Disclaimer : Pas à moi les jeunes. Hélas ... A une certaine J. K. Rowling
Auteur : Sebarrya (Seb' pour les intimes).
Note : Hey comment allez-vous ? Moi ça va, ça va. Tranquille. Après un mois d'absence j'ai pris le temps d'apprendre pleins pleins de choses très intéressantes sur moi. Comme le fait que je suis à 100% hétéro(bon ok on s'en fout je me tais). Donc désolée de ma longue absence je commence ce two-shot et je vous promets un happy-end les amis. Bonne lecture !
After :
Cela fait une semaine maintenant. Une semaine que je sors chaque soir. Que je m'abandonne entre les bras d'autres. Qui me touchent, qui m'embrassent, qui m'aiment. Et je me laisse faire. Sans volonté. Aucune. Juste celle d'oublier. Cela me dégoute. Cela me tue. Je le fais quand même. C'est plus fort que moi. Je n'ai jamais su que faire souffrir les autres. Sans même le vouloir. Je le fais. C'est tout. Sans raison. Aucune. Juste celle d'oublier.
Je suis perdu. Comme dans un brouillard toxique. Qui m'étouffe. M'opresse. J'ai besoin d'être libre. De partir. De tout recommencer. Tout reprendre à zéro. D'un nouveau départ. Mais je le cache. Je suis trop fier pour m'abandonner à cette envie. Je dois continuer malgré tout. Fils d'un grand financier, je ne peux me permettre d'abandonner l'entreprise. Alors je vais faire comme toujours. Comme si de rien n'était. Et chaque soir je m'abandonnerais dans les bras d' me touchent. J'aimerais hurler. Ils m'embrassent. J'aimerais les mordre. Ils m'aiment. Je les hais. Tous. Sans aucune chance de redemption. Je veux les détruire. Les briser. Et j'y parviendrais. Comme toujours. Je veux les détruire. Pour être sûr que je ne suis pas le seul à l'être. Une envie égoïste. Lâche. A laquelle je cède. Bien trop souvent. Un besoin cruel. Je suis cruel.
C'est la Vie qui nous rends ainsi. La Vie qui nous brise. Qui nous rends dur. Froids. On est obligé, sinon la Vie nous tuera. La Vie fera de nous des loques. Des épaves. Seule la cruauté m'empêche de sombrer. Alors, oui, je suis cruel. Mais je le suis pour me protéger. Me protéger des autres. Des sentiments. J'ai cru que cette fois serais différente. J'ai eu tord et maintenant je dois me rattraper. Pour des mois d'une bonté quasi-écoeurante.A quoi ça sert d'être bon, si de toutes façons les autres ne le sont pas ? Les autres ne sont pas francs. Je ne le serais pas avec eux. Les autres nous enfoncent des couteaux dans le coeur. Je ferais pareil avec eux. Je n'aime pas les autres. Je l'avoue. Ils sont fourbes, vils et cruels. Tous. Il n'y a pas d'exception. Juste certains qui savent mieux cacher leur jeux. Je n'en fais pas parti. Je suis trop franc pour ça. Je te fais des sales coups mais en face.
Elle s'étire et se couche contre mon flanc. Une de plus, une de moins. Je n'en suis plus à cela près. Nous sommes nus. Et je ne peux m'empêcher de me dire qu'elle ne méritait pas cela. Elle est plutôt jolie. Et moi je suis un monstre. Je n'aime même pas les femmes. Sa chaleur me brûle. Me donne la nausée. Son sourire me donne envie de la frapper. Sa douceur me détruis. Je veux la détruire. Je me lève. Et m'habille. "Chéri, où vas-tu ?". Je soupire. Me retourne et la regarde avec un sourire dur. "En baiser une autre, chérie." Puis je sors de la chambre d'hôtel. Je l'entends pleurer. Imbécile. Elle pensait sûrement que je l'aimais bien. Elle se trompait. Comme beaucoup d'autres. Tant pis pour elle. Si je devais avoir pitié de toutes celles que j'ai fais souffrir je n'en aurais pas fini. Je préfère être un monstre à leur yeux.
Je me laisse porter par la musique. Les yeux fermés. Bougeant lascivement contre le corps d'une jeune femme assez stupide pour essayer de m'avoir. Et elle se pâme devant moi. Comme une prostituée aguichant un client. Et je la laisse faire. Elle pense être un prédateur. Mais elle est ma proie. Docile et fragile. Et inconsciente du danger. Je frôle sa cuisse et elle se retourne. Je sais que j'ai gagné. Je le vois dans ses yeux. Je l'embrasse. Alors que je voudrais la tuer. Et je l'emmène avec moi. Elle me suis. Pensant avoir gagné. Mais c'est moi qui mène et la chute sera d'autant plus dur pour elle. Tant mieux. Je veux qu'elle souffre. Autant que je souffre. Même plus encore. Son seul crime a été de poser les yeux sur moi. Son châtiment paraît d'autant plus cruel. Elle ne le mérite pas. Je le sais. Je le ferais quand même. C'est plus fort que moi.
Elle me conduis jusqu'à une chambre et nous nous déshabillons. Nous savons tout les deux ce que nous allons faire. Moi un peu plus qu'elle. Je la pénétre sans douceur. Je la baise. Il n'y a pas d'autres mots. Violement. Brutalement. Et elle hurle de plaisir. Et j'ai à nouveau la nausée. Pourtant je continue. Toujours plus fort. Sans plaisir. Juste cette envie de la détruire. De me détruire au fond. Et chaque coup de hanches me tue. L'orgasme est proche. L'orgasme est sale. Souillé de mon envie de destruction. Sans joie. Sans réel plaisir. Et je me déverse en elle. Déverse ma haine. Quand c'est fini. Je m'en vais. Sans un mot. Sans un regard. Elle m'appelle. Et je lui en veux. De s'accrocher.
Et je repense à lui. Lui qui avait allumé une étincelle de joie dans mes yeux gris. Qui m'avait fait découvrir l'amour. Le sentiment de n'être qu'un. Avec son sourire. Ses yeux verts. Et ses cheveux indomptables. Le seul à qui j'ai fais l'amour. Celui qui m'avait donné envie de changer. D'être un homme meilleur. Qui a tout détruit. Qui m'a détruit. Et m'a rendu plus horrible encore. Cela fait une semaine. Cela fait une semaine qu'il m'a quitté. Une semaine qu'Harry Potter a fait de Draco Malfoy un monstre pire encore que celui qu'il était avant.
A suivre ...
Désolée pour tout ceux et celles qui attendent la suite de "Les Apparences" je m'y mets demain ou samedi au choix. Selon mon humeur quoi. Le Bonheur ça m'a rendu improductive alors remercié mon copain de m'avoir largué (je vais très bien vous inquiétez pas c'est mieux comme ça). Donc je vous promets d'essayer de plus écrire. J'espère que vous aimez ce début. Et j'attends vos reviews avec impatience.
Bisous et à bientôt,
Seb' (Suréxcitée à l'idée de vos reviews)
