Prologue

C'était une nuit de pleine lune, sans aucun nuage. Dalibor montait la garde devant la cité, et commençait vraiment à perdre patience. L'elfe était pourtant réputé pour être l'un des plus patients de sont clan, mais là c'était trop ! Cela faisait 500 ans qu'il montait la garde devant Alix, et cela faisait 495 ans qu'il ne c'était rien passé ! Il en arrivait presque à regretter le temps de la Grande Guerre contre les nains ! Avec ce fichu pacte, il ne se passait plus rien d'intéressant, à part quelques voyageurs égarés.

Soudain quelqu'un frappa à la porte de la ville. Persuadé que se serait encore un elfe du clan Merenwen qui cherchait refuge en ville à cause de la crise qui secouait la foret, Dalibor ouvrit la lucarne de fort mauvaise humeur :

-Qui va là ? demanda t-il.

Personne ne lui répondit. Alors, renonçant à toute prudence, il ouvrit la porte et se figea sur place. Il avait devant lui une jeune femme humaine qui le suppliait du regard, une main sur son ventre. Elle semblait terrifier.

-aidez-moi, murmura t-elle d'une voix si faible que Dalibor eu du mal à l'entendre, pitié, aidez-moi !

Ne vous inquiété pas, répondit-il, je vais vous conduire à l'intérieure.

Il se pencha pour aider la jeune femme à se lever, et se n'est qu'a se moment la qu'il se rendit compte qu'elle était enceinte, certainement sur le point d'accoucher ! Il laissa tombé son arc pour la prendre dans ses bras et se mis à courir quand il l'entendit pousser de petits cris de douleurs.

Arrivé devant la porte de Laia, Dalibor cria de toute la force de ses poumons pour réveiller la guérisseuse.

-Que se passe t-il ? demanda celle-ci en ouvrant la porte, Par mes oreilles Dalibor, elle va accouché ! Entre vite !

Dalibor se glissa à l'intérieure de la maison et posa la jeune femme sur un lit.

-Aller ! Maintenant dehors ! Cria Loris, une apprentie, ce n'est pas une affaire d'homme !

Et Dalibor fut jeté dehors sans ménagement.

Quelques heures plus tard, Dalibor et quelques autres elfes, attirés par le bruit, attendait devant la maison de Laia, quand celle-ci sortit, tenant dans ses bras un petit tas de couvertures.

-Le petit homme va bien, dit-elle, mais sa mère à succomber à la douleur, elle s'appelait Senna. Cependant, avant de mourir, elle a exprimée ses dernières volontés.

-Qu'elles sont-elles ? demanda un jeune elfe du nom de Wali.

-Elle voulait que son fils s'appelle Eytan. Et qu'il soit élevé ici, parmi les elfes.