Titre : Tome III - Cerridwen Snape et l'évadé d'Azkaban.
Rating : K+.
Pairing : Aucun.
Warning : Léger langage vulgaire.
Summary : Cette fois, les ennuis commencent avant même la rentrée, avec l'évasion de Sirius Black. Entre des Dementors, un professeur loup-garou et une amitié secrète avec un Lion aux yeux verts, Cerridwen se demande si elle aura encore toute sa tête à la fin de l'année...
Disclaimer : Cerridwen et d'autres OCs secondaires sont à moi. Le reste n'est qu'à JKR.
Personnage(s) : Severus Snape || Cerridwen Snape || Hedwig. Mention de Eileen Snape || Minerva McGonagall || Sirius Black || Betty Braithwaite || Tom Marvolo Riddle/Lord Voldemort || Peter Pettigrew || Albus Dumbledore || Harry Potter || Ron Weasley || Marge Dursley.
M/A : Bonjour! Voici le troisième tome! Je le commence alors que je viens de finir le précédent.
Quand j'ai terminé L'Héritier de Slytherin, je l'ai annoncé le jour-même à ma copine d'écriture, qui m'avait justement invité à sa fête d'anniversaire. Quand je le lui ai dit, elle a sauté de joie et s'est mise à crier de bonheur! 'Faut comprendre aussi que le troisième tome est son préféré. Perso', je l'aime bien, même si je préfère le quatrième.
J'ai également fait une petite découverte, en relisant le premier volume, lorsque j'ai écrit L'école des sorciers. Je ne l'avais pas remarqué la première fois, mais en fait, on parle de Sirius dès le premier chapitre, même si on ne le voit que deux tomes plus tard -celui-ci, quoi. Et j'ai beau savoir que JKR a tout prévu, je reste toujours surprise des subtiles choses qu'elle glisse ici et là dans ses histoires.
Vraiment, cette femme est un génie.
En tout cas, je remercies Casey Jun, Le Cerf, Mana-mallow, Mileminia, MissAerin, Starky, mangas-addict, sebferga, 9616porthos, Clara144, Karozthor the Necromagus, Liliena, Moshi-san, Nahys, Quelqu'un de curieux, Zeugma412, durzo-blitz, nonameforyou, noour, severine32, Soricina, Namiyo, Lyna97, Saphirr, La Glaciale, IceQueen38, HiddenFortySeven, elodidine, Alaiis, RamenTV, Altyia, LittleKimi, Loaw et tous ceux que j'ai pû oublier pour avoir mis en favori/mis en suivi/commenté les derniers tomes. Comme pour les deux tomes précédents, je remets les traductions, car j'utilises les noms originaux (pas tous, car sinon ça me casse les boulons), et il se peut que vous ne les connaissiez pas tous.
Sur ce, bonne lecture!
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Traduction anglais/français
Snape = Rogue.
Slytherin = Serpentard.
Hogwarts = Poudlard.
Hogsmeade = Pré-au-Lard.
Syllabaire Spellman = Syllabaire Lunerousse.
Spinner's End = Impasse du Tisseur.
Daily Prophet = Gazette du Sorcier.
Hedwig = Hedwige.
Gryffindor = Gryffondor.
Wolfsbane = Tue-Loup.
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Réponse à Lyna97 (Guest) : Tu as aimé le tome II? Mission accomplie!
J'avoues que ma manière assez expéditive de boucler mes chapitres me fait moi aussi rigoler, mais je tente de faire les chapitres les plus longs possibles, et je ne prends que les moments-clefs de la série. En rajoutant parfois quelques scènes de mon cru mais pas des moins importantes -selon moi, bien sûr.
... Au début, j'avais mal compris ta question, et je suis parti à rire comme une baleine. Ensuite, en la relisant, je suis tombée des nues. Morgane, je n'avais jamais pensé à ça. Au début, je voulais mettre Cerri' avec Harry juste parce que j'aime pas le Hinny (dégueu!)... mais là, j'me demande si mon inconscient voulait quand même placer un parallèle à mon OTP... Vraiment, tu m'as bluffé. Chapeau (pointu! OK, je sors...)!
En même temps, j'avoues qu'écrire du yaoï, c'est plus facile que du het. J'ai beaucoup de mal avec mes personnages féminins, car je ne comprends pas les filles. Mais bizarrement, avec Cerri, tout va comme sur des roulettes! Tous les trucs que font d'ordinaire les filles coulent parfaitement avec elle, ce que je ne m'explique pas. Bizarre ou quoi? (J'adore cette émission, désolé!)
Hé, hé... Désolé Lyna-chan, mais on ne verra Siri qu'en cinquième année. Dans ce tome, on ne fera qu'en entendre parler... du moins, du point de vue de Cerri. Quoique... Peut-être... À voir! Wolfstar? Pas mauvais. Je préfère toutefois le Snupin (Sevy et Mumus, ensembles! C'est-y mignon, ça! ... Merde, j'viens d'y penser... OH MERLIN!).
Pour ce qui est des fics de RihemSnape... Je lis les deux tomes et j'en suis très fan!
Merci encore pour ton commentaire!
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Tome III - Cerridwen Snape et l'évadé d'Azkaban
Chapitre un : Mauvaises nouvelles
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31 juillet 1993
C'est un hibou qui réveille Cerridwen.
Elle met plusieurs secondes à sortir complètement du sommeil. Encore engourdie par son rêve - qu'elle ne se rappelle déjà plus très bien -, elle écoute un moment le silence, perturbé uniquement par le son du hibou cognant du bec contre sa fenêtre. Au bout d'un moment, lassée par le bruit, la jeune sorcière se lève, va à son bureau, placé justement devant sa fenêtre, et soulève le loquet de cuivre.
Dès que la fenêtre est ouverte, l'oiseau diurne rentre dans la petite chambre, se posant sur le vieux secrétaire éraflé. À sa patte est accroché une lettre, que celle que certains Slytherins surnomment déjà la « princesse des Serpents » prends rapidement, tout en marmonnant diverses remarques acides sur son réveil trop matinal. Pas qu'elle soit une lève-tard, mais elle aime bien profiter de ses nuits.
À peine l'a-t-elle prise que le hibou moyen-duc s'envole, repartant par là où il est entré. Cerridwen observe une seconde sa fenêtre, un peu surprise, avant de grogner et de s'asseoir à sa chaise. Elle jette ensuite un coup d'œil à la lettre, pour y découvrir le cachet de cire rouge frappé du blason de Hogwarts.
« Ils peuvent pas nous les envoyer à des heures normales, ces fous-là? », commente-t-elle, en fouillant dans le tiroir de son bureau pour y prendre la baguette de sa grand-mère, qu'elle utilise durant ses vacances afin de ne pas se faire prendre par les autorités du Ministère. Une fois la baguette en bois de chêne et ventricule de dragon en main, elle jette un Lumos à sa lampe de chevet, qui s'allume aussitôt, éclairant d'une chaude lumière ambrée sa chambre très modeste.
Elle repose la baguette sur son bureau, puis ouvre sa lettre. Elle lit d'abords le message de la directrice-adjointe, puis la fiche d'autorisation lui permettant de visiter Hogsmeade. Elle fait ensuite de même avec la liste des manuels demandés pour sa troisième année;
« Le Livre des sorts et enchantements (niveau 3), Manuel du cours moyen de métamorphose, Le Monstrueux Livre des Monstres, Syllabaire Spellman, Dictionnaire des Runes... », lit-elle à voix haute, avant de froncer les sourcils, en remarquant l'absence de manuel de Défense contre les Forces du Mal. Plutôt que de se torturer la tête, elle décide de poser la question à son oncle, pendant le petit-déjeuner.
Parlant de petit-déjeuner..., se dit-elle, il est quelle heure? La Slytherin se tourne vers son vieux réveil Bayard[1], qui indique cinq heures et quelques du matin. Un grognement lui échappe de nouveau, en comprenant qu'il reste au moins deux bonnes heures avant que son oncle ne se lèves. Or, elle n'a même plus envie de dormir.
Je fais quoi, en attendant?
Cerridwen regarde autour d'elle, cherchant quelque chose à faire, quand elle tombe sur son manuel d'Histoire de la Magie. Elle se souvient alors qu'elle a un devoir d'été à faire sur l'inutilité de la crémation sur les sorcières. La brune au regard de spectre soupire, avant de prendre un rouleau de parchemin, une plume et un encrier, pour commencer ce devoir maudit par les Fondateurs eux-mêmes.
Vraiment, elle déteste l'Histoire de la Magie.
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Deux heures plus tard, c'est la main engourdie et l'esprit gavé de faits historiques ennuyants à faire mourir un fantôme que Cerridwen descends l'escalier raide du 70 Spinner's End. Elle traverse le salon, se dirigeant vers la cuisine, qui communique directement avec la pièce principale.
Comme tous les matins, elle lève les stores vénitiens, éclairant ainsi l'étroite cuisine à l'horrible papier peint ocre jaunâtre et aux électroménagers des années soixante, puis ouvre la fenêtre au grand complet. La baguette de sa grand-mère à la main, la jeune sorcière de treize ans commence ensuite à préparer le thé et le petit-déjeuner, grondant par moment la vieille poêle têtue et la bouilloire tout aussi obstinée.
Mais à peine l'eau commence-t-elle à bouillir qu'un second hibou entre par la fenêtre et se pose sur le rebord de l'évier. Étonnée, elle regarde le strigidé pendant quelques microsecondes, puis réalise qu'il s'agit d'un hibou-postier du Daily Prophet.
Et à cette constatation, elle ne peut qu'avoir un mauvais pressentiment. Et pour cause; ils ne sont pas abonnés au Daily Prophet -du moins, à Spinner's End. À Hogwarts, bien sûr, les Snape reçoivent le quotidien le plus populaire -et quasi-unique - du Monde magique britannique, afin de rester informés sur ce qui se passe dans leur monde. Mais chez eux, ils préfèrent la radio au journal.
Soudain nerveuse, la Vert et Argent se précipite dans le hall, et se met à fouiller les tiroirs du petit meuble, cherchant quelques noises à donner au hibou-postier. Elle finit par en trouver cinq, soit juste assez pour acheter le journal. Elle retourne à la cuisine, puis glisse les petites pièces de bronze dans la bourse. L'oiseau dépose le quotidien sur le comptoir, puis s'en va.
De nouveau, elle reste immobile pendant un instant, ne sachant pas quoi penser. Elle finit par attraper le journal, et le déroule, pour y lire;
SIRIUS BLACK S'EST ÉVADÉ!
Sirius Black? C'est qui, ce guignol? , pense-t-elle, avant de regarder l'image placé sous le titre. La photographie représente un homme qui, autrefois, avait dû être relativement beau, mais qui n'était plus qu'un visage émacié, à l'air fou. Son teint est cireux, même sur la photo en noir et blanc, ses cheveux sombres sont longs, emmêlés et sales. Ses yeux pâles lui sont familiers, alors qu'elle est sûre de ne jamais avoir croiser sa route. Entre ses mains maigres, il serre ce qui semble être une pancarte marquée « PRISON D'AZKABAN - ᛈᛉ360 ». Les cinq symboles ont un sens qui lui échappe complètement, quoique les premiers lui semblent être des runes et les derniers sont clairement une série de chiffres à la signification inconnue.
En soit, l'homme fait peur. Son attention est alors captivée par le texte en dessous.
" Sirius Black, l'un des plus célèbres et infâmes prisonniers d'Azkaban, s'est évadé dans la nuit du trente au trente-et-un juillet, écrit notre journaliste Betty Braithwaite. Pour une raison que l'on ignore toujours, Black a réussi l'exploit jusqu'ici impossible de s'évader d'Azkaban, considérée comme l'une des prisons les plus sûres du Monde magique.
Rappelons-nous qu'il y a treize ans, après la chute de Vous-Savez-Qui, Black a été accusé et jugé coupable de haute-trahison, du meurtre de treize personnes - un sorcier et douze Moldus - et d'avoir été un partisan du Lord Noir.
Au moment de publier cet article, nous ignorons comment Black s'est évadé d'Azkaban. Nous informons cependant nos lecteurs que Black est un sorcier dangereux, qu'on ne doit en aucun cas essayer de raisonner. Si vous le voyez, veuillez contacter immédiatement le bureau des Aurors, au Département de la Justice Magique. "
Oulà..., pense-t-elle, les yeux écarquillés par sa lecture, tout en vérifiant que les ustensiles de cuisine font leur travail. C'est tout un personnage, ce Black... Je n'aimerais pas me retrouver face à lui... Au même moment, elle entend l'escalier grincer en toute légèreté, lui indiquant que son oncle en train de descendre. Elle dépose en vitesse l'exemplaire du Daily Prophet sur la table, puis retourne à sa poêle et sa bouilloire.
« Déjà debout?
-Depuis deux heures, réponds Cerridwen. Le hibou de Hogwarts est venu m'apporter ma lettre. C'est courant, chez eux, de réveiller les gens à cinq heures du matin?
-Pas vraiment, avoue Severus, en allant se verser une tasse de thé, la bouilloire commençant à siffler.
-On nous a livré le Daily Prophet, annonce-t-elle soudain. Il la dévisage.
-On n'y est pas abonné, pourtant.
-Un type s'est évadé d'Azkaban, hier soir.
-... Tu verses dans l'humour, maintenant?
-C'est sur la table. », indique-t-elle. Suspicieux, le Maître des Potions s'assoit à la table de la cuisine, et saisit d'une main le journal, dont il commence à lire la première page. Concentrée sur sa tâche et lui faisant dos, Cerridwen ne voit ni l'air incrédule de son oncle, ni celle presque paniquée qui s'en suit. Tout ce qu'elle sait, c'est que moins d'une minute plus tard, l'ancien espion se lève, si bruyamment qu'elle sursaute. Elle se retourne, pour le voir quitter la cuisine.
« Où vas-tu? , lui demande-t-elle, perdue.
-Je dois parler à Albus.
-Mais... t'es encore en pyjama, oncle Sev'! »
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En temps normal, Cerridwen ne se préoccupe pas de ce que les Moldus disent. Elle a beau vivre parmi eux - au point d'être même aller à l'une de leurs écoles! -, connaître leurs technologies et leur mode de vie, elle n'appartient pas à leur monde. Elle se fiche bien de Sa Majesté, de l'Union Européenne et de tout ça.
C'est pour cela qu'en entrant dans la supérette du coin, afin d'acheter les quelques aliments de base qui leur manque, la jeune fille ignore le bavardage stressé des femmes dans les allées. Sans doute, suppose-t-elle, qu'elles parlent des dernières bêtises de leurs enfants ou des célébrités. Dans tous les cas, ça ne l'intéresse pas.
Pourtant, alors qu'elle va prendre du pain, elle entend l'une de ces conversations, qui se révèle fort étonnante;
« Dis, tu sais de quelle prison s'est évadé Sirius Black?
-Non, mais j'espères que ce n'est pas de Long Lartin[2]... »
Surprise, Cerridwen ne peut s'empêcher de se retourner pour dévisager les deux Moldues, qui se tiennent tout juste derrière elle, presque de dos. Comment des sans-magie peuvent être au courant de l'évasion de Black? Curieuse, elle se mets donc à les écouter, tout en faisant semblant d'hésiter sur le choix du pain, comparant le prix de l'un avec un autre.
« Ils ont dit qu'il était armé... Comment il a fait, pour se procurer une arme?
-Il l'a peut-être volé à un gardien. T'a déjà entendu de lui, Jean?
-Non, et toi non plus, je parie? Pourtant, il n'a pas l'air plus vieux que Kenneth Carter...
-En même temps, la prison, ça change un homme. Mon frère en a fait et il n'était plus le même, à sa sortie. »
Elles en savent moins que moi, réalise Cerridwen, sans pourtant en être étonnée. De ce qu'elle peut comprendre, elles ont apprises - sûrement via le journal télévisé -, que Sirius Black s'est évadé d'une quelconque prison de haute-sécurité, qu'il possède un pistolet et qu'il est très dangereux, sans pour autant connaître les crimes qu'il a commis pour être emprisonné.
N'ayant plus rien à entendre, la Vert et Argent attrape un pain, le met dans le panier à main qu'elle a prise à l'entrée avec ses autres achats et va vers la caisse la plus proche. Une fois les quinze livres[3] que lui coûte ses maigres courses payées, elle se dépêche de les ranger dans un vulgaire sac de papier brun, puis quitte la supérette. Tout en essayant de ne pas jeter de regards autour d'elle, Cerridwen retourne tranquillement à Spinner's End, les bras serrés autour du sac d'épicerie. Ses pensées dérivent toutefois vers l'évadé.
De ce qu'elle sait, Azkaban est situé quelque part dans les mers du Nord. Et si elle se souvient bien de ses cours de Géographie, leur comté n'est pas limitrophe à la mer. C'est bancal, mais ça la rassure. Elle n'a pas du tout envie de se retrouver nez à nez avec un sorcier armé, dangereux et déséquilibré mentalement -ils le sont tous, après treize ans dans cet enfer terrestre.
La nièce de la Terreur des Cachots lâche un faible soupir, alors que d'une main, elle déverrouille la porte d'entrée. Celle-ci débarrée, elle l'ouvre d'un coup d'épaule, entre dans l'étroit vestibule et referme la porte d'un simple coup de talon. Elle se rends ensuite à la cuisine, remarquant distraitement au passage que son oncle n'est toujours pas revenu, et défait tranquillement les courses.
À peine vient-elle de finir qu'une chouette s'engouffre par la fenêtre, se posant comme d'habitude sur le rebord de l'évier. Ce n'est qu'en lui jetant un coup d'œil que Cerridwen s'aperçoit qu'il s'agit de Hedwig, le harfang des neiges de Harry. Étonnée qu'il lui renvoie une réponse aussi tôt, la brune s'empresses de récupérer les lettres, pour découvrir que si l'une est à son nom, l'autre est pour Ronald Weasley.
Alors qu'elle ouvre la sienne, la belle chouette s'envole.
Il ne veut pas de réponse? Ça sent mauvais, ça..., pense-t-elle, avant de lire le parchemin qu'elle a entre les mains;
" Cerridwen,
Désolé de paraître un peu sec, mais je dois faire vite, j'ai une autre lettre à écrire et pas beaucoup de temps. Je te répondrais quand ma tante Marge retournera chez elle, dans une semaine à peu près. Encore désolé,
Harry. "
Le message est court, mais clair. À quelque part, ça la soulage, de savoir qu'il prend au moins la peine d'excuser sa future absence, mais de l'autre, elle est inquiète. Ils ont beau ne pas tout se dire, dans leurs correspondances, elle sait très bien que les tuteurs du Gryffindor sont magicophobes.
Un énième soupir lui échappe, avant qu'elle ne range le message dans la poche de son chemisier. Au même moment, un sourd craquement la fait sursauter. Elle regarde dans le salon, et voit son oncle jeter avec rage sa cape sur le fauteuil du salon. Voyant son air furieux, la jeune sorcière devine tout de suite que sa rencontre avec Dumbledore ne s'est pas très bien passée.
« Imbécile de vieux citronné... Engager ce clochard... C'est pourtant évident qu'il va l'aider! »
Oh, oh... Quand il parle tout seul, c'est mauvais signe...
« Oncle Sev...? , l'interpelle doucement sa nièce. En entendant sa voix, le Maître des Potions se retourne et la dévisage, comme s'il se souvenait soudainement de sa présence.
-Qu'est-ce que tu fais-là?
-Je suis allé faire quelques courses, réponds Cerridwen, un peu surprise de cette réaction brusque. Tu veux du thé?
-Oh. Non, j'ai une potion à faire, refuse Severus.
-Laquelle?
-... De la Wolfsbane. Et je ne veux pas que tu m'aides. »
Il quitte rapidement le salon, sans même laisser le temps à sa nièce d'argumenter quelque chose. Celle-ci se met à réfléchir, tentant de se souvenir où elle a déjà entendu parler de cette potion.
De la Wolfsbane... C'est une potion à base de tue-loup, non?
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[1] Marque d'horlogerie de gros volume (réveille-matin, pendule), d'origine française.
[2] HM Prison Long Lartin est une prison de catégorie A (haute-sécurité) du Worcestershire, dans les Midlands.
[3] Environ 17.58 euros.
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M/A : Y'a un truc, avec le nom Pettigrew, qui me tape sur les nerfs. Quand nous, les Québécois, on prononce ce nom, que ce soit en anglais ou en français, ça sonne pareil. Du coup, je ne sais jamais quelle est la version anglaise ou française. Personnellement, j'aurais préféré qu'on ne le traduise pas, ce nom. Est-ce que ça fait une différence, vu que Pettigrew et Pettigrow se prononcent de la même façon? J'ai demandé l'aide à ma mère (qui est BIEN MEILLEURE en anglais que moi -ce que je trouve plutôt normal, vu qu'elle est fonctionnaire), et après avoir compris mon problème, elle m'a dit; « Tu sais, les Français, y sont chauvins. 'Faut pas comprendre pourquoi ils traduisent des noms qui y'en valent pas la peine. »
Oui, je sais, ce n'est pas très gentil envers vous, mais... je trouve ça très exact. Dans tous les cas, je maudis le traducteur pour avoir traduit Pettigrew en Pettigrow. Et Pomfrey en Pomfresh, aussi.
Bref! Pour aller sur des choses plus joyeuses, afin de me mettre dans l'ambiance, j'ai réécouté le troisième film! En anglais ET avec sous-titres (anglais)! La VO est la seule version qui soit supérieure à la VQ -pour mes oreilles, évidemment. Et bizarremment... là, je trouve que Radcliffe commence à être mignon. Sachant que pour le quatrième il est craquant à mourir, ça vous donne une jolie idée de mes pensées.
Damn que j'suis folle...
En tout cas, j'espères que vous avez aimé ce chapitre - et si c'est le cas, dites-le-moi par commentaire -, et je vous dis à la semaine prochaine!
