Disclaimers : Gundam Wing appartient à Sunrise, Bandaï et la Setsu Agency. Ceci est juste une pitite fiction – qui elle m'appartient - sans le moindre profit si ce n'est un sourire ou une review, bien mieux que des dollars non ?
Genre : angsty angst, sappy sap, amour caramel bonbons et chocolats, mystère, bref amouuur quand tu nous tiens ^^
Rating : PG
Avertissements : une bonne dose de guimauve paske c agréable qd même. Brossez-vous bien les dents après ^_~
Couples : Heero et Duo si couple il y a ^^
Spoilers : ici aucun
Dédicace spéciale : @ tous les coeurs qui étaient solitaires hier, en espérant qu'ils ne le soient plus très bientôt. La saint val c'est hautement commercial ok mais ça peut filer le cafard. Voici ma maigre contribution, mon tout tit côté romantique na moi qui remonte à la surface ^^ (c'est tellement rare ^.^)
Dédicace : pour Zorca et Lilith, mes coupines que j'aime, comme d'hab.
Pitit mot : mouais encore une idée de fic lol mais chut ^_^
Résum : Duo est devenu Preventer après avoir travaillé quelques années dans une entreprise de recyclage de pièces électroniques avec Hilde.
Duo n'a pas vu Heero depuis l'affaire Mariemaia.
Il se languit de lui…
Alors il décide de prendre la décision qui fera changer sa vie.
Ou simplement changer d'avis ?
.
.
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Je suis tombé amoureux d'une étoile filante…
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AC 204, bureau du lieutenant-colonel Maxwell
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Le jeune homme connu autrefois sous le nom de « pilote 02 » ou «Shinigami » lisant attentivement le rapport de l'un de ses cadets.
Calmement.
Les longs doigts fins tournaient les pages tandis qu'il détaillait d'un œil approbateur les informations contenues dans le dossier, répondant au téléphone de temps en temps lorsqu'il sonnait.
Comme n'importe qui sur son lieu de travail en somme.
Observez-le attentivement.
……
Il est sous vos yeux.
Comment cela non ?
Vous êtes sûrs que cet homme, là,
aux longs cheveux châtains rassemblés en une tresse parfaite…
Ce corps de félin recouvert d'un uniforme kaki élégamment ajusté à ses formes,
ce visage plus adulte mais toujours aussi doux,
cette bouche fine et ces magnifiques yeux violets,
ces mèches autrefois ridicules et aujourd'hui artistiquement désordonnées…
Vous êtes certains que vous ne le voyez pas?
Mais si, mais si.
Ah…
L'image n'est plus trouble,
vous le distinguez plus nettement.
Ce jeune homme n'est plus un adolescent, c'est pour cela que vous n'arriviez pas à le voir…
A présent vous l'avez en face de vous
tel qu'il est.
Mais est-ce vraiment lui ?
.
.
Le Duo Maxwell que vous avez connu n'est plus.
Le rire, même faux, avait quitté son visage et son cœur.
La lumière, même sombre, avait quitté son beau regard.
Ce petit bout d'homme si lumineux autrefois était aujourd'hui l'ombre de lui-même.
Voilà pourquoi vous ne l'aviez pas vu :
vous n'arriviez pas à le reconnaître
Il était pourtant beau, magnifique même…
.
Il fait un temps splendide en ce jour
Le soleil caresse son visage et sa chevelure
à travers la vitre de son bureau.
Mais l'astre ne traverse pas
la douce opacité de son existence.
Aux portes du printemps ce jour la Nature se trouvait
En hiver éternel, le cœur du jeune homme siégeait
.
.
Il y a tellement d'êtres malheureux dans cet univers qu'un visage triste, hélas,
est un visage commun.
Même pour quelqu'un possédant la frimousse de Duo Maxwell.
Vous ne l'avez pas vu parce qu'il est devenu
quelconque.
Parce que l'œil, avant d'être interpellé par la beauté,
est d'abord attiré par la lumière.
.
.
A présent je sens que vous regardez…
au lieu de simplement voir.
Vous avez un aperçu de ce qu'est devenu Duo Maxwell
après le départ de…
Heero Yuy
.
.
Oh bien sûr ce manque ne s'est pas manifesté d'un seul coup, et les sentiments éprouvés n'étaient pas les mêmes entre l'affaire Mariemaia et maintenant.
Mais aujourd'hui…
.
.
Aujourd'hui Duo en avait assez de ne vivre que la nuit.
La nuit était le moment où le visage du jeune homme revêtait un véritable bonheur.
La nuit était le moment où il se trouvait avec un Heero de dix-sept ans lui murmurant qu'il l'aime et qu'il lui manque…
Seulement aujourd'hui Duo en avait vingt-quatre.
La nuit était le moment où Duo souriait, où les anciens cauchemars n'étaient plus, chassés par des rêves d'amour
et de soldat en spandex.
Le matin, comme tous les autres jours, en revanche…
Le matin était un cauchemar.
Le matin il était seul dans son cœur,
seul avec lui-même.
Le matin, sur son lieu de travail, bien qu'entour
il se sentait isolé
Toujours.
Même si on dit que l'habitude est une seconde nature
et que l'homme par définition doit mourir seul,
cela ne signifie pas que l'on doive aimer cette nature
Ni aimer avoir mal…
.
.
Duo repensa à toutes les personnes qu'il avait perdues,
plus particulièrement à Sœur Hélène et au Père Maxwell
qui s'étaient sacrifiées pour qu'il continue à vivre…
Mais leur protégé ne vivait pas, non
Il survivait.
Ou plutôt était un mort-vivant
Il trahissait leur mémoire…
.
.
Cela faisait sept années que Duo vivait ainsi, à ne pas regarder la réalité en face,
à ne plus croiser son reflet dans la glace.
Il devait cesser de vivre dans ses souvenirs, dans ses rêves, où ils risquaient de le détruire…
plus qu'il ne l'était.
Il avait déjà piétiné malgré lui la mémoire de ceux qu'il aimait, il allait arrêter à présent.
Alors en se réveillant ce matin,
lendemain de la fête de l'amour,
il fit le serment de mettre un terme à sa douleur.
.
.
Il décida d'avouer réellement ses sentiments à un homme qui ne savait même pas qu'il les éprouvait,
s'en moquait peut-être totalement et surtout…
peut-être déjà mort.
Il convint de tout écrire
tout son mal,
tout ce qu'il avait dans le cœur,
parler enfin pour ne plus souffrir…
parler en silence, caresser le papier qui ne serait jamais lu
pour le cadenasser et enfin recommencer à vivre…
…ou commencer tout court.
Enfermer ses mots en dehors de lui-même.
Pour être libre.
.
.
Il posa le rapport sur le côté, sortit un stylo et un bloc-notes du tiroir de son bureau, en arracha une feuille blanche et se mit à écrire :
.
.
.
Je suis tombé amoureux d'une étoile filante…
.
.
Nos vies ne se sont pas arrêtées à notre rencontre
Pourtant ça aurait pu : j'ai tiré sur toi
J'ai touché des parties de ton corps
De mes balles
Ton regard vide avait atteint mon esprit
Pas encore mon cœur
Non le cœur… ce fut plus tard
La première fois que je t'ai sauv
Je t'ai aim
Mais je n'étais pas amoureux
.
Le reste, entre nous, n'était que combat, mort, destruction
Violences
Bonjours
Vies sauvées
Au revoirs
Vies gâchées
Adieu ?
On n'a fait que se croiser
Innocence aux yeux d'un monde cruel, certes…
Disparu ?
… mais le notre
.
Pourquoi j'éprouve pour toi ?
Pourquoi tu me fais ressentir autre chose que de la répulsion ?
Un soldat parfait.
Comment peut-on aimer quelqu'un comme toi ?
Un monstre?
Je ne sais même pas qui tu es vraiment.
Tu es beau, certes, mais je ne connais pas ton intérieur
Je t'aime sans te connaître
C'est beau hein ?
C'est ridicule…
c'est une dragée sucrée au cœur de fruit sec
C'est une illusion et quand elle disparaît qu'y a-t-il ?
Toi.
Oui ridicule… mais le ridicule ne tue pas, non ?
Les illusions font mal à l'âme
Mais confortent mon cœur
Dans mon esprit nous sommes ensemble et heureux
Dans mon jardin secret tu n'es ni une fleur
Ni un jardinier
Non, juste le propriétaire de l'exploitation
Dans mon cœur je t'appartiens.
.
J'aime l'extérieur d'une maison sans en connaître les pièces
Je brûle de visiter ton intérieur
Je brûle de te connaître
Je brûle de t'aimer… vraiment
Je brûle
Je suis l'enfer
Je vie l'enfer
Aimer fait mal
Je l'ai toujours su
Savoir ne soulage en rien
Savoir ne fait pas un savant
Savoir peut rendre fou
Je sais que j'ai mal
Génial
.
J'écris ces mots que tu ne trouveras jamais
Parce qu'à un moment il faut grandir
Il faut cesser d'écouter ses rêves
Surtout s'ils ont des allures de sirènes
Au cœur de chimère
Nous sommes le 15 février AC 204 et après cette date
Je cesserai définitivement de penser à toi comme à un amour
Je te chasserai de ma tête
De mon corps
De mon cœur
Tu n'y auras plus ta place
Je cesserai d'être l'homme rêvant d'attraper une étoile filante
.
.
DM 15 Février AC 204
.
.
.
Pas de soupirs entre les strophes et aucune larme versée.
Il n'était pas homme à s'apitoyer sur son sort.
Duo relut ses écrits et haussa un sourcil perplexe : il se trouvait pathétique.
Toutefois les pensées n'avaient pas pour but d'être dignes de Verlaine…
Il avait couché son âme sur papier comme il rêvait de poser son corps sur celui de Heero
Sa bouche sur la sienne,
Ses mots au creux de son oreille
Ses mains dans ses cheveux…
Son cœur entre ses mains
C'était drôle comme noms et date apposés ainsi pouvait faire penser à un
Epitaphe…
.
.
.
Un appel.
Une urgence.
Duo quitta son bureau comme un ouragan, omettant de ranger
ses rêves
.
.
.
Lorsqu'il revint dans le bureau quelques heures plus tard, le lieutenant-colonel Maxwell était fourbu.
L'opération, bien que courte, avait mobilisé toute ses qualités de soldat.
Un groupe terroriste menaçait de faire exploser un des buildings de la Winner Corp, et il s'en fallut de peu pour qu'ils ne réussissent pas à évacuer le personnel et mettre hors d'état de nuire les bombes et les artificiers.
Il n'avait qu'une envie : terminer son rapport et rentrer chez lui pour dormir.
Pour rêver.
L'espace d'un moment il avait oublié sa résolution de ne plus vivre qu'à travers ses songes…
Finalement rentrer chez soi n'était pas une si bonne idée…
Il se dirigea vers son bureau… et à ce moment il remarqua deux choses :
.
- il avait laissé sa prose sur son bureau
- il faisait nuit et il ne s'en était même pas aperçu.
.
.
L'ex Shinigami n'avait vraiment plus rien d'un dieu et était bien indifférent au temps qui passait…
.
.
Duo prit la serviette qui se trouvait posée non loin de son bureau et allait glissé la feuille dans un compartiment…
Jamais il n'eut l'occasion de le faire.
Le jeune homme entra dans une rage folle.
.
Quelqu'un avait osé écrire sur la feuille.
Quelqu'un
avait
osé.
Non content de faire mumuse une seule fois, le petit plaisantin s'était amusé à raconter sa vie, à commenter chacune de ses lignes.
Plus personne ne respectait rien ?
Duo n'était pas le plus respectueux des hommes mais au moins il respectait les espoirs
la douleur…
l'être humain.
Celui qui s'était plut à entrer dans son bureau pour faire ça
allait
payer.
Une lueur meurtrière s'était allumée dans le regard d'un Duo redevenu Shinigami pour la première fois en sept années.
Tout son corps se tendit
Il hurla
comme un animal blessé avant de jeter sa serviette de toute ses forces contre le mur.
Un mouvement de rage pure.
.
Une personne avait passé sa tête et une petite queue de cheval noire à travers la porte du bureau restée ouverte…
mais les yeux que le Shinigami posèrent sur elle furent si haineux…
Wufei Chang repartit sans demander son reste, priant que la bâtisse survive à la colère, au réveil d'un dieu…
.
.
Duo décida de se raisonner. S'il continuait à hurler il ne ferait que se couvrir de ridicule, faisant plaisir à son petit farceur.
Entrant dans son jeu.
Non.
Il fallait qu'il retrouve l'auteur de cette blague avec intelligence et calme.
Comme s'il effectuait une mission.
Une de plus.
Il n'avait que ça à faire.
Une petite voix lui soufflait que, n'ayant aucune vie privée, quelque part oui, il n'avait que ça à faire.
Hélas…
Hmph.
.
.
Il observa d'abord les indices qu'il avait…
Le plus important étant la feuille en elle-même…
.
.
Il lut alors les mots sous les siens
Et se figea.
Ses cheveux se seraient hérissés s'ils n'étaient pas attachés
et si longs…
Une sueur glacée coula le long de sa nuque pour se ficher sur sa colonne vertébrale.
Il avait froid,
il avait chaud…
Celui qui avait fait ça était un pur salaud
et avait un talent certain
Un faussaire…
A moins que…
Non…
Non.
Ecriture rectiligne, carrée, agréable sans être extraordinaire
Parfaite.
Trop.
Parfaite
Duo pâlit à mesure que les mots se lièrent pour former des phrases que son esprit avait du mal à comprendre,
Ou ne comprenait que trop…
.
.
Je suis tombé amoureux d'une étoile filante…
J'ai mis du temps à définir mon point de chute
.
.
.
Nos vies ne se sont pas arrêtées à notre rencontre
Je te l'accorde
Pourtant ça aurait pu : j'ai tiré sur toi
Tu m'as fait mal à vouloir me sauver
J'ai touché des parties de ton corps
Tu ne m'as pas touché ce jour-là. Tes balles l'ont fait.
De mes balles
Hn.
Ton regard vide avait atteint mon esprit
Ton sourire avait atteint le mien.
Pas encore mon cœur
Je n'avais plus de cœur : tu l'as reconstruit
Non le cœur… ce fut plus tard
Je suis d'accord
La première fois que je t'ai sauv
Je t'ai aim
Je t'ai aimé après
Mais je n'étais pas amoureux
Moi non plus. Ce sentiment n'avait pas sa place dans nos semblant de vie.
.
.
Le reste, entre nous, n'était que combat, mort, destruction
Nos vies, rien à changer, si c'était à refaire nous ferions la même chose…
Violences
… pour la mission
Bonjours
Pour la paix
Vies sauvées
Si peu
Au revoirs
Tu m'as manqu
Vies gâchées
Tellement
Adieu ?
A toi de voir
On n'a fait que se croiser
Hn
Innocence aux yeux d'un monde cruel
Cruauté au regard d'enfant et aux mains d'assassins
Disparu ?
Besoin de m'oublier
Mais le notre
A l'époque. Mais aujourd'hui est-ce encore notre monde ?
.
.
Pourquoi j'éprouve pour toi ?
Je n'ai pas la réponse
Pourquoi tu me fais ressentir autre chose que de la répulsion ?
Je n'ai pas la réponse
Un soldat parfait.
Tu m'as donné ce nom. Tu m'as fait naître.
Comment peut-on aimer quelqu'un comme toi ?
Je ne me suis jamais posé la question
Un monstre.
Oui, c'est ce qu'on a fait de moi
Je ne sais même pas qui tu es vraiment.
C'est vrai
Tu es beau, certes, mais je ne connais pas ton intérieur
C'est tellement vrai…
Je t'aime sans te connaître
Ce n'est pas logique
C'est beau hein ?
C'est un miracle
C'est ridicule…
Je te l'accorde
c'est une dragée sucrée au cœur de fruit sec
je n'en ai jamais mangé. Tu me ferais goûter ?
C'est une illusion et quand elle disparaît qu'y a-t-il ?
Moi
Toi.
Je te connais mieux que tu ne le penses
Oui ridicule… mais le ridicule ne tue pas, non ?
Ce que j'éprouve ne me tue pas, non.
Ce que j'éprouve fait mal parce que je vis.
Les illusions font mal à l'âme
Je n'ai pas d'âme
Mais confortent mon cœur
Je n'ai pas d'illusions
Dans mon esprit nous sommes ensemble et heureux
Dans mon cœur tu m'aimes et tu me pardonnes d'être ce que je suis
Dans mon jardin secret tu n'es ni une fleur
Je n'ai pas de jardin
Ni un jardinier
Je ne saurai faire pousser une fleur
Non, juste le propriétaire de l'exploitation
Je n'ai jamais rien possédé, même pas moi-même
Dans mon cœur je t'appartiens.
Dans mon esprit tu es avec moi
Je ne sais plus vraiment ce qu'il y a dans mon cœur puisque tu le possèdes
Je ne suis pas empathe
.
.
J'aime l'extérieur d'une maison sans en connaître les pièces
Je n'ai jamais eu de chez-moi
Je brûle de visiter ton intérieur
J'ai peur que tu entres en moi-même
Je brûle de te connaître
Si tu me connais vraiment, tu vas fuir
Je brûle de t'aimer… vraiment
J'aimerais que tu m'aimes
Je brûle
Je me glace
Je suis l'enfer
Je suis la neige éternelle
Je vie l'enfer
Je suis mort de t'avoir fait mal
Aimer fait mal
Ne plus t'avoir vu fait mal
Je l'ai toujours su
Pas moi
Savoir ne soulage en rien
Savoir est une étape pour comprendre
Savoir ne fait pas un savant
Savoir m'a permis de te comprendre
Savoir peut rendre fou
Savoir m'a permis de comprendre que tu m'aimes
Je sais que j'ai mal
Lire ces écrits m'apprend que tu souffres
Génial
Oui « génial » car je ne suis pas le seul
L'amour est égoïste dit-on
Et je t'aime
.
.
J'écris ces mots que tu ne trouveras jamais
Trop tard
Parce qu'il faut cesser d'écouter ses rêves
Avant toi des rêves, je n'en avais jamais eus
Surtout s'ils ont des allures de sirènes
Avec tes longs cheveux la sirène c'est toi.
Alors je ne dois pas t'écouter, ni te laisser abandonner tes rêves
Tu es ton propre ennemi
Tout comme j'ai été le mien
Au cœur de chimère
J'existe, Duo
Nous sommes le 15 février AC 204 et après cette date
Si tu veux de moi
Je cesserai définitivement de penser à toi comme à un amour
J'existe à peine. Si tu cesses de penser à moi, je meurs
Je te chasserai de ma tête
Je le mériterais
De mon corps
Je n'y suis pas encore
De mon cœur
Si tu me chasses de ton cœur, rends-moi le mien s'il te plaît
Que je meurs en être humain
Tu n'y auras plus ta place
Rends-moi mon coeur
Je cesserai d'être l'homme rêvant d'attraper une étoile filante
J'ai mis du temps à trouver mon point de chute
Je suis tombé pour toi
La gravité a du bon
Si tu veux encore de moi
L'étoile peut se poser au creux de ta main
Seul toi peut lui donner sa lumière
Fais-moi vivre Duo
Je t'aime…
.
.
.
Duo murmura un je t'aime à sa feuille, les larmes roulant librement sur ses joues, froissant le papier entre ses doigts sous la force de l'émotion.
Que ce fut vraiment lui ou un plaisantin peu importait :
Duo ne savait plus rien… il se croyait enfermé, prisonnier de ses rêveries… et n'avait qu'une envie…
Ne pas se réveiller
Ne jamais se réveiller
Mourir dans son sommeil…
Une litanie de je t'aime s'échappa de ses lèvres,
je t'aime, je t'aime, je t'aime…
.
.
De tremblements en longs sanglots silencieux, déchirants, Duo, le visage enfoui entre les mains, les larmes sur ses rêves, ne se rendit même pas compte que la porte restée ouverte était refermée avec douceur…,
.
.
- Je t'aime…
.
… que des pas feutrés se dirigeaient vers lui,
.
- Je t'aime…
.
et que des bras forts entouraient sa taille par derrière.
.
- Je t'aime, je t'aime… mon dieu Heero… je t'aime…
- Je t'aime aussi…
.
Une voix plus grave, plus veloutée, différente tout en étant douloureusement familière avait prononcé ces mots à l'oreille d'un homme rêvant d'amour mais n'en ayant eu, gardé que trop peu…
Le sursaut de Duo fut si violent qu'il crut mourir sur place.
Un cri étranglé, tortur
Il se crut dans son illusion,
Dans son rêve ô combien douloureux, où Heero possédait son cœur.
Mais le dit organe battait beaucoup trop fort dans sa propre poitrine pour que ce qu'il lui arrive ne soit qu'une illusion.
Non ?
.
.
Les larmes de Duo redoublèrent et des lèvres chaudes se posèrent sur une tempe douce et humide.
Si les dîtes lèvres avaient atteint une bouche entrouverte, la bouche aurait goûté un baiser à la saveur de sel.
Délicat hors-d'œuvre.
Mais ce n'était pas le moment.
.
.
Duo était sans forces, terriblement secoué, choqué.
Tout ce qu'il pouvait dire, répéter inlassablement, c'était les dernières paroles que Heero avait écrites, les mêmes qu'il avait dans sa tête,
dans son corps,
dans son cœur.
Il était devenu fou
et il continuait à chuchoter les mots qu'il n'avait jamais prononcé à voix haute…
les mots qu'il avait pensés, rêvés…
et à présent écrits.
.
- Je t'aime…
- Chuuut, calme-toi, chuut
- Je t'aime…
- Je sais, je sais calme-toi Duo, là je suis là, je t'aime aussi…
.
.
Duo était si près d'abandonner ses rêves…
Comment auriez-vous réagi si vous étiez à deux doigts de lâcher tout espoir ?
Si vous vous étiez préparé psychologiquement à tout laisser, cœur, âme derrière vous ?
Duo crut simplement devenir fou.
Fou d'amour.
Mais s'il était avec Heero… alors il aimait sa folie…
à la folie.
.
.
Heero se contenta de bercer son compagnon, lequel se trouvait toujours dos à lui, jusqu'à ce que les tremblements se transforment en légers tressautements,
Que la respiration entrecoupée se fasse plus régulière,
Que le rythme cardiaque perde de son affolement.
Calme…
Les explications viendraient en temps et en heure.
Ils avaient le temps de se reconnaître.
.
.
Duo s'écroula de fatigue, KO debout sur le japonais, mais il n'en avait cure, persuadé qu'il était enfermé
dans son monde intérieur,
que si dans sa tête Heero le serrait contre lui,
dans la réalité il était contre un mur,
se demandant à quel moment il avait pris appui quelque part.
Il n'avait plus aucune conscience de son environnement.
.
.
Plus tard il se réveillera et pour la première fois, la réalité sera beaucoup, beaucoup plus belle que le plus doux de ses songes.
.
.
Vous voyez ce jeune homme qui sourit comme un enfant dans son sommeil ?
Vous ne le reconnaissez pas ?
Normal vous ne l'avez jamais vu.
Vous n'aviez jamais vu Duo Maxwell heureux.
Je ne sais pas pour vous, mais je suis enchanté de faire sa connaissance.
Et moi vous vous demandez qui je suis hein?
Vous ne l'avez pas deviné depuis le temps ?
Je suis le destin.
.
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OWARI
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.
Quatre *chantant* : caramelllllllllllllllllls bonbons et chocolatsssssssss
Mithy *grrrrrrrr* : mah quoi ? je ne suis pas malade, nan je fais du kawaii j'ai le droit nan ?
Quatre : m'attends tu nous tortures toujours, tu nous fais des fins à la wannaguen et là c'est le cirque Pinder ! t'ain j'aurais dû amener Trowa !!!!!!
Mithy *grrrrrrrr* : attends ya du angst quand même !
Heero *mdr* yen a des je t'aime dans ta fic tu t'es prise pour Eduardo ? Je t'aime le lundi.. je t'aime le mardi…
Mithy *grrrrrrrrrr* : de koi tu te plains ?
Heero *ki sourit et oui hier ct la saint val et il y a eu droit * : mah de rien ! Tu te ramollis ma Mithy ^^
Mithy *ôO* : c toi qui me dis ça Heechou ? Toi ki me connais bien ?
Heero : chuut moins fort, il dort le Duo-chan
Mithy : je ne me ramollis pas ! J'aime les histoires romantiques * *_________* *
Heero et Quatre *l'air qui dit c'est cela oui* : tu aimes les mégas tortures, les quêtes, les trucs prises de gueule… en tous cas merci d'avoir fait une trêve avec nous, pour une fois on n'en sort pas avec un bras en moins ^__^.
Mithy :mah c normal, ya de l'amour dans l'airrrrr
Heero et Quatre *vont chercher une chemise Gucci blanche qui s'attache dans le dos pour Mithy* : mouais on va la camisoler, elle est pas bien l !
