- Les personnages ne m'appartiennent pas, ils sont l'oeuvre d'Hiromu Harakawa (*se prosterne*)

[...]

Premier Chapitre un peu cours, mais le reste suivra bientôt. !

SPOILER sur certains éléments du manga dans l'explication de l'histoire. Si vous ne l'avez pas lu dans son ensemble, ne lisez pas cette histoire XD

Sinon...

Bonne Lecture !


Ce qu'il vous faut savoir avant de lire cette histoire;

- Tout les homonculus, y compris Glutonny sont morts.

- Je me suis inspirée des homonculus du manga et non de ceux de la première anime mais ceci ne change pas grand chose au scénario. Vous êtes libres de les choisir (Sloth mec ou Sloth nana, ça change rien ! XD)

- Dante ne c'est pas faite manger par Glutonny. Elle l'aura tué (sachez que le bénéfice du doute existait à la fin du premier anime)

- Les homonculus ont un esprit et une "âme" comme dans le manga original.

- Il n'existe pas de manière de "sceller" un homonculus comme dans le premier anime. Le seul moyen de faire sortir un homonculus de son corps vient de son propre désir d'en sortir. (Mais ça reviendrait à mourir)

- Le seul moyen de tuer un homonculus est de faire en sorte que sa pierre se détruise (comme dans le manga)

- Edward a ramené Alphonse de l'autre côté de la porte en transmutant Envy (un peu remanié à ma sauce). Ainsi ils sont tout les deux du même côté de la porte.

- Cette histoire se passe deux ans après les événements du premier anime. Edward à dix-huit ans et Alphonse en a dix-sept.

- Izumi n'est pas décédée, elle va très bien.

- Scar, Sho Tucker, Solf J Kimblee, Van Hoheinheim (comme dans le manga) sont morts.

- Maes Hughes est en vie. ( Merde ! quitte à faire une histoire, autant le garder celui-là XD) Il n'aura été que gravement blessé lors de son attaque et se remettait d'une convalescence très longue.

- Roy Mustang à ses deux yeux. Il n'est ni aveugle, ni à moitié. Il n'est pas devenu le Führer. Il garde son grade de Colonel.

- Le Général Grumman est devenu le Généralissime (comme dans le manga)

- Lin Yao et May Chang n'existent pas dans cette version (étant donné que je l'ai commencé avant de lire le manga en ENTIER.)

Enfin... Vous l'aurez compris, cette histoire est un mixte entre le premier anime et le manga. C'est pourquoi avant de lire cette histoire, il vous fallait tout ces éléments afin de la comprendre dans son ensemble. S'il y a quoi que ce soit qui vous paraît un peu tiré par les cheveux, n'hésitez pas à me le dire.


Résumé avant Histoire: Edward et Alphonse avaient enfin accomplis leur rêve. La Pierre Philosophale détenue dans l'armure du cadet Elric n'aura pas été veine, puisque, suite à la tentation de Dante, les deux frères parvint à déjouer son plan grotesque et à abattre Envy. Ceci n'étant pas une tâche facile, ils utilisèrent alors l'homonculus pour ouvrir la Porte sans calculer d'échanges sanguinaires. Le péché de l'envie disparu enfin dans un gouffre parmi les ombres effrayantes de l'abysse de la Vérité(désolée, je l'aime pas Envy XD). Utilisant ainsi, par un miracle non expliqué, la Pierre Philosophale, Ed et Al parvinrent à ramener le corps et l'âme du cadet Elric. Edward et Alphonse revinrent parmi les vivants, en chair et en os, excepté le bras et la jambe de métal qui soutiennent un certain Petit blondinet... Mais ils décidèrent d'en rester là et de symboliser ces membres de métal comme un signification du passé... Qui, ils l'espèrent, ne reviendra pas les hanter !

Mais...Dante n'a peut-être pas dit son dernier mot.

Maes Hughes est encore vivant dans mon histoire. Souvenez-vous, pour la logique de ce scénario que dans le premier animé, les homonculus ont été crées par Dante grâce à la pierre philosophale. Chaque homonculus à, comme noyau, une pierre philosophale. La Pierre Philosophale apparaît sous différentes formes telles que l'eau rouge, ou comme une simple pierre. Elle est bien-sûr, faite à partir de vies humaines. Dans le premier animé chaque homonculus est décédé, sauf Glutonny qui, ont le pense... Tue Dante. Mais... Pour le bien de mon scénario, ceci ne se passera pas.

Sur ce, je vous souhaites un très bonne lecture.

[...]

"- Si tu arrives à brûler tout tes souvenirs, alors je te rendrais tes pouvoirs...Je n'aurais d'autre choix que de te donner raison et de te laisser devenir le monstre que tu deviens...Cependant, prouve moi d'abord que j'ai tord et que tu m'aimes ! Prouve-moi que ton innocence n'a pas complètement déserté ton esprit. Va s'y... Prend ma flamme pour brûler notre avenir si tu le souhaites... Mais si tu brûles nos souvenirs... Je brûlerais avec..."

Roy Mustang.


]Chapitre Premier[

POV Roy Mustang

Je sentais bien que quelque chose n'allait pas. Quoi dire ? A part que j'ignorais ce qui se tramait autour de moi. J'entendais des cris, et j'ai même eu la stupéfaction d'entendre mon prénom hurlé au loin dans un petit coin de mon oreille. J'avais essayé avec le peu de force qu'il me restait pour me relever, mais... Mes yeux refusaient de s'ouvrir, comme le son de ma voix qui daignait rester au fond de ma gorge. Je sentit mes doigts craqués moyennement alors que je repliait le poing dans une douleur intense. Un gémissement sembla tout de même sortir de ma bouche pâteuse et...Inondée d'un goût amer.

J'entendis de nouveau un cri percer mes tympans et sursautait, réveillant ainsi tout les muscles endoloris de mon corps. Mes yeux décidèrent enfin de répondre à mes exigences et je les ouvraient avec la plus grande lenteur dont j'étais capable. Visiblement j'étais allongé, dans ce qui me semblait être une position inconfortable, à ras le sol de mon propre bureau... Je reniflais la moquette verte avant de m'apercevoir que ceci me chatouillait le nez. Soudain un visage, instantanément souriant se pencha vers moi. Je découvris avec haine que ce n'était autre qu'un malheur de plus en constatant les deux pupilles violettes qui m'observaient par dessus ce sourire cruel. Que faire ?

Je tentais avec le peu d'endurance qu'il me restait à me redresser, mais mes mouvements restaient flous comme ralenti par une vague. Ma douleur me rappela à l'ordre et je me laissais mollement retomber contre la moquette en grimaçant.

J'ignorais ce que je faisais là... J'ignorais ce que j'avais fais pour être là... Tout ce que je savais c'est qu'une douleur imprégnait mon corps en entier et que par-dessus tout, une froideur immense s'était emparée de moi...

J'essayais en vain de murmurer quelque chose, mais plus rien ne sortit de ma bouche. Mes yeux se refermèrent sans que je puisse les retenir, éteignant ma flamme pour toujours...

« - Roy ?! »

Encore ce cri... Ne suis-je pas mort ? Au point où j'en suis laissez-moi mourir...

« - Roy ! »

Cessez de m'appeler...Laissez-moi...Dormir ?

« - Allez ! Debout ! »

.

N'ayant plus vraiment le choix, je me retirais doucement de mon cauchemars et ouvrait un œil, tout de suite agressé par la lumière vive du soleil frappant contre la vitre. Une douce pluie s'infiltrait au dehors, rafraîchissant subitement l'air et voilant le couché de soleil. J'avais du tenter de sommeiller en fin de journée, en oubliant alors que je m'étais avachis sur mon bureau, ce qui expliqua tout de suite les différentes douleurs qui imprégnaient mon corps tout endoloris...

Je me redressais alors, sous le regard farouche de mon vieil ami Maes, et m'étirais avec tout la souplesse qui me restait à l'approche de mes trente-cinq ans... Mais chut ! Ça, c'est un secret !

Je dévisageais longuement le binoclard en face de moi, avant de bailler avec tout le charme que je devais avoir à ce moment-ci, bourré de cernes, un décalque parfait de mes comptes en banque sur le front...

« - Qu'est-ce que tu veux ? Demandais-je, frustré d'avoir étais découvert en plein boulot... »

Son regard, plein de tendresse et de colère à la fois me fit présager que quelque chose allait m'être proposé sans que je puisse dire non. Maes s'assit alors sur le fauteuil en face de mon bureau et fixa sa montre d'un air ironiquement amusé avant de me demander;

« - Sais-tu quelle heure il est, très cher Roy ? »

Sa question flotta dans l'air le temps que j'arrive à tourner la tête en direction de l'horloge...

« - Six heures moins le quart... »

Hughes affirma d'un hochement de tête inutile puis tapota de son doigt le bois nettoyé de mon bureau;

« - Et quel jour nous sommes ? Demanda t-il de nouveau »

Je restais muet, laissant la pluie battante contre la vitre répondre à ma place. J'avais soudainement l'impression d'avoir oublié quelque chose sous son air insistant. Je soupirais donc, envahi de lassitude;

« - Quoi ? Fis-je, c'est ton anniversaire ? »

Il esquissa un sourire, non sans ralentir le rythme des tapotements de doigts qu'il donnait à mon innocente table puis il haussa les épaules;

« - Moi je dis ça...Je dis rien... Après tout ce n'est pas moi qui ai promis à Edward de venir le chercher à la gare au moment où il rentrerait à Central... C'est à dire...Il y un quart d'heure. »

Soudain, mon sang ne fit qu'un tour. Je regardais mon meilleur ami avec ce qui semblait être, la tête la plus abattue du monde.

Il y a un mois, Edward et Alphonse étaient partis à Resembool, faisant redécouvrir les joies de vivre au cadet Elric qui venait tout juste de retrouver son corps. L'aîné n'avait alors plus rien à faire au sein de l'armée et avait exigé un rendez-vous avec moi le plus vite possible pour s'entretenir sur sa démission et sur les circonstances de celle-ci...Je lui avait demandé de me tenir au courant du jour où il souhaiterait revenir et...En effet, c'était aujourd'hui, en cette fin d'après-midi. Je m'étais proposé, suite aux menaces de Riza, pour aller le chercher à la gare et l'héberger chez moi...

Oups...

Je me levais donc de mon fauteuil pour retirer à la hâte mon manteau qui m'attendait sur la penderie, près de la porte de mon bureau. Ce fut sous le regard amusé de Maes que je dévalait les escaliers et courait dehors en direction de ma voiture...

Je vais me faire tuer...

Et effectivement je n'avais pas tord de le croire au moment où, quelques feux rouges plus tard, voire deux bouchons qui s'ensuivaient j'arrivais à la gare en apercevant une silhouette bordeaux, recroquevillée sous le lampadaire qui ne l'éclairait pas, une mine rageuse peinte sur son visage cramoisi.

Par pur réflexe, je serrais ma prise sur le volant tout en m'approchant.

« - Plus guère habitué aux intempéries on dirait ? Demandais-je avec une pointe d'ironie après avoir baissé la fenêtre de la portière passagère. »

La nuit avait bien fait vite pour tomber, sans doute se sentant menacée par l'humeur fumante d'un adolescent, à présent majeur...

Le blondinet se tourna, son regard vers moi et desserra sa prise sur le lampadaire en rentrant dans la voiture sans un mot.

« -Avoir la délicatesse d'être à l'heure, c'est de trop pour vous ? Je me suis tapé tout le voyage pour vous voir, et vous avez rien trouvez de mieux que je me laisser sous la pluie pendant un quart d'heure... »

Il retira sa veste, ne servant plus qu'à le mouiller d'avantage et la jeta sur la banquette arrière avant de croiser les bras.

« - Désolé, soupirais-je, un mois s'est écoulé après notre dernière conversation, et j'ai eu tendance à oublier avec tout le boulot qui me passe dessus...

- Genre ! Riposta-t-il, du boulot ? Je n'en crois pas un mot... »

Ne sachant pas trop si je devais le brûler vif sur place ou le jeter à coup de pied sous la pluie, je décidais finalement de continuer ma route jusqu'à chez moi;

« - J'ai tout de même eu la délicatesse de te préparer une chambre, chez moi, même si tu n'y reste que pour une nuit.

- Deux... »

Je tournais subitement la tête vers lui, écarquillant les yeux ! Je ne l'aurais pas oublié ça ! Il me défia quelques secondes avant de m'engueuler pour ma conduite irresponsable et je repris bien vite la route des yeux.

« - Comment ça, deux ?questionnais-je, surpris encore »

Il ne répondit pas tout de suite, me laissant perplexe puis je l'entendis siffler innocemment, ce qui me laissait croire que je n'avais pas été mis au courant et que ceci n'étais rien d'autre qu'une décision de sa part, sans m'en avoir parlé...

« - En fait, j'ai «oublié » de vous le dire avant... »

Je soupirais, pensant que pour cette fois nous étions quittes, puis lui demandait la raison qui l'animais à vouloir dormir deux fois chez moi... Ceci révélait tout de même de l'exploit...

Il sembla hésité puis finalement il me tira la langue et resta muet comme une carpe le reste du voyage...

Nous arrivâmes chez moi quelques minutes après, et nous atterrissions dans le salon comme deux chats terrifiés par la pluie...

« - ...Colonel ? Vous m'aimez bien ? »

Je n'avais pas eu le temps de poser ma veste sur la tête du canapé que j'entendis sa voix implorante. Je fronçais les sourcils, perplexe, étonné, interdis. Il finit par tourner la tête vers moi et s'assit sur le canapé. Je bredouillais vaguement;

« - Bah... P-poourquoi ? »

Il cligna des yeux tout en me regardant, et fit une moue enfantine;

« - ...Bah c'est pas deux jours... C'est deux semaines... »

Je ne sais plus si c'était mon cerveau qui avait trop de mal à assimiler l'information ou bien ma fatigue, mais l'instant qui suivit sa phrase, je m'écroulais comme une pierre.

Lui et moi dans MA maison, pendant deux semaines ? Lequel des deux sera tenté de tué l'autre en premier ?


Voilà ! Rien de bien intéressant dans ce premier chapitre. Mais la suite suivra bientôt !