, il faut que j'aille aux toilettes merci » Castiel mit Gaby dans les bras de Dean et s'enfuit aux toilettes sans laisser à Dean le temps de répliquer quoi que ce soit.
Castiel ferma la porte des toilettes à clés, il abaissa l'abattant et s'assit. Il rigola discrètement lorsqu'il entendit Gabriel se mettre à pleurer. Il reconnut les pas précipités de Jessica qui se dirigea vers le salon pour voir ce qui se passait « Mon cœur qu'est-ce que tu as ? Tu n'aimes pas tonton Dean ? Ouuuh tu pues. Dean, tu peux aller le changer s'il-te-plait ? Il a fait caca, et il faut vraiment que je m'occupe du dessert. »
Il entendit Dean protester « Hein ? Mais je sais pas faire ça moi !» et Charlie s'enthousiasmer « Tu es toujours fier de raconter que c'est toi qui as changé les couches de Sam, fais en de même pour son fils ! Tu veux que je t'accompagne ? »
Pendant ce temps, Cas attendait. Il sortit son portable et commença une partie de jeu qui consistait à aider une abeille à retourner à sa ruche. Il fronça les sourcils quand le jeu s'arrêta un court instant pour avoir reçu un message, le faisant perdre.
De Dean à 15h32 : Merde Cas ! Je croyais qu'on était une équipe ! Traître !
De Castiel à 15h33 : Pardon Dean, c'était au-dessus de mes forces. J'espère que tu me pardonneras... Je t'aime.
De Dean à 15h35 : On verra ça ce soir...
De Castiel à 15h36 : C'est une menace ?
De Dean à 15h37 : Une promesse. C'est bon tu peux sortir de ta planque !
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Gabriel était tout propre mais n'arrêtait pas de s'agiter dans les bras de Charlie. Dean l'avait accompagnée mais s'était assis sur le rebord de la baignoire pour la regarder faire tout en envoyant des textos. Il avait passé sa semaine à ramasser les petites crottes du chien de Sam, il n'allait pas s'occuper de celles de son môme quand même. Charlie mit Gaby dans les bras de Castiel qui bouda pour avoir été lâchement abandonné mais se calma.
« Tu es un magicien Castiel, je vais peut-être faire appel à toi pour t'occuper de nos enfants» Lança Olivia, la femme aux quatre enfants.
« Je pense qu'il a un effet apaisant sur les enfants. Il a l'air d'être calme, les enfants ressentent ce genre de choses peut-être ?» demanda un des invités sur la conversation.
« Cas est un faux calme » intervint Dean pour se venger « Il est comme les enfants finalement, un visage angélique qui cache un petit démon. »
S'ensuivit un débat sur l'effet de Cas sur les enfants. N'aimant pas être l'objet de conversation des invités, Castiel se sentit rougir de gêne ayant soudainement chaud. Il retira son pull avec difficulté, ayant Gaby sur les jambes, et le jeta sur le fauteuil bien encombré. Dean le regarda faire et haussa les sourcils de manière suggestive ce qui intensifia la chaleur corporelle de Cas.
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Avant le dessert, Gabriel s'endormit enfin et Jessica le mit dans sa chambre. William qui avait lui aussi refusé de faire la sieste plus tôt suivit Jessica sans protester. A cinq ans, il était une vraie pile électrique. Maintenant il fallait quelque peu recharger les batteries.
Le repas avait traîné, comme d'habitude, si bien que le dessert arriva aux alentours de cinq heures moins le quart.
Jessica était assise en bout de table, les lumières avait été éteintes, le ciel gris n'éclairait pas de beaucoup la pièce et Sam arriva avec le gâteau aux bougies crépitantes. Tout le monde chanta Joyeux anniversaire et prit des photos.
Une fois le moment passé, quelques adultes allèrent du côté des enfants pour leur donner leur goûter.
Jessica ouvrit ses cadeaux. Elle rigola lorsqu'elle ouvrit un des paquets du jeune couple, contenant des jouets pour le chien. Des jouets bien bruyants et qui lâchaient des Pouets agaçants lorsque le chien mordillait dedans sans relâche. Une autre petite vengeance de Dean. La blonde avait laissé chez eux une balle ayant une clochette à l'intérieur. Le chien en était fin fou, même la nuit. Après quelques cartes cadeaux et un coffret week-end insolite, elle remercia chaleureusement chacun des invités en faisant un tour de table. Au moins, là les bisous n'étaient pas baveux.
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Les femmes retournèrent en cuisine pour aider à la vaisselle et continuer les commérages tout en surveillant les enfants. Certains des invités étaient partis, emportant avec eux la moitié des enfants réduisant le bruit qui avait envahi la maison.
Les enfants restants s'étaient tous regroupés dans la chambre de Mary sous l'accord de Sam.
Il n'en restait plus que trois, c'étaient les plus vieux et proches de Mary, sauf la petite Lily qui n'était pas très enquiquinante.
Et puis tous les invités partirent, sauf le jeune couple et Charlie. Gabriel se réveilla à ce moment-là et fut placé d'office dans les bras de Castiel qui à force ne disait plus rien même si le petit était d'humeur à jouer. Gabriel retira sa tétine en forme de bouche et voulut la mettre dans la bouche de Cas, ce dernier recula sa tête au maximum de l'objet plein à craquer de bave et de bactéries. Gaby rigolait, attirant l'attention des autres assis autour de la table qui se moquaient gentiment du brun. A force de persévérance, Gabriel réussit à faire céder Cas. C'est avec une triste moue et des yeux ennuyés que Castiel se tourna vers Dean qui explosa de rire. Charlie se précipita pour trouver un appareil photo et mitrailla Castiel de flashs.
« Mais le pire Cassou, » commença Charlie « c'est que ces lèvres rouges pulpeuses font grave ressortir tes yeux. J'en deviendrais hétéro dis donc...» la rousse prit la pose et fit mine de réfléchir à un subit changement d'orientation sexuelle.
« Deviens ce que tu veux Charlie » lança Dean en passant de façon possessive son bras autour des épaules du brun « mais lui, il est à moi » et il déposa un baiser sur la tempe de Cas. Il ajouta « Et puis tu n'auras jamais ce qu'il faut dans le slip pour- »
« DEAN !» Sam posa ses mains sur les oreilles de William qui s'était assis sur ses genoux pour faire des dessins sur la table débarrassée. « Il y a des enfants ici, bordel de...» Jessica se racla la gorge et ferma les yeux tout en soufflant sur sa tasse de café fumante «...Flûte.»
Mary qui était elle, assise sur les genoux de Dean gloussa. Pour se venger Dean se mit à la chatouiller et Gaby reprit sa tétine et replongea contre le torse de Castiel.
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Vers six heures et quart, Castiel se vautra dans le canapé, faisant rire Gaby qui était toujours dans ses bras. Le petit le regarda avant de plonger sur lui pour lui faire un câlin.
Sam mit à la télévision un dessin animé avec des petites créatures jaunes qui baragouinaient n'importe quoi dans un mélange de langues. « Sam, c'est à cause de ça qu'on arrive pas à comprendre ce que les enfants disent ?» demanda innocemment Castiel.
Sam haussa les épaules avant de pouffer de rire, « Ouais, ça doit être ça. » puis il retourna à table pour continuer sa partie de petits chevaux qu'il avait commencée avec ses enfants et Dean.
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« T'as perdu tonton ! » déclara William en pointant Dean de l'index tout en cachant son sourire derrière sa main gauche.
Dean se laissa tomber sur le dossier de sa chaise « Non j'ai pas perdu ! Tu triches !»
Mary secoua la tête « Non parrain, j'ai vérifié et tu as vraiment perdu...»
Dean croisa les bras et se mit à bouder. Si même sa filleule se retournait contre lui... Charlie et Jessica se moquèrent de lui et de sa mauvaise foi avant de proposer un autre jeu aux enfants avant qu'il ne soit l'heure de les préparer au coucher. Sam s'était absenté quelques instants dans son bureau pour répondre à un appel urgent concernant son boulot.
Dean se leva et rejoignit Cas qui devait s'ennuyer comme un rat mort devant la télévision.
Il s'arrêta brusquement devant le canapé.
Cas était allongé sur le dos, un bras en dessous de sa tête comme support. L'autre tenait Gabriel allongé sur son ventre, qui agrippait sa chemise de ses petits doigts, sa tête reposant sur la poitrine du brun. Et tous les deux dormaient profondément. Gaby montait et descendait au rythme de la respiration lente de Castiel.
Dean sourit. Sans savoir pourquoi cette scène l'émut. Son cœur se mit à s'affoler et il frotta ses yeux devenus subitement humides.
Bordel, était-il possible de tomber amoureux deux fois de la même personne ?
Il prit l'appareil photo familial de Sam utilisé par Charlie toute l'après-midi et prit une photo, voulant garder ce moment magique à vie.
Clic.
La photo était magnifique, l'appareil avait été réglé pour prendre des captures en noir et blanc. Il reposa l'appareil sur la table sans prendre la peine de l'éteindre et vint s'agenouiller prés de son amoureux.
Il passa délicatement la main dans les cheveux de Cas. Celui-ci se réveilla doucement en papillonnant des yeux et braqua son regard dans celui de Dean.
Clic.
Dean se pencha en avant et embrassa le front de Cas. Puis sa joue. Puis sa bouche.
Clic.
Tout se fit avec lenteur, avec tendresse, avec amour.
Dean posa son front contre la tempe de Cas qui avait légèrement tourné la tête vers lui. Son souffle chatouilla le cou de Dean toujours agenouillé à ses côtés.
« Je t'aime » lui murmura Cas et Dean embrassa à nouveau ses lèvres.
« Je crois que je vais pleurer» déclara tout bas Charlie.
Dean sourit contre les lèvres de Castiel et se releva. Il se dirigea vers la rousse et la prit dans ses bras pour qu'elle aussi, ait le droit à un peu d'amour, même si celui-ci sonnait plus fraternel.
Castiel se redressa et suivit Jessica pour coucher Gabriel qui dormait à poings fermés.
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Dean et Castiel ne restèrent pas plus longtemps, ils avaient encore de la route à faire et tous deux étaient crevés. Entre le boulot et Kreuger qui ne faisait pas des nuits complètes, ils avaient peu dormi cette semaine, surtout Cas qui en tant qu'ambulancier avait des horaires contraignantes. Dean sortit le premier de la maison, Cas resta sur le pas de la porte. Dean roula des yeux et retira sa veste et la tendit à Cas qui hésita quelques instants avant de la prendre et de l'enfiler.
« Cas, tu me fais le coup à chaque fois...» Dean trottina jusqu'à la voiture, une fois dedans il mit le chauffage. La pluie avait grandement rafraîchi l'atmosphère, il enchaîna «Et qui se gèle les miches du coup ? C'est Bibi! » Cas marmonna quelque chose «Tu peux répéter?»
« C'est pas ma faute, sur ta veste à toi il y a ton parfum, » répéta Cas tout en s'enfonçant dans son siège.
Dean n'insista pas, il détourna son regard de la route pour le planter sur Cas qui regardait par le carreau les lumières des petits villages au loin. Après tout, il ne l'avouerait jamais et continuerait de râler pour le cacher mais il adorait voir le brun avec ses propres vêtements et lui aussi aimait lui piquer quelques fringues de temps à autres. Surtout quand Castiel travaillait de nuit, il enfilait un de ses T-shirts pour dormir ayant comme l'impression qu'il était avec lui.
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A peine rentré, Cas fila sous la douche et fut rejoint par Dean. Tous deux n'avaient qu'une hâte; se coucher. La douche se passa rapidement « Passe-moi le shampoooing», « Mets plus chaud», « Embrasse-moi», «Pousse toi j'ai plus de place ».
A peine séchés et en boxer, les cheveux encore humides ils se couchèrent.
« Mon ange ?» Dean glissa son nez dans le cou de Castiel qui frissonna et resserra son étreinte à la taille de Dean «Pardon.»
« Pardon pour quoi ?» Castiel paniqua légèrement et recula. Dean sentit le froid s'introduire entre eux grogna et ramena Castiel à lui. « J'suis trop fatigué pour tenir ma promesse ce soir...»
Castiel soupira et embrassa chastement Dean. Ils s'endormirent nez contre nez, front contre front.
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Dans la chambre, pas d'horrible dessin.
Juste trois tirages photos en noir et blanc.
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The end
Merci de votre attention !
N'hésitez pas à me dire ce qui ne va pas, votre avis compte pour que je puisse évoluer ^^.
Coeur sur vous !
Gray.