Certains connaisse peut être déjà ce one shot, je l'avais publié sur mon blog de ma fic : « thxficxyaoi »…Il fut un temps ou j'étais « fan » de TH, c'est passé, voilà, mais bon ce texte est écrit alors autant le publier xD. Ce que j'ais aussi fait pour « Mon étoile » un autre one shot du même genre.
Un slash Bill/Tom.
Et les review's ça fait toujours plaisir ;) !
Wolfin.
¤¤¤
POV Bill
Ça
fait 3 ans, depuis mes 17 ans que je ne l'ai pas revu. Mon double, ma
moitié, mon amour. On s'est aimés, d'un amour interdit,
une relation
incestueuse. Tom, son
prénom résonne encore dans ma tête comme un doux
chant, triste et mélancolique à mes oreilles. Je me
souviens encore de
notre premier baiser,
nos premiers ébats. Tout, je ressent encore tous ces contacts
avec lui et j'entends toujours ses
paroles chuchotées au creux de mon oreille, elles
reviennent, à la fois délicates et douloureuses. Jamais
je n'avais aimé quelqu'un comme
lui. Le
souvenir de nos promesses parties en fumées ne me
quitte pas, je m'en rappelle et je revis ces scènes comme si
elles dataient
d'hier.
C'était
dans notre chambre commune, un soir d'hiver. La neige tombait
dehors, la lune demeurait la seule clarté dans la
nuit, les volets étaient ouverts et les lampadaires au loin
éclairaient la ville. Ce soir là il
n'y avait pas d'étoiles sans le ciel
et aujourd'hui je me dit que cette nuit noire et froide n'a jamais
quittée mon cœur. Ont étaient allongés dans mon
lit, serrés l'un contre
l'autre sous les couettes. Il m'avait fait l'amour pour la première
fois et même si les étoiles ne brillaient pas dehors,
elles
brillaient dans mes yeux. Il me tenait contre lui, les mains sur ma
taille nue, ma tête calée contre son torse encore
soulevé par saccades.
Mes yeux se fermaient
tout seuls, mais je voulais le lui dire, ces trois mots qui habite
mon être :«
Ich liebe dich. »Il
m'avait sourit puis
avait déposé
un léger baiser sur mes lèvres, je sens encore ses
lèvres brûlantes sur les miennes, même trois ans
après. Et le son
de sa voix lorsqu'il m'a répondu,
je ne l'oublierais jamais :«
Ich auch »A
ce moment j'ais niché ma « gueule d'ange
» comme il disait dans son cou, au milieu de ses dreads en
bataille et j'ais
murmuré :«
Jure moi que tu ne me quittera jamais. »Il
a commencé à caresser mes cheveux ébène,
puis la clavicule, le torse, le ventre,
me tirant des petites plaintes de bien être, ses paroles
accompagnant tous ces gestes tendres.«
Je le jure, on s'aimera pour toujours et jamais
on ne se quittera. Je ne t'abandonnerais
pas, quoique les autres en pense, même s'ils nous rejettent je
resterais près de toi. Je te le promets ! »
«
Moi aussi je te le promet.
»J'ais
pleuré cette nuit là, pleuré d'amour, de joie.
Mon cœur était comblé, comblé comme il est vide
aujourd'hui. Tous mes
souvenirs de lui sont
restés intacts, chaque minute, chaque seconde, dans les
moindres détails, seul mon cœur n'est pas sorti indemne.
Mais
ces promesse étaient
trop fragiles ou notre amour trop peu sincère. Non ! Il était
sincère, j'en suis sur. Le regard des autres, on
le traînait comme un lourd
poids accroché à nos sentiments. Tout le monde à
fini par être au courant pour nous deux, la plupart des
gens étaient dégoûtés. Un soir, nos
parents nous ont
regardés, la tristesse et la colère dans le regard. Mon
père a giflé Tom avec une
force phénoménale en lui disant qu'il n'avait pas à
couché avec son
propre frère. Il n'a pas bronché, seuls ses yeux me
laissaient entrevoir la
douleur qu'il y avait au fond de lui. Mon père ne m'a pas
giflé, je ne
sais pas pourquoi, peut être parce que les larmes inondées
déjà mon visage. Beaucoup de fans nous ont lâchés,
Gustav et Georg n'on jamais acceptés
notre liaison, malgré ça le groupe a continué
tant bien que mal.
Ont
souffraient tous les deux de la situation, je pleurais sans cesse,
quand je repense à
cette scène, je me
dis que Tom était beaucoup plus mature que moi, il savait
souffrir en silence et me consoler. Je n'ais pas su surmonté
cette situation et un
jour j'ais dit les mots qui ont achevés notre histoire :«
Tom, je ne peut plus supporter tout ça. »Il
n'a rien répondu mais
il a cédé à mes parents qui depuis la découverte
de notre relation voulaient l'envoyé dans le sud de
l'Allemagne, chez nos grands
parents. Un matin je ne
l'ai plus vu, il avait succombé à la pression, mes mots
et mes pleurs l'avait définitivement éloigné de
moi. Il me laissa
seulement ces quelques mots
écrit sur papier, ce papier je le tient entre mes doigts et
aujourd'hui encore, je le serre contre
mon cœur, comme s'il pouvait lui retirer sa souffrance
ou l'atténuer un peu.
«
Je fais ça pour toi, moi, pour nous.
Je
t'en prie oublie moi,
j'essaierais d'en faire autant même si je sais que c'est
toi que j'aimerais toute ma vie.
Tom
»Pendant
des jours j'ais pleuré,
la nuit seuls les cauchemars les plus sombres venaient m'habiter. Je
me rends compte à
ce jour que j'étais alors bien gamin ;
incapable d'assumer cette relation mais incapable de m'en défaire.
J'ais grandi, j'ais changé et je sais
ce que je veux maintenant.
Tokio
Hotel a continué sans Tom, mais plus avec le même succès
et l'ambiance au sein du groupe se dégradait de jour en
jour. Un peu avant mes
19 ans, le groupe à disparu, plongeant dans le néant,
puis peu à peu ma célébrité a suivie. Je
vis encore chez mes parents, mais
de l'argent j'en ais, et beaucoup. A vrai dire je n'ais
jamais su quoi faire de
ma vie ! Chanter c'est tout
ce que j'avais, alors je ne
fait rien. J'ais eu plusieurs
aventures après Tom, au plus grand plaisir
de mes parents qui
avaient des doutes sur ma sexualité ce
fut avec des filles. Ça
n'a jamais duré, toutes elles
finissaient par se rendre
compte que mon cœur ne leur
appartiendrait pas et que mes pensées
étaient tournées
vers une autre personne. Aucune n'a essayé de comprendre,
elles sont toutes
parties et moi je n'ais jamais
guéri. On dit
que le temps est le meilleur des remèdes,
pourtant après plus de trois
années, rien n'a changé,
mes plaies sont toujours là et maintenant
je sais ce qu'il me
reste à faire.J'ais
téléphoné à mes grands
parents, ils m'on dit qu'il était parti vivre dans
une petite ville non
loin de chez eux, il aurait même
emménagé avec une jeune femme, lui
le célèbre séducteur...Mon
cœur s'est serré, j'ais quand même écrit
son adresse sur un
petit bout de papier
froissé. Je dois être
sur, sur qu'il n'ait
plus aucuns sentiments pour moi.
En allant le voir je
prends le risque de détruire
sa vie car s'il m'aime encore alors je
ferais tout pour faire
ma vie avec lui, pour le rendre heureux avec
moi. Je me sens prêt à affronter tous les regards, à
surmonter tous les
obstacles, je m'accrocherais à lui jusqu'à
la fin, jusqu'à mon dernier
souffle. En revanche,
s'il m'a rayé de sa vie, si ses sentiments
se sont éteints,
si la flamme dans ses yeux
n'est plus quand il me
regarde, s'il a réussi à trouver le bonheur sans
moi, alors je disparaîtrais
de sa vie et même je crois
que je quitterais cet océan de douleurs
et de regrets qu'est ma
vie.Depuis
son départ je n'ais pas beaucoup
changé, j'ais les cheveux toujours aussi long avec
des mèches
blanches, souvent je les portent lisses et
coiffés avec un peu de gel.
Avant, lorsque Tokio Hotel
existait encore, je les coiffais souvent
droits sur la tête
XD, mais j'opte à l'heure actuelle
pour une coiffure
plus discrète. J'ais gardé le même style, vestes
en cuir, T-shirt têtes
de morts ou autres moulants,
mitaines, bijoux voyants et jeans
moulants et souvent
déchirés. Je portes la plupart du temps mes baskets
nike blanches (un ptit coup de pub XDDD).
Trois
ans sans se voir,
sans se parler, sans se toucher, sans aucuns
contacts quel qu'il
soit et malgré tout le feu de
mon amour pour lui n'a pas faibli. Je
me demande comment il
est, ce qu'il est devenu.Aujourd'hui,
à l'aube de mes
21 ans je pars rejoindre ma seule raison de vivre,
incertain de son
accueil. Mes parents n'ont pas
pu s'opposer, je suis majeur
et j'ais les moyens. Plus
rien ne me rattache ici, je n'ais pas de vrais
amis, pas de vrais
parents, aucunes personnes capable de me
comprendre.
Je
suis au volant de la voiture que mes parents
m'avait offerte pour
mes 18 ans, j'ais pris la
plupart de mes affaires. Je regarde
pour la énième fois
l'adresse de Tom posé sur le tableau de bord. Plus
j'approche, plus les
battements de mon cœur s'accélèrent.
Je joues tout, peut
être gagnerais je mais si je
perds, je perds tout, mes espoirs
et mes rêves en plus
de mon amour et ma vie s'effacera, elle n'aura
plus aucun sens. Quel
serais l'intérêt de vivre sans la personne
qu'on aime le plus au monde ? C'est comme une terre
sans eau, sans lui mon
cœur s'assèche.C'est
là
«
19 rue des mines, Biberach (ville
qui existe vraiment au
sud de l'Allemagne j'ais regardé sur wikipédia
XD)". J'arrête ma voiture
et me gare sur le bord de
la route, autour de moi
se dressent des pavillons, tous
semblables, da taille
modeste mais joliment bâtis,
séparés les uns des autres par de petites
barrières en
bois peintes en blanc. Je déglutit et prend une grande
bouffée d'air. Et s'il ne me reconnaissait pas ? Impossible
! Je n'ais plus rien à
perdre, si je dois vivre
juste d'un souvenir, alors
autant en finir. Je me décide
enfin à descendre de ma voiture, j'avance
le long des petites
maisons en regardant
les noms sur chaque
boîte aux
lettres. Mon souffle se bloque, mes yeux se
figent, le vent léger
me paraît d'un coup froid et violent,
le ciel dégagé et la chaleur
de l'été me pèsent
et mon cœur s'emplis de doutes, de peur, mais pourtant
ce n'est pas le moment d'hésiter, je ne dois plus
hésiter ! C'est
lui que je veux et ça, j'en suis plus
que sûre, trois années de souffrances
et de détresse me
l'on assez prouvées.
«
N°8 Tom Kaulitz et
Jessie Von Drud »
Alors
il habite bien avec une femme,
mais quelle
place a-t-elle dans son cœur ? A-t-elle pris la mienne
ou a-t-elle seulement
pris une petite place incertaine
? Les questions se bousculent
dans ma tête, or je
sais que ça ne sert à rien, que seul le destin
me dira si oui ou non
j'ais encore une chance de rattraper
nos erreurs
passées.Je
regarde le pavillon dans lequel
se trouve probablement
Tom et sa copine. Un petit
portail blanc se tient devant moi, puis
une allée carrelée
mène à un petit porche sous lequel se trouve la porte
d'entrée. Une fois là bas je n'aurais plus qu'à
sonner. Je me suis tellement préparé à ce moment
et je suis tout de même inquiet, j'appréhende. Ça
ne tient plus qu'a lui
de décider de notre futur. Il y a quelques
années j'aurais sans doute pleuré à ce moment
précis, face à face avec mon destin...Mais aujourd'hui
j'ais évolué,
je suis devenu plus fort et je me suis préparé, je
saurais quoi dire et quoi faire...Mais malgré tout
j'ais une boule douloureuse à l'estomac. J'ais beau faire
tourner et retourner
tous les scénarios possibles dans mon pauvre cerveau de jeune
homme éperdument amoureux, je ne suis nullement rassuré.Je
ferme mes yeux et met
la tête en
arrière, le soleil chauffe mes paupières et je me sens
un peu mieux. Je me reprends, j'inspire une bonne fois pour toutes et
j'ouvre le petit portillon blanc
qui me séparait de l'allée. J'entends
des cliquetis puis le grincement d'une porte. Ho mon dieu ! La porte
de la maison s'ouvre à moins de douze mètres de moi. Je
m'immobilise et lorsque je vois Tom mon visage se peint
d'incrédulité, d'inquiétude,
laissant mon bonheur exploser à l'intérieur de moi et
je reste parfaitement immobile,
tel une statue. Je me tiens devant le portillon, une main sur la
hanche et l'autre serrant encore le petit papier ou j'avais griffonné
l'adresse de Tom.Il
n'a pas changé. Il a toujours son piercing, ses dreads blondes
attachées et accompagnées d'une sorte de bandeau. Il
n'a pas de casquette et ses vêtements me paraissent
un tout petit peu moins
larges que ceux de ses 17 ans, j'en déduis qu'il va travailler
étant doné l'heure matinale. Pourtant c'est le même,
il a si peu changé, en
apparence du moins. Il embrasse doucement une jeune femme qui se
tient sur le pas de la
porte. Elle est plutôt grande, les cheveux châtains
clairs ondulant sur ses
épaules, mince et jolie. Elle porte une petite robe d'été
avec un tablier blanc attaché par-dessus, j'en déduis
qu'elle faisait la
cuisine. Cette jeune femme, la dénommé
Jessie je suppose, à un grand sourire mais lorsqu'elle
m'aperçoit en tournant un peu la tête son beau sourire
s'efface et ses yeux s'emplissant d'une joie tragique.
Je suis loin et
j'arrive à voir tout ça, comme si je ressentais les
deux personnes qui me font face. Elle me fixe toujours, à tel
point que surpris, Tom se retourne
lentement à son tour. Je suis toujours immobile, impassible
au milieu de l'allée, les yeux rivés sur lui. Il se
stoppe net lorsque ses deux grand yeux noisettes
étonnés m'aperçoivent, il me détail de la
tête au pieds, comme pour s'assurer que je suis vraiment réel.
Je perçois son
émotion, ses mains tremblent visiblement et
il s'accroche à son baggy (ses mains qui s'accrochent à
son baggy). Ses yeux semblables à deux soucoupes se ferment
puis se rouvrent, je vois alors une substance
brillante couler le
long de ses joues. J'aimerais revoir son visage d'ange de plus près
mais je suis paralysé.
Il
essai d'articuler quelques mots, sa bouche remue mais
aucun son n'en sort et ses mots meurent coincés
dans sa gorge. Jessie nous regarde, elle m'adresse un sourire triste
et je jurerais qu'elle m'encourage du regard, voyant
Tom incapable de faire quoi que ce soit. Elle sait ?Je
n'en peut plus, j'ais besoin de
lui crier mon amour, de le serrer contre moi parce que maintenant je
sais, il m'aime encore. Je sort de ma paralysie périodique et
lui adresse un grand sourire chargé de sentiments et articule
visiblement mais en
silence cette petite
phrase :«
Je n'est pas oublié nos promesses... »Je
le voir relever un bras pour essuyer prestement son visage inondé
et moi je lui sourie, mon sourire ne s'effacera
plus, je le promet. Il me
rend un faible petit sourire, il avance, un pas, puis deux ; il se
met à courir comme un gamin qui retrouve sa mère : un
jeune homme qui
retrouve son jumeau et amant. Je le regarde arriver, il se jette dans
ms bras, manquant de me
faire perdre l'équilibre. Il pleure sur mon épaule, je
le serre de toutes mes
forces pour qu'il ne m'échappe plus. Nous nous enlaçons
pendant de longues minutes, chacun s'imprégnant de l'odeur de
l'autre. Il desserre
lui-même même notre
étreinte et plante son regard dans le mien, ses yeux brillent,
mais pas seulement à cause des larmes, des milliers d'étoiles
illuminent ses prunelles et moi je ne
peut m'empêcher
de verser quelques larmes salées à mon tour. Il prends
mon visage entres ses mains et me caresse les joues, balayant mes
pleures tandis que moi j'agrippe
son t-shirt. Ses pleurs cessent et il parvient à articuler
quelques mots chargés d'émotion :«
Tu est si beau, tu n'a pas changé. Si tu savais... »Il
ne fini pas sa phrase
ou du moins je ne lui laisse pas le temps de la finir, les mots ne
sont pas nécessaires, nos regards
et nos doigts qui s'entrelacent en disent long.
J'approche mes lèvres des siennes et je retrouve ces
sensations perdues, le baiser à un goût salé et
pourtant c'est le meilleur baiser au monde, celui qui vous donne
des frissons, qui vous parle d'amour. Nos langues partent
simultanément l'une vers
l'autre, elles se redécouvrent et commence ensemble un ballet
fougueux. Tom tient mes
deux mains dans les siennes, peut être pour éviter que
je ne reparte, mais
ça, ça ne risque pas ! Je garde les yeux fermés,
même lorsque nos lèvres se séparent,
je profite ainsi au maximum de la sensation brûlante de ce
contact ; sans les
rouvrirent je lui glisse un doux murmure à l'oreille :«
Tu m'as manqué.
»Quand
j'ouvre enfin les yeux la jeune femme un peu plus loin me sourit
sincèrement mais
tristement, comme si elle voyait une fatalité se réaliser
avant de rentrer dans
la maison. J'interroge Tom du regard et sans me lâcher
les mains il me résume
sa vie depuis qu'il est parti, il y a 3 ans de ça.«
[... J'ais rencontré Jessie
quand j'étais au plus bas et elle a compris et accepté
mon problème, elle m'a
toujours dit qu'un jour tu reviendrais, elle m'a donné
tout son amour en sachant
qu'elle n'aurait jamais
tout le mien en retour. Elle savait et elle m'a dit que ce
jour là il serait temps que je sois enfin heureux et qu'elle
prenne un nouveau
départ. »Son
histoire est triste, mais cette
femme l'avait compris et elle a dit
elle-même qu'il devraient se séparer, c'est peut être
égoïste de penser ça mais
personne n'est parfait. Je sens encore le corps de Tom contre le
mien, je l'aime, je
l'aime, je l'aime comme il est
impossible d'aimer.Nous
nous retrouvons dans
une petite chambre d'hôtel aux murs blanchis et délavés.
Le gars à l'accueil
à fait une drôle de tête quand on a loué la
chambre, c'est vrai que deux hommes
qui se tiennent par la
main et qui louent une chambre en fin de matinée il y a
de quoi se poser des questions. Il avait l'air vraiment choqué
d'imaginer ce que nous
allions faire. Ce sont ces regards qui nous ont tués autrefois
qui nous rendent plus
fort aujourd'hui.Si Tom
avait encore des doutes sur la fait que je soit
devenu assez mature et fort pour
supporter ça il n'en a assurément plus ! Je l'ais
embrassé à pleine bouche devant le pauvre bonhomme de
la réception, histoire de
le choquer un peu plus,
son teint à viré au verdâtre et les quelques
personnes présentes
ont lâchés des « Ho ! » de surprise ou de
dégoût. Pourtant quand j'ais
enfin libéré les lèvres de mon vis-à-vis
je n'ais pas pu m'empêcher de sourire et
nous sommes vite partis
dans un fou rire face à cette intolérance stupide, et
ce tout en courant dans
notre chambre, zimmer 483.Et
nous y voilà, j'ais cessé de
rire et Tom aussi. Je me rappelle encore tous nos ébats
passés, mes réveils dans
ses bras protecteurs et les siens la tête enfoui dans mon cou,
mais cette fois ci ce
sera différent. Ils n'auront plus de fin, on restera toujours
près l'un de l'autre,
nos âmes se réchaufferont jusqu'à l'éternel,
le bout du tunnel. Une
chose est sûre,
je n'oublierais jamais cette chambre, non. Jamais. Je repense au
passé et je vois
que l'avenir me tend les bras et je ne
suis plus seul.Les
mains chaudes de Tom se
sont engagées sous mon t-shirt noir, il balade ses
doigts sur mon torse.
Je ferme les yeux et reste immobile, si longtemps que j'attends ce
moment, je me demande
s'il joue encore de la guitare ; en tout cas ses mains sont aussi
tendres et ses doigts
encore plus habiles qu'au premier
jour. Mon corps se délecte
de ces caresses comme si elles étaient les dernières.
Surpris de mon manque de réaction,
il stoppe ses mouvements, les mains bloquées sous mon t-shirt.
Je rouvrent les yeux
lentement et souffle :«
Continue... »Je
veux tout apprécier et moi
aussi je veux redécouvrir son corps dont j'ais presque perdu
la saveur. Il me retire
mon petit t-shirt devenu gênant et passe ses mains dans mon dos
pour me rapprocher de
lui. Je m'approprie sans hésitations
ses lèvres que je désire tant, il
gémit et j'enfonce ma langue au plus profond de sa cavité
buccale, il ne tarde pas
à m'imiter, nos piercings respectifs nous tire de plus en plus
de gémissements
et soupirs de bien être. Mon bas
du ventre est envahi d'une douce chaleur et je mets
fin au baiser, retirant à mon tour le t-shirt large de Tom.
Mes doigts fins se
perdent sur ses abdos dans des gestes délicats. Son corps à
changé, il est beaucoup
plus musclé qu'avant
même s'il n'a pas grossi. Il a du travaillé dur pour
gagner sa vie. Je sens
un de ses doigts experts partir de ma nuque et suivre ma colonne
vertébrale jusqu'au bas de mon dos, je frissonne franchement
et pousse un petit cri,
qui à pour effet
de tirer un sourire en coin à mon double et d'emplir ses
yeux d'un désir un peu plus fou.Je
n'en peut plus et visiblement lui non plus,
alors pourquoi lutter ? Je pose mes lèvres au creux de son cou
et commence par y
déposer de
petits baisers avant de sucer cette chair offerte et irrésistible.
Il laisse échapper
un petit grognement de contentement et je souris sans cesser mon
action. C'est encore mieux que dans mes plus beaux souvenirs.Nos
gestes tendres
et doux se font vite plus pressants, plus passionnés, ses
mains défont ma ceinture puis les boutons de mon jean. Je
descends à mon
tour mes mains encore sur le torse légèrement halé
de mon amant vers sa ceinture, je la défait bien vite
et ne tarde pas à faire subir le même sort à sa
braguette. Son baggy glisse le long de ses cuisses,
accompagné de mes
mains et suivi de ma langue qui elle s'arrête à
l'élastique de son boxer, d'ailleurs je ne manque pas de
remarquer une
disproportion au niveau de sa fierté. Mon pantalon rejoint
vite celui de Tom sur le sol. Je sais ce qu'il me reste
à faire mais il me prends de vitesse
et descend son visage après m'avoir
fait remonter le mien. Il se place au niveau
de mon petit tatouage en forme d'étoile et le redessine du
bout de la langue et je ne peux retenir plusieurs cris. Toutefois
avant qu'il n'aille plus bas je lui prends les mains et l'incite à
se relever, je dépose ensuite une chaîne de
baisers sur le coin de sa bouche et sur sa mâchoire,
lui tirant de petits gémissements étranglés.
J'en
ais tellement envie, et
je suis sur que lui aussi. Je lui mordille le lobe et lui chuchote
cette demande d'une voix suave et rendu
tremblante par le désir qui habite mon corps :«
Et si on recommençait
? »Il
sourit et tout en me caressant la joue
d'une main, m'introduit
deux doigts de l'autre dans la bouche. Deux doigts que je suçote
et lèche sensuellement. Il les
retire de ma bouche et moi je m'occupe de faire disparaître nos
boxers en moins de temps qu'il ne faut pour le dire,
il n'existe plus aucune barrière entre nous. Ma tête
prend place sur l'épaule de mon amour mes yeux se ferment de
nouveau tandis qu'il
introduit ses deux doigts en moi. Je soupire et j'étouffe mes
gémissements dans son cou, je me sers
contre lui de plus en plus, à tel point que nos deux virilités
durcies entre en contact,
nous arrachant un cri commun.
Après
avoir fait quelques allés retours en moi et voyant que je suis
parfaitement détendu,
il retire ses doigts d'entre
mes cuisses et me retourne doucement. Je place mes mains sur le mur
le plus proche et les siennes prennent place
sur ma taille. Il approche son sexe empli de désir de mon
derrière et ne cesse de me murmurer des mots doux à
l'oreille. Je me cambre
brusquement à son entrée en moi, j'avais oublié
la sensation spéciale
que s'était, un mélange subtile
de douleur intense et de bien être profond, celui de ne faire
qu'un. Je le sent s'enfoncer en moi mais mon esprit est
trop embué pour entendre les mots qu'il continu de susurrer à
mon oreille.
Il
commence de lents allés et venus et mes
cris de douleur et de plaisir se mélangent pour
ne former plus qu'un eux aussi. Ses mains délaissent ma taille
et prennent ma
virilité, il me masturbe tout en continuant son action dans
mon postérieur. Mes cris redoublent et je ne vois
plus rien autour de moi, tout n'est que plaisir et envie.
J'accompagne ses va et vient avec mon bassin, nos gestes sont
de plus en plus sauvages,
nos corps sont consumés l'un part l'autre. Les cris de Tom se
joignent aux miens et on
atteint l'orgasme dans un mouvement
fort et un même cri puissant. E quel orgasme ! Le genre qui
vous terrasse et vous
coupe les jambes sur le coup (sens figuré bien sûr !).
Mes mains qui s'étaient accrochés à ses
poignets, suivant ses caresses
sur ma virilité se resserrent et mes ongles vernis de noir
s'enfoncent dans sa chair. Je sens un liquide chaud
se déverser en moi et me brûler de l'intérieur,
trop longtemps que j'attendais. Ma semence se répand sur les
doigts de mon homologue
qui porte alors ses mains à sa bouche. Je m'appuie contre le
mur, à bout de souffle,
j'ais mal à la gorge
d'avoir trop crié et j'ais du mal à respirer
correctement mais
jamais je n'ais été aussi bien.J'entends
la respiration saccadée
de Tom dans mon dos, il me prend la main et m'embarque avec lui dans
le lit qui à vrai dire n'aura pas
servi à grand-chose. Il s'allonge à mes cotés et
je le serre dans mes
bras, sa tête collée à mon torse, son cœur est
lié au mien et je ne le laisserais plus m'échapper.«
Je t'aime Tom. »
«
Moi aussi. Je t'aime Bill. »
«
Je t'aimerais toujours,
quoique en pense les autres. »
«
Oui, et moi plus jamais je ne te laisserais seul mon Bill. »
«
Je veux faire ma vie
avec toi ! Peut importe ce que nous
réserve demain, je me sens prêt. »Oui,
je me sens assez fort pour tout
subir et tout supporter du temps que je tient dans mes bars celui que
j'aime. Et cette fois ce ne sont pas des promesses
en l'air, je te le jure. Elles m'habitent de tout mon être et
comblent les tréfonds de mon âme.[Dans
ce passage, Bill
s'adresse indirectement
à Tom Tu te rappelles mon cœur ? Il n'y avait pas d'étoiles
mais le soleil brillait
ce jour là. Qu'importe, nos yeux seuls suffisent à
illuminer notre monde, notre univers, nos rêves, notre amour.
Si tu veut je peut te
résumer ma raison de vivre, de penser, d'être, en trois
mots qui valent tous les autres : Je t'aime
FIN
En éspérant que ça vous ait plu ! D
