Titre : Late coffe and sweet

Auteur : Aiko Choco

Disclamer : les persos appartiennent à Hoshino Katsura mais l'histoire est de moi ^^

Pairing : Kanda x Allen (avec possibilité de Tiki x Lavi)

Rating : M (pour certain chapitre seulement )

Late Coffee and Sweet

Mise en matière : pâtes à gâteaux !

Ce matin là, depuis la chambre ou « il » séjournait à l'étage on pouvait sentir des cuisines d'en bas l'odeur des petit gâteaux sortant du four, les parfums variaient et il se dégageait alors des effluves de crème vanille, de chocolat fondu, de pistache et de fraise sucrée, le tout savamment mélangé et recouvert par une forte senteur plus amer, celle du café ! En somme de quoi ouvrir l'appétit a n'importe qui en ce début de matinée, ou du moins à une exception près.

Allongé dans son lit, un drap recouvrant partiellement son corps blanc aux muscles fin et élancés, Yu Kanda, le sombre et associal kendoka jouissait encore d'un sommeil paisible quand ce tourbillon de saveurs olfactives vint faire frémir ses délicates narines. Les douces émanations de nourriture et de boissons chaudes eurent très vite pour effet de le réveiller, mais pas de la meilleurs des façons. A la limite de l'écœurement il se leva et s'habilla à la hâte, emportant comme toujours mugen avec lui. Il descendit ensuite les escaliers menant a la cuisine, la ou l'odeur se faisait plus tenace encore. La porte s'ouvrit sur une petite pièce chaleureuse, les murs peint tout de rose et de mauves, avec une grande table ronde ornée d'un espèce de napperon en dentelle géant en guise de nappe. Assis paisiblement en face de la table se trouver un Allen souriant, les joues bouffis, en train d'avaler goulument une quantité de gâteaux fourrés que le bruns trouvait excessive. Sa manche couvrant son nez et sa bouche Yu s'approcha alors de son compagnons et sans sommations lui assena un coup sur le haut du crane. Le jeune exorciste manqua alors de s'étouffer et d'un air indigner il répliqua de façon peu intelligible :

- Bffakfanda, KffesKi Tfrend !

- Arrête de te goinfrer Moyashi ! Tu ne fais que ça depuis que nous sommes en couverture dans ce stupide Café ! Maugréa le japonais en se posant avec désinvolture contre le mur. Allen le regarda alors avec un regard amusé et de son air mutin rétorqua :

- Qui aurait cru que le grand Yu Kanda redouterai à ce point les ambiances Salon de thé et les petites patisseries ? Il s'esclaffa et continua par pur désir de le provoquer, mais sans penser néanmoin à mal .. Est ce que tu n'aurais pas été traumatisé dans ton enfance par les ambiances un peu trop kawaii ?

Juste sa phrase finit, il eut a peine le temps d'apercevoir de long cheveux ébène flotter dans les airs a une vitesse fulgurante, qu'il se retrouvait allongé sur le dos contre la table avec les mains de Kanda qui agrippaient le col de sa chemise, le maintenant en dessous de lui, à sa merci.

- Je t'interdis de mentionner ou même d'imaginer ce à quoi a pu ressembler mon passé !

Devant le ton et l'expression menaçante de son ainé le jeune Allen se contenta d'ouvrir de grand yeux rond avant de papillonner des paupières. Il était surpris. Non pas de l'agressivité du bruns mais au contraire du manque de virulence dont il faisait preuve. Il s'était attendu a avoir comme d'habitude droit a quelque insultes, des menaces de morts ou au moins la lame de mugen pointé en direction de sa gorge.. Mais il n'en était rien, la seul chose qu'il pouvait sentir s'était la force du corps de Yu juste au dessus de lui et ses cheveux soyeux qui venait lui caressait le visage. Faisant cette constations le visage du maudit se fendit en un petit sourire qui laissa apparaître ses dents de façon discrète et charmante, ses yeux se fendirent en deux amendes bleus gris et son corps mince fut pris de léger hoquets. Le japonais resta interdit quelque seconde. L'individu devant lui le sidéré, bien sur il était indigné qu'Allen se paye ouvertement sa tête, mais ce qui le choqué le plus dans ce comportement, c'était qu'à le regarder ainsi, Yu ne pouvait empêcher une part lointaine de son esprit de penser qu'il se trouver face à l'individu le plus mignon de cette terre. Le moyashi qu'il avait toujours pris soin d'ignorer ou de mal mener avait en cet instant de faux airs de jeune fille douce et espiègle, et se qui l'inquiéter c'était que ces temps ci ce n'était pas la première fois qu'il songeait a Allen de cette manière. Commençait t-il vraiment à nourrir une quelconque sorte d'attachement envers lui ? Il se gifla mentalement pour se libérer de ses fabulations absurdes et relâcha l'exorciste. Sans un mot il serra les point visiblement énervé et quitta la pièce, le plantant là. En sortant il entrevit Lavi en pleine discutions avec le gérant du café, ce dernier semblait plutôt embêter et lançait au brun avec son unique œil de longs regards synonymes à des appelles de détresse, trop énervé Kanda préféra le laisser se débrouiller seul.

Plusieurs minutes plus tard il était torse nus, au beau milieu de la foret attenante au village ou se trouvait le café. Mugen entre les mains il s'exerçait, faisant toujours avec une parfaite précisions les mouvements d'entrainement, c'était ainsi qu'il se détendait et parvenait a ne plus penser aux choses qui le préoccupaient.. en l'occurrence cette mission qui prenait des allures tout a fait stupides.

Cela faisait deux jours que lui Allen et Lavi avaient été charger de se rendre dans le café de ce village, le patron était soupçonné d'avoir découvert la puissance d'une innocence et de s'en servir pour la confection de ses pâtisseries et boissons. Si l'ordre n'était pas venu de la congrégation, cela aurait fait longtemps que Kanda aurait torturer le pauvre commerçant pour lui faire avouer ou il cacher son innocence. Mais au lieu de sa il devait avec Moyashi et Baka usagi jouer aux employés modèles et enquêter en toute discrétion. C'était de loin la mission la plus foireuse à laquelle il n'est jamais participer. Il pensait ne pas pouvoir se retrouver dans une situation plus inconfortable encore, mais un petit coup du destin allai vite lui prouver qu'en un rien de temps tout pouvait empirer de façon catastrophique !