Voici une première fan-fic j'espère qu'elle vous conviendra, soyez indulgents s'il vous plait
Julia.
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Par une après-midi ombragée, notre protagoniste se promenait au bord d'un étroit chemin de campagne. Il était bientôt quinze heures et elle n'avait toujours pas mangé. Grande, très mince, une chevelure flamboyante retombait souplement sur ses épaules.Ginny avait pas mal de soucis ces derniers temps. En premier lieu, on était en pleine guerre et sa famille semblait la mieux placée pour se faire tuer la première.
Deuxièmement, celui qui comptait le plus à ses yeux venait de la lâcher pour ne pas lui attirer plus d'ennuis. Il était vrai que ce personnage-là lui avait déjà valu d'être soumise à un journal intime conscient et qu'étant la principale cible de l'effroyable Voldemort, s'ils restaient ensemble il était clair qu'elle prenait un risque certain . Mais tous les ennuis de la terre n'auraient pu l'empêcher de l'aimer. Il n'existait pas de prix à l'amour qu'elle lui portait. Et voilà que lui, Harry Potter, le Survivant ou encore le « gamin déséquilibré » selon cette peste de Rita Skeeter, se permettait de la plaquer. Oh bien sûr, il le faisait pour son bien et bien évidemment il donnerait n'importe quoi pour n'avoir à prendre cette décision radicale. Mais il était obligé. « Hello Ginny, le devoir m'appelle ! » avait-elle eu l'impression de l'entendre dire lorsqu'il lui avait expliqué qu'ils devaient se séparer. Au fond d'elle, elle savait qu'il avait raison et qu'il l'aimait vraiment. Mais c'est ce même amour qui la rendait stupide et lui bandait les yeux. Elle aurait voulu tout casser, tout foutre en l'air.
Et pour couronner ce parfait tableau, elle n'avait toujours pas reçu de lettre l'informant qu'elle avait réussi ses BUSEs (Brevet Universel de Sorcellerie Elémentaire). Poudlard. Là encore, rien que de penser au château qui avait été sa demeure principale depuis ses onze ans, il lui venait un nœud au ventre. Hermione l'avait informée que Harry ne comptait pas retourner à Poudlard cette année. Il voulait en découdre avec Voldemort, enfin, et supprimer la menace qui oppressait les sorciers du monde entier. Lui, le héros. Et puis merde.
Elle regarda l'heure et s'aperçut qu'elle n'avait toujours pas faim, malgré l'heure tardive. Toutes ces histoires lui coupaient l'appétit et ne lui donnaient plus envie de rien. Dire qu'il y a deux semaines encore, elle était lovée dans les bras de celui qui occupait ses pensées et qu'elle pouvait encore embrasser ses douces lèvres, lui faire comprendre sans le dire qu'elle l'aimait plus que tout. Ce sont-là des moments magiques qu'on ne peut pas recréer à l'aide d'une baguette …
Ginny se décida enfin à rebrousser chemin pour rentrer chez elle.
Le paysage alentour était assez représentatif de son humeur : le sentier était poussiéreux, las d'être piétiné à longueur de journée, les bosquets alentours n'avaient plus de couleur, tout était délavé par l'écrasante chaleur de ce mois de juillet. Et pour combler le tout, le temps promettait d'être à l'averse …
Arrivée à destination, elle su immédiatement que quelque chose clochait. Il n'y avait pas un bruit au Terrier et, levant instinctivement la tête vers le ciel, elle aperçut dans le ciel un nuage à l'étrange forme de tête de mort …
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