tout l'univers et les persos appartiennent à la merveilleuse JK Rowling ! Sauf Ruby et quelques autres perso inventés de toute pièce. L'histoire se passe après le livre 7. harry a échoué dans sa quête mais tous vous sera expliqué dans ce chapitre =)
N'hésitez pas à me laisser vos avis =)
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Mon gémissement fend les ténèbres. Je suis étendue sur le sol gelé, lamentable déchet d'humanité martyrisé au delà du possible. Je crois que je vais rendre mon dernier souffle. Je l'espère avec mon dernier sursaut de volonté, que la mort me cueille et me donne enfin cette délivrance tant attendue.
Mais je me rend compte, que même au plus profond des ténèbres, il n'y a toujours pas de lumières...
…
Autant vous raconter l'histoire depuis le début pour que vous compreniez quelque chose. Je vais essayé de résumer le plus possible.
On dit de certaine personne que le sort s'acharne sur elle. Je crois que j'en fais malheureusement partie. Mon nom est Ruby Grace. Ruby c'est mon prénom mais je ne vous en voudrais pas si vous confondez les deux. Tous le monde le faisait à Poudlard. J'avais mis tant d'espoir dans cette école , je pensais que là-bas je réussirais à me faire des amis. Ma vie à la maison était bien monotone, aucuns enfants du quartier ne m'adressaient la parole parce que je n'avais pas cet air cool. Ou le dernier gadget à la mode.
Je suis née dans une famille de sang pur mais considéré comme traître à leur sang puisque mes parents ont refusés de rejoindre Vous Savez Qui lors de son ascension.
J'étais tellement heureuse dans le Poudlard Express, j'avais fait des grands signes d'au revoir à mes parents qui émus de voir leur fille unique partir pour l'école des sorciers avaient les yeux humides. Je me souviens encore du grand sourire qui fendait mon visage, j'étais sur que dans ma maison je me ferais des amis. Qu'avec mes copines nous parlerions de mode en ce vernissant les ongles et en potinant sur les garçons. Mais bien évidement, rien ne c'est passé comme prévu...
Le Choipeaux m'a envoyé à Serpentard. Ce soir là mon sang c'est glacé quand personne ne m'a applaudit à la table. Tous le monde savait que j'étais une traître à mon sang. Je suis rentré dans la même promotion que Draco Malfoy, sa famille et sa richesse m'impressionnait beaucoup. Papa m'avais dit de faire très attention à ne pas le contrarier pour ne pas que je lui attire des ennuis au Ministère.
Draco en a profité... ça a commencé par des petites blagues idiotes. Puis plus méchantes, Draco et ses deux gardes du corps me bousculaient sans arrêt. J'avais sans cesse les mains écorchées, les autres Serpentard ce moquaient de moi en me rappelant que je n'étais qu'une « sale petite traître ». je pleurais dès que personne ne me voyait tant j'étais malheureuse. Je n'osais rien dire à mes parents, je ne voulais pas les inquiéter. Mon seul ami était « Gris » mon rat. J'adorais passer des heures à jouer avec lui, je riais quand avec ses petites pattes et sa queue, il me chatouillait le cou alors que je lisais un livre. C'était vraiment un compagnon chère à mon cœur, jusqu'au jour ou Draco c'est emparé de lui et l'a décapité devant mes yeux en riant à gorge déployée.
Ce jour là, j'étais sortie en hurlant et en sanglotant violemment sous la perte terrible et ignoble de mon compagnon.
Je m'étais réfugié dans une petite alcôve dans un couloir en pleurant à chaude larmes espérant qu'ici personne ne viendrait me trouver et m'embêter. Finalement, c'est le professeur Snape, mon directeur de maison qui m'a demandé ce que j'avais à pleurnicher. J'étais incapable de lui répondre tant la douleur de la perte de Gris me serrais la gorge. Encore une fois, j'eus atterri à l'infirmerie. J'aimais bien l'infirmière, elle s'inquiétait souvent pour moi car j'étais sans cesse couverte de bleu et bien trop maigre pour mon âge mais les élèves de ma maison ne me laissaient jamais manger à ma faim.
Les autres années ce sont écoulés lentement, je m'étais installé une routine. Comme prévu, je n'avais pas d'ami mais j'adorais parler longuement avec les centaures et les fantômes qui avaient des sujets de conversations inépuisables.
J'avais appris à mes dépends de ne plus apporter d'animaux de compagnie sinon Draco me les tuait tous. Jusqu'au jour ou le Professeur Snape m'a offert un rat devant le Serpentard en affirmant que si celui-ci disparaissait, la personne coupable aurait à faire à lui. J'étais tellement heureuse que j'avais baptisé mon rat « Cyrano » en référence au long et joli nez du professeur Snape. J'aimais beaucoup notre directeur de maison, il avait parfois quelques mots gentil en ma faveur qui me rendais le sourire alors j'essayais d'être bonne en potion. Mais dépasser Hermione Granger n'étais pas chose aisée.
Mes années d'études ce sont déroulées dans un certain calme que je regrette aujourd'hui. Quand Vous Savez Qui a repris le pouvoir, avec mes parent nous sommes rentrés dans la résistance, tandis que Harry et ses amis sont parti à la chasse aux Horcruxes. Nous avons tenus ainsi jusqu'à la chute de Potter. Personne ne sait où il est. Moi, je suppose qu'il se cache en essayant de survivre le plus longtemps possible et personne ne peux lui en vouloir.
Les rafles, avec la prise entière de pouvoir du seigneur des ténèbres ce sont accentués. Il était pratiquement impossible d'y échapper et c'est ce qu'il c'est passé. Mes parents sont morts sous mes yeux dans l'une d'elle.
C'était un soir d 'hiver, nous nous étions refugés dans un pub avec d'autres membres de la résistance. Maman me disait de ne pas m'inquiéter bien que je tremblais de tous mes membres et soudain la vitrine à exploser.
C'était le chaos total, je m'en souviens comme si c'était hier. Je rampe sous une table, les mains encore écorchées et je voudrais hurler tant j'ai peur. En tournant, la tête je tombe nez à nez face à un visage familier qui me regarde sans plus jamais me voir. Je hurle en reconnaissant les traits de ma mère, le visage recouvert de sang à cause de l'éclat de verre profondément enfoncé dans sa tête.
Quelqu'un me tire par les pieds et je me débat vivement en hurlant avant de faire face à un raffleur particulièrement repoussant. Je cherche ma baguette mais je la voit, brisée à quelques mètres de moi. Puis j'aperçois mon père pendu magiquement, la langue bleu sortant de sa bouche les yeux révulsés d'horreur. La douleur, le chagrin et l'horreur me submerge à un tel point que je tombe dans les pommes.
Une grande claque me réveille et je gémis en me coupant le bout des doigts sur les éclats de verre qui jonchent le sol.
-Ton nom ? Grogne un rafleur.
Je fais mine de ne rien dire et une deuxième baffe me délie la langue en fendant ma lèvre en deux.
Je gémis :
-Ruby Grace..
Un autre rafleur cherche mon nom sur sa liste avant de sourire victorieusement et de s'écrier :
-Traitre à ton sang ! Dans les morts y a t-il des gens de ta famille ?
Je hoche la tête en désignant les cadavres de mes parents, les larmes roulants sur mes joues, avant de tomber à genoux en proie à un immense chagrin. Le rafleur raye avec un sourire victorieux notre nom sur la liste. En faisant ceci, il barre ma vie, à jamais. Tous ce qu'elle a représenté n'est désormais que poussière.
Un des hommes s'exclame :
-Hé Tod, regarde la ! Elle n'est pas vilaine, blonde, mince, plutôt grande avec de belle forme. Tout à fait le genre de Lucius Malfoy ! Il ne cherchais pas une nouvelle esclave d'ailleurs ?
-Si ! Répond l'homme. Mais il a demandé à ce qu'elle soit vierge !
Mon sang ce glace au seul nom de Malfoy, j'en oublierais presque mon calvaire. Je regarde les hommes d'un air terrifié quand deux s'approche vers moi et me demande :
-Alors, tu es vierge ?
Je balbutie une réponse sans intérêt quand un des hommes perd patience et s'exclame :
-Allez on ne va pas y passer la nuit ! Tenez la que je regarde !
Je me débat alors comme un animal fou mais je ne fais pas le poids contre trois hommes féroces. Deux d'entre eux me tiennent fermement les bras, pendant que le troisième enlève mon jean et ma culotte sans ménagement avant d'écarter mes cuisses. Je hurle :
-NE ME TOUCHE PAS AVEC TES SALES PATTES !
Bien sur, il n'en a que faire et je sens ses doigts proches de mon intimité. Le contact me révulse tellement que je me vomis dessus et les hommes me lâche avec un cri de dégoût. J'essaye vainement de m'enfuir mais je me sens propulser magiquement et je tombe violemment au sol en criant de douleur, le poignet fortement entaillé.
J'entends confirmé le rafleur que je suis vierge et tous éclate de rire en ce donnant des claques dans le dos.
-On va enfin toucher une jolie somme ! Et toi, ne nous regarde pas avec ses yeux noirs ! C'était ou Malfoy ou Macnair !
-Macnair ! Éclate de rire un autre rafleur. Ses esclaves ne tiennent pas plus de 4 jours tant il les torturent. Il est complètement cinglé ! Alors estime toi heureuse !
-Bon y va ! S'impatiente le troisième.
Les hommes se mettent d'accord avant de m'attraper et de transplanner sans me laisser le temps de reprendre mon souffle. Nous arrivons à l'immense manoir des Malfoy, la grille s'ouvre avec un grincement sinistre tandis que je me débat en essayant de mordre les mains du rafleur qui me tient.
La bâtisse est vieille et immense, je ne la qualifierais pas de magnifique mais de lugubre. Par contre, le parc du domaine est luxuriant en arbres, arbustes et fleurs en tous genre.
Les rafleurs me traîne dans l'allée en gravier jusqu'à la grande porte avant de toquer à celle-ci. Quelques instants après la grande porte s'ouvre doucement laissant apparaître un petit elfe de maison à l'air apeuré. Il demande avec une petite voix aiguë :
-Messieurs ?
-Une commande pour ton maître ! Réponds l'un des rafleurs
-Veuillez patienter quelques instants je vous prie. Je vais chercher le maître.
Comme promis l'elfe revient avec Lucius Malfoy vêtu d'un peignoir sombre fait de matière noble, l'air agacer il demande froidement :
-J'espère que vous ne me dérangez pas pour rien !
-Non Monsieur. Nous vous ramenons une jeune esclave fraîchement raflée. Elle n'est pas trop obéissante mais je pense qu'après quelques punitions elle devrait ce calmer. Et elle est vierge, certifiée !
Le regard de Lucius brûle d'une drôle de lueur et je le vois tourner la tête pour essayé de m'apercevoir. Le rafleur qui s'adressait à Malfoy s'exclame :
-Mais amène la donc ici ! Qu'il puisse voir la marchandise !
L'homme me traîne par les cheveux et je me débat en criant de douleur avant de me lâcher aux pieds de mon futur maître. Un des rafleurs me relève par la peau du cou et me force à me tenir droite. Lucius me demande :
-Quel est ton statut ?
Comme je ne répond pas, il m'envoie une puissante gifle qui me sonne à moitié, un filet de sang perlant aux commissures de mes lèvres. Il dit :
-Alors ?
-Traître à mon sang ! Ou plutôt fidèle à mes idées !
Lucius m'adresse un sourire narquois avant de déclarer :
-Très bien, je la prends pour 10 galions !
Pendant que les rafleurs protestent sur mon prix, mon esprit vogue ailleurs. Loin de cette vie, je souhaite juste me réveiller et être auprès de mes parents que je ne reverrais plus jamais. Soudain je sens quelqu'un me traîner par la manche avant de comprendre qu'il s'agît de la crinière blonde qui m'entraîne à l'intérieur du château. Une fois jetée sur le sol marbré du couloirs, Lucius pointe sa baguette sur moi en s'écriant :
-Endoloris !
Et les portes de l'enfer ce referme sur mes cris d'agonie.