Je me demande vraiment ce que je fais dans ce monde ou je ne me sens pas a ma place. Pourquoi cet astre si beau que l'on nomme soleil veut-il m'empêcher de vivre sous sa lumière?

Pourtant, en apparence, je ressemble à une humaine. Ma peau est d'un blanc laiteux, mes cheveux sont longs, bouclés et très noir avec quelques reflets châtains à la pointe. Ma dentition est parfaite, je ne suis ni en surpoids, ni anorexique et je suis plutôt grande de taille.

Je m'appelle Véra, j'ai 17ans et je suis seule. Je garde peu de souvenir de ma renaissance, la seule chose dont je me souvienne est une très forte odeur de sang ainsi qu'une pièce remplie de rose rouge. Par contre, je me souviens de mon réveil comme si c'était hier.

Quand je me suis réveillée, la pièce pleine de rose avait disparue et je me trouvai à l'orée d'une forêt, le corps en position assis contre un rocher. La première sensation que j'éprouvai fut un grande faim. Je m'enfonçai donc dans les bois à la recherche de quelques chose à me mettre sous la dent pour caler ma faim. Je tombai sur un buisson de baie, et les mangeai toutes mais ce n'était pas suffisant. La faim qui s'était installé depuis mon réveil ne fit que s'intensifier, au point qu'au moment ou un lapin passa je le saisis par la peau du coup, je le serrai si fort que mes ongles s'enfoncèrent profondément dans le peau et que le sang commença à perler le long de mes doigts. A la vue du sang je lâchai le lapin qui vidé de son sang s'étala mort sur le sol. Je contemplai mes mains quand le sang qui les maculaient me paraissait de plus en plus appétissant. Sans pouvoir me retenir j'approchai mon visage et me mis a lécher avec avidité tout ce liquide encore frais.

Quand j'eus terminée je partis en quête d'un plus gros gibier qui pourrait me rassasier entièrement.

Je me souviens encore de la naïveté dont j'avais fais preuve en pensant que ce nouveau goût du sang était seulement du au fait que je n'avait rien avalé depuis plusieurs jours. J'aurai du me rendre compte de ma nouvelle condition au lieu de m'aveugler a penser obstinément que rien n'avait changé et que j'était normale. Pour m'en rendre compte, il a fallut que cet accident se produise. J'étais dans la forêt à traquer de nouvelles proies quand j'entendis les pas étouffés d'un cheval au trot. Je m'approchai pour voir qui avais le courage de s'aventurer dans les bois le soir.

C'est alors que je l'aperçu. Les pas que j'avais entendu n'étais pas ceux d'un cheval mais d'une mule montée par un paysans qui devait avoir la cinquantaine. Malgré l'obscurité qui avançait je pu distinguer son visage parfaitement. J'était plongée dans sa contemplation car cela faisait plusieurs année que je n'avait pas aperçu d'être humain quand je remarquait le bandage rougis par le sang qu'il portait à la cheville. Je voulu m'approcher mais il du m'entendre car il s'immobilisa je ne tentai alors plus rien fascinée par cette tache. Plusieurs minutes s'écoulèrent, quand n'y tenant plus je lui sautai dessus. Il tomba et essaya de se redresser mais sa cheville l'en empêchait. Je lui plaquait la tête au sol en plaçant mon bras au niveau de sa gorge puis du poids de mon corps j'empêchait le siens de bouger et sans plus attendre je me penchai au niveau de sa clavicule. Son corps était recouvert d'une fine couche de transpiration, signe de peur. De la ou j'était, je pouvait sentir son cœur s'affoler. Me rapprochant toujours plus je plantai mes dents dans son muscle. Je sentis la chair qui se déchirai a l'intérieur et commençai à aspirer. Le liquide venait a moi comme un court d'eau mais pas aussi intarissable. Quand j'eus terminée mon festin je me relevai et observai le corps inerte du paysan.

C'est alors que pris conscience de l'acte que je venais de commettre.pour pourrez laisser des reviews pour me dire ce que vous pensez du texte pour que je puisse l'améliorer?