Bonjour! Me voilà pour une nouvelle fiction. Celle-ci est fifférente, écrte depuis un certain temps j'ai beaucoup hésité à la publier.

Surtout ce prologue en fait. Alors n'hésitez pas à commenter et me donner votre avis! Elle se passe à l'époque d'Harry, pendant sa cinquième année.


-Quelque part dans le fin fond de l'Angleterre- 6 février 1982

*Quand tous les souvenirs s'envolent

Dans une danse frivole

Et que rien ne persiste, rien ne subsiste

Rien que le désespoir, plus de mémoire

Ce qui fait l'homme, ce qui fait la vie,

Ces instants haïs ou chéris

Ce qui nous façonne, ce qui nous construit

S'éloigne chaque instant de mon corps endormi

Suis-je ? Qui suis-je ? Ou suis-je ?

Un nom, un prénom, une sensation

Rien ne vient, rien ne m'emplit

Vide de tout, vide de vie.

Pleurer, aimer, détester, rire

Comment faire sans souvenirs ?

Je lutte chaque instant, je guette pantelant

Le moment où dans le vide oppressant

Je saisirai un rire, une larme, un sourire

Pour m'y accrocher, seul et désespéré

A cet unique témoin de mon moi si lointain

Tout défile dans ma tête, une véritable tempête

Mais rien ne s'arrête, si ce n'est la couleur verte

Vert.

Insignifiant et pourtant si important,

Couleur si jolie, si pourrie, couleur de ma vie.

Je me souviens, oui, d'un éclair de lumière…vert

Je me souviens, oui, d'une cape écossaise, d'une réprimande…vert

Je me souviens d'une école, d'un serpent…vert

Je me souviens d'une femme, d'une flamme…verte

Je me souviens d'un rire, cristallin, enfantin…vert

Vert.

Mais qu'est-ce que ces bribes parmi l'immensité ?

Ces souvenirs ne font que me noyer

Me noyer parmi les vagues d'un océan de vert

Vert victoire et vert désespoir

Vert espoir et vert au revoir

Vert tout simplement

Alors pour ce vert je me bats, je sors de ce coma

Je ne sais ce qu'il m'apportera

Mais dans ma douleur, je fais un rêve :

Me réveiller, ignorant, m'accrocher à ce seul sentiment

Et me rappeler d'une chose, mettre ma vie sur pause

Pour voir toujours en souvenir l'éclat, l'éclat de tes yeux verts, qui que tu sois.*

Alors dans la nuit, un homme ouvrit ses yeux pour la première fois depuis plusieurs mois, totalement perdu. Ces pupilles chocolat cherchaient, questionnaient, embrassaient l'endroit du regard avant de se poser sur un visage. Une femme, dans un fauteuil à ses côtés. Elle lui sourit et dit :

-Monsieur ! Bon retour parmi nous !

L'homme cligna des yeux et tenta de répondre, de questionner mais sa gorge était trop sèche et aucun son ne sortit.


Et voilà! j'espère que cela vous a plu! J'attends vos retours.

Ps: n'hésitez pas a aller voir mes autres fictions (James/ Lily; Harry/ Ginny; voyage temporel)

Bizz