Auteur : Genevieve Black

Titre : Pour survivre.

Genre : Mmh... je mets drame mais je sais pas trop. Romance morte. Lol.

Rating : Encore G, je suis pas majeure ! ce qui n'empêche rien, mouah!

Résum : Lorsqu'il n'y a plus rien après l'amour, nous semble-t-il.

NDLA : 'fait ca rapidement pendant le boulot. Lol, pendant ma pause, ok! Personne n'a lu, et je n'aime pas assez pour que ce soit le cas. Je publie quand même, parce qu'écrire me fait du bien et que j'aime bien partager ça avec vous. Cette fic... le perso principal est facile à deviner, mais pour l'autre... je sais pas trop. Imaginer, ça vaut mieux, et vous serez contentés! Slash ou non, selon tous les goûts. Bisou à tous et à toute. Gen


Pour survivre

Tu dis que j'oublierai. Tout.

Je dis que je ne peux pas.

Tu dis que je n'ai pas le choix. Tu ne me le donne pas. Et que tu l'as bien fait, toi.

Je dis que tu mens. C'est impossible.

Pas lorsqu'on a tant aimé comme nous.

Et puis je ne veux pas oublier. Je ne veux pas nous renier.

Tu me tue. Tu sais, ça ? Tu y prends plaisir ?

J'ai essayé. De te détester. Peine perdue. Parce que jamais la haine ne surpassera l'amour.

Tu as oublié notre amour, aussi ? Tu sais, le matins voleurs qui poursuivaient les nuits passionnées. Nos murmures, nos cris...

Maintenant, il n'y a plus que des silences. Mais ils veulent tout dire. L'abandon. Je n'ai pas abrité mon cœur assez tôt et tu l'as fracassé avec tes adieux vifs. Trop brefs au revoirs. Tu es pitoyable lorsque tu t'excuses, tu sais ? Le plus piètre des comédiens.

Je ne peux pas effacer les mots ni les instants. Pas plus que les baisers.

Tu te souviens des baisers ?

C'était bon, c'était doux et sucré. L'hydromel de nos jours heureux. De la fantaisie en bouteille. Peut-être avons-nous été trop enthousiasmes. L'effet d'euphorie passe...

Les caresses ? Échangées partout et n'importe quand. Nous n'avions pas le droit et c'était d'autant plus délicieux. Plus c'était risqué. Et plus nous étions enivrés. Nous en voulions toujours plus. Encore et encore. Notre appétit de l'autre était insatiable, intenable. Et chaque fois, dans ton regard, je voyais du plaisir et du désir. Comme se regarder dans une glace. Alors il n'y avait qu'un geste à esquisser.

Tu m'aime.

Je le sais parce que tu me l'as dit. Et on ne peut pas cesser d'aimer. C'est contre nature.

Impossible. Je refuse de croire que ce soit le contraire.

Tu dis que tu souffre aussi.

Menteur. Menteur. Menteur !

Si tu souffre, pourquoi tu pars ? Pourquoi tu me laisse ?

Je ne suis pas assez bien pour toi ?

Réponds !

Tu ne peux pas.

Parce que tu n'es pas là. Bien sur.

Tu me fuis. Moi comme mes regards. Tu me tue.

Et le pire, c'est que je n'ai pas le droit de mourir. Pas maintenant. Pas par moi-même. La lâcheté n'est pas permise. Alors ton souvenir me détruit à petit feu. Me consume. Ça brûle mes yeux et mon cœur.

Je pleure encore pour toi, malgré tout.

Avant, je me disais que tant qu'on s'aimerai, tout serait facile. Idéal. Et dans ma têter, on s'aimait pour la vie. J'étais bête, hein ? Tu n'as pas changé, au fond. Trop brut pour l'amour. Et moi trop con pour le comprendre.

Peut-être qu'il était tout simplement trop tôt. Et que maintenant, il est trop tard. Excuse-moi d'essayer. Je veux juste comprendre. Il y a des erreurs qu'il vaut mieux ne pas répéter, non ? Celle-là est un peu trop blessante.

Oh, je survivrai. Je suis en quelque sorte né pour ça. Je n'en sors pas indemne, c'est certain. Ce n'est jamais le cas. Et puis, je t'aime encore. Je suis tombé de haut sans personne pour me rattraper. Laisse-moi du temps pour me remettre de mes blessures.

Mais ne me demande pas d'oublier. Si tu m'as jamais aimé ne serait-ce qu'un tant soit peu, laisse-moi quelques souvenirs.

Pour survivre.

FIN