YuuriWolfram
– Kimono
Pour
Cam' ;p
Aujourd'hui était un jour faste chez les Shibuya. Tout était de sortie, la porcelaine fine, les couverts en argent, les maquillages raffinés chez les femmes et surtout, surtout... Les kimonos.
Yuuri avait laissé son frère l'aider à mettre le sien, ce qui ne l'empêcha pas de râler qu'il se sentait trop serré dedans, que les jambes étaient trop longues pour lui et que les manches l'empêcheraient de manger.
Shouri en eut bientôt assez et le laissa en plan. Seul, il continua de râler pour la forme jusqu'à ce que Conrad vienne le rejoindre.
« Conrad... On est vraiment obligé de faire tout ça ? C'est pas comme s'ils ne le connaissait pas déjà... » Demanda-t-il sur un ton suppliant.
« C'est la tradition, majesté. »
« Yuuri. »
Conrad eu un petit sourire de s'être fait une nouvelle fois reprendre.
« Oui, Yuuri, tu connais Gunther, il fallait qu'il fasse tout cela dans les règles de l'art. »
Le Maoh poussa un profond soupir.
« Oh que oui je le connais, et même que trop bien… »
« Allez Yuuri, tout se passera bien. »
« Je sais, je sais… C'est juste que… voilà quoi… »
« Je sais… »
Conrad lui passa un bras autour des épaules et le conduisit lentement mais sûrement vers la porte.
« Allez Majesté, ce n'est pas si dur que ça… »
« Conrad… J'ai le trac… »
« Tout se passera bien », lui répéta le soldat avec un petit rire. « Après tout comme, vous l'avez dit, ils le connaissent déjà… »
« Donc ce n'était pas la peine de faire tout ça pour ça ! »
« Majesté… Le caprice attendra, là, vous allez présenter votre mari à vos parents, allez… »
Et sans écouter une nouvelle plainte du Maoh, Conrad ouvrit la porte et le jeta dans l'arène…
Arène où Wolfram discutait tranquillement avec sa mère sous l'œil attentif de Greta alors que son père expliquait les cours de la bourse à Gunther avec l'aide de Shouri…
Il se rendit compte qu'il avait retenu son souffle et prit une grande respiration.
Il s'était franchement inquiété pour rien…
Il fit un dernier sourire à Conrad qui le laissa pour rejoindre Gwendal assis dans un coin et s'avança vers son fian… Non, vers son mari à présent.
Il s'assit à ses côtés et lui prit tendrement la main avec un sourire doux.
Il n'avait vraiment, vraiment aucune raison de s'inquiéter, après tout, ils formaient déjà tous une grande famille.
