Les personnages appartiennent à Stephenie Meyer, du moins pour la plupart.

Voilà ma première fiction sur les quilleutes! Ce n'est que le prologue mais le premier chapitre arrivera rapidement.

J'attends vos avis!

Bonne lecture =)

Résumé:Lizzy revient vivre dans la petite bourgade qu'elle a quitté il y a quelques années suite à la mort de son frère.

Comme si la terre s'arrêtait de tourner,

Comme si le monde autour de nous s'arrêtait de bouger,

Comme si tout sentiment et émotion arrêtaient d'exister,

Et si la peur m'habitait,

Et si le courage se dissipait,

Et si j'arrêtai d'espérer...

Ces quelques mots sont ceux que j'ai retrouvé près du cadavre ensanglanté de mon frère après qu'il se soit suicidé en plein milieu de sa chambre.

Tout cela peut vous paraître étrange comme commencement, mais alors que j'avais cru que ma vie s'était arrêté à ce moment précis, tout le contraire s'était produit et c'est une renaissance qui s'en suivit.

Sur le fil de Yann Tiersen

Tout de noir vêtus, les gens autant familiers qu'inconnus pour moi comblaient l'espace clos de la salle des fêtes du petit village de mon enfance. Le regard perdu dans le vide, évitant au maximum de croiser celui rempli de peine, de compassion et de pitié de ces assaillants qui cherchaient à me réconforter.

Il n'y avait aucune personne ici à qui j'avais réellement envie de parler. Cette famille que je considérais plus comme des étrangers que comme tel me mettait mal à l'aise. Ils semblaient heureux de me revoir après tout ce temps, mais ils ne savaient pas que ce n'était pas réciproque.

Vous croyez vraiment que le fameux « Tu as changé, ce que tu as grandi! » est de rigueur dans une telle situation. Ce n'est pas mon sentiment, je l'ai toujours trouvé déplacé dans un tel contexte.

La plupart du temps, quand j'allais à des enterrements, j'avais plus l'impression de me retrouver à un buffet gratuit. La nourriture exposée en évidence sur les tables, dans le but de réunir la famille et les amis du défunt après la triste cérémonie, n'était jamais en reste. Ils quittaient la salle prévue à les recevoir uniquement quand toute forme de nourriture eut disparu.

Je serrai quelques mains, fis la bise à plusieurs personnes et fus prise dans le bras d'autres tout en me chargeant de servir le café à tout le monde.

Et je n'avais qu'une hâte, c'est que toute cette nourriture ait disparu afin que eux aussi disparaissent, c'est pourquoi je me pressai de resservir chaque glouton dès qu'il m'en fut possible.

Undisclosed Desires de Muse

Devant mon miroir, je tentais de bouger mes hanches en rythme sur la musique qui habitait ma chambre d'adolescence. Ce n'était pas gagné. Le miroir ne m'envoyait pas la même image que celle vieille de cinq ans. Mon visage s'était affiné, ma silhouette était plus définie et plus fine, mes cheveux s'étaient éclaircies, les boutons d'acné avaient disparu et cette malice dans mes yeux avait fini par s'évaporer.

Ma main glissa dans mes cheveux, un geste qui montrait mon stress, un geste qui montrait mes faiblesses, un geste que j'avais du mal à assumer.

Je frottais énergiquement mon cou et sortis de la pièce pour descendre à la cuisine. Une fois ma veste passée sur mes épaules, je vérifiai la présence de mon briquet et de mon paquet de cigarettes et sortais de la maison en ayant préalablement verrouillé la porte d'entrée. Geste que je n'aurai pas effectué cinq ans auparavant mais que j'avais fini par adopté une fois que je m'étais installé dans une grande ville.

Je croisai les bras sur ma poitrine dans le but de conserver le peu de chaleur qui m'habitait, geste que je ne faisais jamais il y a cinq ans et que je n'avais pas besoin d'exécuter là où j'étais il y a à peine trois semaines.

Allumer ma cigarette fut plus difficile que prévu à cause du vent présent ici, mais grâce à ma veste je l'emportai et c'est avec un immense plaisir que j'aspirai une bonne bouffée de ma cigarette.

Le bruit des vagues se fracassant contre les parois rocheuses de La Push étaient le seul bruit ambiant et ça me fit un bien fou.

J'avais été heureuse de retrouver mes converses abandonnées ici à mon départ, car mes escarpins et compagnie n'aurait peut-être pas trouvé plaisir à être maltraités par les chemins boueux et sinueux d'ici.

Un sourire m'échappa en m'imaginant en train d'essayer de marcher dans les bois avec mes superbes Manolo de douze centimètres de talons. J'aurai certainement fini par les retirer ou par laisser un bout de talons coincé entre les racines d'un arbre.

De là où j'étais, j'avais vu sur la petite maison qui m'avait servi de toit durant toute la durée de mon enfance et de mon adolescence. Elle était plutôt grande vis à vis des autres maisons présentent dans ce trou paumé, c'était mon père qui l'avait construite, c'est pour cela que je m'étais résigné à ne pas la vendre. Seulement maintenant je ne savais pas quoi en faire. Je fermai les yeux pour éviter de me remettre à penser à toutes ces choses que je voulais oublier et essayais de me concentrer sur de bons souvenirs passé ici.

Ma famille était de Forks, enfin la famille de mon père. Ma mère n'avait pas voulu être envahie par la belle famille et ils avaient donc décidé d'un commun accord de résider à La Push. Ils avaient été considérés comme des étrangers à leur arrivée, mais avaient vite fini par faire l'unanimité en se faisant appréciés de tous. La Push est en fait une réserve d'indiens, les Quileutes. Ayant tous la peau d'un hâle naturelle ainsi que les yeux et les cheveux d'une couleur sombre.

J'avais vécu parmi eux, et j'avais plutôt de bon souvenir de ce qui concernait ma scolarité.

Avec mon frère, nous étions comme inséparable, j'étais un vrai garçon manqué à force de trainer avec tous ses amis. C'était mon jumeau, ma moitié. Mon cœur se serra en parlant de lui au passé.

Revenir ici, je ne le voulais pas, mais maintenant je ne savais plus quoi faire.

Si j'étais partie il y a de cela cinq, c'était aux yeux de tous pour mes études, mais la véritable raison était que je n'ai jamais pu supporter la mort de mes parents, et ce lieu ne me montrait que la tristesse qui ne m'avait jamais quitté. Et en vu des récents évènements, mon frère non plus ne l'a jamais supporté.

Hiro de Soprano

Le téléphone avait sonné, je venais tout juste de rentrer d'une de ces soirées que j'adorais fréquenter.

L'alcool embuait une bonne partie de mon cerveau et c'est d'une voix une peu trop guillerette que je répondis.

«

Lizzy, c'est moi.

»

Mon coeur se serra au son de sa voix et les larmes me vinrent au yeux.

«

Matt, ça va? Lui demandai-je essayant de contrôler ma voix soudain devenu tremblante.

Rentre, me dit-il.

Pourquoi?

»

Il ne répondit pas, je n'entendis que le bip répétitif indiquant qu'il avait raccroché. Je me sentis soudain très sobre et plusieurs coups de fils suivirent cet appel, mais jamais il ne décrocha.

J'étais revenue là-bas, trop inquiète mais je l'avais trouvé. D'abord Lui, puis son mot. Et je sentis tout mon monde s'écrouler.

Voilà trois semaines que l'incident s'était produit. Les funérailles étaient passées et j'essayais de reprendre un semblant de vie, ici à La Push. Jamais je ne me serai cru assez forte pour cela et pourtant. C'était ici que ça avait commencé, c'est ici que ça devait se terminer.

Avis?

Bon voilà j'attends vos avis avec une grande impatience, pour savoir si ça vaut le coup de continuer!

Bisous et A bientôt j'espère =)