Hey guys ! Comment vous allez ? Je ne vous ai pas trop manqué j'espère ? Bon, vous m'avez semblé sage, alors me revoilà déjà. Parce que oui, aujourd'hui il paraît que c'est mon anniversaire, ainsi dans un geste d'extrême bonté, voilà un OS pour vous. Enfin, sa première partie, car j'ai décidé de le séparer en deux.. Pourquoi me direz-vous ?
Parce que disons que j'ai un peu... -BEAUCOUP- craquer mon slip en l'écrivant. Ne me demandez pas ce qui m'est passé par la tête, je cherche encore. Tout ce que je sais, c'est que le résultat peut paraître plutôt... Surprenant ? Enfin, vous verrez par vous-même.
J'espère en tout cas que les moindres pipi/caca/prout ne vous rendent pas malades juste à y penser. Sinon, vous pourriez avoir quelque peu de mal avec ce qui va suivre. Oui, quand je dis que j'ai vraiment pété mon câble, je l'ai vraiment bien pété comme il faut ! Mais au final rassurez-vous, je trouve que le résultat demeure amusant. Ça change de ce à quoi on est habitué certes, mais pourquoi ne pas repousser les limites de temps à autre ?
N'hésitez donc pas à me laisser une petite review au passage. Disons que cette partie est encore la plus... Normale -?- des deux. Ou au moins, la moins pétage total de câble. Ça vous rassure, ou pas vraiment ?
Anyway, quoi qu'il en soit, je ne vous retiens pas plus longtemps, et je vous laisse enfin lire tranquillement. Au plaisir de vous retrouver très bientôt !
See ya guys :D
PS : Vous pouvez être 'content'. Concernant l'image de cet OS, j'avais dans la tête quelque chose de mois... Adorable, nous dirons. Mais quelque chose qui me faisait bien rire. Plutôt qu'une Cuddy mal en point et sur le point de vomir, j'avais justement opté pour une où, merveilleux cliché, elle vomissait. C'était tellement bon comme photo ! Mais voilà voilà, j'ai peur d'heurter vos petites âmes sensibles alors... Peut-être une autre fois, qui sait !
Not so sweet.
Partie 1.
Cela faisait déjà six mois qu'ils sortaient ensemble. Six mois, et ils ressentaient encore les émois des premiers jours. Il passait le plus clair de son temps libre chez elle, et il se plaisait ainsi. Il avait même appris à faire avec la présence de Rachel, qu'il ne trouvait plus aussi idiote et enquiquinante que dans les premiers temps. Ils avaient appris à « s'apprivoiser », et au final la vie à trois ne lui déplaisait pas tant que ça. Au contraire, c'était plutôt rassurant même, car il savait à présent que le soir, il avait une bonne raison de rentrer 'chez lui', chez eux. Qu'il ne serait plus jamais seul avec son désespoir.
Ce soir-là, il était rentré sur les coups des 19h, ayant actuellement un cas assez prenant. Il avait donc embrassé sa compagne, salué la petite, et ils s'étaient mis à table. Une fois l'enfant couchée, ils s'installèrent devant la télévision, la jeune femme confortablement blottie tout contre lui. Puis, aux alentours des 23h, Lisa avait filé prendre une douche tandis qu'House naviguait un peu sur le web. Vêtue d'une simple nuisette fine et en dentelle rouge, elle déposa un tendre baiser sur ses lèvres, le prévenant ainsi que la salle de bain était libre. Elle s'allongea sur le lit, bien installée sous les couvertures, un livre entre les mains. House disparut dans la salle d'eau, laissant la jeune femme confortablement installée.
En apprenant à partager son quotidien avec le Diagnosticien, elle s'était surprise à être capable de déterminer combien de temps il passait sous la douche ou pour s'habiller, le temps qu'il lui fallait pour se réveiller totalement le matin, … Elle le savait, c'était maintenant ou jamais, elle avait environ 8 minutes pour faire ce qu'elle avait à faire.
Elle ferma les yeux et se mordit la lèvre tandis qu'elle expulsait une flatulence qui lui barbouillait l' chance qu'House soit occupé ! Malheureusement pour elle, la porte communicante entre la chambre et la salle de bain s'ouvrit, et son compagnon en sortit, vêtu d'un simple boxer noir. Tant bien que mal, elle dissimula son visage sous son livre, l'air de rien. Elle avait sérieusement intérêt à faire mine d'être absorbée par sa lecture, ou elle serait fichue.
Il souleva les draps pour prendre place à ses côtés, et plissa le nez. Elle glissa un peu plus encore sous les couvertures, plus mal à l'aise que jamais. Il éclata alors immédiatement de rire, tout en fixant plus intensément que jamais. Le visage de Lisa se para de rouge, et elle dissimula totalement son visage derrière le livre, disparaissant presque sous les draps. Elle avait honte comme jamais, et n'avait qu'une envie, partir en courant. Pourquoi avait-il fallu que, contrairement à son habitude, il ne prenne pas sa douche avant d'aller au lit ?
- Alors là Cuddy... Ricana-t-il. Si je m'étais attendu à ÇA !
Elle roula des yeux, n'osant même plus affronter son regard.
- Tais toi, gémit-elle. Tu étais censé prendre ta douche, et donc j'aurai eu le temps que ça passe ! Pourquoi tu ne l'as pas prise d'ailleurs ?
Il pouffa de plus belle. Bon sang, et voilà qu'elle cherchait presque à l'accuser maintenant, alors qu'elle était la première à blâmer dans l'histoire.
- Parce que je suis fatigué et que je voulais câliner ma petite-amie, la taquina-t-il. Mais là, elle a cassé le mythe.
- Arrête ça tout de suite, le supplia-t-elle. Arrête, je suis déjà assez gênée comme ça !
Il se glissa dans les draps, et s'allongea à ses côtés. Aussitôt, il enroula un bras autour d'elle, et embrassa son front, même si toutefois il riait toujours. Elle lui pinça le biceps en guise de réprimande.
- Les filles sont des princesses, ça ne pète que des paillettes, ajouta-t-il. Toi, excuse moi, mais c'était tout sauf des paillettes, je dirais même que ça semblait davantage être un restant de flageolets macérés !
- Ferme la House, c'est déjà assez contrariant pour moi !
Il nicha sa tête au beau milieu des seins de sa compagne, souriant largement. Sa barbe rugueuse chatouillait la peau fine de la demoiselle, alors qu'il se retenait de rire. Après tout, sa compagne était peut-être belle et bien comme les autres...
HHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH
Ils se trouvaient à table, rien que tous les deux, en amoureux. Exceptionnellement, Rachel avait mangé toute seule, afin que sa mère et son petit-ami puisse dîner en tête à tête. Ils s'étaient ensuite fait livrer un repas complet de chez le traiteur, afin de profiter plus encore du temps qu'ils avaient l'un avec l'autre. Ils avaient déjà dégusté leur entrée, et attaquaient tout juste le plat. Ils bavardaient de tout et de rien, évoquant le travail ou les nouvelles frasques de la fillette, et bien encore d'autres choses.
- Tu aurais du voir Wilson cet après-midi, annonça alors House en faisant rouler ses petits pois dans son assiette avec l'aide de sa fourchette. Il avait les cheveux en bataille, la cravate de travers, la chemise à moitié rentrée dans le pantalon...
- Attends.. Ce midi, il n'a pas mangé à la cafétéria de l'hôpital... Se souvint-elle. Puisqu'on a mangé rien que tous les deux, et qu'il ne t'a même pas proposé de déjeuner avec nous.
- Justement ! S'exclama le Néphrologue. Du coup, je lui ai fait remarqué qu'il était totalement débraillé.
- Te connaissant, tu as du lui susurrer à l'oreille, de façon à ce que personne n'entende, ricana-t-elle en levant son verre pour siroter un peu de vin rouge.
- Tu me connais trop bien Cuddles, assura-t-il en lui adressant un clin d'oeil amusé et complice.
- Et qu'est-ce qui s'est passé ensuite ? L'interrogea-t-elle, visiblement très intéressée par leur sujet de conversation.
- Il a fui, presque en courant ! S'enthousiasma l'homme, les images s'affichant encore dans son encéphale tant la scène avait été hilare.
- Et c'est tout ? Se plaignit Lisa.
- Laisse moi le temps de tout raconter au moins, grogna-t-il faussement avant d'avaler une fourchette de légumes verts. Donc plus tard, à 16h, comme je m'apprêtais à rentrer...
- House ! Siffla-t-elle. Ton contrat stipule 17h30, si mes souvenirs sont bons. Et... Ooooh, ils le sont !
- Hey, j'avais besoin de rentrer plus tôt si je voulais être sûr d'épuiser assez Rachel pour qu'elle soit au lit pendant notre dîner, se défendit-il en souriant largement.
- Et tu en es fier. C'est dépitant House.
- Chut chut chut. Bref, j'étais sur le point de partir, alors je me suis dit que ça pourrait être une bonne idée d'aller voir Wilson avant de quitter l'hôpital. Tu me connais, je suis entré dans son bureau après avoir frappé et là...
- Et là QUOI ? S'impatienta la jeune femme, sentant que l'histoire devenait encore plus croustillante.
- Et là, je l'ai trouvé... A quatre pattes par terre ! Il avait sa nouvelle chérie assise sur son siège de bureau, s'exclama-t-il. Elle avait même mis ses talons compensées sur le dos de Wiwi !
Malheureusement pour Cuddy, l'éclat de rire engendré par l'image que lui imposait son imagination fit glisser un petit pois dans sa gorge, avec lequel elle s'étouffa. Elle toussa donc pour expulser l'intrus, toutefois toujours hilare. House s'amusa de la situation, bien décidé à ne pas s'arrêter en si bon chemin.
- Donc je lui ai dit qu'il y avait d'autres façons de s'envoyer en l'air avec sa petite-amie qu'en prétendant avoir fait tomber un truc. Mais le pire dans tout ça, poursuivit-il l'air de rien, c'est qu'en fait, il ramassait VRAIMENT quelque chose ! Et il était tellement gêné, avec sa copine qui avait toujours ses pieds sur son dos, qu'il s'est cogné la tête dans le bois du bureau, et qu'il s'est quasiment assommé.
Lisa, qui était tout juste parvenue à calmer son fou rire le temps d'avaler un verre d'eau, ne pût s'empêcher d'être à nouveau hilare. Tout comme le petit pois, son eau emprunta le mauvais chemin, et elle la recracha par le nez, toussant encore et encore. House n'en pouvait plus, il riait comme jamais. Qui aurait cru que voir sa compagne ainsi l'amuserait autant !
Ce fut alors qu'un son peu élogieux s'échappa de sa bouche, l'obligeant immédiatement à couvrir ses lèvres avec ses mains, elle-même surprise par l'éructation dont elle avait été l'investigatrice. Son petit-ami lui, se roulait presque par terre. Bon sang, à croire qu'elle se lâchait totalement ces derniers temps !
- Arrête de te moquer, je m'étouffais ! Se défendit-elle, les joues écarlates.
- Même, c'était quand même puissant pour un aussi petit organisme que le tien, la taquina-t-il. Même moi je ne rote pas aussi fort ! « Les filles sont des princesses », tu y repasseras hein.
Elle lui tira la langue, et repoussa son assiette. Elle n'avait plus du tout faim et, elle le savait, House risquait de ne pas la lâcher de la soirée à ce sujet, elle qui pourtant faisait toujours d'énormes efforts pour réduire à néant ce genre de choses lorsqu'House était dans les parages. Sa réputation de 'déesse' à ses yeux devait plus qu'être entachée maintenant...
HHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH
Ce soir-là, elle revenait tout juste d'un petit footing en extérieur. Ces derniers temps, elle n'avait pas vraiment eu l'occasion de le faire, et cela lui avait beaucoup manqué. Alors, sautant sur le fait qu'House soit occupé avec Rachel – il avait décidé de lui apprendre à jouer les dames car à son goût, Lisa profitait bien trop de son atout majeure, sa poitrine de rêve, pour le déstabiliser et ainsi gagner la plupart des parties -, elle avait enfilé un jogging ainsi qu'un fin débardeur et ses baskets de course. Elle avait fait le tour du quartier résidentiel où elle vivait, allant même jusqu'au parc pour enfants se trouvant un peu plus loin. Bon sang, elle avait presque oublié à quel point c'était délicieux de s'aérer l'esprit de la sorte, de ne plus penser à rien, hormis à la conservation d'une respiration normale et d'un rythme de course régulier.
Les premiers mètres avaient été quelque peu douloureux, ses muscles se réveillant peu à peu. Mais à mesure que les minutes avaient passées, c'était comme si elle s'était totalement dérouillée, et qu'elle avait retrouvé ses anciennes habitudes. Sa queue de cheval brune se balançait dans son dos, le vent lui fouettait le visage, la rafraîchissant agréablement.
Elle revint chez elle une bonne heure plus tard, constatant qu'House et sa fille étaient à présent devant la télévision, confortablement assis devant un de ces dessins animés stupides qu'ils aimaient tant.
Elle déposa alors un baiser sur les lèvres de son homme, et ébouriffa les cheveux de sa fille avant de se diriger dans la cuisine. Ce dernier profita de la vue qu'il avait sur son cul agréablement moulé et de son buste sur lequel collait le débardeur devenu transparent à certains endroits, jusqu'à ce qu'elle en soit plus dans son champ de vision.
Elle ouvrit le frigo, attrapant la première brique de jus de fruit qui lui passa sous la main. Après un tel exercice, elle avait besoin de s'hydrater, et quelque chose de sucré lui ferait le plus grand bien. Elle secoua le multi-fruits, vérifiant ainsi la quantité approximative qu'il restait alors. Elle retira le bouchon et porta la bouteille jusqu'à sa bouche, une main en appui sur le comptoir tandis qu'elle avalait le liquide frais.
Elle n'en avait que trois gorgées pour le moment, mais s'accorda un instant de respiration, le temps de se passer le dos de la main sur la bouche pour retirer la goutte qui s'apprêtait à couler. Ce fut l'instant précis qu'House choisit pour placer sa main sur la hanche de la jeune femme, la faisant sursauter de surprise.
- Alors là, je te prends la main dans le sac ! S'exclama-t-il en la pointant du doigt, un air victorieux plaqué sur le visage. Là, t'es cramée ma vieille !
Elle roula des yeux, et plaça la brique sur le marbre avant de se tourner complètement vers lui, le toisant alors du regard. Le sourire de l'homme ne le quittait plus, il était plus que triomphant, et il s'en régalait grandement.
- Tu m'interdis FORMELLEMENT de boire directement à la bouteille, souligna-t-il. Et là, j'arrive pour me prendre un verre d'eau, et je te vois en train de faire quelque chose que tu déteste me voir faire.
Elle soupira, plaçant ses mains sur son hanches en continuant de le fixer. Il n'y avait vraiment pas plus gamin que celui-là ! Il s'avança d'un pas vers elle, la tirant à lui. Il avait planté son regard dans le sien, pétillant de malice.
- Tu es une vilaine fille, continua-t-il en caressant les flancs de sa belle.
- Quoi, tu en voulais ? Dit-elle en lui tendant la brique. Prends-en avant que je le finisse.
- J'en veux pas non, assura-t-il en repoussant sa main, dissimulant alors un rictus. Y a tous tes microbes, tu te le gardes.
- Tu partages mes microbes chaque fois qu'on s'embrasse, nota-t-elle en lui tirant presque la langue. Alors ton argument, tu peux te le garder !
- Mis à part que, que on s'embrasse, tu m'autorises à partager mes microbes avec toi, insista-t-il. Alors que quand je bois le jus direct à la bouteille, tu m'engueules comme du poisson pourri. Alors c'est le même tarif pour toi Cuddles !
Elle roula une nouvelle fois des yeux, et finit la boisson avant de la jeter dans le conteneur de tri sélectif, et de s'approcher de son compagnon en chaloupant des hanches. Elle enroula ses bras autour de son cou avant même qu'il n'ait le temps de comprendre quoi que ce soit, et déjà elle se frottait à lui en souriant largement.
- Sauf que j'ai fini la bouteille moi, souligna-t-elle en déposant tendrement ses lèvres sur les siennes. Et après avoir fait un jogging comme celui que j'ai fait, je préfère économiser mon restant d'énergie pour toi ce soir si tu vois ce que je veux dire, plutôt que de la gâcher en prenant un verre alors que je savais que la brique serait finie.
Il ricana légèrement, ses mains atterrissant dans le bas des reins de la jeune femme tandis qu'il lui mordillait la lèvre inférieure. Elle l'embrassa à nouveau, puis se détacha finalement de lui.
- Ouais c'est ça, cherche des excuses Poupée, continua-t-il de la taquiner. Tu n'auras plus le droit de m'engueuler à ce propos, un point c'est tout !
Elle lui tira la langue et cette fois, elle se détacha totalement de lui, avant de se diriger vers la sortie de la cuisine, profitant de ça pour déposer un baiser sur sa joue lorsqu'elle passa à la hauteur de House.
- Arrête de dire des conneries, et va plutôt regarder tes dessins animés à la noix avec Rachel pendant que je prends ma douche, ordonna-t-elle en balançant des hanches.
- Et si je venais plutôt t'aider à te laver correctement ? Objecta-t-il en arborant une moue des pus suppliantes.
- Pas. Question, articula-t-elle en secouant son index devant lui. Je ne veux en aucun cas que tu partages mes microbes !
Sur ce, elle disparut dans le couloir, et il entendit la porte de la salle de bain se fermer à clé. Il retourna donc s'asseoir auprès de Rachel, rendant un léger sourire à la petite. Aucun doute, plus les jours passaient, plus Cuddy se laissait aller avec lui. Et bizarrement, ça lui plaisait pas mal, car c'était une preuve qu'elle se sentait parfaitement à l'aise avec lui. D'autant plus qu'il fallait le reconnaître, cela amusait grandement le Diagnosticien de voir sa compagne se comporter ainsi...
HHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH
Elle avait passé la journée à traîner dans les boutiques en compagnie de Rachel, car cette dernière désirait trouver le cadeau d'anniversaire parfait pour son amie Lola. Elles avaient donc traversé en long, en large et en travers les différentes boutiques de la grande rue commerçante de Trenton. Malheureusement ce jour-là, il n'avait pas cessé de pleuvoir, et chaque sorties entre deux magasins les avaient trempés. Les ballerines de Cuddy lui collaient aux pieds, couinant à chaque pas. Elle détestait cette sensation, mais elle savait aussi parfaitement que Rachel ne rentrerait jamais avant d'avoir trouvé LE présent parfait. Ses cheveux ébènes lui collaient au visage, la jeune femme ayant oublié de prendre un parapluie ou une veste comportant une capuche. Sa fille elle, se plaisait comme un coq en pâtes, car elle avait auparavant fortement tenu à enfiler son blouson à capuche à oreilles d'ours, ainsi que ses bottes en plastique.
Finalement, alors que Lisa perdait toute motivation, Rachel s'était enfin décidée. Bien sûr, il avait fallu retourner au magasin le plus éloigné de la voiture, et donc affronter la pluie pour l'aller et le retour. Paquet en mains, Cuddy put enfin rejoindre sa Lexus où elle s'installa au volant après avoir attaché la fillette à l'arrière. Elle avait repoussé ses cheveux en arrière pour qu'ils ne la gênent pas, et conduisit prudemment jusqu'à la villa, où House les attendait tranquillement, installé devant un bon match de basketball.
Toutes deux se déchaussèrent dans l'entrée, avant que l'enfant ne courre ranger le cadeau dans sa chambre en attendant le jour de la fête d'anniversaire. Lisa elle, se plaça aux côtés de House, se nichant immédiatement dans les bras de son homme, ses jambes étendues sous la table basse. Il sourit en voyant sa chevelure trempée, et embrassa le sommet de son crâne.
- J'en connais une qui a du marcher sous la pluie, la taquina-t-il en enroulant un bras autour de la taille de sa compagne pour la tirer plus encore contre lui.
- Dans le mille, répondit-elle. Rachel m'a traîné au moins deux fois dans chaque magasin parce qu'elle n'arrivait pas à faire son choix. Et cette averse qui ne s'arrêtait pas !
- Elle a trouvé un truc au moins ? Se renseigna-t-il sans pour autant quitter l'écran des yeux.
- Ouais, une babiole Monster High ou je ne sais quoi... Déclara-t-elle en déposant un baiser sur le torse de son homme. Au moins, maintenant on est tranquille, elle ne nous rabâchera plus les oreilles avec ça.
- Jusqu'au prochain anniversaire, ajouta-t-il en ricanant.
Elle se leva alors, déposant un baiser sur le front de son petit-ami avant de se diriger vers la cuisine. Elle ouvrit le réfrigérateur, scannant du regard son contenu. Elle releva ensuite légèrement la tête, juste assez pour voir le sommet du crâne de House dépasser du canapé.
- Je te ramène quelque chose ? Proposa-t-elle alors.
- Une bière s'il-te-plait, demanda-t-il. Et du pop corn aussi !
Elle roula des yeux mais attrapa la bouteille qu'elle décapsula, avant de se mettre sur la pointe des pieds pour attraper le seau de maïs éclaté et d'en disposer dans un saladier. Elle prit aussi un smoothie pour elle, puis rejoignit son compagnon. Il la remercia par un baiser, avant d'avaler une importante gorgée de boisson et de gober un peu de sucreries. Lisa elle, plaça ses jambes sous ses fesses, s'installant plus confortablement encore contre lui.
Il plissa le nez, détectant une odeur un peu inhabituel. Il se pencha au dessus d'elle et rapidement, éclata de rire en la fixant. Elle lui fit les gros yeux, l'interrogeant du regard avant de brièvement se regarder, vérifiant ainsi qu'elle n'avait rien versé sur elle.
- Quoi, qu'est-ce que j'ai ? Le pressa-t-elle. Un gros bouton sur le visage ? Une trace quelque part ?
- Non, tes pieds puent simplement le rat mort, se moqua-t-il. Une vraie infection, ça pique les yeux.
Elle lui frappa le torse avec le poing, et grimaça. Il se moquait d'elle, et il prenait vraiment son pied ! - Même elle trouva son jeu de mots mental fort mal venu –. Elle se détacha de lui, et prit place à l'autre bout du canapé. Elle remonta ensuite son pied vers son visage à l'aide de ses mains, arcboutant son dos pour mieux y parvenir.
Elle renifla légèrement, et écarquilla immédiatement les yeux. Bon sang il avait raison, ses pieds sentaient ! Elle grimaça et les posa au sol, tout en faisant la moue.
- Tu vois, je ne dis pas que des mensonges pour te taquiner, s'empressa-t-il d'ajouter, toujours hilare. C'est vachement violent quand même !
- C'est la faute de mes ballerines, se défendit-elle.
- C'est toujours la faute des pauvres ballerines, ironisa-t-il. Elles ont bon dos les ballerines, elles ne peuvent pas se défendre !
- Elles ont pris l'eau, et voilà ce que ça a donné, poursuivit Lisa. J'aurai du m'en douter vu la matière !
Hilare, il utilisa alors ses propres pieds pour repousser un peu plus sa compagne, qui lui retira ses chaussettes pour les lui laisser au visage avant de se lever précipitamment. Elle courut dans l'entrée, attrapa ses petites chaussures et les plaça dehors sur le perron afin de les aérer. Elle pénétra ensuite de nouveau dans la villa, prenant immédiatement la direction de la salle de bain.
- Frotte bien tous les petits recoins de tes pieds avec le savon ! Lui hurla House. Sinon ce soir, tu dors sur le canapé, je veux préserver mes sinus moi !
- Espèce d'idiot ! Rétorqua-t-elle pour toute réponse.
Affalé sur le canapé, il sourit largement. Une fois de plus, il avait eu la preuve en images – enfin plutôt en odeurs – que malgré que Cuddy soit parfaite à ses yeux, elle demeurait une femme ordinaire en réalité. Une déesse certes, mais aussi une femme ordinaire qui sentait parfois un peu trop des pieds...
