BONJOUR !
Merci à vous courageux lecteurs qui avez su passer outre mon misérable résumé pour venir lire cette fic ^^
Je tiens à préciser avant toutes choses que je n'ai pas prévu de pairing spéciaux dans cette fic, en fait c'est un coup d'essai sur cette série après avoir regardé pour la énième fois un des épisodes.
Je m'excuse aussi par avance si je ne poste pas régulièrement et rapidement, je suis sur plusieurs fics à la fois et j'ai une fâcheuse tendance à subir le déplorable syndrome de la page blanche T.T mais je ferai de mon mieux pour poster dans les meilleurs délais !
Hum... que voulais je dire d'autre ? Ah! oui! Je n'ai franchement pas prévu de fin pour cette fic, ainsi si l'un ou l'une d'entre vous souhaite voir une certaine évolution se faire n'hésitez pas à demander ^^ je suis certaine de m'amuser à taper autant que vous aurez de plaisir à lire ^^
Sur ce, bonne lecture !
Prologue :
Le 15 février, 19h21, premier coup de fil du gouvernement depuis plus de deux mois. Je finissais par croire qu'ils m'avaient oubliés. Visiblement non, dommage. Je m'étais habituée au rythme de vie que j'avais. Je prenais ma Séraphine, un fusil de précision russe que j'avais amélioré petit à petit au fil de mes contrats. Cette fois je devais intégrer une équipe spéciale du FBI.
Pourquoi je n'en savais rien, en plus cette équipe avait déjà un tireur d'élite ! Je ne voyais pas pourquoi ils auraient eu besoin de moi, je n'avais pas de formation en psychologie criminelle ou non, ni même de formation policière. Je n'avais dans mes bagages que mes capacités de tir et mon expérience professionnelle et personnelle. Comme toujours mon sac de changes était déjà prêt et je n'avais plus qu'à ajouter trois cartouches de munitions dans le sac de ma Séraphine. J'avais bien envie de ne pas y aller, comme d'habitude j'aurai mes billets d'avion une fois à l'aéroport une fois sur place j'aurais droit à des clefs de voiture ou à un chauffeur et arrivée auprès de l'équipe je ne comprendrai rien au baratin qu'ils me sortiront... tout ça pour buter des gens.
Comme je l'avais dis j'arrivais à peine à l'aéroport qu'une charmante hôtesse m'accueillait, un immonde sourire commercial collé au visage et me dirigeait doucement vers la porte qui m'enverrait au Wisconsin. Encore une fois j'eus raison. Après cinq heures de vol je débarquais à Madison où un agent de police me faisait signe de le suivre seulement cette fois je tombais dans un hélicoptère qui m'amena à Milwaukee où je fus encore prise en charge par un agent de police. Il me conduisit rapidement à Creek place et tandis que nous traversions une épaisse forêt il me fit un topos rapide de la situation : cinq enlèvements, quatre cadavres retrouvés sur les berges du lac Michigan et aucune trace du ou des potentiels suspects. Il me demanda ensuite mon âge, comme beaucoup de flics celui-ci avait tout de suite tiqué sur le fait que les renforts envoyés prenaient la forme d'une jeune fille d'à peine la vingtaine.
« Je ne vois pas en quoi cela vous regarde, je ne vous demande pas le votre. »
Il se renfrogna et continua de me conduire dans un silence tendu alors que je prenais note du paysage et du climat. Je me serai presque crue chez moi : des températures modérées, les arbres feuillus à souhait cachant assurément du bon gibier, une humidité agaçante pour la poudre... Un instant je partais dans mes souvenirs et me rappelais des chasses que je pratiquais avec mon père. Une chance qu'il ait eut de l'influence sur les autorités responsable, à 7 ans il m'emmenait pour ma première vraie chasse et où il m'offrit mon premier fusil. Peut être avait il voulut compenser le manque d'une mère par une activité privilégié entre un père et sa fille, je ne cherchais jamais vraiment à y penser. La chasse était devenue une véritable passion pour moi comme pour mon père et à chacun de ses déplacements il profitait du nouveau terrain pour m'enseigner de nouvelles techniques de chasse.
Nous rentrions dans la ville, les maisons avaient ce petit coté bon chique bon genre des petites ville classiques où rien ne devait se passer. De grandes allées, des jardins propres et réguliers, des boites aux lettres blanches, des rires d'enfants, des chiens de compagnie... Moi je n'avais pas vraiment connus ça, juste les casernes militaires où mon père m'emmenait avec lui. Nous arrivâmes vite au poste de police qui servait de quartier général. Je sortis vite du véhicule, prenant avec soin le sac de ma Séraphine et récupérant avec un soin très relatif mon sac de changes dans le coffre. J'eus à peine le temps de me retourner que je tombais face à un homme noir de grande stature. Il devait faire facilement trois têtes de plus que moi, avait les cheveux courts, presque rasés, son œil gauche était mi-clos, son regard avait un air mélancolique qui contrastait avec son sourire jovial.
« Judith Snow ? Je suis Sam Cooper, l'agent qui dirige cette équipe, bienvenue parmi nous.
Il me serra rapidement la main et me désigna la porte du poste de police :
_ Nous n'attendions plus que vous !
_ Merci pour cet accueil mais pourrais je savoir ce qui..
_ Entrez d'abord, vous allez vite comprendre. »
Et voilà que je n'avais même plus le temps de poser des questions. Je me retrouvais embarquée dans un bureau dont les murs étaient placardés de photographies des scènes de crime, de cartes du coin et des forêts environnantes, des listes de suspects, des documents sur les plantes du coin, sur les entreprises des berges du lac Michigan... tout ce qui semblait toucher de près ou de loin à l'affaire en cours.
Dans ce même bureau y il avait quatre personnes, deux femmes et deux hommes. J'en reconnaissais un. Je l'avais vu dans un des nombreux dossiers de mon père, un étranger, un britannique normalement je ne me souvenais plus de quel dossier il s'agissait exactement. Il avait les cheveux châtain, le corps sportif mais discret, les yeux clairs et attentifs au moindre mouvement.
Les trois autres ne me disaient presque rien ou peut être que si, le second homme : le visage fatigué par sa peine de prison si je ne me trompais pas de personne mais le regard restant doux. Il avait une posture droite et fière, il semblait sur le qui vive mais encore une fois cela devait être du à son passage en prison. Une jeune femme blonde à l'air pétillante, m'accueillit avec un grand sourire avant de se tourner vers son supérieur qui devait se trouver devant moi. Et enfin une plus effacée, les cheveux noirs et l'air professionnel, elle dégageait un sentiment de franchise qui me fit rapidement me sentir à l'aise vis à vis d'elle.
« Bien je vous présente Judith Snow, elle va se joindre à notre équipe à partir d'aujourd'hui. Judith je vous présente les agents spéciaux Mick Rawson, Jonathan Simms alias « le prophète », Gina Lasalle et Beth Griffith. »
Alors ? Je continue ? ^^
