Titre : Petit jeu entre amis…

Bonjour chers lecteurs/lectrices, me voici de retour dans les affres du Yaoi, cette fois sans la tutelle de ma chère Nanamy ! Et oui, je déploie mes petites ailes pures et blanches (--' bah, vous y avez cru au moins une seconde, non ?) dans le monde fou et déraisonnable des relations exclusivement masculines…

(Merci à toi, ma Namy-chan, de m'avoir lue et conseillée ).

Alors, voici un petit one-shot Edward x Envy, désolée pour tous les adeptes du Ed x Winry ! (Arrêtez de caser les blonds ensemble ! On ne choisit pas les couples sur leur couleur de cheveux ! lol vive la diversité, surtout quand elle est pervertie :-P )

Attention aux oreilles (et surtout aux yeux) chastes, car comme vous l'avez sûrement compris, il comporte des scènes pour le moins explicites /!\ Lemon /!\

Bon, je ne fais pas durer le suspense plus longtemps.. Ah, j'oubliais : surtout laissez votre censure au placard ! Place à la sensualité ( un petit blond et un psychopathe, ça promet ) Perverse, moi ?? bien sûr, sinon ce ne serait pas drôle !

Bonne lecture

PS : Une petite review ne fait jamais de mal ;-) Si ça vous plaît, je partagerai avec vous d'autres fics du même genre… N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez, en bien ou en mal !


Chapitre 1 : Une parade perverse ? C'est le printemps, après tout…

Résumé : Prenez un psychopathe au regard sadique, un petit blond tout aussi pervers, délayez avec un peu de violence et une larme de sentiments, et vous obtiendrez une bonne recette de Yaoi au goût Lemon ! A consommer sans modération Edward x Envy

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Dans la fraîcheur de cette nuit printanière, le jeune homme se réveilla doucement. La fenêtre restée ouverte avait ravivé ses sens, et il frissonnait sous le mince drap blanc qui couvrait… en regardant mieux, il s'aperçut qu'il ne recouvrait rien du tout. La personne à côté de lui avait, comme à son habitude, tiré toute la couverture.

Jetant un œil maussade au réveil qui affichait 4h15, il se leva avec langueur et ferma discrètement la lucarne. Puis, s'habituant à l'obscurité, ses yeux parcoururent l'ensemble de la pièce : des vêtements épars sur le sol, depuis la cuisine jusqu'au salon, un bol de riz froid sur la table, un livre resté ouvert le long du lit, lit où dormait encore, enfoui sous le fameux drap, une silhouette svelte, étonnamment calme.

Il profita de ce silence inhabituel pour l'observer plus en détail : malgré la couverture, il distinguait les contours de ses épaules et de son torse, la finesse de la taille, les courbes de ses hanches, ainsi que le début de ses cuisses, qui se perdaient ensuite sous les plis de coton. Couché sur le dos, le voile opalin semblait dessiner malicieusement la naissance de ses fesses, leur rondeur presque indécente, et la ligne où elles se rejoignaient, invitant à laisser les yeux traîner par ici, et à y regarder d'un peu plus près…

Pelotonné sous les draps, seule sa tête émergeait de toute cette blancheur, ses cheveux de jais contrastant avec le reste du lit.

Le petit blond s'assit à côté de lui, et ne pouvant résister à l'envie de caresser ces longs cheveux, il se perdit dans ses pensées, revivant le cours de sa soirée…

« Si Mustang appelle, dis-lui que je suis chez Winry, pour une révision ! Je crois que j'ai encore perdu une vis à mon bras… Je rentrerai demain : il est déjà tard... Ne t'inquiète pas, je ne serais pas longtemps absent ! Bonne soirée Al ! »

Soucieux, le jeune Edward referma la porte de l'appartement qu'il occupait avec son frère. Trouver de nouveaux prétextes pour s'éclipser devenait de plus en plus compliqué, et il se demandait pourquoi Alphonse ne nourrissait pas déjà des soupçons à son égard. Il n'aimait pas mentir à son frère, mais comprendrait-il ? Peut-être lui en parlerait-il un peu plus tard, quand il serait plus grand…

Réfléchissant à une nouvelle excuse, il avait sauté sur l'occasion lorsqu'il avait appris la panne de courant qui sévissait à l'atelier de Winry. Celle-ci étant injoignable, Mustang le laisserait donc tranquille, pour cette fois : il ne pourrait pas vérifier où il se trouvait réellement... Même si Ed avait déjà avoué sa relation secrète à la jeune femme (en réalité, elle les avait surpris, Envy et lui, dans une position peu équivoque, cachés dans un bosquet) il s'en voulait de la compromettre. Après tout, il lui faisait prendre des risques. Mais ça passerait pour cette fois, comme toujours, jusqu'à ce qu'il trouve un autre moyen…

Il avançait le long des rues, que les passants désertaient à cause de la pluie battante et des rafales de vent glacées. Luttant contre le froid qui engourdissait ses membres, il se mit à courir, couvrant son visage de ses bras pour éviter les branches que le vent propulsait. Puis il arriva, complètement détrempé et tremblant de froid, devant une petite rue, qu'aucune lampe ne venait éclairer. Après s'être assuré d'être seul, il s'engouffra dans l'obscurité. Il connaissait ce passage par cœur. Sa main gauche le long du mur, il comptait en silence le nombre de pas, s'écarta devant un trou invisible dans ce noir presque total, puis baissa la tête pour éviter la branche d'un if, seul arbre capable de pousser dans un tel endroit. Enfin, sa main heurta une porte familière, et il s'introduisit dans le couloir ainsi dévoilé.

Il referma la porte sans bruit, bien décidé à surprendre l'hôte de cet appartement. Maudissant toutes les précautions qu'il devait prendre pour arriver jusqu'ici, Edward enleva sa veste et la laissa tomber négligemment par terre, près de la porte. Il secoua ses cheveux, dont la natte avait cédé sous les coups du vent et de la pluie : un rayon doré tombait en cascade sur son cou, envoyant un peu partout dans le couloir des perles brillantes, reliquats de cette giboulée de mars. Ses chaussures enlevées, il s'avança sur la pointe des pieds lorsque le plancher craqua, de façon beaucoup trop indiscrète à son goût. La pièce fit écho au bruit qui résonna sur les murs, et se transforma en un grincement franchement bruyant.

Figé dans son geste inachevé, une jambe en l'air, il sursauta et faillit tomber lorsqu'une silhouette cachée dans l'ombre lança d'un air moqueur :

« Incroyable, comment quelqu'un d'aussi petit peut-il faire autant de bruit ? »

Puis, regardant la pièce maculée d'eau de pluie, il ajouta, dans un rictus :

« En plus, tu mets de l'eau partout… je ne sais pas si tu essayes de compenser ta petite taille en envahissant l'espace par ta présence, mais… »

Le blond ne le laissa pas finir son sarcasme, et répondit sur un ton extrêmement contrarié :

« Qui est ce que tu traites de nabot-qui-se-noie-dans-une-flaque-d'eau-tellement-il-est-petit ? »

Déjà franchement en colère, lorsque l'écho de la pièce répéta plusieurs fois petit…petit…petit , Ed parut encore plus dépité en voyant le sourire sur le visage de son hôte s'étendre en un rire franc et provocateur.

Lançant un regard noir, le blond s'approcha lentement de lui, toujours fulminant, mais avant qu'il n'ai pu dire quoi que ce soit, le regard de l'autre changea, il passa de la moquerie à une sorte de mystérieuse envie, tandis qu'un sourire de sphinx éclairait son visage.

« Tu es trempé, tu ferais mieux de prendre une douche » dit-il doucement.

Sans un mot, Ed se dirigea vers la salle de bain, où l'attendait une eau beaucoup plus agréable que la pluie. Après avoir fermé la porte, il décida de corser un peu l'affaire, et tapant dans ses mains, il transforma la serrure, créant ainsi un verrou qu'aucune clef ne pouvait ouvrir. Et, tandis qu'il se déshabillait, il entendit la poignée tourner en vain, et la satisfaction qu'il ressentit alors fut tout d'un coup assombrie par une frustration tout aussi grande. Le corps drapé dans une serviette, il se décida à rendre à la porte son aspect initial, et tenta un timide coup d'œil par le trou de la serrure. Il vit alors un œil noir qui l'observait d'un air amusé. Furieux de sa faiblesse, Ed détourna précipitamment le regard et plongea dans le bain chaud qui n'attendait que lui. Il espéra vainement que la clenche de la poignée se fasse à nouveau entendre, mais il ne fut plus dérangé.

Propre et réchauffé, les cheveux encore humides lâchés sur ses épaules, une serviette sur les hanches, il sortit silencieusement de la salle d'eau. Dans la cuisine, un bol de riz chaud était posé sur la table. L'odeur alléchante réveilla la faim latente du petit blond, qui lança un œil interrogateur vers un coin de la pièce.

La tête baissée, l'air absent, Envy semblait faire abstraction de sa présence. Le jeune homme savourait cet instant, où il savait Ed déchiré entre la faim et sa volonté de ne pas céder devant lui. Il savait bien sûr que ce repas lui était destiné. Mais après avoir été surpris dans la salle de bain, il ne voulait sûrement pas être à nouveau humilié.

Faire comme s'il n'était pas là semble être une bonne idée, pensa-t-il.

Mais si son ego appréciait cette petite mise en scène, son corps tout entier se faisait violence pour ne pas s'approcher. Il s'efforçait d'avoir l'air impassible, malgré le spectacle qui s'offrait à ses yeux.

Ed fronça les sourcils, désirant par-dessus tout le faire réagir. Puis, un sourire naissant sur ses lèvres, il attrapa le bol sur la table, goûta le contenu et, dans une grimace affectée, le reposa. Envy, intrigué, releva la tête. Ed croisa alors son regard, et le piégea, l'enfermant dans ses yeux dorés. Les prunelles noires de l'autre n'exprimaient plus que ce désir qu'il avait entrevu tout à l'heure.

Satisfait de son petit tour, il se dirigea vers la porte lorsque la voix tant attendue l'arrêta :

« Où vas-tu ? Je te signale que tu n'es pas chez toi, ici. Et si petit que tu sois, ta présence pourrait tout de même me gêner … »

« Je rentre, j'ai promis à Al que je ne serais pas long. Et puis, je dois passer voir Roy… pardon, le Colonel Mustang. J'ai un… rapport à lui faire… »

Ed savait que son allusion ferait mouche. Il sentit rapidement le corps d'Envy arriver derrière lui, la chaleur de sa peau se mêlant à la sienne. Il était si près qu'il frissonnait au contact de l'air qu'il expirait dans son cou.

« Le Colonel, hein ? Ce coureur de jupons invétéré ? J'espère qu'il n'a pas trop de travail, sinon il pourrait te perdre derrière un dossier… »

Cette nouvelle allusion à sa taille énerva le blond, qui se retourna, prêt à lui envoyer une répartie cinglante, mais il s'arrêta sous le poids des lèvres qui vinrent se poser sur les siennes…

Intérieurement, Edward jubilait : cette fois, il avait gagné, c'était lui qui avait cédé en premier… Même si le fait d'utiliser sa jalousie possessive était assez petit… Mais entre eux tous les coups étaient permis …

Envy savait qu'il avait perdu, mais il était bien décidé à ne pas en rester là, et à lui faire payer cette première défaite… Il intensifia son baiser, et perça la barrière de ses dents de sa langue pointue, s'insinuant dans sa bouche, à la recherche de sa jumelle. Dans une danse intérieure de plus en plus passionnée, les yeux mi-clos, ils s'abandonnèrent à ce baiser qu'ils réprimaient depuis une bonne heure maintenant. Ed remonta lentement ses mains le long du torse d'Envy, bien décidé à l'effeuiller. Mais celui-ci plaqua ses mains sur le mur derrière lui, en susurrant malicieusement au creux de l'oreille un « oups ! » provocateur qui mit le rose aux joues du blond : Ed sentit la serviette glisser de ses hanches, et se retrouver à ses pieds. Envy, semblant vouloir la ramasser, glissa lentement sa main droite le long de sa jambe, frôlant du bout des doigts sa peau encore douce au sortir du bain. Ed réprima un soupir d'aise, ne voulant pas laisser à Envy la satisfaction d'être prisonnier de ses mains. Nu contre lui, seul son corps semblait endurer ce supplice de caresses faussement ingénues, mais réellement frustrantes… Le frottement des vêtements sur sa peau le faisait trembler de désir, il brûlait de lui arracher ce t-shirt, et ce pantalon beaucoup trop couvrants à son goût…

Envy remarqua alors que les cheveux blonds encore humides avaient laissé des gouttes d'eau sur le corps du petit alchimiste, et entreprit le nettoyer. Il s'y appliqua très consciencieusement, collant sa bouche sur chaque goutte, aspirant sa peau, laissant au fur et à mesure des marques violacées sur son cou, à la naissance de ses épaules, sur son torse imberbe qui frissonnait, sur son ventre, autour du nombril, découvrant petit à petit une toison dorée. Descendant toujours plus bas, il semblait prendre un malin plaisir à faire monter le plaisir chez Edward qui, les yeux fermés, se mordait la lèvre de plus en plus fort. Lorsque Envy s'arrêta, à la limite de son sexe en érection, il vit des empreintes de dents profondément ancrées dans la lèvre couleur de sang du jeune alchimiste. Cette violence, cette souffrance décuplèrent son désir de le posséder, et il était presque jaloux de cette douleur qu'Ed lui avait volée, car il l'avait ressentie de lui-même, sans qu'Envy puisse lui infliger. Doucement, il se mit à souffler sur sa dague de chair, déposant de temps en temps un léger baiser sur le bout d'un rouge presque violacé, promenant sa main vacante sur son bas-ventre et l'intérieur de ses cuisses, ralentissant la cadence lorsqu'il sentait que son amant montait trop vite. La main droite d'Edward caressait ses cheveux noirs, tandis que l'autre, toujours prisonnière, se débattait avec plus de force lorsque Envy intensifiait ses caresses.

Soudain, Envy sembla ne plus pouvoir attendre davantage, et en se relevant doucement, il libéra la main du blond. Celui-ci, profitant de ce moment de liberté, attrapa le visage de son amant et lui rendit un baiser furieux, presque sauvage, qui le remerciait de ces petites attentions tout autant qu'il lui reprochait sa cruauté perverse. Mais ces reproches n'avaient rien de rancunières : au fond, le blond n'était pas vraiment contre ce genre de torture…

Bien décidé à prolonger sa toute récente emprise sur lui, Edward s'éloigna du mur et, tandis que d'une main il cherchait la poignée de la porte de la cuisine, de l'autre il luttait avec le t-shirt d'Envy. N'y tenant plus, il créa une nouvelle porte dans le mur, sans prêter attention au regard légèrement courroucé du propriétaire du mur en question. Pour se faire pardonner, il fit basculer Envy sur le lit, et entreprit de lui faire oublier cet incident…

Après avoir échangé un autre baiser, la bouche de l'alchimiste parti à la découverte du torse d'Envy, tandis que ses mains s'affairaient à trouver les boutons qui retenaient son corps prisonnier de son pantalon. Envy, à bout de patience, le désir au paroxysme de sa puissance, voulut l'aider, mais il se retrouva plaqué contre les draps par un blond à califourchon : visiblement, Ed n'avait pas besoin d'aide…ou plutôt, il ne voulait pas qu'on l'aide, car il retirait un à un les boutons, avec une lenteur exagérée, profitant du pouvoir de domination qu'il exerçait à présent. Envy, torturé, n'avait plus qu'un seul recours : il commença à caresser le jeune homme, profitant de sa nudité, afin de lui faire accélérer le mouvement. Les va-et-vient de sa main sur son membre se faisaient de plus en plus rapide, tandis qu'Edward dégageait d'un geste brusque le reste des vêtements d'Envy, pour mieux s'occuper de son intimité. Celui-ci se cambra sous l'effet des deux doigts qui le pénétrèrent et, dans un souffle devenu rauque, il s'empressa d'offrir les mêmes caresses à Ed.

Les deux jeunes hommes se préparaient mutuellement, quand Envy, d'un regard pressant, dirigea les hanches de son amant vers son propre entrejambe. Doucement, il pénétra le blond, qui s'efforçait de retenir ses soupirs de plaisir et de douleur mêlés. Puis, lentement, il commença à bouger, montant et descendant sur son membre, accélérant parfois le rythme, jouant sur leur plaisir qu'il voulait synchroniser. Les mains d'Envy aidaient Ed à évoluer sans trop se fatiguer, et l'appartement s'emplit de leur gémissements, leur voix graves perdues dans les vagues de plaisir qui montaient en eux. Edward, les joues rouges, la gorge en feu, savourait les caresses d'Envy sur son membre, et sa présence dans son intimité. Son regard se voila, et peu avant son amant il atteignit l'orgasme, son corps vibrant sous les ondes de chaleur qui déferlaient en lui. Rapidement rejoint par Envy, il s'effondra sur lui, haletant, tandis que l'autre lui chuchotait, la respiration encore entrecoupée un faible « j'ai gagné ».

Ils restèrent un moment dans cette position, comme transportés dans un autre espace temps, l'air ailleurs, le corps repus et la tête vide. Enfin, Edward se dégagea de l'emprise des jambes d'Envy et, toujours lové dans ses bras, se laissa tomber sur les draps. Prenant conscience du regard de son amant aux cheveux noirs, un regard profond et tendre, teinté de cette pointe de moquerie mystérieuse qui faisait tout son charme, il se troubla alors, comme chaque fois, et comme chaque fois Envy sourit légèrement à la vue du petit blond aux joues rouges.

« Ed ? » Chuchota-t-il doucement.

« Oui ? »

« Je ne t'aime pas. »

Plongeant ses yeux dorés dans l'encre noire de son regard, Edward répondit :

« Je sais, Envy. Je ne t'aime pas non plus. »

Et comme chaque soir, ils s'endormirent sous des regards qui étaient loin d'approuver ce qu'ils venaient de dire. Au fond, ils auraient pu s'avouer n'importe quoi, ce petit rituel les amusait plus qu'autre chose…

« Eh, fullmetal nabot ! Arrête de salir mes cheveux avec tes petits doigts ! Ca demande beaucoup d'entretient ! » Grogna une voix encore tout ensommeillée.

L'insulte réveilla Edward comme un coup de fouet : le drap disparut du corps d'Envy et, celui-ci plaqué contre son oreiller, se retrouva chevauché par un blond fulminant :

« Qui est-ce que tu traites de petit-alchimiste-tellement-minuscule-qu'il-a-besoin-d'une-échelle-pour-se-regarder-dans-le-miroir-de-sa-salle-de-bain ? » Ragea-t-il, ses forces décuplées par la colère.

« Tu as encore le temps de t'amuser ? Je croyais que tu devais aller voir ce cher Roy… » bluffa Envy, qui se reprocha aussitôt cette répartie.

« En effet, j'y vais de ce pas, mais avant… »

Dans un accès de sadisme, Edward pénétra de toute sa longueur l'intimité de son amant, qui gémit de surprise, une larme de douleur et de plaisir roulant sur sa joue. Le jeune alchimiste toujours allongé sur le dos de l'homonculus, ils continuèrent cette danse de leurs corps, toujours plus rapide, plus passionnée, plus violente ; Envy mordant les draps pour ne pas crier, tandis que le blond entaillait sa lèvre, la souffrance étouffant ses cris. Leur ballet s'acheva dans des gémissements rauques de bêtes fatiguées, heureuses, les joues rouges, leur luxure satisfaite. Envy se retourna et, faisant face à son amant, l'embrassa avec gourmandise. Celui-ci lui rendit avec fougue son baiser, qui avait un goût de sel et de sang.

A regrets, Edward quitta les bras d'Envy et se dirigea vers la salle de bains. L'eau brûlante de la douche coulant sur ses épaules, il fut ravi de constater que cette fois, la porte de la pièce s'ouvrit pour de bon. Peu après, il senti les mains de son ami qui lui lavait les cheveux avec douceur. Après une bonne douche (comprenez : un savonnage très consciencieux de toutes les parties de leur anatomie) Edward prit sa veste qui traînait sagement dans le couloir, et embrassa une dernière fois le beau pervers aux yeux comme des perles, au noir des mers de Chine, et alors qu'il entrouvrait vers la porte, il lança :

« Je file, je vais voir Mustang, j'ai toujours pas fait mon rapport… »

La porte claqua sous le poids d'Envy qui bloqua le passage, en le regardant férocement.

Dans un sourire vainqueur, Ed ajouta, avant d'ouvrir doucement la pauvre porte fatiguée par tant de violence, qui grinçait sur ses gonds :

« On dirait que nous sommes à égalité aujourd'hui… Al m'attend, je te retrouve ce soir » .

Et, dans un dernier baiser, il sortit dans l'obscurité de la ville qui s'éveillait. La tempête de la veille avait laissé place à une douce brise matinale. En passant sous l'arbre, quelques gouttes de rosée s'accrochèrent à ses cheveux, vestiges de cette nuit de printemps…


Alors, ça vous a plû ? N'hésitez pas à laisser une petite review, même pour me traiter de folle perverse... j'accepterai ce compliment à sa juste valeur! Si jamais vous en voulez encore, faites le moi savoir dans vos comms, et nos deux héros lubriquement pervertis reviendront en force (Namy-chan : Yeah ! Fait le V de victoire)

Au fait, bravo à ceux qui auraient reconnu le petit clin d'oeil à mon chanteur préféré (bon, selon ma Namy-chan, y'a deux références, une très très très explicite )

Avec toute ma perversion xD

Chibi-Kyouki