Certains connaisse peut être déjà ce one shot, je l'avais publié sur mon blog de ma fic : « thxficxyaoi »…Il fut un temps ou j'étais « fan » de TH, c'est passé, voilà, mais bon ce texte est écrit alors autant le publier xD. Ce que j'ais aussi fait pour « Mon étoile » un autre one shot du même genre.

Un slash Bill/Tom.

Et les review's ça fait toujours plaisir ;) !

Wolfin.

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POV Bill

Ça fait 3 ans, depuis mes 17 ans que je ne l'ai pas revu. Mon double, ma moitié, mon amour. On s'est aimés, d'un amour interdit, une relation incestueuse. Tom, son prénom résonne encore dans ma tête comme un doux chant, triste et mélancolique à mes oreilles. Je me souviens encore de notre premier baiser, nos premiers ébats. Tout, je ressent encore tous ces contacts avec lui et j'entends toujours ses paroles chuchotées au creux de mon oreille, elles reviennent, à la fois délicates et douloureuses. Jamais je n'avais aimé quelqu'un comme lui.

Le souvenir de nos promesses parties en fumées ne me quitte pas, je m'en rappelle et je revis ces scènes comme si elles dataient d'hier.
C'était dans notre chambre commune, un soir d'hiver. La neige tombait dehors, la lune demeurait la seule clarté dans la nuit, les volets étaient ouverts et les lampadaires au loin éclairaient la ville. Ce soir là il n'y avait pas d'étoiles sans le ciel et aujourd'hui je me dit que cette nuit noire et froide n'a jamais quittée mon cœur. Ont étaient allongés dans mon lit, serrés l'un contre l'autre sous les couettes. Il m'avait fait l'amour pour la première fois et même si les étoiles ne brillaient pas dehors, elles brillaient dans mes yeux. Il me tenait contre lui, les mains sur ma taille nue, ma tête calée contre son torse encore soulevé par saccades. Mes yeux se fermaient tout seuls, mais je voulais le lui dire, ces trois mots qui habite mon être :

« Ich liebe dich. »

Il m'avait sourit puis avait déposé un léger baiser sur mes lèvres, je sens encore ses lèvres brûlantes sur les miennes, même trois ans après. Et le son de sa voix lorsqu'il m'a répondu, je ne l'oublierais jamais :

« Ich auch »

A ce moment j'ais niché ma « gueule d'ange » comme il disait dans son cou, au milieu de ses dreads en bataille et j'ais murmuré :

« Jure moi que tu ne me quittera jamais. »

Il a commencé à caresser mes cheveux ébène, puis la clavicule, le torse, le ventre, me tirant des petites plaintes de bien être, ses paroles accompagnant tous ces gestes tendres.

« Je le jure, on s'aimera pour toujours et jamais on ne se quittera. Je ne t'abandonnerais pas, quoique les autres en pense, même s'ils nous rejettent je resterais près de toi. Je te le promets ! »
« Moi aussi je te le promet. »

J'ais pleuré cette nuit là, pleuré d'amour, de joie. Mon cœur était comblé, comblé comme il est vide aujourd'hui. Tous mes souvenirs de lui sont restés intacts, chaque minute, chaque seconde, dans les moindres détails, seul mon cœur n'est pas sorti indemne.
Mais ces promesse étaient trop fragiles ou notre amour trop peu sincère. Non ! Il était sincère, j'en suis sur. Le regard des autres, on le traînait comme un lourd poids accroché à nos sentiments. Tout le monde à fini par être au courant pour nous deux, la plupart des gens étaient dégoûtés. Un soir, nos parents nous ont regardés, la tristesse et la colère dans le regard. Mon père a giflé Tom avec une force phénoménale en lui disant qu'il n'avait pas à couché avec son propre frère. Il n'a pas bronché, seuls ses yeux me laissaient entrevoir la douleur qu'il y avait au fond de lui. Mon père ne m'a pas giflé, je ne sais pas pourquoi, peut être parce que les larmes inondées déjà mon visage. Beaucoup de fans nous ont lâchés, Gustav et Georg n'on jamais acceptés notre liaison, malgré ça le groupe a continué tant bien que mal.
Ont souffraient tous les deux de la situation, je pleurais sans cesse, quand je repense à cette scène, je me dis que Tom était beaucoup plus mature que moi, il savait souffrir en silence et me consoler. Je n'ais pas su surmonté cette situation et un jour j'ais dit les mots qui ont achevés notre histoire :

« Tom, je ne peut plus supporter tout ça. »

Il n'a rien répondu mais il a cédé à mes parents qui depuis la découverte de notre relation voulaient l'envoyé dans le sud de l'Allemagne, chez nos grands parents. Un matin je ne l'ai plus vu, il avait succombé à la pression, mes mots et mes pleurs l'avait définitivement éloigné de moi. Il me laissa seulement ces quelques mots écrit sur papier, ce papier je le tient entre mes doigts et aujourd'hui encore, je le serre contre mon cœur, comme s'il pouvait lui retirer sa souffrance ou l'atténuer un peu.
« Je fais ça pour toi, moi, pour nous.
Je t'en prie oublie moi, j'essaierais d'en faire autant même si je sais que c'est toi que j'aimerais toute ma vie.
Tom »

Pendant des jours j'ais pleuré, la nuit seuls les cauchemars les plus sombres venaient m'habiter. Je me rends compte à ce jour que j'étais alors bien gamin ; incapable d'assumer cette relation mais incapable de m'en défaire. J'ais grandi, j'ais changé et je sais ce que je veux maintenant.
Tokio Hotel a continué sans Tom, mais plus avec le même succès et l'ambiance au sein du groupe se dégradait de jour en jour. Un peu avant mes 19 ans, le groupe à disparu, plongeant dans le néant, puis peu à peu ma célébrité a suivie. Je vis encore chez mes parents, mais de l'argent j'en ais, et beaucoup. A vrai dire je n'ais jamais su quoi faire de ma vie ! Chanter c'est tout ce que j'avais, alors je ne fait rien. J'ais eu plusieurs aventures après Tom, au plus grand plaisir de mes parents qui avaient des doutes sur ma sexualité ce fut avec des filles. Ça n'a jamais duré, toutes elles finissaient par se rendre compte que mon cœur ne leur appartiendrait pas et que mes pensées étaient tournées vers une autre personne. Aucune n'a essayé de comprendre, elles sont toutes parties et moi je n'ais jamais guéri. On dit que le temps est le meilleur des remèdes, pourtant après plus de trois années, rien n'a changé, mes plaies sont toujours là et maintenant je sais ce qu'il me reste à faire.

J'ais téléphoné à mes grands parents, ils m'on dit qu'il était parti vivre dans une petite ville non loin de chez eux, il aurait même emménagé avec une jeune femme, lui le célèbre séducteur...Mon cœur s'est serré, j'ais quand même écrit son adresse sur un petit bout de papier froissé. Je dois être sur, sur qu'il n'ait plus aucuns sentiments pour moi. En allant le voir je prends le risque de détruire sa vie car s'il m'aime encore alors je ferais tout pour faire ma vie avec lui, pour le rendre heureux avec moi. Je me sens prêt à affronter tous les regards, à surmonter tous les obstacles, je m'accrocherais à lui jusqu'à la fin, jusqu'à mon dernier souffle. En revanche, s'il m'a rayé de sa vie, si ses sentiments se sont éteints, si la flamme dans ses yeux n'est plus quand il me regarde, s'il a réussi à trouver le bonheur sans moi, alors je disparaîtrais de sa vie et même je crois que je quitterais cet océan de douleurs et de regrets qu'est ma vie.

Depuis son départ je n'ais pas beaucoup changé, j'ais les cheveux toujours aussi long avec des mèches blanches, souvent je les portent lisses et coiffés avec un peu de gel. Avant, lorsque Tokio Hotel existait encore, je les coiffais souvent droits sur la tête XD, mais j'opte à l'heure actuelle pour une coiffure plus discrète. J'ais gardé le même style, vestes en cuir, T-shirt têtes de morts ou autres moulants, mitaines, bijoux voyants et jeans moulants et souvent déchirés. Je portes la plupart du temps mes baskets nike blanches (un ptit coup de pub XDDD).
Trois ans sans se voir, sans se parler, sans se toucher, sans aucuns contacts quel qu'il soit et malgré tout le feu de mon amour pour lui n'a pas faibli. Je me demande comment il est, ce qu'il est devenu.

Aujourd'hui, à l'aube de mes 21 ans je pars rejoindre ma seule raison de vivre, incertain de son accueil. Mes parents n'ont pas pu s'opposer, je suis majeur et j'ais les moyens. Plus rien ne me rattache ici, je n'ais pas de vrais amis, pas de vrais parents, aucunes personnes capable de me comprendre.
Je suis au volant de la voiture que mes parents m'avait offerte pour mes 18 ans, j'ais pris la plupart de mes affaires. Je regarde pour la énième fois l'adresse de Tom posé sur le tableau de bord. Plus j'approche, plus les battements de mon cœur s'accélèrent. Je joues tout, peut être gagnerais je mais si je perds, je perds tout, mes espoirs et mes rêves en plus de mon amour et ma vie s'effacera, elle n'aura plus aucun sens. Quel serais l'intérêt de vivre sans la personne qu'on aime le plus au monde ? C'est comme une terre sans eau, sans lui mon cœur s'assèche.

C'est là
« 19 rue des mines, Biberach (ville qui existe vraiment au sud de l'Allemagne j'ais regardé sur wikipédia XD)". J'arrête ma voiture et me gare sur le bord de la route, autour de moi se dressent des pavillons, tous semblables, da taille modeste mais joliment bâtis, séparés les uns des autres par de petites barrières en bois peintes en blanc. Je déglutit et prend une grande bouffée d'air. Et s'il ne me reconnaissait pas ? Impossible ! Je n'ais plus rien à perdre, si je dois vivre juste d'un souvenir, alors autant en finir. Je me décide enfin à descendre de ma voiture, j'avance le long des petites maisons en regardant les noms sur chaque boîte aux lettres. Mon souffle se bloque, mes yeux se figent, le vent léger me paraît d'un coup froid et violent, le ciel dégagé et la chaleur de l'été me pèsent et mon cœur s'emplis de doutes, de peur, mais pourtant ce n'est pas le moment d'hésiter, je ne dois plus hésiter ! C'est lui que je veux et ça, j'en suis plus que sûre, trois années de souffrances et de détresse me l'on assez prouvées.
« N°8 Tom Kaulitz et Jessie Von Drud »
Alors il habite bien avec une femme, mais quelle place a-t-elle dans son cœur ? A-t-elle pris la mienne ou a-t-elle seulement pris une petite place incertaine ? Les questions se bousculent dans ma tête, or je sais que ça ne sert à rien, que seul le destin me dira si oui ou non j'ais encore une chance de rattraper nos erreurs passées.

Je regarde le pavillon dans lequel se trouve probablement Tom et sa copine. Un petit portail blanc se tient devant moi, puis une allée carrelée mène à un petit porche sous lequel se trouve la porte d'entrée. Une fois là bas je n'aurais plus qu'à sonner. Je me suis tellement préparé à ce moment et je suis tout de même inquiet, j'appréhende. Ça ne tient plus qu'a lui de décider de notre futur. Il y a quelques années j'aurais sans doute pleuré à ce moment précis, face à face avec mon destin...Mais aujourd'hui j'ais évolué, je suis devenu plus fort et je me suis préparé, je saurais quoi dire et quoi faire...Mais malgré tout j'ais une boule douloureuse à l'estomac. J'ais beau faire tourner et retourner tous les scénarios possibles dans mon pauvre cerveau de jeune homme éperdument amoureux, je ne suis nullement rassuré.

Je ferme mes yeux et met la tête en arrière, le soleil chauffe mes paupières et je me sens un peu mieux. Je me reprends, j'inspire une bonne fois pour toutes et j'ouvre le petit portillon blanc qui me séparait de l'allée. J'entends des cliquetis puis le grincement d'une porte. Ho mon dieu ! La porte de la maison s'ouvre à moins de douze mètres de moi. Je m'immobilise et lorsque je vois Tom mon visage se peint d'incrédulité, d'inquiétude, laissant mon bonheur exploser à l'intérieur de moi et je reste parfaitement immobile, tel une statue. Je me tiens devant le portillon, une main sur la hanche et l'autre serrant encore le petit papier ou j'avais griffonné l'adresse de Tom.

Il n'a pas changé. Il a toujours son piercing, ses dreads blondes attachées et accompagnées d'une sorte de bandeau. Il n'a pas de casquette et ses vêtements me paraissent un tout petit peu moins larges que ceux de ses 17 ans, j'en déduis qu'il va travailler étant doné l'heure matinale. Pourtant c'est le même, il a si peu changé, en apparence du moins. Il embrasse doucement une jeune femme qui se tient sur le pas de la porte. Elle est plutôt grande, les cheveux châtains clairs ondulant sur ses épaules, mince et jolie. Elle porte une petite robe d'été avec un tablier blanc attaché par-dessus, j'en déduis qu'elle faisait la cuisine. Cette jeune femme, la dénommé Jessie je suppose, à un grand sourire mais lorsqu'elle m'aperçoit en tournant un peu la tête son beau sourire s'efface et ses yeux s'emplissant d'une joie tragique. Je suis loin et j'arrive à voir tout ça, comme si je ressentais les deux personnes qui me font face. Elle me fixe toujours, à tel point que surpris, Tom se retourne lentement à son tour. Je suis toujours immobile, impassible au milieu de l'allée, les yeux rivés sur lui. Il se stoppe net lorsque ses deux grand yeux noisettes étonnés m'aperçoivent, il me détail de la tête au pieds, comme pour s'assurer que je suis vraiment réel. Je perçois son émotion, ses mains tremblent visiblement et il s'accroche à son baggy (ses mains qui s'accrochent à son baggy). Ses yeux semblables à deux soucoupes se ferment puis se rouvrent, je vois alors une substance brillante couler le long de ses joues. J'aimerais revoir son visage d'ange de plus près mais je suis paralysé.
Il essai d'articuler quelques mots, sa bouche remue mais aucun son n'en sort et ses mots meurent coincés dans sa gorge. Jessie nous regarde, elle m'adresse un sourire triste et je jurerais qu'elle m'encourage du regard, voyant Tom incapable de faire quoi que ce soit. Elle sait ?

Je n'en peut plus, j'ais besoin de lui crier mon amour, de le serrer contre moi parce que maintenant je sais, il m'aime encore. Je sort de ma paralysie périodique et lui adresse un grand sourire chargé de sentiments et articule visiblement mais en silence cette petite phrase :

« Je n'est pas oublié nos promesses... »

Je le voir relever un bras pour essuyer prestement son visage inondé et moi je lui sourie, mon sourire ne s'effacera plus, je le promet. Il me rend un faible petit sourire, il avance, un pas, puis deux ; il se met à courir comme un gamin qui retrouve sa mère : un jeune homme qui retrouve son jumeau et amant. Je le regarde arriver, il se jette dans ms bras, manquant de me faire perdre l'équilibre. Il pleure sur mon épaule, je le serre de toutes mes forces pour qu'il ne m'échappe plus. Nous nous enlaçons pendant de longues minutes, chacun s'imprégnant de l'odeur de l'autre. Il desserre lui-même même notre étreinte et plante son regard dans le mien, ses yeux brillent, mais pas seulement à cause des larmes, des milliers d'étoiles illuminent ses prunelles et moi je ne peut m'empêcher de verser quelques larmes salées à mon tour. Il prends mon visage entres ses mains et me caresse les joues, balayant mes pleures tandis que moi j'agrippe son t-shirt. Ses pleurs cessent et il parvient à articuler quelques mots chargés d'émotion :

« Tu est si beau, tu n'a pas changé. Si tu savais... »

Il ne fini pas sa phrase ou du moins je ne lui laisse pas le temps de la finir, les mots ne sont pas nécessaires, nos regards et nos doigts qui s'entrelacent en disent long. J'approche mes lèvres des siennes et je retrouve ces sensations perdues, le baiser à un goût salé et pourtant c'est le meilleur baiser au monde, celui qui vous donne des frissons, qui vous parle d'amour. Nos langues partent simultanément l'une vers l'autre, elles se redécouvrent et commence ensemble un ballet fougueux. Tom tient mes deux mains dans les siennes, peut être pour éviter que je ne reparte, mais ça, ça ne risque pas ! Je garde les yeux fermés, même lorsque nos lèvres se séparent, je profite ainsi au maximum de la sensation brûlante de ce contact ; sans les rouvrirent je lui glisse un doux murmure à l'oreille :

« Tu m'as manqué. »

Quand j'ouvre enfin les yeux la jeune femme un peu plus loin me sourit sincèrement mais tristement, comme si elle voyait une fatalité se réaliser avant de rentrer dans la maison. J'interroge Tom du regard et sans me lâcher les mains il me résume sa vie depuis qu'il est parti, il y a 3 ans de ça.

« [... J'ais rencontré Jessie quand j'étais au plus bas et elle a compris et accepté mon problème, elle m'a toujours dit qu'un jour tu reviendrais, elle m'a donné tout son amour en sachant qu'elle n'aurait jamais tout le mien en retour. Elle savait et elle m'a dit que ce jour là il serait temps que je sois enfin heureux et qu'elle prenne un nouveau départ. »

Son histoire est triste, mais cette femme l'avait compris et elle a dit elle-même qu'il devraient se séparer, c'est peut être égoïste de penser ça mais personne n'est parfait. Je sens encore le corps de Tom contre le mien, je l'aime, je l'aime, je l'aime comme il est impossible d'aimer.

Nous nous retrouvons dans une petite chambre d'hôtel aux murs blanchis et délavés. Le gars à l'accueil à fait une drôle de tête quand on a loué la chambre, c'est vrai que deux hommes qui se tiennent par la main et qui louent une chambre en fin de matinée il y a de quoi se poser des questions. Il avait l'air vraiment choqué d'imaginer ce que nous allions faire. Ce sont ces regards qui nous ont tués autrefois qui nous rendent plus fort aujourd'hui.Si Tom avait encore des doutes sur la fait que je soit devenu assez mature et fort pour supporter ça il n'en a assurément plus ! Je l'ais embrassé à pleine bouche devant le pauvre bonhomme de la réception, histoire de le choquer un peu plus, son teint à viré au verdâtre et les quelques personnes présentes ont lâchés des « Ho ! » de surprise ou de dégoût. Pourtant quand j'ais enfin libéré les lèvres de mon vis-à-vis je n'ais pas pu m'empêcher de sourire et nous sommes vite partis dans un fou rire face à cette intolérance stupide, et ce tout en courant dans notre chambre, zimmer 483.

Et nous y voilà, j'ais cessé de rire et Tom aussi. Je me rappelle encore tous nos ébats passés, mes réveils dans ses bras protecteurs et les siens la tête enfoui dans mon cou, mais cette fois ci ce sera différent. Ils n'auront plus de fin, on restera toujours près l'un de l'autre, nos âmes se réchaufferont jusqu'à l'éternel, le bout du tunnel. Une chose est sûre, je n'oublierais jamais cette chambre, non. Jamais. Je repense au passé et je vois que l'avenir me tend les bras et je ne suis plus seul.

Les mains chaudes de Tom se sont engagées sous mon t-shirt noir, il balade ses doigts sur mon torse. Je ferme les yeux et reste immobile, si longtemps que j'attends ce moment, je me demande s'il joue encore de la guitare ; en tout cas ses mains sont aussi tendres et ses doigts encore plus habiles qu'au premier jour. Mon corps se délecte de ces caresses comme si elles étaient les dernières. Surpris de mon manque de réaction, il stoppe ses mouvements, les mains bloquées sous mon t-shirt. Je rouvrent les yeux lentement et souffle :

« Continue... »

Je veux tout apprécier et moi aussi je veux redécouvrir son corps dont j'ais presque perdu la saveur. Il me retire mon petit t-shirt devenu gênant et passe ses mains dans mon dos pour me rapprocher de lui. Je m'approprie sans hésitations ses lèvres que je désire tant, il gémit et j'enfonce ma langue au plus profond de sa cavité buccale, il ne tarde pas à m'imiter, nos piercings respectifs nous tire de plus en plus de gémissements et soupirs de bien être. Mon bas du ventre est envahi d'une douce chaleur et je mets fin au baiser, retirant à mon tour le t-shirt large de Tom. Mes doigts fins se perdent sur ses abdos dans des gestes délicats. Son corps à changé, il est beaucoup plus musclé qu'avant même s'il n'a pas grossi. Il a du travaillé dur pour gagner sa vie. Je sens un de ses doigts experts partir de ma nuque et suivre ma colonne vertébrale jusqu'au bas de mon dos, je frissonne franchement et pousse un petit cri, qui à pour effet de tirer un sourire en coin à mon double et d'emplir ses yeux d'un désir un peu plus fou.

Je n'en peut plus et visiblement lui non plus, alors pourquoi lutter ? Je pose mes lèvres au creux de son cou et commence par y déposer de petits baisers avant de sucer cette chair offerte et irrésistible. Il laisse échapper un petit grognement de contentement et je souris sans cesser mon action. C'est encore mieux que dans mes plus beaux souvenirs.

Nos gestes tendres et doux se font vite plus pressants, plus passionnés, ses mains défont ma ceinture puis les boutons de mon jean. Je descends à mon tour mes mains encore sur le torse légèrement halé de mon amant vers sa ceinture, je la défait bien vite et ne tarde pas à faire subir le même sort à sa braguette. Son baggy glisse le long de ses cuisses, accompagné de mes mains et suivi de ma langue qui elle s'arrête à l'élastique de son boxer, d'ailleurs je ne manque pas de remarquer une disproportion au niveau de sa fierté. Mon pantalon rejoint vite celui de Tom sur le sol. Je sais ce qu'il me reste à faire mais il me prends de vitesse et descend son visage après m'avoir fait remonter le mien. Il se place au niveau de mon petit tatouage en forme d'étoile et le redessine du bout de la langue et je ne peux retenir plusieurs cris. Toutefois avant qu'il n'aille plus bas je lui prends les mains et l'incite à se relever, je dépose ensuite une chaîne de baisers sur le coin de sa bouche et sur sa mâchoire, lui tirant de petits gémissements étranglés.
J'en ais tellement envie, et je suis sur que lui aussi. Je lui mordille le lobe et lui chuchote cette demande d'une voix suave et rendu tremblante par le désir qui habite mon corps :

« Et si on recommençait ? »

Il sourit et tout en me caressant la joue d'une main, m'introduit deux doigts de l'autre dans la bouche. Deux doigts que je suçote et lèche sensuellement. Il les retire de ma bouche et moi je m'occupe de faire disparaître nos boxers en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, il n'existe plus aucune barrière entre nous. Ma tête prend place sur l'épaule de mon amour mes yeux se ferment de nouveau tandis qu'il introduit ses deux doigts en moi. Je soupire et j'étouffe mes gémissements dans son cou, je me sers contre lui de plus en plus, à tel point que nos deux virilités durcies entre en contact, nous arrachant un cri commun.
Après avoir fait quelques allés retours en moi et voyant que je suis parfaitement détendu, il retire ses doigts d'entre mes cuisses et me retourne doucement. Je place mes mains sur le mur le plus proche et les siennes prennent place sur ma taille. Il approche son sexe empli de désir de mon derrière et ne cesse de me murmurer des mots doux à l'oreille. Je me cambre brusquement à son entrée en moi, j'avais oublié la sensation spéciale que s'était, un mélange subtile de douleur intense et de bien être profond, celui de ne faire qu'un. Je le sent s'enfoncer en moi mais mon esprit est trop embué pour entendre les mots qu'il continu de susurrer à mon oreille.
Il commence de lents allés et venus et mes cris de douleur et de plaisir se mélangent pour ne former plus qu'un eux aussi. Ses mains délaissent ma taille et prennent ma virilité, il me masturbe tout en continuant son action dans mon postérieur. Mes cris redoublent et je ne vois plus rien autour de moi, tout n'est que plaisir et envie. J'accompagne ses va et vient avec mon bassin, nos gestes sont de plus en plus sauvages, nos corps sont consumés l'un part l'autre. Les cris de Tom se joignent aux miens et on atteint l'orgasme dans un mouvement fort et un même cri puissant. E quel orgasme ! Le genre qui vous terrasse et vous coupe les jambes sur le coup (sens figuré bien sûr !). Mes mains qui s'étaient accrochés à ses poignets, suivant ses caresses sur ma virilité se resserrent et mes ongles vernis de noir s'enfoncent dans sa chair. Je sens un liquide chaud se déverser en moi et me brûler de l'intérieur, trop longtemps que j'attendais. Ma semence se répand sur les doigts de mon homologue qui porte alors ses mains à sa bouche. Je m'appuie contre le mur, à bout de souffle, j'ais mal à la gorge d'avoir trop crié et j'ais du mal à respirer correctement mais jamais je n'ais été aussi bien.

J'entends la respiration saccadée de Tom dans mon dos, il me prend la main et m'embarque avec lui dans le lit qui à vrai dire n'aura pas servi à grand-chose. Il s'allonge à mes cotés et je le serre dans mes bras, sa tête collée à mon torse, son cœur est lié au mien et je ne le laisserais plus m'échapper.

« Je t'aime Tom. »
« Moi aussi. Je t'aime Bill. »
« Je t'aimerais toujours, quoique en pense les autres. »
« Oui, et moi plus jamais je ne te laisserais seul mon Bill. »
« Je veux faire ma vie avec toi ! Peut importe ce que nous réserve demain, je me sens prêt. »

Oui, je me sens assez fort pour tout subir et tout supporter du temps que je tient dans mes bars celui que j'aime. Et cette fois ce ne sont pas des promesses en l'air, je te le jure. Elles m'habitent de tout mon être et comblent les tréfonds de mon âme.

[Dans ce passage, Bill s'adresse indirectement à Tom Tu te rappelles mon cœur ? Il n'y avait pas d'étoiles mais le soleil brillait ce jour là. Qu'importe, nos yeux seuls suffisent à illuminer notre monde, notre univers, nos rêves, notre amour. Si tu veut je peut te résumer ma raison de vivre, de penser, d'être, en trois mots qui valent tous les autres : Je t'aime

FIN

En éspérant que ça vous ait plu ! D