Hello! Je vous présente ma deuxième fiction, toujours une DRAMIONE, mais dans un autre contexte. C'est toujours POST POUDLARD, mais le genre est différent de la première histoire. Je vous laisse le prologue, pour que vous puissiez y jeter un coup d'oeil. J'espère que vous aimerez.
Résumé : "POST POUDLARD. / Elle ne savait pas les conséquences qu'engendrerait son acte. C'était trop tard pour revenir en arrière : la mort se rapprochait."
Disclaimer : Les personnages et le monde d'Harry Potter appartiennent à J.K.R. Mon histoire est inspirée du film "que justice soit faite".
Rating : M. (Des scènes violentes seront racontées en détails, ainsi que le Lemon)
Bonne lecture!
Prologue
Devant la porte du Ministère de la Magie se pressait une foule de journalistes, à l'afflux d'une interview exclusive de l'accusé, Evan Rosier, ex-partisan de Voldemort. Tous se bousculaient, calepin en main, afin de noter la moindre information croustillante qui en découlait. Plusieurs employés du Ministère empêchaient cette horde de vautours de se rapprocher d'un peu trop prêt de l'accusé, qui était désormais libre de tous mouvements. Tout le monde était désireux de connaître les ressentis de ladite personne innocente, au profit de ceux de la réelle victime, qui quittait le tribunal d'un pas anéanti et accablé. Est-ce que quelqu'un se souciait-il vraiment de ce que LUI avait pu ressentir, quand il avait été contraint de regarder sa femme et sa fille d'onze ans être victimes des pires tortures, juste sous ses yeux ? Non, personne ne s'en souciait, ils étaient bien trop occupés à transformer ce fils-de-pute en célébrité.
Alexandre Camicus, âgé de quarante-deux ans, veuf depuis six mois et ex-père d'une ravissante petite fille regardait la scène du trottoir d'en face, appuyé contre un mur, alors que la pluie lui tombait rageusement sur le visage. Il paraissait encore plus démoli, sous cet angle. Il regardait le visage du salaud qui avait salit et descendu sa famille de sang-froid, se remémorant la scène du crime, comme s'il parvenait à la revisionner telle une cassette.
/FLASH BACK\\
C'était il y a six mois, le jour du onzième anniversaire de sa fille, Amanda. Pour cette occasion, lui et sa femme avaient organisé un anniversaire surprise pour leur poupée, invitant tous les amis dont ils avaient connaissance, décorant la maison d'un millier de décorations. C'était un jour parfait : leur fille avait tant apprécié la journée, elle s'était amusée comme une folle et n'avait voulu terminer la fête qu'aux alentours de vingt-et-une heures, seulement. Tous les invités étaient retournés chez eux, leur laissant le soin de partager ce moment en famille.
Attablée à la table du salon, Amanda ouvrait ses deux derniers cadeaux, offerts par ses parents bien aimés. Elle avait commencé par déballer le paquet de son père, qui ressemblait à une petite boite à chaussures et avait découvert un adorable chaton blanc, prêt pour l'accompagner à Poudlard, quand il aurait grandi. Elle en avait été tout excitée et avait remercié son père d'au moins dix baisers. Quant au cadeau de sa mère, elle n'eut pas le temps de l'ouvrir : quelqu'un avait frappé à la porte d'entrée. Aucun d'eux n'avait pensé que cela puisse être une menace, trop envahi par la joie qui réchauffait le foyer chaleureux.
Ce fut Alexandre, qui alla ouvrir la porte. A peine avait-il déverrouillé cette dernière, qu'elle s'ouvrit en grand, laissant place à une silhouette sombre, munie d'un chapeau qui recouvrait son visage. Et alors, tout s'était passé en une vitesse affolante.
- Incarcerem ! murmura une voix à son égard, baguette dans sa direction.
N'ayant pas vu le coup venir, il ne sut contrer le sort et se retrouva ligoté sur le sol, dans l'incapacité totale d'esquisser le moindre mouvement, sans qu'il ne sente les liens se resserrer autour de son corps, l'étouffant un peu plus. Il haletait, tentant vainement de se libérer de ses cordes, tandis qu'Evan Rosier referma doucement la porte, déposant son chapeau sur le guéridon à côté de l'entrée.
- Sarah... Sarah... tenta d'appeler sa femme, avant qu'un coup de pied dans le ventre ne lui coupe le souffle.
Cette dernière, ayant entendu du grabuge dans l'entrée, et ne voyant pas revenir son mari, se rendit à la source du bruit, oubliant sa baguette sur la table du salon. Grave erreur. Elle n'avait fait qu'un pas en direction de son mari qu'elle venait de trouver ligoté au sol, qu'une ombre sortit de nulle part et la plaqua brusquement contre son torse, la main contre sa bouche pour l'empêcher de crier. Elle essaya de se débattre, mais il lui murmura quelque chose à l'oreille qui la calma directement.
- Si tu essaies de t'enfuir, je tuerai ta fille.
La menace avait eut l'effet escompté, elle était dorénavant aussi docile qu'une biche et regardait son mari attaché comme un chien sur le sol. D'un pas lent, il les tourna d'un demi-cercle et avança vers le salon, où se trouvait Amanda, toujours ignorante de la situation. Elle tourna alors les yeux vers l'inconnu qui semblait détenir sa mère en otage, sa mine joyeuse se transformant en une expression d'horreur, en une seule seconde.
- Reste calme, gamine, sinon tu peux dire adieu à ta mère, lâcha l'ex-mangemort dans un ton calme et menaçant.
Trop effrayée à l'idée que sa mère ne meurt, elle ne bougea pas d'un pouce, sanglotant bruyamment en tenant un des coussins du canapé, son visage empli de larmes chaudes. L'homme esquissa un sourire sadique et tourna sa baguette vers Alexandre, le soulevant du sol à l'aide d'un sortilège informulé, avant de le laisser retomber sans ménagement dans le canapé, histoire qu'il assiste à la scène. Quand cela fut fait, il lâcha sa prise sur sa victime et la retourna face à lui, la poussant contre la table basse. Elle hurla si fort qu'il en eut mal aux oreilles et la gifla, pour la faire taire. Pour lui faire comprendre qu'elle ne devait guère recommencer, il tourna sa baguette vers sa fille et s'écria « endoloris ! ».
Amanda tomba brusquement sur le sol, criant de toute sa voix ô combien elle avait mal. Ses parents connaissaient les effets du doloris et ils savaient qu'en ce moment, elle ressentait les pires douleurs possibles : ils savaient que ses entrailles donnaient l'impression d'être en flammes, que sa tête semblait trop petite pour son cerveau qui lui, donnait l'illusion de gonfler de seconde en seconde. C'en était trop, ils ne pouvaient pas la laisser subir ces horreurs, il fallait que ça cesse.
- Arrêtez... ! Je vous en supplie... je vous en supplie... pleurnicha la mère.
L'homme sembla prendre en considération sa demande et cessa le sortilège interdit qu'il infligea à l'enfant, encerclant la gorge de sa proie.
- Ferme-la et arrête de geindre ! Si je t'entends encore une seule fois, tu sais ce qui lui attend, prévint-il en désignant du menton Amanda.
Elle hocha faiblement la tête, pendant que Rosier défit son pantalon et abaissait son caleçon. Derrière lui, Alexandre assistait à la scène, impuissant. Il observa l'homme déshabiller sa femme avec brusquerie et lui administrer des coups de reins rudes et secs, durant un temps qui lui semblait une éternité. Il avait envie de crier, mais sa bouche était sèche et sa voix n'était qu'un murmure, comparé à ce qu'il avait espéré qu'elle soit. Il avait envie de défaire ses liens, de se lever et de faire souffrir ce salaud, autant qu'il violentait le pauvre corps de sa femme, qui s'efforçait de ne pas crier, au risque qu'il ne s'en prenne à sa fille. Il n'en supporta pas plus, son corps eut raison de lui : la seule vision qu'il eut avant de sombrer dans l'inconscient, fut une lumière verte qui s'abattit sur sa femme.
Il n'entendit plus rien, ensuite. Il ne sut ce qu'il se passa, après cet événement, comme si son cerveau n'avait voulu qu'il assiste à cette scène atroce, comme s'il l'avait conservé d'une douleur sans égale.
Quand il repris enfin connaissance, il n'était plus ligoté. Il était allongé sur le canapé, alors que le goût du sang envahissait sa bouche pâteuse. Autour de lui, la pièce était silencieuse et semblait sans vie. Il ouvrit difficilement les yeux, tentant tant bien que mal de se redresser, mais ses membres lui faisait un mal de chien il devait sans doute avoir des os brisés. Mais il s'en fichait, il voulait vérifier l'état de sa famille. Il redressa la tête, toujours allongé et la vision d'horreur qui s'offrait à lui lui glaça le sang. Même son propre corps ne supportait pas observer la scène : Alexandre vomit ses tripes sur le sol, juste à côté du corps nu, amoché, sali et sans vie de sa femme. Quant à sa fille, elle avait la gorge tranchée et une épaisse flaque de sang s'était formée sur le sol.
Il n'avait plus de famille. Il n'avait plus rien, à part une âme emplie de remords, de tristesse et de vengeance.
/FIN DU FLASH BACK\\
Cet homme avait ruiné sa vie. Il lui avait enlevé tous ses instants de bonheur et il l'avait laissé en vie, de sorte à ce qu'il en souffre chaque jour. De sorte à ce qu'il se souvienne à quel point il a été incapable de les protéger. Quand il avait été attrapé, il pensait qu'il allait finir ses jours à Azkaban, mais c'était sans compter sur cette salope d'avocate qui lui avait permis de retrouver sa liberté, par manque de preuves. Pourtant, il avait tout fait pour qu'il subisse le baiser du détraqueur. Tout. Il avait même livré les souvenirs de cette nuit-là, mais il était possible qu'il les aient trafiqués, disaient-ils.
- Monsieur Rosier, comment avez-vous réagi quand on vous a arrêté ? entendit-il demander une journaliste.
- Je n'y comprenais rien... moi qui étais en pleine rédemption depuis vous-savez-qui. Des aurors sont arrivés chez moi et m'ont embarqué, et cet homme, Camicus, je ne l'avais jamais vu de ma vie ! Je ne savais pas ce que l'on me reprochait, vous savez
- Vous pensez qu'il a tout inventé ?
- C'est évident ! Il a sûrement dû tuer sa pauvre gosse et sa femme dans un excès de démence ! accusa-t-il.
Alexandre serra les poings sur sa baguette, se faisant violence pour ne pas user de sa baguette devant tous ces gens. Il respirait difficilement, écoutant le reste de la conversation.
- Est-ce que ces quatre mois de procès ont eu un impacte dans votre vie ?
- C'est le cas de le dire, siffla-t-il. On me prenait pour un assassin, quand je sortais de chez moi. J'ai même été viré de mon propre travail, à cause de ce fils-de-pute !
- C'est terminé, tout le monde ! Écartez-vous de mon client ! intervint son avocate.
- Oh, c'est elle, ma sauveuse. Je vous dois tout, je vous dois tout... s'exclama Rosier, alors qu'il attrapa la main de cette dernière, la serrant vivement, pendant qu'on les mitraillait de photos.
C'était elle. Hermione Granger, l'avocate la plus reconnue du pays avait été son pilier. Elle l'avait conseillé, lui avait crée un dossier solide, elle avait démonté chacune des preuves et elle avait retourné la situation à l'avantage de ce meurtrier. Elle l'avait fait passer pour la victime. Elle lui avait même obtenu un dédommagement de dix mille gallions, pour atteinte à sa dignité. Et ils appelaient ça de la Justice. Oh, non, il n'en avait pas fini avec ce salaud. Il commencera par lui, en prenant son pied, pendant qu'il le torturera. Ensuite, il allait s'attaquer à toutes les personnes proches de cette affaire, toutes les personnes qui avaient rendu possible sa libération. Et puis, quand un vent de panique se propagera dans le monde sorcier, il s'attaquera à elle. Il allait la terroriser. Et quand elle sera faible, seule et morte de peur, il attendra patiemment, avant de lui enlever le dernier de ses soupirs, tel un baiser du détraqueur.
Voilà, voilà! J'espère que vous avez aimé le prologue, et que ça vous a donné envie de lire la suite. Bisouilles!
