Bienvenue à vous sur cette page et merci d'avoir cliqué ! Comme ceci n'en a pas l'air à première vue, il s'agit d'une histoire à propos d'Hermione Granger et Lucius Malefoy et Bellatrix Lestrange s'invitera pendant les quelques premiers chapitres.

Je tiens à préciser, pour les quelques réfractaires, que cette histoire respecte le canon (peut-être pas l'épilogue) et que par conséquent, il n'y a aucun lien de parenté entre Hermione et Bellatrix et cette dernière est bien morte.

Maintenant que c'est clair, cette histoire aura un certain nombre de chapitres de taille assez courte (moins de deux mille mots), mais j'en publierai un à deux par semaine, selon leur taille et leur contenu. J'ai actuellement cinq chapitres entièrement rédigés, plus la trame précise pour trois autres et le contenu à organiser pour un bon nombre. Donc normalement, pas de soucis, la publication devrait être régulière.

De même, je préfère préciser que l'histoire devient réellement intéressante au chapitre 3 (disons que c'est là que l'histoire gagne un ton qui lui est propre et qui restera et c'est accessoirement là que Lucius apparaîtra). Voyez les deux premiers comme une introduction à la situation.

Dernière chose : je réponds à absolument toutes les reviews, avant même de poster le chapitre d'avant, car j'ai moi-même absolument horreur d'avoir l'impression de parler dans le vide quand j'en laisse donc n'hésitez pas à me donner votre avis, vous obtiendrez une réponse.

Sur ce, bonne lecture à ceux qui auront eu le courage de lire le blabla inutile^^

ENTRE LES MAINS DU DIABLE

CHAPITRE 1 : Découverte

Plusieurs fois, Hermione s'était laissé dire qu'elle ressemblait énormément à Bellatrix Lestrange et cela lui avait toujours causé des frissons. Bien sûr, la première fois, elle n'en avait pas cru un mot.

La jeune femme s'en souvenait très bien. C'était durant sa sixième année à l'école de sorcellerie Poudlard. La guerre était en marche et la terrible sorcière faisait très souvent parler d'elle, terrifiant les enfants comme les adultes.

Mais la seule chose qu'Hermione avait réellement retenu d'elle, c'était qu'elle avait tué Sirius Black et qu'elle ne méritait certainement pas qu'on parle d'elle, quand bien même ses actions étaient horribles.

Ce fut pour cela que la jeune femme fut mortifiée quand, un jour, alors que le Professeur Slughorn vantait ses mérites en potions, il se mit soudain à parler de Bellatrix Lestrange.

Et pourtant, Merlin savait à quel point le vieil homme détestait qu'on évoque devant lui quoi que ce soit qui ait un rapport avec les mangemorts.

—Miss Granger, avait-il dit en examinant l'échantillon d'une potion particulièrement difficile qu'elle venait de lui apporter, vous avez un talent certain pour les potions. Oui, vous êtes vraiment très intelligente.

Il avait alors relevé la tête et l'avait fixé dans le blanc des yeux, très sérieux.

—Vous êtes très certainement destinée à faire de grandes choses, Miss Granger, et j'espère de tout cœur que vous y arriverez par les temps qui courent et que ce seront de belles et grandes choses… Oui, de belles choses…

Slughorn avait marqué un temps d'arrêt, le regard un peu rêveur, et, alors qu'elle s'apprêtait à partir, il avait ajouté, l'air de rien :

—Vous savez, Minerva répète très souvent que vous ressemblez énormément à Lily Evans quand elle était encore étudiante ici. Après tout, c'était un modèle de travail et une Né-Moldue, tout comme vous mais… Plus je vous observe, Miss Granger, et plus je trouve que vous ressemblez à cette chère Bellatrix. Très intelligente et très convaincue, comme vous. Et très puissante, aussi, comme vous.

Puis le professeur avait secoué la tête, un peu perdu, comme s'il venait de se rendre compte de ce qu'il venait de dire et lui avait dit qu'il vaudrait mieux qu'elle parte si elle ne voulait être en retard à son prochain cours. Lui-même s'était promptement esquivé dans son bureau.

Et Hermione était restée, la bouche légèrement ouverte, à ne pas savoir quoi penser de ce que Slughorn lui avait dit. Finalement, elle s'était raisonnée en se disant que c'était totalement absurde – car elle savait pertinemment de quelle Bellatrix il parlait – et que la seule explication logique qu'elle voyait était que son professeur de potion avait sans doute inhalé un peu trop de vapeur.

Alors elle avait continué sa vie en enfouissant cette étrange conversation tout au fond de son esprit.

La guerre avait suivi son cours et, finalement, ils avaient gagné, alors que la jeune femme avait fini par se dire que ce serait peut-être sans espoir.

Bellatrix Lestrange était morte et Hermione n'avait plus jamais repensé à elle. Ou si, en fait, elle repensait souvent à elle, car son souvenir hantait son esprit. Dès qu'elle fermait les yeux, la jeune femme ne pouvait s'empêcher de revoir la Mangemort la torturer, de réentendre son rire un peu fou.

Mais le temps passait et, comme tout le monde, Hermione mit tout ça de côté et elle profita de la vie qui s'offrait à elle, de la chance qui s'offrait à elle et qu'elle devait saisir pour tous ceux qui, eux, n'en avait clairement pas l'occasion.

Après avoir aidé à la reconstruction de Poudlard et avoir passé ses ASPICS durant une session exceptionnelle comme la majorité des jeunes de son année, Hermione s'engagea dans des études de droits magiques, sous la tutelle d'un membre éminent du Magenmagot – une résultante de sa position durant la guerre, sans aucun doute.

Gideon Campbell était un vieil homme un peu conservateur envers les traditions sorcières et que se révélait être un vrai puits de science pour la jeune femme qui buvait ses paroles à longueur de journées et qui découvrait bien plus en l'écoutant sur le monde sorcier que ce qui était nécessaire pour ses études et surtout, bien plus qu'elle n'en avait jamais appris. Un comble qu'elle n'ait pu trouver un livre sur ces sujets.

Hermione avait appris le fonctionnement global du Magenmagot et du Ministère de la Magie en général, mais également la place des vieilles familles parmi celui-ci et à quel point la guerre précédente avait fragilisé leur position et, par extension, le gouvernement. Il lui avait expliqué que toutes les grandes familles de sorciers, Sang-Pur ou non, avaient droit à une place au Magenmagot qu'ils étaient en droit d'accepter ou de refuser, et qu'autant de sièges étaient alloués au reste de la population. Si au départ, la jeune femme n'avait pas été convaincue, son tuteur l'avait finalement conquise.

Mais ce n'était pas tout, Gideon lui parla également des traditions sorcières, des coutumes du monde sorcier, des manières de la haute, de ce qui se faisait et ce qui ne se faisait pas. Plus que tout, le vieil homme avait fait montre d'une culture impressionnante en lui faisant même des parallèles avec le monde des Moldus pour lui montrer à quel point les Né-Moldus pouvaient être incompris, mais surtout pourquoi. Et la jeune femme se dit presque qu'elle pourrait comprendre le point de vue des Mangemorts. Presque

Après de nombreuses semaines à littéralement boire ses paroles, Hermione lui fit part de son envie de vouloir changer les choses. De son envie d'expliquer toutes ces choses aux Né-Moldus, à Poudlard, plutôt que de les confronter et de les critiquer. Elle argua qu'il devrait exister un cours obligatoire pour tous afin de pallier à cette inégalité, afin de faire avancer les choses plutôt que de les enliser.

Elle lui parla de son projet pour les elfes de maison, de son envie de les voir libérés et profiter d'un salaire et d'une vie décente.

Hermione lui fit également part de son ambition de faire évoluer les positions des femmes dans la société sorcière. La position des femmes qui voulaient fonder une famille et qui était reléguée au second plan et qui souffrait d'une inégalité criante, bien plus encore que dans le monde moldu. Mais pas seulement celles-ci. Elle voulait aussi faire évoluer la position des femmes dans les grandes familles de Sang-Pur que leur nom condamnait presque à se tapir dans l'ombre de leur mari et à rester chez elle, à travailler une image. Elle voulait que ces femmes puissent avoir une occasion d'avoir un vraie nom, bien à elle.

En soit, Hermione et son tuteur parlèrent d'un nombre infini de choses, de ce qui existait et ce qui pourrait ou devrait exister et malgré son attitude conservatrice, Gideon Campbell était étrangement ouvert d'esprit. Et c'était cette caractéristique qui plaisait tant à la jeune femme. Le vieil homme n'était pas suffisamment butté pour ne pas voir l'intérêt de reconsidérer certains faits pour le bien commun, mais il n'hésitait pas non plus à la stopper et à lui expliquer longuement en quoi ce qu'elle arguait était impossible – comme les elfes qui parfois voulaient être asservis.

Ainsi, les deux sorciers passèrent de longues soirées à discuter dans le bureau de l'homme jusque tard le soir.

Et Hermione ne s'était encore jamais autant senti sorcière ou apte à changer les choses de sa vie. Elle trouva presque ridicule d'avoir pensé pouvoir faire quelque chose avec la S.A.L.E. par le passé.

Ce fut un soir du mois de mars, alors que Gideon et elle était tranquillement installés au coin du feu à siroter une tasse de thé que Bellatrix Lestrange et, bien plus tard, cette étrange conversation avec Slughorn revinrent à sa mémoire.

Ils discutaient du rôle des femmes de la haute, comme souvent car les deux appréciaient particulièrement ce sujet, quand, soudain, le visage du vieil homme s'était fait nostalgique et il la dévisagea en lui souriant avec indulgence.

—Vous savez, Hermione, vous me faites pensez à une élève que j'ai eu, bien des années auparavant. Comme vous, elle était passionnée par ce qu'elle faisait et, à son époque, était considérée comme une véritable révolutionnaire - les choses étaient bien pires alors... - Je me rappelle, elle aussi voulait changer le destin des femmes de Sang-Pur. Elle ne supportait pas que ses parents veuillent d'elle qu'elle fasse « juste » un beau mariage et qu'elle se contente de ça.

Il soupira tristement, presque avec regret.

—Je suis persuadée que si elle n'avait pas croisé son chemin, elle n'aurait pas… Elle aurait fait de grandes choses.

Il lui jeta un regard confiant.

—Je suis sûre que vous vous allez y arriver et être une des plus grandes figures du monde sorcier et pour les bonnes raisons.

Hermione le regardait avec intérêt. Il avait piqué sa curiosité et elle se demandait vraiment qui était cette femme qui suscitait tant d'admiration et d'affection – car s'était indéniablement ça – chez son tuteur tellement désintéressé dans les relations humaines en temps normal.

Elle se mordit la lèvre.

—Monsieur, de qui s'agit-il ? Que voulez-vous dire par là ? demanda-t-elle avidement car s'il y avait une chose à savoir à propos d'Hermione Granger, c'était sa soif de connaissance légendaire.

Il la regarda par-dessus ses grosses lunettes, jugeant si oui ou non, il pouvait dire la vérité. Puis se décidant, il se redressa et porta sa tasse à ses lèvres.

—De Bellatrix Black, la plus brillante de toutes mes élèves, bien entendu.

Et Hermione s'étouffa avec son thé.

Voilà, j'espère que ça vous aura plu (et convaincu de lire la suite ), c'est une entrée en la matière tout en douceur et assez originale (je pense? ) et en soit, il ne se passe pas grand-chose. Je posterais le chapitre suivant en fin de soirée ou dans les quelques jours à venir.

A bientôt^^