Sorciers, Sorcières, né(e)s moldu(e)s, sangs mêlés,
Bonjour !
Eh oui je suis déjà de retour avec une fanfiction que j'ai adoré écrire ! Je l'ai commencée l'été dernier, l'ai un peu délaissée pendant quelques mois puis finalement l'inspiration est revenue et j'ai pu écrire les deux derniers chapitres il y a peu. Je voulais absolument la finir avant de la poster, pour casser un peu mon image d'auteur qui ne poste pas régulièrement (oups ^^).
Je serais ravie de savoir ce que vous pensez de ce premier chapitre )
J'annonce tout de suite que cette fic ne comportera que 4 chapitres !
Je posterais tous les lundis matins alors rendez-vous dans un mois pour la fin [ :'( ].
J'arrête mon bla bla bla (quelle bavarde ^^) et vous souhaite, comme toujours, une agréable lecture.
Bisous, à la semaine prochaine (pour cette fic car la suite de Kate Davis et le Projet Dumby arrive bientôt).
Ceycey
Disclamer : Evidemment, Poudlard, le merveilleux monde magique et certains personnages (tout aussi merveilleux soient-ils) ne m'appartiennent pas ! C'est plutôt l'œuvre de la fondatrice de ma religion puisque je suis Harry Potterienne, merci J.K. Rowling )
Tu sais ce que j'en fais de tes préjugés, moi ?!
Chapitre 1 : Le jour où j'aurais mieux fait de ne pas avoir d' « idée brillante ».
Par le string léopard de Merlin ! Qu'ais-je fais ?! Il n'y a que maintenant, lorsqu'il est trop tard évidemment, que je doute de ma « brillante idée ». A tous les coups, avec la chance légendaire dont je suis dotée (mon œil), j'ai tout fait foirer !
Si je vous le racontais, vous ne le croiriez jamais, enfin peut être que si. Vous devez être habitués à lire ce genre d'histoire. Mais cette fois-ci c'est la mienne et ce que j'ai fait, merlin, c'est la chose la plus audacieuse que je n'ai jamais tenté. Et l'audace, c'est bien connu que ce n'est pas toujours très bon.
Ce que j'ai fais, ça ne me ressemble tellement pas, enfin … en apparence. Mais bon, c'est peut être pas le moment de découvrir mon « moi intérieur », il y a plus urgent pour l'heure. Mon quoi ?! Qu'est-ce que je baragouine ? La panique et le désespoir me font dire n'importe quoi !
Et tout ça, c'est de sa faute ! C'est la faute de Sirius Black si j'en suis là ! Si ON en est là !
Je vous dois une explication ? Okay, mais avant tout, il faut que je vous remette en situation …
Je suis une serpentarde, issue d'une famille de sang pur. De cette information pourrait découler une certaine description de ma personne. Rien qu'avec cela vous pourriez penser que je suis une égoïste sans cœur que tout le monde déteste et qui déteste tout le monde, le froid et le mal incarné. Une future épouse de mangemorts, ou carrément (soyons fous) fidèle de ce barge moi-même !
PREJUGES !
Voila ce que je déteste dans la vie ! Les préjugés ! Car même si je suis bel et bien une sorcière de pure souche, résident dans la maison de Serpentard, selon mes amis je suis la douceur incarnée avec tout de même mon petit caractère (qui fait tout mon charme si vous voulez mon avis).
Je n'aime pas critiquer les gens, je n'aime pas les provoqués, ni me moquer d'eux, me réjouir de leur malheur ou inventer des plans sordides pour me venger. D'ailleurs, en règle générale, je ne déteste pas les gens sauf peut être … Black ! Parce qu'il a des préjugés, des préjugés qui me tiennent à cœur puisqu'ils me concernent. Le plus frustrant est de savoir que sans ceux-ci, j'aurais peut être, même très certainement, ma chance avec lui. Car oui, Sirius Black est doté d'une beauté stupéfiante. Je pense même qu'il a une très belle personnalité mais celle-ci est largement entachée par sa légendaire haine des Serpentards.
Je sais d'où cette rancœur lui vient, mais pour moi, désolé, ce n'est pas une raison.
Les Hoffmans (c'est mon nom de famille, pour les incultes) sont connus pour avoir la même réputation que les Blacks et pourtant je n'ai pas nourris depuis ma plus tendre enfance une haine féroce envers eux ni même envers mes camarades Serpentards. Je suis, au contraire, très fière de faire partie de cette maison même si je ne supporte pas les idiots en nombre majoritaire qui la composent.
Si j'y ai été envoyée ce n'est pas parce que mon passe temps favoris est de torturer les moldus, ni même parce que je me crois supérieure de par mon sang et mon rang. Si j'y suis c'est parce que les qualités chéries par Salazard Serpentard me correspondaient plus que celles des autres maisons. Je ne suis pas courageuse, loyale, travailleuse. Je suis rusée et ambitieuse. Point final !
D'ailleurs, ceci est également un sujet intéressant : mon ambition est de devenir ministre de la magie, ni plus ni moins. Euh … bon okay ce n'est pas ce qui vous intéresse.
Revenons à nos dragons : Sirius Black.
Je le connais depuis toute petite, nos parents étant amis (s'il est possible que l'amitié existe dans l'aristocratie sorcière). On a jamais été potes, ni même « camarades de jeu », il était toujours en retrait, ne s'entendant pas avec sa famille alors que moi je n'ai jamais eu de problèmes d'entente avec la mienne. Mais il a définitivement décidé de me rayer de sa liste des amis potentiels (et par la même occasion de la liste des petites amies potentielles) lorsqu'un vilain chapeau à décidé de m'envoyer chez ses ennemis. Depuis, il semble qu'il ait oublié jusqu'à mon existence.
Chaque fois que j'y pense, c'est avec un soupir d'agacement. Il est beau, intelligent, drôle et amical mais quelle tête de mule !
Bien sur, j'ai essayé plus d'une fois depuis le début de notre scolarité de l'aborder le plus gentiment possible. Mais même la meilleure soupe au monde de tact et de gentillesse ne suffit pas à faire flancher les convictions de Monsieur Black. C'est exaspérant !
Mais il y a quelques mois, précisément au début de la septième année, j'ai eu une idée.
La ruse étant mon domaine de prédilection, j'en ai usé. Je me suis dit : comment lui montrer que l'on peut être a serpentard et en même temps douce comme un agneau ? La petite amie parfaite, celle qu'il attendait (wouah c'que c'est cucul) ? Il était évident qu'il ne fallait pas commencer par se présenter en tant que « Serpentarde » c'est pourquoi j'ai décidé de faire passer cette partie difficile et contraignante à la fin de la présentation. Peu importe si celle-ci devait durer des mois entiers.
Sirius c'est comme un animal. Non attendez, il n'y a rien de péjoratif à lire ici. Je veux dire par là qu'il est comme … euh disons … un grand et gros toutou menaçant, qu'il faut apprivoiser avec beaucoup de tact et surtout beaucoup de patience.
L'idée principale était de lui parler, faire connaissance avec lui, tout en gardant mon identité secrète, du moins au début.
Comment faire si ce n'est que par écrits interposés ?
« La voila la solution ! » m'étais-je dit adorablement, sans me rendre compte a quel point ça allait être fastidieux !
Alors je lui ai écrit une première lettre, que j'ai brillamment glissée dans son sac de cours. J'ai gardé une copie de chaque lettre pour me souvenir de toutes les âneries que mes mains avaient pues débiter. Voici la première, qui a de quoi être effrayante …
« Cher Sirius,
J'espère être la seule, ou du moins la première, à oser glisser une petite lettre dans ton sac aujourd'hui (les miracles existent … non ?).
J'ai pensé à de multiples façons de t'aborder mais aucune ne m'a semblée plus efficace que celle-ci.
Je sais que les filles qui t'écrivent habituellement de jolies lettres romantiques (beurk) sont principalement motivées par un complexe physique (oh merlin), une timidité à outrance (pourquoi pas ?) ou une maladie mentale déjà très avancée (amen). Mais en ce qui me concerne, ce n'est rien de tout ça. Je suis très bien dans ma peau, extravertie quand il le faut et totalement saine d'esprit (si, si , je te le jure). Qu'est-ce qui m'empêche alors de t'aborder de façon plus simple ? Toi.
Je sais que tu n'aimerais pas un tout petit micro détail insignifiant qui fait pourtant partie de moi. Pourquoi persévérer alors ? Parce que je suis persuadée que nous deux ça pourrait marcher du feu de dieu !
Enfin … je dis ça parce que je sais ce qu'il te faut et bien évidemment ça me correspond plutôt bien. Rien qu'en t'observant pendant toutes ces années j'ai deviné que ce dont tu avais besoin chez une petite amie c'était avant tout de la fidélité et de la loyauté. Quelqu'un qui te soutienne quoi qu'il arrive et quoi que tu fasses, comme tes meilleurs amis le font. Bien sur, il te faut une jolie fille pour rivaliser avec toi et même si ça peut paraître prétentieux (en même temps qui ne l'est pas ?) je me sais plutôt jolie. Il faudrait aussi qu'elle ait du caractère (car même en colère tu la trouveras jolie) tout en étant douce, ainsi que de l'humour, qu'elle aime l'aventure, s'amuser, qu'elle n'ait pas peur du ridicule, qu'elle ait de la conversation, qu'elle sache t'aimer comme il le faut, pour toi et pas pour le célèbre maraudeur volage que tu es en apparence.
Alors voila ce que je te propose : apprenons à nous connaître, d'abord par écrit, ensuite, lorsque tu auras décidé que tu peux mettre tes appréhensions concernant cet infime petit micro détail de côté, je te proposerais une rencontre, une vraie !
Si tu veux me répondre, donne ta lettre à Mélissa Alrin. Ne t'emballes pas, ce n'est pas une de mes amies, juste un messager parmi tant d'autres. Je ne te faciliterais certainement pas la tâche pour me retrouver cher Sirius Black.
Pour l'heure, tout est entre tes mains. A toi de voir si j'en vaux la peine. Cela dit, si tu décidais de ne pas me répondre tu raterais quelque chose, car mes lettres sont géniales !
Pour le moment : amicalement mais aussi très tendrement,
A bientôt.
Princesse B.
(bah oui, il me faut bien un nom de code).
PS : Je t'aurais bien attribué celui-ci : Prince S., mais si on le dit vite et à voix haute ça fait « princesse ». Je doute que cela plaise à ta virilité évidente (et qui me plaît tant). »
Vous trouvez ça pathétique ? Bin on est deux. Alors, a-t-il répondu ? Et oui ! Juste le lendemain, incroyable !
Vous n'imaginez pas ma surprise et ma joie quand Johnathan Keller m'a remis la lettre de Sirius. Cette lettre qui étaient passée de mains en mains (rassurez-vous, des mains de confiance) de Mélissa Alrin en passant par Jenny Hitter, Kathrina Proner, Lucien Kadz, Nate Anesh [… une dizaine d'autres qui ne me connaissent pas pour plus de sécurité …] et enfin Johnathan Keller.
Evidemment j'ai d'abord pensé qu'il avait pris la peine de me répondre juste pour le plaisir de me remettre à ma place. Mais en réalité, sa lettre était tout ce qu'il y a de plus positif, voyez vous-même :
« Princesse B,
Je trouve ce nom de code très intéressant. Tout d'abord parce qu'il montre que tu as une belle estime de toi mais aussi (et surtout) parce que si je comprends bien, le « B » correspond à la première lettre de ton prénom, n'est-ce pas ? Mais tu pourrais t'appeler Brittany, Britney, Bryanna, Bella, Babeth, Bridget …ou Boulette … ça ne m'avancerais à rien.
Effectivement Prince S. ne me plaît pas vraiment. Tu semble bien me cerner et j'espère pouvoir en faire autant avec toi bientôt car ta lettre m'a séduite. Mieux encore, elle m'a fait rire. Il faut dire que même si tu clames haut et fort que tu es saine d'esprit, cette lettre n'en n'est pas la meilleure preuve !
J'avoue être intrigué par l'infime petit micro détail te concernant qui, d'après toi, est susceptible de me faire peur. Je me suis posé une multitude de questions à ce sujet mais j'ai décidé de laisser faire le temps.
Je suis donc d'accord pour faire connaissance. Pourtant, au vu de ta description de la femme idéale pour moi, tu n'as pas grand-chose à apprendre de moi. Ce qui me laisse en désavantage. Voila une chose que je n'aime pas trop mais je vais faire exception.
Par contre, navré de te décevoir, mais je ne reçois pas autant de lettres que tu ne le penses. Il faut comprendre que la majorité des filles qui me courent après (car oui elles sont nombreuses) sont à Poufsouffle, ce sont donc des pois chiche sur pattes. Alors écrire de belles et longues lettres romantiques, je crois que ce n'est pas trop leur tasse de thé.
Serait-ce trop si je te demandais tout de même de me délivrer quelques indices sur ton identité dans tes prochaines lettres ? Ce pourrait être un jeu amusant. Sache de toute façon, que je suis un vrai curieux, rien ne pourra m'empêcher d'essayer de deviner qui tu es.
J'attends ta prochaine lettre avec impatience Princesse B.
Patmol
PS : Mon nom de code, bien que je n'en aie pas besoin, est un surnom. Sache que c'est un privilège de pouvoir l'utilisé. »
La prochaine lettre est vite arrivée, dans une boite de chocolat que lui a tendrement donné son hibou. J'ai pris soin de lui faire remarquer que ce que je n'aimais pas chez lui c'était ses préjugés. Et pour lui prouver qu'il en avait je lui ai cité une de ses phrases : « la majorité des filles qui me courent après (car oui elles sont nombreuses) sont à Poufsouffle, ce sont donc des pois chiche sur pattes ». Un préjugé au même titre que celui concernant les serpentards qui ne seraient que vice et méchanceté. Ensuite, je me suis amusée à lui montrer qu'il en savait presque autant sur moi que j'en savais sur lui puisque je suis tout à fait la description de la petite amie qui lui correspondrait. J'ai appris au fil du temps que ma fausse modestie plaisait à mon entourage puisque l'on sent toujours la pointe d'humour qui se cache derrière.
Puis les lettres suivantes sont venues sous forme de multiples cadeaux ou autres originalités à son attention. Petit à petit j'y ai même eu le droit : des petits cadeaux de la part de Sirius Black !
De mon côté je faisais en sorte de changer de « messagers » régulièrement. Il était devenu vital que je garde mon identité secrète car je sentais petit à petit que je m'accrochais de plus en plus à lui. Après des dizaines et des dizaines de lettres nous nous connaissions plutôt bien, une certaine confiance s'était installée ainsi qu'une relation de plus en plus affectueuse. J'étais ravie qu'il n'ait rien tenté durant ces longs mois pour percer mon secret à jour.
Et puis il y a cinq jours, tout à changer avec sa dernière lettre. C'est la première fois que j'ai mis autant de temps à lui répondre. C'est que sa demande m'avait prise de cour … J'avais presque oublié quel était le but premier de cet échange épistolaire. Je devais donc bien y réfléchir, peser le pour et le contre.
En même temps, « mon cher Patmol » ne manquait pas d'arguments …
« Ma Princesse B.,
Merci pour les dragées surprises, j'adore ça ! Mais je suis déçu … Hier, je me suis amusé à relire toutes tes lettres, très attentivement je dois dire. Mais je n'ai pas trouvé ce que je cherchais : c'est-à-dire des indices. Tu vas finir par me rendre fou, tu sais ?
Mais j'ai pensé à une chose en relisant la première … Je meurs d'envie de te rencontrer, et je sais que tu aimerais ne plus avoir à t'entourer d'autant de mystères. Je sais maintenant que je ne pourrais pas continuer à vivre sans avoir de tes nouvelles alors je suis persuadé que ce petit micro détail insignifiant est réellement insignifiant et quoiqu'il arrive, il ne risque pas de contre balancer tes innombrables qualités (j'aime aussi tes défauts cela dit).
Alors … rencontrons-nous. Je te laisse décider des questions pratiques : quand, où, …
Bien sur tu peux refuser, mais je t'assure que je ne pourrais pas tenir bien longtemps sans savoir. Tôt ou tard (mais très certainement tôt) je finirais par te traquer. Et crois moi, je te démasquerai Princesse B.
En attente d'une réponse favorable (s'il te plaît) et tendrement,
Patmol.
PS : Si le petit micro détail insignifiant est qu'en réalité tu n'es pas une Princesse, j'avoue que je serais extrêmement déçu. Comment deviendrais-je un Prince S. sinon ?!»
Cette lettre m'a sciée ! Elle est adorable et en même terrifiante. Elle m'a donné des insomnies durant cinq nuits. Cinq jours et cinq longues nuits à retourner le problème dans ma tête.
J'étais sure qu'il n'était pas prêt (et je le suis toujours) à accepter le fait qu'un Serpentard puisse être « gentil ». Il y a encore deux jours je l'ai vu martyriser ce pauvre Severus.
Il a rit de plus belle lorsqu'il a vu mon regard courroucé car évidemment il ne savait pas que c'était moi, Princesse B.
Mais en même temps, je ne peux pas courir le risque qu'il découvre tout par lui-même. Le connaissant il penserait à un énorme piège de serpent ! Je dois le lui apprendre moi-même et en douceur, donc pas tout de suite.
De l'autre côté, j'ai terriblement envie de lui parler de vive voix, en face à face.
Alors voila ce que je lui ai répondu :
« Oh Patmol !
Pourquoi ?! C'était parfait ainsi, non ? Bien sur, j'ai très envie que l'on se voit mais je sais que c'est trop tôt. Tu as toujours tes préjugés, même si tu penses t'en être débarrassé. Après tout, tu ne sais même pas de quoi il s'agit.
Bon, advienne que pourra alors. J'accepte la rencontre. Disons ce soir, à vingt et une heure, deuxième étage, troisième porte du couloir ouest.
Et au fait, les seuls indices que je t'ai laissés sont mes initiales, il y en a trois mais elles sont très bien cachées, peut être même trop.
A ce soir cher Patmol, pour le meilleur… ou pour le pire.
Princesse B. »
Quelle idiote ! C'est dans quelques minutes et je ne m'en sens absolument pas capable ! Comment va-t-il réagir en me voyant arriver ? Il sait que je suis à serpentard, c'est fichu.
A moins que … Oui ! Je peux continuer à ruser. Il ne saura pas qui je suis mais au moins on se sera vu en vrai, on pourra réellement discuter en temps et en heure.
Oui, tout va très bien se passer …
Alors ?! Cela mérite-t-il une review ?!
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