Je n'ai pas traduit les avertissements, mais je tenais à les laisser. Merci à loo ma fidèle lectrice pour ses encouragements. Comme pour l'histoire précédente, je vais mettre la traduction par partie (coupure au niveau des étoiles) pour éviter une trop longue attente entre chaque partie. Bonne lecture !


CJ Wells

UNION À ALBION

(UNION AT ALBION)

-Étreinte VI-

CJ Wells © 2000

Avertissement : Xena‚ Gabrielle‚ Palaemon‚ Lyceus‚ Argo‚ Darphus‚ Draco (et les deux hommes de main Hector & Gar de SOTP) appartiennent à des gens chanceux affectueusement connus comme The Powers That Be at Studios USA‚ Ren Pics and whatnots. La seule chose que je gagne ici c'est la satisfaction personnelle d'utiliser les personnages selon ma propre vision. En plus des Romains déjà présent dans mes histoires précédentes‚ Gnaeus Pompeius Magnus (106-48 BC)‚ Marcus Licinius Crassus (115-53 BC) et Marcus Junius Brutus (85-42 BC) sont des personnages Romains qui ont réellement existés. Tous les autres sont les miens.

Series Credits : A very talented Conqueror bard‚ Angharad Governal queried if I would ever give this continuing series a title. After careful reflection‚ I decided to do just that. Therefore‚ from here on out‚ I will proudly announce each new story as the next installment to my "Embrace/Freedom Conqueror Series." Creative‚ huh? Pressing on‚ I highly suggest that you read all of the preceding stories of this series‚ as this story will not make much sense otherwise. Once again‚ this story chronicles events from both women's points of view.

Character Warning : Tattooed‚ battle-happy‚ kick-ass Conqueror and literary‚ dreamy‚ and yes‚ sexually charged Bard. Any questions?

Women in Love and Doin' It Warning : Tattooed‚ battle-happy‚ kick-ass Conqueror and literary‚ dreamy‚ and yes‚ sexually charged Bard under the covers together. Any questions?

Cursing Warning : Chef says he wants me to try his big chocolate salty balls.

Violence Warning : The tattooed‚ battle-happy‚ kick-ass Conqueror is back at it again: brutalizing‚ terrorizing and lopping off body parts. Some descriptions are rather graphic.

To my beta readers Inga‚ Sue‚ Mary and Jean‚ thank you very much!

Comments & Feedback: Very much encouraged.


I. LE JOURNAL DE LA CONQUÉRANTE

Nous quittâmes le village des Amazones en fin soirée, Gabrielle et moi chevauchâmes toute la nuit jusqu'au petit matin. La chevauchée fut dure et rapide, avec pour seule lumière la lune, nous arrivâmes dans l'ouest de la Macédoine à midi. Nous continuâmes alors à galoper jusqu'à ce que nous atteignîmes le petit village de Darcas, qui se trouvait au nord et à l'intérieur des terres de la ville portuaire d'Epidamne. Alors que les chevaux se reposaient, j'allai jusqu'à l'apothicaire du village pour m'approvisionner en herbes et huiles spéciales pour mon dos. La méthode enivrante des Amazones n'était pas quelque chose que j'avais prévu. Après de nombreuses années de bataille, j'avais appris à supporter la douleur, et parce que c'était une douleur bienvenue que je l'acceptais, j'aurais préféré ne pas avoir été mise sous calmant par des substances intoxicantes pour me ménager. Je leur étais reconnaissante pour leurs efforts qu'elles avaient mis à soigner mon dos, mais il était évident que leur amour et leur respect de Gabrielle étaient la principale raison pour laquelle j'avais reçu tous ces soins. Je savais que les pires marques de fouet ne seraient pas plus défigurant que toutes les marques de couteaux ou de flèches de mes nombreuses blessures qui couvraient mon corps, mais j'étais curieuse de voir à quoi ressemblait une certaine marque. J'espérais qu'elle serait aussi belle que je l'avais imaginé. Parmi leurs nombreuses compétences, les guérisseuses Amazones étaient d'excellentes artistes du corps. Gabrielle n'avais pas compris et je ne pense pas qu'elle comprenne pourquoi, vue la manière dont elle avait été marquée. Mais dans mon esprit, mon tatouage était le symbole de mon amour pour elle à bien des égards. J'espérais qu'un jour je pourrais lui expliquer et lui faire comprendre cette symbolique.

Gabrielle était restée près des chevaux alors que j'allais faire mes courses. Quand je revins vers elle, je remarquai qu'elle était pâle, avait les traits tirés, et des cercles noirs sous ses yeux. Je me rendis compte qu'elle n'avait pas dormi un jour et une nuit et j'étais sûre qu'elle était affamée aussi, mais je voulais me rendre à Salone le plus rapidement possible. Nous avions encore au moins une journée entière de cheval devant nous, la plus grande partie maintenant se faisait le long des rives de la mer Adriatique. C'était une région rugueuse, pour nous et pour les chevaux de sorte que plus tôt nous atteindrons notre destination, mieux c'était.

Gabrielle ne protesta pas quand je remontai sur Argo et lui dit que nous repartions. Elle ne se plaignit pas quand le galop de Chulytis était devenu plus difficile parce que le sol sur lequel nous galopions était instable, ou qu'un putain de vent de mer nous fouettait rudement. Les années d'esclavage lui avait donné beaucoup de courage. Je me détestais de lui faire vivre ça et je me promis secrètement de faire quelque chose de très spéciale à Gabrielle, quelque chose qui lui serait très chère, une fois que nous aurions rejoint mes troupes en Gaule.

À un moment donné, je me retournai vers elle et elle me donna l'impression qu'elle était sur le point de tomber de Chulytis. Cette bataille peut m'attendre, décidai-je.

— WHOW ! ! commandai-je à Argo.

Gabrielle arrêta Chulytis.

— Gabrielle, nous allons nous reposer un peu, lui dis-je.

Elle hocha la tête et descendis doucement de Chulytis. Je descendis d'Argo en sortant une couverture de ma sacoche, puis je l'étalai à un endroit où le de sable était fin sur le sol rocheux.

— Allonge-toi, Gabrielle, lui dis-je. Repose-toi.

Dès que Gabrielle se coucha sur la couverture, elle s'endormit. Je m'agenouillai près d'elle et, me penchai pour lui embrasser doucement la joue.

— Tu n'as probablement pas beaucoup dormi depuis ma Mort Dure, mon amour, dis-je à la silhouette endormie. Tu m'es tellement chère pour moi, Gabrielle.

Je décidai d'utiliser mon temps mort à aiguiser mes armes. Je supposai que deux bonnes marques de chandelles de sommeil devraient reposer Gabrielle pour la prochaine chevauchée. Elle aurait beaucoup de temps pour dormir et manger quand nous aurons rejoint Palaemon et mes troupes à Salone.

Un certain temps, après que Gabrielle se soit endormie, alors que j'étais en train d'aiguiser mon poignard de botte et que j'écoutais son adorable ronflement, j'entendis sur ma droite, le bruit de chevaux galopant vers nous. Je décidai de ne pas la réveiller. À la place, je me levai et courus vers une dune de sable à proximité et écoutai attentivement. Quand je m'assurai qu'ils étaient à portée, je jetai un œil au-dessus de la dune et vis qu'il y avait quatre cavaliers, c'étaient des soldats de ma Garde Impériale. Dégainant mon épée, je bondis à dessein et les fit sursauter. Ils arrêtèrent brusquement leurs chevaux.

— Que faites-vous ici tous les quatre ? demandai-je.

Ils se courbèrent en guise de salutation formelle.

Le sergent répondit :

— Majesté, dit-il. Le Commandant Palaemon nous a envoyé à votre recherche. Nous vous attendions à Salone il y a deux jours, mon Seigneur.

— Pied à terre, soldats, leur dis-je. J'avais une affaire à terminer en Thessalie, mais comme vous pouvez le voir, je suis en route.

Les hommes descendirent de leurs chevaux. Je leurs montrai où les mettre, à l'endroit où Argo et Chulytis paissaient. Quand ils revinrent, j'avais repris ma place à côté d'une Gabrielle qui dormait toujours.

— Soldats, reposez-vous. Nous partirons dans une marque de chandelle, leur dis-je. Je me mis à aiguiser mon épée et gloussai en moi-même sur le fait que Gabrielle avait continué à dormir pendant tout ce remue-ménage. Quand je fus satisfaite de mon épée soigneusement aiguisée, je dis aux hommes d'aller chercher les chevaux. Comme ils partirent, je secouai légèrement Gabrielle.

— Il est temps de repartir, ma petite boule de feu, lui dis-je dans un murmure.

— D'accord, fut sa réponse endormie.

— Gabrielle, dis-je.

— Oui, Xena ?

— Je t'aime, Gabrielle.

— Je t'aime aussi, Xena.

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