Salut,

Ceci est ma première fanfic sur FFN, il s'agit donc d'un Drarry, donc homophobes, abstenez vous ^^C'est également basé dans un Univers Alternatif sans magie !

Je publie en fonction de mon avancée, au fil de l'inspiration, donc ce ne sera pas des postes réguliers, malheureusement. Je compte tout de même faire mon maximum pour publier régulièrement !

Alors, pour parler plus en détail de cette fic, je tiens à vous préciser qu'elle ne sera pas toute rose, comme vous pourrez le constater dès le prologue. Il y aura probablement quelques "violences" verbales et psychologiques mais pas physique.

La narration du prologue est assez particulière, dans le sens ou on ne sait pas précisément de qui il est question, mais dès le chapitre un, tout se précise !

J'espère que cette histoire vous plaira, car elle me tient à coeur, bonne lecture !


Parce que rien n'est jamais simple


Prologue

La réalisation n'avait pas été simple.

Au départ, ce n'était qu'une profonde admiration, une amitié sans borne. Mais une nuit, il rêva. Pas un grand rêve, pas un rêve qui aurait dû avoir autant d'impact et d'importance. Non. Ce rêve était vraiment lambda. À un détail près. Ses lèvres s'étaient posées contre les siennes.

Un baiser chaste, avec juste un câlin pur et innocent, plein de candeur.

Au fond, en se réveillant, il n'aurait pas dû en être retourné. Mais cela avait remué en lui une vérité qu'il n'était alors pas près à révéler. Ni à lui-même, ni au reste du monde.

Alors, il s'était tu, avait passé sous silence sa découverte. Cette découverte, qui au fond ne le rebutait pas. Non, être bisexuel ne le dérangeait pas le moins du monde. Il partait du principe que tout le monde était bisexuel tant qu'il n'avait pas essayé les deux.

Non, ce qui rendait les choses si difficiles et ingérables était d'avoir réalisé être amoureux. Et ce, de son meilleur ami. Pour lui, son monde s'effondrait ; il avait l'impression de le trahir, de tromper son amitié et sa confiance.

Ainsi débuta pour lui une longue période où rien n'avait plus de saveur, ou tout n'était que questionnements et incertitudes. Parler et regarder son meilleur ami dans les yeux devenait difficile, alors même qu'il ne pouvait s'empêcher de le dévorer du regard.

Puis vint le moment ou sa meilleure amie lui apprit qu'elle éprouvait des sentiments pour la même personne. Il lui fut ainsi donc totalement impossible de lui parler de son état.

Alors il la soutenait, les poussait l'un vers l'autre. Après tout, son meilleur ami n'avait jamais laissé entendre qu'il pouvait être attiré par les hommes. Donc il se taisait, écoutait sa meilleure amie se confier. Cela lui faisait mal, terriblement. Parce qu'il devait jouer les entremetteurs, sonder son meilleur ami sur ce qu'il pensait de la jeune fille. Et il n'y avait rien pour lui remonter le moral. Son best était en adoration devant la demoiselle.

Il garda donc pour lui, refusant de se confier alors même que certains remarquaient que tout n'était pas pour le mieux. Mais à quoi bon ?! Il n'avait de toute manière aucune chance. Tout le monde, tous ses amis imaginaient parfaitement les deux autres en couple. Le laissant, lui, au milieu, comme un con. Le plus con de tous les abrutis.

Donc il souriait, d'un rictus faux, que tous croyaient véritable, et qui n'atteignait pas ses yeux. Mais bon, personne ne pouvait véritablement se rendre compte de ce détail, ses prunelles étaient pleines d'un faux rejet, d'un faux ressentiment, d'une fausse colère, qui dissimulait la peine et la douleur.

Il se repliait, tentait de se couper de sa peine, de sa tristesse, de sa douleur ; son cœur était continuellement lacéré, à chaque sourire qu'échangeait ses meilleurs amis, une nouvelle lame s'enfonçait dans la chaire de sa poitrine.

Mais si les deux se tournaient autour, ce n'est pas pour autant qu'il se passa quoique ce soit.

Alors mine de rien, il reprit un peu espoir, mais avec cet espoir se développait la honte et la culpabilité. Honte et culpabilité d'espérer que les deux autres ne se mettent jamais ensemble et que son meilleur ami lui retourne ses sentiments de plus en plus forts. De plus, il était tout bonnement incapable de ressentir le moindre sentiment négatif envers sa meilleure amie. Non, il l'adorait toujours autant, et souhaitait même pour elle qu'elle gagne le cœur du jeune homme.

Il ressentait un tel mal être qu'au final, il se ferma hermétiquement, au point que même sa famille lui assène des « Tu es sans coeur », des « cœurs de pierre », des « insensible »… ça lui faisait terriblement mal. Horriblement. Mais ses lèvres étaient comme cousues, ses yeux fixes, ne transmettant aucune émotion, toutes ces émotions qui tournoyaient en lui, tel un cataclysme, qui le ravageaient. Mais extérieurement, il était une enveloppe froide et inerte.

Mais un jour, ce fut trop, et il craqua. Sans explication pour les autres, cette journée là, il fut morne, triste, et il fondit en larmes. Et comme depuis plusieurs mois à présent, il refusa que quiconque ne le touche, cela lui étant insupportable. Seul son meilleur ami parvint à lui prodiguer une étreinte qui se voulait réconfortante. Et qui le fut, si ce n'est que son parfum entêtant entrait dans ses narines et pressait son cœur transi d'amour.

Mais il avait savouré l'étreinte à juste titre et plus jamais quiconque ne reparla de cette journée.

Il craqua une seconde fois, à un repas de famille. Là, tous, à vouloir savoir quand ramènerait-il une petite amie, alors que ses cousins et cousines étaient tous en couple. Comme si lui ne le désirait pas ardemment, de pouvoir partager ses sentiments avec Lui !

Il s'était retenu, avait fermé les poings sur ses cuisses, sous la table et avait crispé les mâchoires, le regard bas. Putain qu'il aimait sa famille mais en cet instant, il la détestait. Toutes leurs blagues, tous leurs sous entendus. Par-ci par là, on pouvait entendre « peut être qu'il nous présentera un garçon ». Fort heureusement, il avait une famille ouverte d'esprit, aussi ne le rejetteraient-ils pas s'il révélait sa bisexualité.

Mais malgré qu'il sache qu'il serait accepté, il s'éloigna, s'isola, et alors que sa tante vint s'enquérir de son état, il ne put retenir ses sanglots, se blottissant contre elle, quémandeur d'affection et de réconfort. Ces deux choses qu'il refusait et rejetait depuis plusieurs mois.

Elle trouva les mots qui apaisèrent son âme, qui calme le feux ardent et destructeur qui faisait rage dans son corps.

Les mois ont passé. Puis vint une sortie, les deux meilleurs amis allèrent rencontrer un autre groupe. La journée était plutôt bien, même s'il devait serrer les dents, parce que pas mal d'entre eux ont cru qu'ils étaient ensemble. Mais non. Dur retour à la réalité. Surtout que son meilleur ami en riait, il trouvait ça réellement drôle.

Un jeune homme lorgnait sur son meilleur ami, le désespérant, le stressant… les numéros furent échangés.

En fin de journée, il se fit draguer, mais devant le regard plein de malice de son meilleur ami, il asséna une fausse hétérosexualité.

Ce ne fut que plusieurs jours plus tard qu'ils en reparlèrent, et son meilleur ami lui révéla que fille ou garçon, tout lui convenait.

Il fut choqué, pas dans le mauvais sens hein, mais choqué que son best soit aussi bisexuel que lui. Mais cette révélation, qu'il fit également, ne lui faisait que davantage de mal. Car cela ouvrait de nouvelles opportunités, de nouveaux espoirs ; il avait à présent sa chance.

Mais il n'en fut rien. Son meilleur ami était bisexuel oui. Et rapidement, il flirta avec ce type qui l'avait dragué. Ainsi, son meilleur ami entama une relation amoureuse et homosexuelle. Sous son regard désemparé, désespéré… chaque inspiration était comme une coulée de lave dans ses poumons, des aiguilles chauffée à blanc dans le cœur.

Surtout que l'autre type, il lui parlait sans cesse, déclinant sans discontinuer des louanges pour son meilleur ami. Il lui crachait leur amour à la gueule, sans qu'il ne puisse rien dire.

Oh, avant qu'ils ne soient en couple, il avait bien dit à cet inconnu ses sentiments pour son meilleur ami, espérant le faire fuir, mais cela n 'avait servi à rien.

Ils étaient ensemble, à présent, et lui, était à côté, spectateur. Il ne pouvait confier sa peine à quiconque et allait jusqu'à réconforter sa meilleure amie, ignorant le verre pilé qu'était son âme.


Note de fin : N'hésitez pas à me donner vos avis, qui sont toujours constructifs, j'en suis persuadée ! Mais surtout, qui tiennent chaud au coeur et motivent l'inspiration ! A la prochaine !