Une Histoire OCC enfin par entièrement. Et si, notre Caskett ne s'était pas connue à la soirée de lancement de Derrick Storm, et s'ils avaient eu un passé avant ? Et si cette soirée de lancement avait été l'occasion de renouer les liens ? Comment l'histoire se serait-elle déroulée ?

Pour le besoin de cette histoire, Castle et Kate ont le même âge. Je ne change rien à leur histoire, à leur conquête, je reprend les bases et j'ajoute ma sauce.

J'espère que l'idée vous plaira, trouver des histoires qui n'ont pas déjà été traité un chalenge alors...Bonne lecture, on se retrouve plus bas.


Best Friends.


Mars 2009, quelques heures avant la Book Party de « Tempête de feu », de nos jours

Debout devant l'étagère remplie de ses livres, vêtu de son costume-cravate noir , Rick contemplait avec nostalgie l'ensemble de sa carrière. Avec plus d'une dizaine de romans policiers à son actif à seulement trente et un ans, il était l'auteur le plus en vogue sur la grande pomme, en ce moment. Les aventures de Derrick Storm se vendaient comme du petit pain, il était le maître du macabre comme le surnommait le monde de l'édition. Il avait tout pour lui, l'argent, la gloire et une fille extraordinaire.

Pourtant ce soir, comme à chaque Book Party à laquelle il assistait, son coeur se pinçait en espérant la voir. Il était là grâce à elle, grâce à sa mère, grâce à ce pan de sa vie dont elle avait été la première investigatrice. C'est elle qui l'avait poussé à croire en son rêve, elle qui avait été présente dès les premiers instants...elle qui lui avait donné un réel sentiment d'appartenance….. elle était sa meilleure amie…l'amour de sa vie.

La gorge nouée par l'émotion , il détourna le regard pour tomber sur une vieille photo de lui entouré de sa famille d'adoption. Cette photo avait un arrière- goût amer en bouche. Elle lui rappelait combien il avait été aimé, combien il aurait pu être heureux avec elle…..combien il avait perdu.

Les yeux emplis de larmes, il sortit de sa transe en entendant la voix de sa mère qui se dirigeait dans sa direction, un verre de Chardonnay à la main :

-Tu devrais l'appeler
-Qui ça ?
-Richard, ne joue pas aux idiots, on sait tous les deux que tu ne l'es pas.

Elle le voyait se débattre avec ses sentiments, ses souvenirs tant de fois ces dernières années , que son coeur se serrait un peu plus chaque jour. Elle aussi regrettait cette jeune fille qu'il pleurait silencieusement depuis plus de dix ans. Regrettait cette étincelle dans les yeux de son fils qu'elle seule arrivait à faire naitre.

Soupirant devant cette énième tentative de sa part, il mit les mains dans ses poches et se retourna pour contempler sa mère. Vêtue d'une magnifique robe émeraude, elle lui souriait tendrement.

-Appelle-la.
-Non
-Pourquoi ?
-Tu sais pourquoi .
-Non, je ne le sais pas. Tu évites sans arrêt le sujet quand il s'agit de Katherine.
-Mère!
-Elle te manque.
-Je ne l'ai pas vue depuis des années. Je le vis très bien.
-En es-tu sûr ? Parce que depuis ce jour dont on ne peut pas parler, tu t'es...
-Oh arrête , on dirait une vieille réplique d'Harry Potter. Kate n'est pas Voldemor, nous pouvons très bien en parler ou même prononcer son nom.
-Ah oui? Alors dis-moi ce qu'il s'est passé entre vous deux ?
-Rien… la vie nous a simplement éloignés, mentit Rick en détournant le regard.

Il mentait, il le savait. Il pourrait très facilement l'appeler….il avait son numéro de téléphone, il savait où elle travaillait…mais…la peur, l'appréhension de sa réaction et les années l'en avaient dissuadé. Leur dernière altercation l'avait brisé, il avait décidé de lui laisser du temps et de l'espace, mais après des appels de sa part restés dans l'absence de réponse et l'indifférence totale, il avait simplement abandonné.

- Oh rien que ça ? ..Pour un auteur de bestsellers, ton histoire manque un peu de vérité...Richard, depuis que Katherine n'est plus dans ta vie, tu t'es renfermé.
-Je ne me suis pas renfermé, ronchonna, de mauvaise foi, Castle en s'installant sur son fauteuil de bureau. J'ai vécu. Je suis devenu un auteur célèbre, je me suis marié, j'ai eu un enfant et…
-Et pourtant tu n'arrives pas à combler le vide qu'elle a laissé. Tu sais….peut-être qu'elle aussi n'arrive pas à combler ce vide. Vous étiez si proches. Je me souviens encore que Johanna disait….
-C'est du passé, déglutit-il difficilement en repensant, les larmes aux yeux, à la mère de Kate qu'il avait appris à aimer comme la sienne.
-Continue de le nier si tu veux, soupira Martha devant son nigaud de fils
-Et puis, elle pourrait faire le premier pas aussi
-Sérieusement ? Je pensais que la trentaine t'avais fait oublier les querelles de bac à sable...et puis as-tu oublié de qui l'on parle ?
-Non, soupira Rick
-Ecoute, je ne sais pas ce qui s'est passé entre vous, Kiddo….mais vous vous êtes séparés à un endroit de la vie de Katherine où elle aurait eu besoin de toi.
-J'ai été là pour elle ! c'est elle qui….
-Elle a perdu sa mère
-Je le sais ! Je me souviens très bien de ce moment-là , je te le rappelle!
-Richard…prends ce téléphone, appelle-la et ôte moi de ce joli visage cette tête d'enterrement , ajouta-t-elle en faisant demi-tour. On sait tous les deux qu'elle ne viendra à cette book party sans un petit coup de pouce.

Dix années…elle ressassait ce même monologue depuis dix ans. Elle ne comprenait toujours pas ce qui avait pu se passer entre Katherine et son fils. La mort de la mère de cette dernière avait pu entacher leur relation, mais de là à couper tout contact ? Elle ne comprenait pas, mais elle espérait que, pour une fois, son fils écouterait ses conseils.

Elle savait pertinemment que la mort de la mère de Kate avait joué dans leur relation , tout comme la venue au monde de sa petite fille mais elle avait espéré que leurs querelles, leurs différends pourraient trouver une solution après toutes ces années.

Toujours assis en face de son bureau, Rick caressait du bout des doigts son téléphone. Pourrait-il l'appeler ? Pouvait-il faire ce premier pas ? Dix années….dix années à se demander comment elle allait….dix années à tenter de se souvenir du son de son rire, de la chaleur de ses étreintes, de l'odeur de sa peau….. dix années à pleurer cette relation perdue.

Il avait de ses nouvelles par son père. Jim lui avait annoncé qu'elle était désormais lieutenant de police à New-York. Il savait où la trouver….Son père lui avait même donné son numéro de téléphone un jour, dans l'espoir qu'il ferait le premier pas.

Rick faisait la une de tous les journaux, la page six était une habitude pour lui...et elle, elle était lieutenant…..si elle voulait des nouvelles de sa part , elle saurait où le trouver. Les mains tremblantes, il se demandait qu'elle serait sa réaction…

Fatigué, il se gratta la nuque en fermant les yeux, et se laissa envahir par l'un de ses nombreux souvenirs…..

Été 1988.

Debout au milieu du parc, Richard observait avec attention son nouvel environnement.
Sa mère venait de faire l'acquisition d'un pavillon dans le côté Est de Manhattan.

Dire que le petit garçon, âgé de 8 ans à peine, n'était pas emballé était un euphémisme. Il avait dû dire au revoir à tous ses amis et son école, pour se retrouver au milieu de personnes totalement inconnues.

La maison que venait d'acheter sa mère était non loin du parc où il se trouvait. Sa mère était une actrice, et avec la nomination à un Tony pour une pièce de Shakespeare dans laquelle elle était apparue, Martha Rodgers avait décidé de placer ses économies dans un petit pavillon, non loin de la périphérie de la grande pomme, afin de s'assurer à elle et à son fils unique un avenir confortable.

Richard n'avait que sa mère. Il n'avait jamais connu son père. Après une seule nuit, son géniteur était parti au petit matin en laissant sa mère seule et enceinte.
N'avoir pas connu son père avait été handicapant les premières années de sa vie, mais il avait réussi à faire de cette faiblesse une force.

Les yeux toujours dans le vague, il en fut sorti par la voix de sa mère :

-Oh regarde, il y a même des balançoires
-Ouais, ronchonna toujours le petit garçon en tapant dans un caillou
-Ne fais pas cette tête. On est au milieu d'une rue remplie de maisons, tu vas vite trouver des amis
-J'avais des amis…
-Richard, soupira Martha, épuisée par cette guerre incessante avec son fils. Si j'ai acheté cette maison, c'est pour nous….pour ton bien.
-On était bien là-bas
-Et bien devine quoi? On sera encore mieux ici. Plus besoin de monter tous ses escaliers à longueur de temps et plus besoin non plus d'entendre Mr Kubiac sous sa douche. Je te jure que cet homme m'a fait perdre la raison un bon nombre de fois avec tout le vacarme qu'il pouvait engendrer.

Elle ne voulait pas se battre avec lui. Le déménagement était déjà une sacrée épreuve quand on était mère célibataire, alors voir son fils, si peu enthousiaste devant le pavillon qu'elle venait de s'offrir, agaça l'actrice .

Elle comprenait très bien que Richard était réticent à l'idée de se faire de nouveaux copains ou de changer d'école, mais elle savait aussi qu'à cet âge-là les enfants s'acclimataient très bien dans un nouvel environnement.

L'observant quelques secondes encore, elle sortit de ses pensées en entendant une petite voix derrière elle :

-Bonjour….vous êtes la nouvelle voisine ?
-Je…oui, sourit Martha, en découvrant une petite brunette aux yeux verts, vêtue d'une salopette bleu et d'un tee-shirt violet.
-Les messieurs qui portent vos cartons vous réclament
-Oh miséricorde…je ne peux pas avoir cinq minutes pour souffler, s'exaspéra Martha, alors que la petite l'observait avec méfiance en fronçant les sourcils, devant les grands geste de l'actrice.
-Je suis Martha,….et voici mon fils Richard…Richard, soupira la matriarche en le voyant toujours aussi boudeur. Dis bonjour.
-Bonjour, ronchonna Rick
-Bonjour…je suis Kate…Kate Beckett.
-Eh bien enchantée de faire ta connaissance, jeune fille. Maintenant, si vous voulez bien m'excuser, je vais aller voir ce que veulent ces messieurs.

Sans ajouter un autre mot, Martha laissa son fils avec la nouvelle voisine, en espérant que la petite pourrait redonner le sourire à Rick.

-Tu n'as pas l'air très content d'être ici
-Non
-Pourquoi ?
-Je connais personne ici, soupira le petit garçon aux yeux bleus.

La tristesse de son nouveau voisin toucha Kate. S'avançant de quelques pas, elle l'observa une demi seconde avant de lui sourire et de lui tendre la main :

-Eh bien moi c'est Kate
-Je sais
-J'ai huit ans et toi ?
-Pareil , soupira le petit garçon.

Mars 2009, de nos jours, appartement de Kate Beckett.

Son téléphone portable à l'oreille, et les mains encombrées d'un carton d'archives du douzième, Kate pénétrait dans son appartement sous les remontrances de son père :

-Kathie, on pourrait y aller ensemble
-Je ne peux pas, j'ai des choses à….
-Je croyais que tu étais sur le chemin du retour
-Je le suis, s'exaspéra la lieutenant , mais je….
-Kathie, je suis certain que Richard aimerait te voir, tenta une nouvelle fois son père.

Déposant le carton qu'elle portait à bout de bras sur son ilôt central , Kate soupira en fermant les yeux. Elle aussi aurait aimé le voir….elle aurait aimé pouvoir lui parler et s'excuser pour les mots qu'elle avait eus à son égard, pour tous les nombreux appels en absence qu'elle avait ignorés de sa part.

Dix années…..elle avait passé dix années à le vouloir à ses côtés. Elle avait eu tellement besoin de lui…..il était son meilleur ami…l'homme qu'elle avait aimé…..mais elle avait laissé la perte de sa mère et son chagrin l'éloigner.

Son entêtement et sa fierté l'avaient poussée à s'éloigner de lui, et désormais après dix années, elle ne savait pas comment faire le premier pas.

Elle ne se voyait pas l'appeler ou même venir à sa book party de ce soir. Elle était terrifiée de sa réaction ….et s'il désapprouvait et ne voulait pas la voir ? Toutes ces questions, elle se les posait à chaque évènement dans lequel il apparaissait et où elle désirait le rejoindre.

Kate avait suivi de loin sa carrière, à travers les journaux, les dires de son père et des merveilleuses histoires qu'il publiait. Elle connaissait tous les livres du grand Rick Castle, elle était une de ses premières fans…..mais elle ne se sentait pas le courage de lui faire face…..pas après leur dernière altercation, pas avec les mots qu'elle lui avait crachés sous le poids de la douleur et du rejet…pas après avoir ignoré ses appels…..et la naissance d'Alexis.

Les remords lui serrèrent le coeur, et dans un énième soupir, elle murmura à son père :

-Je ne peux pas…..pas comme ça, papa.
-Kathie….ta mère aurait voulu que….
-Je le sais…..je le sais….mais pas comme ça.

Ouvrant les yeux en se grattant la nuque, elle lui déclara, tout en se raclant la gorge :

-Je dois te laisser. Profite de ta soirée
-Veux-tu que je lui dise quelque chose de ta part ? proposa gentiment Jim, en espérant qu'un jour l'un des deux arrête leurs chamailleries.

Il s'en voulait de ne pas avoir remédié à leur problèmes dès le début…..il s'en voulait d'être tombé dans la boisson en oubliant Kate…il regrettait toutes ces années où il aurait pu leur faire entendre raison…..et aujourd'hui, quelque part, il n'osait pas aller contre eux, pas avec le passif qu'il avait eu lors de la mort de sa femme.

Pesant le pour et le contre de cette question qu'il lui avait posée un nombre incalculable de fois, Kate posa le regard sur sa photo d'obtention de diplôme de fin d'année, où elle siégeait le sourire aux lèvres près de Rick et de ses parents. Ils étaient si jeunes…..si insouciants à cette époque….ils pensaient que leur amitié survivrait à tout.

-Kathie ? répéta Jim en attendant patiemment une réponse positive de sa fille.

Lui laisser un mot de sa part ? Que devait-elle dire ? Félicitions pour ce nouveau roman ? Bravo pour ta carrière d'écrivain? je suis fière de toi ? Ma mère serait fière de toi aussi ? …..comment va ta fille ? Comment vas-tu ?

Mon dieu…..toutes ces questions étaient si futiles et dénuées de sens après plus de dix ans….ils avaient grandi ensemble, aimé ensemble, pleuré ensemble, mais après plus d'une décennie d'absence , ils avaient évolué l'un sans l'autre, et ce passé auquel elle se raccrochait n'existait plus….ils n'étaient plus Kate et Rick. Il était devenu un auteur célèbre alors qu'elle était une simple flic…..ils n'étaient plus d'une même monde….elle devrait juste abandonner cette idée.

-Kathie ?
-Je…..non... Ne lui dis rien
-Kathie, tu….
-Bonne soirée papa, le coupa-t-elle, la boule au ventre, avant de raccrocher.

Les mains sur son ilot central, les épaules affaissées par le chagrin, elle ferma les yeux en se laissant envahir par un nouveau souvenir….

Juillet 1994, année de leur 15 ans.

Allongés sur le sable, près du lac qui borde la cabane familiale des Beckett, Kate se laissait bercer par le bruit du clavier de son meilleur ami. Les vacances d'été venaient tout juste de débuter et comme un rituel bien huilé depuis leur dix ans, Kate et Rick passaient quelque jours ensemble dans le chalet, à lire, se promener, ou pêcher en compagnie de Jim et Johanna.

Mais si cette idée était attrayante étant enfant , elle commençait à peser pour les jeunes adolescents qu'ils étaient.

- Maddie va à la soirée de Tomy ce soir et nous...on est là

- Hum, répondit Rick concentrer sur son ordinateur

- Comme si a quinze ans , on voulait chasser les grenouilles

- Hum

- Tu m'écoutes au moins ? gémit Kate , en observant son meilleur ami, en short kaki et débardeur blanc, concentrer plus sur don clavier que sur ces jérémiades .

- Oui, je t'écoutes, soupira Rick. Tu préfères chasser autre choses que les grenouilles

- Exactement, sourit-elle le sourire aux lèvres. Rick ? Qu'est-ce que tu écris ? ajouta-telle en le voyant à nouveau les yeux sur son écran.

Depuis leur plus tendre enfance, ils ne s'étaient plus quittés .Au fil des années, Rick était devenu un membre à part entière de sa famille. Il n'était plus le voisin de la rue d'à côté , non , il était comme le frère qu'elle n'avait jamais eu….il était son meilleur ami.

Du fait des absences répétées de Martha dues à son emploi, Richard passait énormément de temps avec la famille Beckett. Johanna et Jim étaient comme des parents de substitution. Il mangeait fréquemment chez Kate, et partait avec elle pour de longs week-end au chalet familial.

-Un roman
-Un roman? rien que ça, sourit-elle désabusé par la légèreté de sa réponse
-Enfin….une ébauche, rectifia-t-il en soupirant devant son écran
-Et depuis quand écris-tu un roman sans me le dire ?
-Ce n'est pas non plus le scoop du siècle, c'est juste quelque lignes, rétorqua Rick, avant d'ajouter, devant son air outré. Ta mère m'a offert un livre pour mon anniversaire
-Casino Royal, je le sais, je l'ai choisi avec elle, affirma Kate , désormais tout ouïe devant ses explications, alors que son ami fermait son ordinateur portable pour le déposer à ses côtés.
-Oui…..et j'ai adoré. Tu vas penser que c'est bête mais…..ça m'a donné l'envie d'écrire ma propre histoire.
-Une histoire d'espionnage ?
-Plutôt un livre d'enquête…..enfin je ne sais pas, plus j'écris et plus je me dis que c'est idiot, soupira-t-il
-Moi je trouve ça super

Elle était sincèrement heureuse pour lui….étonnée, mais heureuse. Lui, si peu sûr de lui, si timide par moments à dévoiler des pans de sa vie, s'abandonnait à écrire. Stupéfaite par cette idée , elle se rassit un peu plus confortablement, et lui rétorqua :

-Je pourrai le lire quand tu auras fini ?
-Non
-Non ?
-Kate, c'est nul….
-Ne dis pas ça. Je suis certaine que tu es doué pour ça
-Doué? Je n'ai que quinze ans….
-et alors ? Tu pourrais être un prodige de l'écriture
-Je….
-Tu as peut-être trouvé ta voie
-L'écriture ? sourit-il, incrédule, alors que ses yeux bleus ressortaient davantage avec les rayons du soleil
-Oui.
-Je crois que tu es, et seras la seule à le penser, affirma-t-il, en riant devant la mine sérieuse de sa meilleure amie.

Vexée qu'il ne prenne pas cette conversation au sérieux, elle soupira de frustration avant de lui rétorquer:

-Tu penses que mon rêve de devenir la plus jeune femme à présider la cour suprême est stupide et inimaginable ?
-Non….bien sûr que non…mais écrivain ? Sérieusement ? reprit-il en retirant son sourire de son joli minois
-Tu es tout aussi capable que moi. Si c'est ce que tu aimes, alors pourquoi pas ?

Réfléchissant à l'argumentation de Kate, Richard se laissa choir à l'arrière sur sa serviette de plage, et lui sourit en murmurant :

-Peut-être que tu pourras le lire quand j'aurai terminé…

Et elle l'avait lu...ainsi que tous les autres romans qu'il avait publié par la suite.

2009, de nos jours, appartement de Kate.

Sortie de ses pensées par la sonnerie de son téléphone, Kate sursauta avant de répondre, en soupirant :

-Beckett
-Yo ! On a un meurtre
-Déjà ? Je viens tout juste de rentrer, soupira-t-elle, en reprenant en mains ses clés et son insigne
-Les meurtriers n'attendent pas, et c'est notre nuit de garde
-Je le sais.

- Ce cas va te plaire...la fille est recouverte de pétale de rose...c'est hallucinant

- Espo, arrête de t'extasier devant un meurtre c'est flippant. Envoie-moi l'adresse sur mon téléphone, et appelle Ryan, ajouta-t-elle en raccrochant.

Après un dernier regard sur sa photo de promo, Kate referma la porte de son appartement en se maudissant pour son manque de courage. Elle devrait l'appeler…..elle devrait faire le premier pas. Elle devrait laisser toutes ses peurs derrière elle et simplement discuter avec son meilleur ami...


Et voilà , je repars sur le premier épisode de la saison 1 comme base pour la suite. Cette histoire aura de nombreux flashback de leurs passés, elle ne suivra pas le cours de tous les épisodes mais je me baserais sur un certains nombre.

Je ne sais pas si l'idée plait , j'attend de vos nouvelles. La suite ne paraitra pas avant la semaine prochaine. Bonne fête de noël à tous.